Aucun droit d’inscription et de réinscription à payer dans les Ecoles primaires publiques (EPP), les Collèges d’enseignement général (CEG) et les Lycées. Le ministère de l’Education nationale (MEN) le confirme dans une note circulaire sortie le 4 août dernier, mais publiée depuis hier. Cette note propose les directives relatives à la préparation de la rentrée scolaire 2021-2022, laquelle aura lieu d’ici quelques semaines. « La contribution financière ou matérielle des parents d’élèves par rapport au Programme d’établissement contractualisé (PEC) et au Programme d’emploi (PE), validés par l’assemblée générale (AG) de la " Farimbon’ezaka ho fahombiazan’ny fanabeazana eny ifotony " ou FEFFI pour les EPP et CEG et le Conseil d’établissement ou CE pour les Lycées, est autorisée… », communique la note ministérielle. Autrement dit, le paiement des cotisations parentales reprend officiellement pour cette année scolaire. En février dernier, une note circulaire du MEN a déjà précisé que « si les parents se proposent d’apporter leur contribution à la bonne marche de l’école, le montant y afférent devra être fixé de commun accord lors de l’assemblée générale des FEFFI et du CE ». Un procès verbal devrait confirmer les décisions prises à l’issue de l’AG.

Pour le salaire des enseignants FRAM
Cette année encore, chaque établissement public bénéficiera de la subvention « caisse école » ou « caisse de soutien » gérée par la FEFFI/CE, dans le cadre de la mise en œuvre du PEC/PE. Ce budget alloué par l’Etat, à travers le MEN, servira notamment à assurer le fonctionnement de l’établissement. L’éventuelle participation des parents d’élèves sert, quant à elle, au paiement des salaires des « maîtres FRAM » ou les enseignants non fonctionnaires (ENF) non subventionnés. « Outre le salaires des maîtres FRAM, les cotisations des parents d’élèves servent également à financer les petites réparations et entretiens internes, à l’exemple de la peinture des tableaux », souligne Jean René Randriaelimanana, directeur de l’EPP Volosarika Ambanidia. Pour cette école primaire de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, le montant de la cotisation a été fixé à 37 500 ariary par parent pour l’année scolaire 2021-2022. « La réunion avec les parents d’élèves en fin juillet a permis de déterminer cette somme », précise notre interlocuteur.
Pour le CEG Nanisana, la prochaine réunion avec la FEFFI et les parents d’élèves déterminera le montant de la cotisation à payer. « Nous avons déjà supposé une éventuelle contribution financière des parents, lors de la première réunion, notamment pour assurer la survie des enseignants FRAM. Les concernés ont déjà accepté de cotiser », fait part Fanjatiana Randrianasolo, directeur dudit collège. 10 enseignants parmi les 82 en activité auprès de ce dernier sont à la charge des parents. Pour le Lycée Rabearivelo à Analakely, le paiement de la contribution financière des parents n’était pas obligatoire durant la précédente année scolaire. « Aucune pénalisation n’a été attribuée aux parents qui n’ont pas pu payer leur cotisation. Nous avons quand même pu payer les salaires des enseignants FRAM jusqu’à la fin de l’année scolaire », avance Hoby Rakotomalala Rabarison, proviseur. Quoi qu’il en soit, les ENF non subventionnés n’ont pu toucher leur aide spéciale de 100 000 ariary par enseignant qu’au troisième trimestre. Ils ont travaillé bénévolement, sans salaire, au moins durant les 4 premiers mois de l’année scolaire 2020-2021.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Chose logique. La fédération malagasy de football envisage de concocter des matches amicaux pour les Barea en vue de la qualification au mondial de Qatar 2022. Rappelons que Madagascar affrontera le Benin le 9 septembre prochain pour la première journée de cette qualification du groupe J avant d’affronter la Tanzanie.  Deux équipes qui honoreront la grand’messe du football africain, la CAN 2022 au Cameroun.  Les deux équipes se préparent aussi de leur côté. Le Benin a disputé un match amical contre la Zambie (2-2) tandis que la Tanzanie s’est préparée contre le Malawi (2-0) lors de la fenêtre FIFA du mois de juin si les Barea se sont contentés d’un simple regroupement au pays.
L’instance nationale de football est à pied d’œuvre pour la préparation des matchs amicaux des Barea dans une condition optimale en vue de ces rencontres cruciales pour la prochaine étape.
« La FMF est en pleine séance pour l’organisation des matchs de l’équipe nationale en septembre. Le Comité exécutif se penche déjà sur le regroupement des Barea avec le staff technique d’Eric Rabesandratana, coach des Barea », a annoncé Alfred Andriamanampisoa, vice-président chargé de la commission compétition au sein de l’exécutif de la FMF.
Prévue sortir ce vendredi, la liste de l’équipe nationale pour les deux échéances internationales est programmée pour le dimanche 8 août à l’issue de la finale de la Telma Coupe de Madagascar. Une finale qui opposera le CFFA Andoharanofotsy et le CS- DFC Itasy au stadium Barikadimy, Toamasina.
Un manque de fair-play regrette Alfred Andriamanampisoa
Durant l’occasion d’une rencontre avec les médias, hier, le président du club Elgeco Plus, Alfred Andriamanampisoa dénonce le manque de fair-play du président du CFFA, Henintsoa Rakotoaharimanana et non moins maire de la Commune et président de la ligue Analamanga de football.
Elgeco Plus a disposé gratuitement son terrain à l’équipe du CFFA pour s’entrainer et accueillir le match de demi-finale. « Un geste qu’on a fait dans le but d’aider l’équipe malagasy pour le bien de notre football », précisait le patron du club Elgeco Plus. Le public d’Andoharanofotsy a même eu l’opportunité d’investir le stade pour pouvoir soutenir son équipe. Malgré cela, le président du CFFA n’a même pas prêté la moindre attention au président du club hôte. Même pas pour lui tenir la main à l’issue du match. Bien au contraire, les supporteurs d’Andoharanofotsy se sont déjà préparés à transformer l’Elgeco Plus stadium à un décor d’insurrection. Malgré la victoire de l’équipe, des gros bras planés sous l’effet de la drogue (vidéo à l’appui) ont commencé à semer le trouble mais la situation a été vite maîtrisée.
Elias Fanomezantsoa 


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jeudi, 05 août 2021

La une du 06 mai 2021

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La crise sanitaire de la Covid-19 s’est rapidement transformée en crise économique avec la mise à l’arrêt de la plupart des entreprises un peu partout dans le pays. Et au bout de la chaîne, ce sont les étudiants en quête de stages qui en souffrent selon Gisèle Ranampyministre du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales (MTEFPLS), hier dans son local aux 67 Ha lors de la signature de convention entre les initiateurs du Pôle Stage Madagascar (PSM) pour marquer officiellement le fait que le projet est opérationnel. « Le chômage reste un obstacle majeur à l’avancée économique du pays. Le monde souffre de ce fléau et à Madagascar, les jeunes sont principalement touchés par le manque d’expérience professionnelle ou encore l’accès au stage pour les étudiants. Le Pôle Stage Madagascar arrive à point nommé pour atténuer cette situation », avance le ministre. Pour le PSM, l’objectif consiste à faciliter l’intermédiation entre l’offre et la demande de stage au profit des jeunes voulant avoir plus d’expériences professionnelles. Les deux départements ministériels que sont le MTEFPLS et le ministère de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat ainsi que le Syndicat des industries de Madagascar et enfin tous les membres de la commission d’attribution de stage du PSM, dont les établissements d’études supérieures comme l’université d’Antananarivo, l’ISCAM, l’IST, l’INFP s’attèleront à la réalisation de leur mission respective portant sur l’accompagnement des jeunes à se préparer à leur future vie active.
Besoin professionnel
Grâce à cette initiative, lesétudiants pourront trouver des stages suivant leurs études dans des sociétés adéquates. En revanche, celles-ci pourront également identifier le personnel ayant les compétences adaptées à leurs besoins. « Notre objectif est d’attirer l’attention de la société sur l’amélioration des opportunités à venir pour les jeunes. En aidant ces jeunes à découvrir leurs points forts et à prendre de l'assurance, nous leur ouvrons de meilleures perspectives d'emploi et les préparons à mener une vie autonome. Nous offrons aussi aux jeunes une première expérience directe du monde du travail. Cela implique des rencontres professionnelles avec des salariés de DHL Group qui partagent avec eux leur expertise et leur expérience », explique Faneva Raharimanantsoa, GoTeach Manager chez DHL,la société qui est l’un des partenaires du PSM. Ainsi, les étudiants d'une université ou d’un institut supérieur ayant signé une convention de partenariat avec le Pôle Stage et ayant été méritants de niveau BTS pour les filières techniques ou méritants en 3ème année pour les autres filières pourront directement postuler auprès des entreprises partenaires du PSM.
Hary Rakoto

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Le monde de la musique pleure la disparition d’un des leurs. Charle Bert Andrianaivo, batteur et percussionniste du groupe Mahaleo, est décédé hier à l’âge de 67ans. Suite à sa maladie, il a été hospitalisé depuis près de deux semaines.

Charle est né le 2 Mai 1954 à Tolongoina, Fianarantsoa. Sociologue de formation et spécialiste en politique et dynamique sociale, il a dirigé les projets du groupe Mahaleo. Il est aussi l’un des fondateurs du groupe. Au mois de mars 2021, lui et son frère Jean-Bà ont été élevés au grade de Grand-Croix de 2ème classe de l’Ordre national. Ce dernier est décédé il y a quelques années. Charle est le cinquième membre du groupe qui est parti rejoindre l’au-delà.

Outre un musicien incontestable, Charle a une admiration particulière pour la vie rurale, mais également pour les mouvements de jeunes. Il avait mis en place des projets d’action sociale auprès des jeunes dans quelques quartiers d’Antananarivo. Il s’agit du Centre d’information rurale, créé avec des partenaires dans le Fokontany d’Isandrakely-Ambalavao, Région de Haute-Matsiatra, à Marohazo Ankadinondry-Sakay, Région de Bongolava, ainsi qu’à Moratsiazo-Ampefy, dans la Région d’Itasy. Après sa retraite, il a pratiqué l’agro-écologie et s’est investi dans la culture de forêts comestibles et de plantes médicinales comme l’artémesia et le gingembre.
Par ailleurs, Charles a aussi fondé un Organisme non gouvernemental (ONG) avec une équipe de jeunes rassemblée au niveau du Centre d’information, de communication, d’animation, de formation et d’éducation (CICAFE), en soutenant la construction d’infrastructures rurales comme les écoles, bornes-fontaines, barrages agricoles, ponts pour piétons, latrines familiales, sans oublier le reboisement.
Anatra R.

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L’affaire qui retient l’attention de toute l’opinion publique va connaitre une nouvelle évolution. Paul Maillot Rafanoharana et sa femme Voahangy C., comparaitront pour la deuxième fois devant le Tribunal ce jour dans la matinée. L’information a été confirmée par l’agence de presse nationale. La « Dépêche informative Taratra », précise également que les charges qui pèsent sur le présumé principal cerveau seraient : association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’Etat, détention d’armes sans autorisation, complot d'assassinat. Sa femme qui a été admise à l’hôpital après son audition devant le Parquet général a été transférée au centre de détention de Manjakandriana. L’avocat du couple, annonce vouloir déposer une demande de liberté provisoire prochainement.
Pour rappel, à l’issue de leur première comparution devant le juge d’instruction du Tribunal d’Anosy mercredi, Paul Rafanoharana et Philippe François, les deux présumés cerveaux du projet d’attentat contre le Chef de l’Etat, ainsi qu’un ancien employé de la Banque centrale de Madagascar, ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy. Parmi les autres concernés dans cette affaire, deux généraux de la Gendarmerie nationale, un général retraité et candidat à la présidentielle de 2006, ainsi qu’un artiste de renom et ancien CST, ont bénéficié d’une liberté provisoire. Un autre officier général auprès du Secrétariat d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, entendu par le Parquet, en tant que témoin a, par la suite, regagné son domicile, précise la Dépêche informative Taratra.
Selon toujours l’agence de presse nationale, deux officiers généraux au sein de l’Armée malagasy sont sous contrôle judiciaire. Un ancien Premier ministre du régime de l’Amiral Didier Ratsiraka et un commandant du groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale ont été placés en détention préventive à Imerintsiatosika. Deux femmes, considérées comme complices, ont également été placées sous mandat de dépôt, l’une à Manjakandriana, tandis que l’autre pour des raisons de santé, avait été envoyée pour soins dans un hôpital de la Capitale, comme cité plus haut dans l’article. Rappelons que depuis la révélation de cette affaire par le Procureur général de la Cour d’Appel d’Antananarivo (PGCA), Berthine Razafiarivony, le 21 juillet dernier, 21 suspects dont 11 gendarmes ont été auditionnés. En tout cas, les yeux des observateurs seront braqués vers Anosy ce jour, où le Tribunal sera une nouvelle fois quadrillé par les Forces de l’ordre.
La rédaction

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A quelques jours de la prochaine Assemblée générale mixte des actionnaires d’Air Madagascar, les avis et les solutions pour remettre à flots la compagnie aérienne nationale malagasy fusent de partout. Certaines personnes au sein de la compagnie, de peur de perdre leurs avantages personnels, font même des pieds et des mains pour qu’un nouveau fonds soit mis à la disposition d’Air Madagascar afin d’assurer son sauvetage. Pourtant, l’argent ne sera pas la solution miracle qui permettra à la compagnie de sortir la tête hors de l’eau. En effet, au cours des vingt dernières années, l’Etat, les actionnaires ainsi que les partenaires de la compagnie n’ont cessé d’injecter des fonds dans sa trésorerie. Mais jusque-là, ces fonds n’ont pas permis d’améliorer grand-chose. Ils n’ont pas été utilisés à bon escient. Il ne faut donc pas s’étonner que la compagnie soit dans cette situation aujourd’hui. Pourtant, on demande encore aujourd’hui à certaines sociétés étatiques de continuer à contribuer pour sauver la compagnie nationale. « A quoi cela servirait de mettre de l’eau dans un vase plein de trous ? Que d’efforts inutiles ! C’est la même chose pour Air Madagascar : les partenaires continuent d’investir de l’argent mais en vain, sans résultats palpables. Suivant cette image, il faudrait donc boucher tous les trous avant d’y mettre de l’argent et de présenter un nouveau business plan digne de ce nom, en y associant tous les contributeurs », soutiennent les experts en la matière. 
Les difficultés d’Air Madagascar se sont accumulées non pas en cinq ou six ans mais bien au-delà. Et cette crise sanitaire à l’échelle mondiale n’a fait qu’enfoncer de plus en plus la compagnie. « Les soucis ont commencé avec l’acquisition du Boieng 747 dénommé " Tolom-piavotana ". A l’époque, ce type d’avion n'était que dans sa phase d'essai. C'est seulement après que tout le monde s'est rendu compte que sa consommation en carburant était son principal handicap par rapport à ses équivalents. Sauf que des personnes mal intentionnées ou plutôt qui avaient des intérêts particuliers dans l'achat de ce type d'avion ont induit en erreur les dirigeants de la 2ème République. Et ces mêmes personnes tentent encore de proposer des solutions inadéquates, toujours afin de préserver leur intérêt personnel », détaille un responsable.
Dans ce sens, il ne s’agit pas seulement de trouver les financements nécessaires pour redresser Air Madagascar mais surtout d’élaborer la stratégie la plus adéquate. Cependant, cette stratégie se fait encore attendre jusqu’à maintenant. La question de la continuation de l’exploitation figure parmi les ordres du jour de l’AG des actionnaires pour la troisième fois, voire la quatrième. Mais aucune décision définitive n’a été annoncée depuis. En espérant que cette fois-ci, ce sera la bonne, surtout que les jours d’Air Madagascar sont comptés. Mais avant de trancher sur le sujet, les acteurs doivent réfléchir à tête reposée sur des points bien précis.
La Rédaction

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Juillet dernier a été particulièrement meurtrier pour les usagers des taxis-brousse empruntant les routes nationales. Depuis le 12 juillet dernier, l’on dénombre au moins 15 morts et une vingtaine de blessés.  C’est l’axe sud de la RN7 qui a fait le plus de victimes. D’après le chef de l’Agence des transports terrestres(ATT), en l’occurrence le général Jeannot Reribake, plusieurs facteurs sont susceptibles d’expliquer cette effusion de sang : l’erreur humaine qui se traduit par la fatigue du chauffeur, situation à laquelle s’ajoute l’alcool, enfin le téléphone au volant. Parfois, le permis du chauffeur adjoint est problématique, donc ne le permettant pas de prendre le volant.  Mais également mécanique : surcharge qui entraîne des usures prématurées et autres problèmes techniques sur le véhicule. Les faits.
A commencer par le plus récent, et qui est encore survenu vers le début de ce mois sur la RN7. Les onze passagers d’un minibus Mercedes-Benz Sprinter furent grièvement blessés lorsque ce dernier s’était télescopé avec un camion roulant en contre-sens près de Vohiposa à Ambohimahasoa. Les dégâts matériels étaient très importants, notamment sur le Sprinter. Son conducteur a évoqué un problème d’essuie-glace alors qu’il crachinait au moment des faits, comme à l’origine du drame.
Vers mi-juillet dernier et toujours sur la RN7, trois occupants d’un autre taxi-brousse, le receveur et deux passagers ont trouvé la mort lorsque le véhicule a brutalement buté contre un talus bordant la chaussée avant de se renverser dans une canalisation à Amparaky, Ihazolava sur la RN7. En attendant la version de la Gendarmerie sur cet accident, le véhicule aurait connu un problème de direction, du moins selon une déclaration du chauffeur.
Un bébé perd la vie
Une dizaine de jours plus tôt, les six passagers dont une fillette d’un an ont perdu la vie lorsque le taxi-brousse Sprinter, qui les avait transportés, a fait une sortie de route près d’Andranovelona, sur la RN4. Comme lors du cas précédent, le chauffeur du minibus s’est défendu comme quoi il a perdu le contrôle de son véhicule à la suite de ses tentatives pour esquiver un poids lourd roulant en sens inverse. Ses tentatives, selon ses dires, ont non seulement échoué, mais elles ont fini également par un accrochage avec un vélo. Le cycliste figure d’ailleurs dans la liste des personnes tuées dans cet accident.
Mais ce n’est pas tout. Le minibus a fait plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser finalement sur le côté gauche de la chaussée, expliquant ainsi le nombre élevé des personnes à bord ayant perdu la vie. Actuellement encore, les blessés sont sous soins dans des centres de soins d’Ankazobe, d’Andranovelona et de Bejofo- Mahitsy.
Une série de cauchemars
L’accident survenu le 11 juillet dernier dans la localité d’Ambohimitarona sise au PK 86+300 dans l’Itasy, qui longe la RN1, et qui a touché un minibus VW Crafter, a ouvert cette série de cauchemars sur nos routes nationales. Le bilan fut assez lourd : quatre passagers du véhicule ont trouvé la mort. Si deux d’entre eux ont été tués sur le coup, deux autres le furent quelques moments après leur évacuation d’urgence à l’hôpital de Miarinarivo. Les victimes ont entre 45 et 52 ans. Par ailleurs, six autres personnes, qui étaient également dans le véhicule, sont grièvement blessées. Le conducteur figure dans cette dernière liste de victimes. Le Crafter, qui a roulé en provenance de Tsiroanomandidy et faisant route sur Arivonimamo, y a fait une sortie de route avant de terminer sa course folle plusieurs mètres en contrebas de la route.
Comme pour confirmation des propos du dirigeant de l’ATT sur la fatigue, principale cause, le chauffeur de ce minibus, aurait affirmé avoir été momentanément accablé par la somnolence, un état qui l’a fait perdre le contrôle du véhicule. Au moment où il lui a échappé, le véhicule était lancé à une vitesse assez élevée. De plus, cette situation s’est produite à l’intérieur d’un virage. C’est du moins ce qu’a révélé la Gendarmerie pour tenter de donner une explication à ce drame. Ce minibus a transporté des membres d’une famille qui rentraient de la cérémonie de consécration de l’évêque de Tsiroanomandidy, vers la première semaine de juillet dernier.
Fatigue au volant
Le lendemain même de cela, un autre accident de minibus de transport a fait deux morts et 4 blessés graves dans une sortie de route, cette fois près de Ranomafana sur la RN25, dans le Sud. Là aussi, la fatigue du conducteur qui était au volant au départ de Mahajanga, donc sur tout le trajet qui s’avérait anormalement long, a été évoquée comme ayant été à l’origine de l’accident.
Et tout semblait s’enchaîner tout d’un coup à un rythme diabolique. Deux jours à peine après cela, c’est-à-dire le 13 juillet dernier, les 13 passagers d’un taxi-brousse ayant fait une sortie de route toujours sur cette RN25, précisément à Ifanadiana, ont été blessés. Trois mineures de moins de 14 ans figurent parmi les blessés.
La liste des accidents survenus sur l’axe sud risque de n’être pas exhaustive alors que les mesures préventives semblent faire cruellement défaut. Et pourquoi donc l’ATT n’applique-t-elle pas la même règle que sur les taxis-brousse desservant la RN4, pour l’axe nord. « Même si la RN4 est la plus empruntée, période des vacances oblige, elle n’est pourtant pas le théâtre d’accidents fréquents. En cause, les inspections des véhicules dès leur départ à la gare routière des Makis sont plus strictes. Aucun chauffeur n’a le droit de reprendre le volant après huit heures de conduite, et il est exclu momentanément en cas de prise d’alcool », explique fièrement le Gal Jeannot Reribaky.
Franck R.

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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