jeudi, 20 janvier 2022

La une du 21 janvier 2022

Publié dans La Une
jeudi, 20 janvier 2022

Agenda du week-end

Vendredi 21 janvier
Eusébia
Son enfance, elle l’avait déjà passée dans le milieu du spectacle et des paillettes. En grandissant, la voie lui semblait donc déjà toute tracée. Eusébia a suivi les traces de son père et a créé son propre groupe depuis un certain temps. Pour son premier concert de l’année 2022 et aussi pour célébrer son anniversaire du 1er janvier, ce soir, elle nous revient et réserve une soirée explosive au Jao’s Pub Ambohipo à partir de 20h. Le groupe sera au grand complet. Il s’agira d’une soirée torride durant laquelle le public devra s’attendre à une ambiance chaleureuse.
Ifanihy
Ce grand spécialiste des chansons à texte répond toujours présent, malgré ses rares apparitions publiques. A la fois auteur-compositeur, interprète et guitariste, Ifanihy se sent encore capable d'émerveiller l'assistance à chacune de ses prestations. Se produisant souvent en solo avec sa voix et sa guitare - son instrument de prédilection, l’artiste aux multiples inspirations reste une référence en matière d'animation en version cabaret programmée dans des salles. Ce soir, il sera au restaurant le Zoma Manifika, Antaninandro-Faravohitra à partir de 19h 30.
Tinah
Une ambiance tropicale assurée à travers un répertoire dominé par du rythme à gogo du côté du quartier populaire de 67 Ha. En matière d'animation, Tinah - la sœur du chanteur Willy - est une grande habituée de la scène et occupe déjà la place qu'elle mérite dans la grande famille des artistes. Maîtrisant de multiples styles musicaux, allant du « salegy » en passant par du slow et du « tsapiky », la jeune artiste est capable d'offrir une soirée survoltée et explosive. Rendez-vous ce soir Bonara-Be, 67 Ha à partir de 21h. A apprécier sur place ses tubes « Anareo lehilaly», « Lalao moramora », « Efanihin’olo», « Tsisy varany » ou encore le fameux « Afafo  ».
Samedi 22 janvier
Nisea
Après une pause de deux ans, le groupe Nisea retrouve le chemin de l’estrade. En effet, le groupe a déjà voulu regagner la scène le 20 novembre dernier. Mais suite à quelques circonstances indépendantes de sa volonté, le concert a été reporté. Maintenant, c’est confirmé ! Le public auront le privilège de revoir son groupe préféré demain soir dans le fameux sous-sol du No Comment Bar, sis à Isoraka. Les fans sont avisés, ce samedi 22 janvier, le groupe Nisea va tenir un concert marquant son retour après ces deux années de silence. La musique va décoller à 20 h précise, au plus grand plaisir du public.

Rootsikalo
Rootsikalo, Stan’Jah et Kriss Killah, ces trois chanteurs rastas jouent chacun son propre style de musique. Par contre, ils ont point commun, notamment un public jeune. Demain soir à 21h, ils investiront le Jao’s Pub d’Ambohipo pour une soirée intitulée « Ngita volo avorazana ». Une parenthèse spéciale pour le public d’un certain âge qui préfère un répertoire plus urbain. Le tout toujours dans une ambiance chaude et tropicale.
Vente-expo
Pour les amateurs du 3ème art, l’artiste peintre Michel Randria est actuellement de passage dans la Capitale. Il propose au public depuis lundi dernier une vente-exposition de ses tableaux, tout en célébrant ses 20 années de carrière dans le monde de la peinture. Pour ce faire, une vingtaine parmi ses œuvres sont à découvrir dans les locaux de la  galerie d'art R.R. Raparivo, au centre culturel Ivokolo à Analakely. En effet, ses tableaux relatent des scènes de la vie quotidienne des Malagasy, en illustrant la spécificité de leur culture. L’artiste arbore la coutume des gens, aussi bien les citadins que les campagnards. Il a choisi de montrer des personnages typiques de Madagascar, notamment des portraits de femmes et d’hommes dans leur cadre de vie, des tireurs de pousse-pousse, des campagnards avec leurs charrettes à bœufs, des chanteurs de « Hira gasy » et bien d’autres.
Si.R

Publié dans Culture
jeudi, 20 janvier 2022

Austérité oblige !

Pour une fois dans les annales de l’histoire de la République, le Gouvernement serre les vannes. Les dépenses publiques font l’objet des mesures restrictives de deux à trois tours de vis. Les dépenses jugées non indispensables ou non prioritaires ont été purement et simplement supprimées de la comptabilité publique. Des décisions courageuses qu’il fallait mettre sur le compte du numéro Un du pays. Austérité oblige !
Les festins et bombances du Nouvel an annulés ! Le maitre des céans supprime depuis janvier 2019 les cocktails à gogo et réceptions copieuses du Palais (d’Ambohitsorohitra ou d’Iavoloha) auxquels des milliers d’invités avaient été conviés. Ce fut une grande première durant les soixante ans de la République. Et pour cause, le besoin de limiter drastiquement les dépenses publiques. La traditionnelle présentation des vœux se voit réduite en simple cérémonie d’échange de bonnes manières de souhaits entre le couple présidentiel, le « Raiamandreny »,  et chaque Corps constitué de la République. Austérité oblige !
Les missions extérieures limitées au strict minimum ! Le Gouvernement malagasy a pris des mesures limitatives concernant les déplacements officiels à l’extérieur. Le nombre de la délégation a été réduit. Austérité oblige !
Des organismes rattachés rayés de la liste. Au tout début de l’année nouvelle, le 7 janvier, le Gouvernement en Conseil des ministres décide de démanteler une quinzaine d’organismes rattachés à la Présidence, près de la Primature et au sein de certains départements ministériels. A rappeler que ces organismes coûtent 1 300 milliards d’Ar par an à la caisse publique. Austérité oblige !
Suppression des transmissions en direct ou en différé des matches comptant pour les finales de la CAN au Cameroun sur les ondes nationales de la TVM ! Du coup, les amateurs du ballon rond sont privés de leur passion. Tous les régimes précédents ont fait des pieds et des mains afin de servir sur le plateau ce cadeau aux footeux gasy. La grogne monte et enflamme les réseaux sociaux. Lalatiana Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement, s’efforce de donner la lumière. Austérité oblige !
Monsieur le Président, l’histoire retiendra votre courage d’avoir osé prendre ces décisions. Cependant, tant qu’on y est, on peut encore pousser le bouchon et aller plus loin dans ces efforts de « protéger » la caisse de l’Etat. Certaines dépenses engagées frisent le contour des gaspillages. Austérité oblige !
L’exemple vient d’en haut, dit-on ! Au niveau du pouvoir central, on pourrait revoir à la baisse le nombre de départements ministériels. Tout est question d’organisation de travail et de responsabilités. Certains organigrammes ministériels devraient être dégraissés. Apparemment, on constate le nombre pléthorique des postes de directeur et de directeur général. L’expérience montre que quand il y a trop de chefs, le fonctionnement du groupe piétine. Et que dire des trains de vie de prince de nos dirigeants (ministres, directeurs, DG, parlementaires). Des apparats dignes des nababs. Entre autres, véhicules de grosses cylindrées du genre V8 qui sucent à gogo du carburant. Etc. Austérité oblige !
Faut-il rappeler que Madagasikara fait partie des pays les plus pauvres de la planète. On ne doit pas se permettre notamment pour les dirigeants de mener un train de vie qui coûte cher au Trésor public. Toutes dépenses superflues ne méritent point un droit de cité.
Austérité oblige !
Ndrianaivo

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« Il est tout à fait logique que l’Etat se doit d’assurer et de sécuriser les recettes fiscales pour le bon fonctionnement du système. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut traire la vache jusqu’à la dernière goutte. Il vaudrait mieux voir les axes d’amélioration pour trouver une politique fiscale incitative sans impacter négativement sur la trésorerie des entreprises ». Par ces quelques lignes, Thierry Rajaona, président du Groupement d’entreprises de Madagascar (GEM), a expliqué que la politique fiscale est loin d’être encourageante aux yeux des opérateurs du secteur privé. Des suggestions que ce responsable a formulées à l’occasion d’un point de presse organisé, hier à Ambohijatovo,  afin de dresser un bilan général sur les activités du privé pour l’année d’exercice 2021 et pour annoncer les perspectives pour cette année en cours. Pour en revenir à la politique fiscale défaillante, le président du GEM déplore la suppression des avantages attribués aux zones franches qui sont inscrits dans le projet de loi de Finances pour cette année. « Comment attirer les investisseurs si l’on agit de la sorte. Le fait qu’il soit possible de modifier le statut fiscal de ce type d’entreprise est loin de rassurer les investisseurs étrangers potentiels. De même que ceux qui sont déjà installés au pays qui pourront alors changer d’avis et délocaliser leurs activités. Ce qui équivaudrait à des milliers de pertes d’emplois ».  Par ailleurs, en décembre de l’année dernière, la direction générale des impôts s’est empressée d’envoyer des notifications primitives à un bon nombre d’entreprises. « Pourquoi ne pas avoir entamé ces contrôles au début de l’année dernière au lieu de tout faire à la hâte à la fin de l’année pour rattraper les limites de prescriptions de contrôle datant au-delà de 2018 ? », se demande le président du GEM qui rajoute que ces contrôles effectués à la hâte sont en totalité des contrôles sur pièce et aucun contrôle sur terrain n’a été effectué par la direction générale des impôts. Ainsi, pour les dix mille assujettis qui se trouvent sous la coupe du redressement fiscal, ils ont un mois pour défendre leur cause et trouver un consensus si les charges qu’ils encouraient étaient infondées. Sur ce point, au président du GEM d’ajouter qu’il y a eu peu de contrôle de fonds mais juste des comparaisons sur base de déclaration effectuée uniquement par les contribuables. « Le code général des impôts explique que quand l’Etat procède à un redressement, c’est aussi un devoir de l’Etat d’apporter des preuves de la défaillance des contribuables. Et non à ces derniers d’apporter eux-mêmes des pièces pouvant les incriminer ». Afin de trouver une solution à cette situation de blocage ressentie par les opérateurs du secteur privé, le GEM lance un appel au ministère responsable ainsi qu’à la direction générale des impôts afin de se concerter pour trouver un consensus ensemble. 
Hary Rakoto

Publié dans Politique


C’est fait.  Le choix des disciplines au programme de la 11e édition des Jeux des îles de l’océan Indien, prévus en 2023 à Madagascar est connu. 25 disciplines ont été retenues. Il s’agit de l’athlétisme incluant le handisport (h/f),  le badminton (h/f),   le basket-ball 3 x3 et 5x5  (h/f),  la boxe (h/f), le cyclisme (h), l’équitation (h/f), le football (h/f), le beach soccer (h), l’haltérophilie (h/d),  le handball (h/d),  le judo (h/d), le karaté (h/d), le kick-boxing (h/d), la lutte (h/d), la natation incluant le handisport (h/d), la pétanque (h/f), le  rugby à 7 et à 15 (h/d),  le taekwondo (h/d), le tir à l’arc (h/d), le tennis (h/d), le tennis de table (h/d), la voile (h/d),  le volley-ball (h/d),  le beach-volley(h/d) et le surf (h).  

Six nouvelles disciplines font leur entrée au Jeux des îles notamment le tir à l’arc, le beach soccer, le sport équestre, le basket-ball 3x3, le kick-boxing et le surf.  
C’est à l’issue de la première journée de la réunion du conseil international des Jeux qui s’est déroulée dans la Capitale malagasy que cette décision a été prise. A part La Réunion et les Maldives qui ont assisté à la réunion par visioconférence, les autres pays membres du CIJ étaient eux présents.
Par ailleurs, quatre disciplines seront en démonstration notamment le sport auto, l’escrime,  le teqball et le billard.
Comme dans tous les jeux, l’athlétisme se débattra aussi pour intégrer le marathon et le relais mixte dans les Jeux des îles qui auront lieu dans le pays. Une discipline qui a toujours existé dans la JIOI avant l’édition 2015 qui s’est tenue à La Réunion.
Recueillis par E.F.

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Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes tente de faire au mieux, mais semble parfois perdre du terrain face à la situation dans le pays. « Izay tsara fiomanana tsy tampohan-doza », ou littéralement, « Qui sait se préparer n’est pas surpris par les catastrophes ». Tel est le slogan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes ou BNGRC.
A la lumière des évènements qui se sont déroulés ces dernières heures dans la Capitale notamment, beaucoup se demandent si l’organe sis à Antanimora a fait sien le principe qui est censé le guider. A mesure que la situation évoluait dans différentes Régions du pays, notamment dans la Capitale, après les pluies incessantes de ces quelques jours, le BNGRC tentait de se démultiplier sur le terrain, mais semble ne pas y arriver. Il semble avoir été pris de court.
Des questions légitimes se posent notamment sur la prévention et la préparation voire la gestion de ces intempéries par l’établissement cité supra au vu de la situation dans la Ville des Mille. Quid par exemple de ces sites d’hébergement des sinistrés installés dans la Capitale où se retrouvent entassés plusieurs centaines voire des milliers de personnes, en pleine période de pandémie de Covid-19 ? En effet, chaque abri d’urgence ouvert abrite ces dernières heures au moins 100 sinistrés.
Des gymnases de la Capitale accueillent le plus gros des contingents. Selon des chiffres officiels, le Gymnase de Mahamasina a accueilli plus de 2 700 personnes. Plus d’un millier de personnes ont été recueillies dans celui d’Ankorondrano. Faut-il pourtant rappeler que dans le cadre de l’état de vigilance sanitaire instauré dans certaines Régions dont Analamanga, il a été instauré une mesure interdisant le rassemblement de plus de 100 personnes dans un endroit clos. Une mesure qui reste en vigueur, sauf erreur.
Des sites d’hébergement plus conformes à cette mesure n’auraient-ils pas pu être répertoriés auparavant pour l’accueil des sinistrés ? Certains observateurs pourraient y rétorquer toutefois qu’il serait difficile de trouver des sites capables de contenir les dix milliers de sinistrés recensés actuellement. Il faudrait en effet plus de 1 000 sites pour respecter les mesures sanitaires édictées…
La Rédaction

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Des émotions différentes. Si la ville d’Antananarivo est actuellement en situation d’urgence à cause de l’inondation, les habitants des autres Régions comme Atsimo-Andrefana, Ihorombe, Anosy et Androy sont comblés de joie. Effectivement, les Tananariviens ne cessent de souhaiter que le beau temps revienne et que ces pluies incessantes s’arrêtent enfin. Dans plusieurs quartiers, des maisons sont inondées, des champs de culture et des rizières ont été détruits, sans parler des éboulements qui surviennent un peu partout. Parallèlement à cela, la population dans la partie Sud de Madagascar devra également s’attendre enfin à un temps pluvieux, un phénomène très rare dans cette Région.
Selon la prévision météorologique, les pluies ne cesseront qu’en fin de semaine. Dans cette partie sud de l’île, autant que la population, les végétations savourent également ces moments pluvieux. Les habitants cherchent ainsi tous les moyens pour profiter au maximum de cette bénédiction divine, et ce malgré le fait que certains quartiers soient déjà sous les eaux. En effet, lorsque la saison sèche dure trop longtemps, la population boit de l’eau insalubre. Celle-ci vient de la rivière. Les gens la boivent et l’utilisent pour cuisiner ou se laver car ils n’ont  pas les moyens de se procurer d’un purificateur d’eau. « Dans la partie sud de l'Androy et de l'Anôsy, plusieurs Communes vivent de l'agriculture. La culture du riz commence au mois de décembre et janvier. Durant la saison d’été normale, il ne pleut qu'environ un quart d'heure et le sol n'est pas mouillé », soutient une mère de famille. Cette pluie nous suffit pour assurer nos besoins quotidiens durant quelques mois. D’ailleurs, la plupart des habitants utilisent une technique de conservation d’eau.
Par contre, d’autres gens, plus précisément les routiers, transporteurs et voyageurs, sont confrontés à des problèmes d’infrastructure routière. A cause de l’abondance des pluies, et ce après la grande sécheresse, les infrastructures routières deviennent fragiles. A titre d’illustration, une portion de la route nationale entre Ihosy et Toliara a été emportée par l’eau.
Anatra R.




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Le cas du patron d’entreprise français, principal suspect dans l’assassinat de Junot Ramananarivo (35 ans), cet homme d’affaires originaire de la Sofia, ne cesse d’alimenter le suspense. Car à presqu’une semaine après le drame, son sort n’a pas été toujours fixé, du moins au niveau de la Justice. A propos justement, et si rien ne change, le suspect français devra être déféré au Parquet d’Antananarivo, ce jour. Prévu dans la journée du jeudi dernier, la Justice, pour des motifs non précisés au public, a choisi ce vendredi pour traduire finalement le suspect au Parquet. “Nous avions été informés à la dernière minute que ce déferrement se fera demain” (ndlr, ce jour), a déclaré hier une source policière. Il est vrai qu’il a fallu d’abord plusieurs formalités, dont celle du décès avant que les enquêteurs ne puissent reprendre l’affaire en main.
Rappelons au juste titre que l’affaire, comme toute autre en lien à un meurtre, est assez délicate, du fait surtout que le suspect est de nationalité française. Ce qui a poussé les enquêteurs nationaux à procéder et agir comme sur des pincettes. De toute façon, la Police, comme dans pareille situation, n’est amenée à s’exprimer avant la Justice. “Seule la Justice est habilitée à déterminer le mobile mais aussi les circonstances de ce genre d’homicide. La mission de la Police s’arrête après l’enquête préliminaire, ne lui permettant de révéler quoi que ce soit encore”, renchérit notre interlocuteur.
En attendant donc la décision du Parquet d’Anosy, force est de reconnaître le caractère tragique de cette affaire. Et dire que la victime a voulu simplement que son interlocuteur français, lors de leur entrevue du dimanche après-midi dernier, lui rembourse ses 600 millions d’ariary de dettes liées à une transaction de vanille. Mais au lieu d’un remboursement, c’était ce coup de couteau fatal qui l’avait attendue, et finalement emportée à la tombe.
La victime est un jeune entrepreneur à la carrière assez brillante. La perte et la disparition subites de ce natif de la Région de la Sofia et non moins secrétaire général de l’UEM ou Union Emergence de Madagascar, est un rude coup pour les habitants de cette Région, en particulier la ville d’Analalava. Enfin, l’opinion mais aussi toute une frange de la population d’une partie du pays attendent avec impatience le verdict du Parquet. De toute façon, elles ne demandent qu’une chose : que justice soit faite !
Franck R.

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Une main tendue en pleine souffrance ! Le Président Andry Rajoelina a effectué une descente dans deux sites d’hébergement pour venir au chevet des sinistrés à la suite des dernières intempéries à Antananarivo. En premier lieu, le Chef de l’Etat a visité le site au niveau de l’EPP Andohatapenaka qui accueille environ 270 sinistrés. « Nous restons unis face aux périodes difficiles, car c’est dans de pareils moments qu’on a besoin d’entraide et de solidarité », a-t-il martelé pour rassurer les familles. Sur 36 000 habitants, le fokontany Andohatapenaka II compte au total 1 150 sinistrés dont 420 auraient dû intégrer le site au niveau de cette EPP mais n’ont pas pu le faire à défaut de places. En effet, 5 salles sont disponibles au niveau du site pour accueillir les 270 personnes. Une EPP « manara-penitra » nouvellement construite a la capacité d’accueillir les sinistrés mais n’a pas encore été utilisée, faute d’inauguration. Le Président Andry Rajoelina a donné des consignes fermes en vue d’ouvrir l’établissement pour accueillir les sinistrés.
Outre l’accueil des sinistrés, le site est également doté d’un lieu de consultation. 4 médecins du CTC Village Voara Andohatapenaka y ont été affectés provisoirement. En une journée, ces derniers ont effectué 77 consultations dont 40 adultes et une vingtaine d’enfants. D’après les médecins, la majorité des patients examinés présentent des symptômes de toux et de rhume.

Des aides de l’Etat en vue
3 000 familles dans le quartier d’Andohatapenaka n’ont pas encore bénéficié des nouveaux « karinem-pokontany » biométriques. Les personnes issues des ménages concernées auraient été absentes de leur domicile au moment du recensement. Le Chef de l’Etat a ordonné qu’un recensement des retardataires soit effectué d’ici une semaine, et a donné des consignes aux chefs fokontany et aux maires en vue de distribuer tous les carnets. En effet, la possession d’un « karinem-pokontany » constitue une condition importante pour bénéficier des différentes aides. Le ministère de la Population est en charge de la distribution des repas chauds, trois fois par jour, pour les sinistrés. Parallèlement, les activités de drainage des eaux ainsi que de débouchage des canaux par les éléments du BNGRC et des Forces de l’ordre se poursuivent.
Après Andohatapenaka, le Président a fait le détour au gymnase d’Ankorondrano. Le Chef de l’Etat a adressé des mots d’encouragement aux sinistrés et des condoléances aux familles endeuillées. A l’instar de son passage à Andohatapenaka, le numéro un de l’Exécutif a réitéré qu’il reste aux côtés de la population sinistrée. Le ministre de la Santé faisait partie de la délégation présidentielle pour s’enquérir de l’état des stocks de médicaments ainsi que de l’effectif des médecins qui sont mis à la disposition des sinistrés au niveau des unités de santé mobile.  A leur sortie du site d’hébergement, ces familles recevront des aides sous forme de « Tosika fameno » et de « Vatsy Tsinjo ». Par ailleurs, le Président a promis de se pencher sur des solutions pérennes en vue de prévenir la montée des eaux. Force aura en tout cas été de constater que malgré la situation socio-économique difficile et les problèmes liés à la Covid-19 ou encore la cherté de la vie, la popularité de l’actuel Président dans les quartiers visités reste intacte. Un soutien perceptible notamment par les applaudissements et les sourires arborés par les riverains au passage du Chef de l’Etat. 
S.R.
Une proximité intacte avec les bas-quartiers
Un détail frappant a marqué le déplacement du Président Andry Rajoelina dans deux zones situées dans les bas-quartiers hier. En effet, le Chef de l’Etat a été accueilli par des applaudissements et des petits messages affectueux de la part des habitants d’Andohatapenaka et d’Ankorondrano. Ces derniers qui étaient tout simplement reconnaissant que le Président ait pris la peine de visiter leur quartier en cette période de catastrophe. En dépit de la conjoncture actuelle, notamment l’inflation et autres tracas du quotidien, les riverains ont montré et démontré leur attachement au Chef de l’Etat. L’homme fort du pays qui conserve, pour sa part, une proximité intacte avec les bas-quartiers.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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