jeudi, 06 janvier 2022

La une du 7 janvier 2022

Publié dans La Une


Extradition des Malagasy impliqués et récupération des métaux précieux. Tels seraient certainement les principaux objectifs de la lourde délégation de Madagascar dirigée par le ministre de la Justice, Imbiky Herilaza, qui  ont séjourné depuis hier aux Comores. Une dizaine de jours après l’arrestation de trois individus, dont deux Malagasy « activement » recherchés depuis un an à Madagascar, le Gouvernement a décidé de sortir le grand jeu pour que la Justice du pays châtie les incriminés. Lourde, la délégation qui se trouverait aux Comores jusqu’à demain, l’est et elle est composée entre autres des hauts responsables du ministère de la Justice à part le ministre en personne, ceux des Affaires étrangères, du ministère de l’Economie et des Finances, de la Sécurité publique ainsi que du secrétariat d’Etat à la Gendarmerie nationale. C’est la presse comorienne qui annonce ce déplacement du ministre malagasy de la Justice et son arrivée. A Madagascar, aucune voix autorisée ne s’est prononcée sur cette présence ou non d’Imbiky Herilaza aux Comores.
Après avoir pris connaissance de cette affaire de tentative d’exportation d’or de Madagascar  à Dubaï et impliquant deux Malagasy à savoir Azaly Pacheco et Pierre Stenny, la Justice malagasy a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de ces individus recherchés depuis le mois de janvier dernier dans le cadre d’une exportation d’or de 73 kg en Afrique du Sud.
Selon la presse locale, la délégation malagasy dans sa note verbale à son arrivée sur le sol comorien a spécifié que ces lingots d’or proviennent de Madagascar et y ont été sortis illicitement du territoire.
La partie comorienne semble ne pas s’opposer à l’extradition des deux Malagasy impliqués dans la mesure où l’entraide judiciaire entre les deux pays est au beau fixe. Dans un passé lointain, l’Etat comorien a accédé à la demande d’extradition  de  Madagascar d’un fonctionnaire du ministère des Finances, et non moins vice-président de la fédération de football de l’époque,  en fuite et accusé de détournement de plusieurs milliards d’ariary. Et tout dernièrement, Madagascar a extradé du pays, par deux fois, un fugitif comorien, Inssa Mohamed.
Partant du principe de la réciprocité, l’extradition d’Azaly Pacheco et Pierre Stenny, qui sont actuellement placés en détention préventive avec huit autres personnes impliquées, paraît acquise.
Ce n’est pas la première fois qu’un premier responsable de la Justice malagasy se déplace aux Comores pour traquer l’or sorti clandestinement du pays et les trafiquants. Christine Razanamahasoa, ministre de la Justice de la transition, faisait également le même parcours en 2012 pour rapatrier avec succès les 15 kg d’or saisis sur un trafiquant ayant voyagé à bord d’un vol régulier d’Air Madagascar.
La rédaction

Publié dans Politique
jeudi, 06 janvier 2022

Agenda du week-end

Vendredi 7 janvier
JOKERS
Mbola Talent’s, Fanilo Poppins et Hoby, tous à la guitare, Ony et Antsaly au chant. Ces compères vont encore entamer une soirée au Piment Café Behoririka, ce soir à partir de 20h 30. Il s’agit du premier concert que le Vieux carré recevra pour la première fois en ce début d’année 2022. Ces cinq artistes vont reprendre quelques répertoires malagasy du genre « folk », « kalon’ny fahiny », mais ils joueront également d’autres styles musicaux tels que du jazz, du country music, etc. Certainement, la monotonie ne sera pas au rendez-vous tout au long de cette soirée.
VAIAVY CHILA
Une soirée intitulée « Bonne année mitohy ». Après une longue absence sur la scène de la Capitale, Vaiavy Chila, surnommée la reine du « kawitry », est de retour pour une soirée unique. Afin de fêter à grande pompe ce come-back, elle animera donc une soirée du côté du quartier populaire de 67 Ha,  plus précisément au Bonara Be. Elle enflammera la soirée avec ses tubes indémodables tels que « Amboara prix », « Malomalo », « Vadiko tiako », « Vaiavy mafy », « Tsy very mandeha vaiavy », « Aza miady aminay koa malemy », mais surtout son tube intitulé « Tsy ambelako hampirafy anao ». Avec Vaiavy Chila « on stage », l’ambiance est toujours assurée à 100 %.    
JAOJOBY
La salle de cabaret Jao’s Pub accueille son propre propriétaire ce soir à partir de 21h. Et oui, Jaojoby - surnommé le roi du Salegy - ouvrira sa saison artistique dans sa propre demeure sise à Ambohipo. Celui qui est considéré comme un artiste de renommée internationale fera ses premiers pas de « live » pour cette année dans une petite scène. Car avec cette crise sanitaire due à la Covid-19 qui risque de perdurer, la salle sera ne sera sûrement pas remplie comme un œuf. Seulement, les 100 personnes qui obtiendront préalablement leur ticket verront ce « One man show ». Avec son statut de grand artiste, Jaojoby donnera sans aucun doute un immense plaisir au public en chantant ses anciens titres. Bref, le quartier populaire d’Ambohipo réservera l’une des meilleures soirées du week-end en ce début d’année.
CINEPAX
Pour ce vendredi « joli », la salle de cinéma Cinepax Ambodivona diffusera le nouveau film intitulé « 83 » qui est fraichement sorti à la fin de l’année 2021. A cette occasion, Cinepax invitera ainsi les cinéphiles à découvrir l’incroyable victoire de l’Inde et de son capitaine Kapil Dev lors de la Coupe du monde de cricket qui s’est déroulée en 1983. Pour ceux qui sont adeptes de la sortie en famille, il y aura également le film d’animation « Aya et la sorcière ». En outre, de nombreux films seront à la disposition du public pour tout ce week-end. La salle d’accueil sera ouverte dès le matin pour ceux qui souhaitent faire une réservation.
Samedi 8 janvier
BRADIH
Pour démarrer la saison 2022, No Comment Bar Isoraka accueillera le chanteur Bradih. Au menu de la soirée, il y aura de la musique électronique pour satisfaire les habitués des lieux. De mémoire, Bradih s’est lancé dans la musique électronique il y a 10 ans. Il a suivi des formations en Norvège en ayant évolué à Oslo, avant de rejoindre en 2016 la ville de Kinshasa (Zaïre), souvent caractérisée comme la Capitale musicale de l’Afrique. De retour dans son pays natal, son objectif est de faire connaître la musique électronique à Madagascar.
KIAKA en BD
L’exposition du groupe de rock Kiaka qui a débuté depuis le 4 décembre 2021 se poursuit encore au Musée du rock malagasy, plus précisément au Garage sis à Antsahavola. Les 35 années du groupe relatées en bandes dessinées, voilà une autre façon d’apprécier la musique rock malagasy. C’est ce qui attend les mélomanes qui vont visiter les lieux. Pour ce faire, les fans pourront redécouvrir une série de planche de BD inédites retraçant les 35 ans de carrière musicale du chanteur Nini et de son groupe Kiaka. Des œuvres qui ont été créées par deux artistes, à savoir RiRi Krootamby et Sleeping Pop. Deux bédéistes qui ont ainsi retranscrit en dessins les plus grands tubes du groupe que le « Mozean’ny Rock Malagasy » convie le public à apprécier.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture
jeudi, 06 janvier 2022

Sage décision !

Les vacances scolaires de Noël ont été rallongées jusqu’au 17 janvier pour toutes les écoles, du moins pour les établissements publics, de la Région d’Analamanga. En cause, la recrudescence de la troisième vague de la pandémie de Covid-19 à Antananarivo et dans les environs immédiats.
Une sage décision des autorités publiques émanant du pouvoir central dont les deux ministères de la Santé publique et de l’Education nationale. Précaution et vigilance. Il faut épargner les potaches de la déflagration de ce virus. La décision relève d’une importance plus qu’utile. C’est une mesure très appropriée. Les enfants des écoles publiques viennent essentiellement des masses populaires. Des familles  vulnérables sur le plan social et économique qu’il faudrait à tout prix mettre à l’abri de cet ennemi public.
Les écoles confessionnelles notamment catholiques et des établissements privés ne partagent pas l’avis des deux ministères concernant le report de la rentrée au 17 janvier. Ils en arrivent à réclamer l’annulation de la « décision ». Si les différents responsables de l’enseignement privé ne rejettent pas le fait de prendre des mesures contre la propagation de la pandémie, ils contestent tout de même la généralisation, du moins au stade actuel de la situation pandémique.  Il faudrait considérer le problème au cas par cas. La remarque est pertinente dans la mesure où il va falloir prioriser la responsabilisation des dirigeants de chaque établissement. Seulement, il existe des responsables d’écoles surtout publiques dans les zones reculées notamment qui ne parviennent pas à sécuriser sanitairement leurs établissements. Et c’est dans ce sens que la disposition prise par le ministère requiert le caractère obligatoire.
Antananarivo, a fortiori Analamanga, concentre le maximum des chiffres liés à la contamination du virus Sras-Cov 2. Depuis l’apparition des premiers cas de contaminés en mars 2020 jusqu’à ce jour, la Région d’Analamanga déplore les chiffres records autrement dit  « l’épicentre » de la pandémie. La statistique est en hausse avec 426 cas positifs par jour. Le bilan cumulé des décès franchit la barre des 1 000.
Tous les centres de traitement de la Covid voient leurs portes rouvertes. On comprend bien qu’en haut lieu, on ne plaisante pas sur le danger que représente ce virus. Des impacts mortels qu’il ne faudra jamais minimiser. Une question de priorité !
En fait, le régime Orange, que Rajoelina Andry a la lourde responsabilité de diriger, place très haut la barre quand il s’agit de la santé de tous à plus forte raison des enfants malagasy. Il serait impossible de faire une différence entre les élèves des écoles publiques et ceux des établissements privés et confessionnels. Ils sont tous des enfants du pays et par conséquent sous la même responsabilité des autorités étatiques.
On comprend mal le comportement de certains responsables des établissements confessionnels et privés qui osent opposer leur veto à l’endroit des mesures communes pour le bien de tous. Des attitudes et des interventions qui frisent l’insolence et la désobéissance civile. Des mots et des gestes  frôlant le langage d’opposant.
Tout le monde doit être conscient qu’on ne badine point sur la santé de nos petits. Le ministère de la Santé publique et celui de l’Education nationale, principales origines de la décision de discorde, ne pourront pas laisser au bon soin des autres la charge de veiller à la santé des enfants malagasy.
Ndrianaivo

 
 

Publié dans Editorial


A la fois effroyable et déplorable ! C’est la conséquence tragique de la pluie diluvienne qui s’abattait sur la Capitale, mercredi soir dernier ! Car les intempéries ont fait notamment des victimes, dans la périphérie nord de la ville, précisément à Ambohibao-Antehiroka. Là, vers 21h, la pluie incessante a provoqué un glissement de terrain, décimant ainsi une petite famille de 4 personnes en une nuit. Pour l’heure, on ne sait pas encore davantage sur elles car les sources sont divergentes : l’une parle d’une famille de lavandière, une autre de gardien. Mais une chose est sûre,  Il s’agit du couple parental, de sa fille de 18 ans, enfin de leur petit garçon. Une grande partie du grand talus qui surplombe leur habitation s’est brutalement affaissée depuis son sommet. De fait, leur petite maison en brique, et qui ne comporte pas d’étages fut rapidement ensevelie, en quelques secondes seulement, ne laissant à ses occupants déjà endormis, aucune chance de survie.  « Certes, nous avons entendu des cris de détresse. Mais lorsqu’on est accouru voir, les malheureux étaient déjà complètement ensevelis à la fois par des tonnes de mottes de terre mais surtout aussi les débris de leur propre logement », explique une mère de famille complètement atterrée et choquée, une voisine de quartier des victimes.
Dans un premier moment qui a suivi le drame, des membres du fokonolona ont mis tout en œuvre pour secourir et tenter de dégager les victimes sous les décombres, et sous une pluie battante. Mais en vain !De guerre lasse, et dans leur désarroi mêlé de cette impuissance à ne pouvoir faire quoi que ce soit, les riverains ont donné à la fois l’alerte au poste avancé de Gendarmerie et aux sapeurs-pompiers, lesquels ont dépêché leurs équipes respectives sur le terrain. « Nous avons reçu l’alerte vers 21h40. Il a fallu une heure de travail acharné pour nos éléments pour dégager finalement les victimes. Malheureusement, aucune ne respirait plus lorsque les pompiers ont réussi à sortir leurs corps hors de ce dangereux piège », explique le capitaine, chef de corps des sapeurs de Tsaralalàna.
De leur côté, les gendarmes ont également participé à l’opération de secours au côté du fokonolona. « On n’avait plus aucune notion de temps pendant l’opération de sauvetage. La seule certitude, c’est que nous avons travaillé sans relâche à la fois sous la pluie et dans l’obscurité », explique pour sa part un officier de Gendarmerie de ce poste à Antehiroka. Grossomodo, il résume ses propos en une recommandation envers la population afin qu’elle quitte les zones dangereuses où un glissement de terrain similaire est susceptible encore de se produire à l’avenir, en cette période de saison des pluies.
Franck R.

Publié dans Société


Après les membres des différentes institutions dans le pays, ce fut au tour des chefs d’église au sein du FFKM de présenter leurs vœux au couple présidentiel à l’occasion de la nouvelle année 2022. Ainsi, les quatre chefs d’église du FFKM à savoir l’archevêque d’Antananarivo, Odon Marie Arsène Razanakolona, le pasteur Irako Ammi Andriamahazosoa de la FJKM, le pasteur Samoela Jaona Ranarivelo de l’église anglicane et le pasteur Denis Rakotozafy  du FLM  ont fait le déplacement au Palais d’Etat d’Iavoloha hier pour adresser leurs vœux au Président Andry Rajoelina et son épouse.
Outre les échanges de souhait pour la nouvelle année, ce fut également l’occasion pour les leaders religieux de s’entretenir avec l’homme fort du pays sur la situation liée à la pandémie de la Covid-19 à Madagascar. Ainsi, le FFKM affirme être aux côtés de l’Etat malagasy dans cette période difficile liée à cette pandémie. « Nous avons échangé sur les meilleurs moyens de lutter ensemble contre cette pandémie. L’église respecte les décisions et organisations mises en place par l’Etat dans ce sens », confie le numéro un de l’église luthérienne, le pasteur  Denis Rakotozafy au cours d’une interview en marge de la rencontre.  A entendre ses explications, il n’y a pas de dispositions supplémentaires car l’église a toujours respecté les mesures adéquates pour combattre la Covid-19 avant les déclarations officielles. Pour rappel, la décision du Gouvernement depuis près de deux semaines interdit les rassemblements de plus de 100 personnes suite à la remontée des nouveaux cas de Covid-19.  Une décision qui devrait aussi être valable dans les lieux de culte.
Pour sa part, le numéro un de l’église anglicane, le pasteur Samoela Jaona Ranarivelo a adressé des vœux de réussite à l’ensemble de la population malagasy en dépit du contexte difficile lié à la propagation de la Covid-19.
S.R.

Publié dans Politique


Le sport au travail, nouveau credo des administrations. Les fonctionnaires jouent un rôle primordial dans le développement du pays. Effectivement, il leur faudra un esprit sain dans un corps sain… Quelques administrations pionnières appliquent ce précepte antique en proposant une activité physique à leurs agents. A la clé, moins d’absentéisme et  beaucoup de meilleures performances.
Il y a encore quatre ans seulement, 25% pratiquent des activités sportives. Depuis l’arrivée de l’ASIEF (Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires), ce chiffre s’est inversé. Le nombre de participants au tournoi national de l’ASIEF ne cesse d’augmenter que ce soit au niveau régional ou national.
 A Mahajanga, les fonctionnaires étaient plus de 10 000 à honorer le rendez-vous national du sport contre 6 000 à Antsiranana, lors de la précédente édition. Avant cela, le nombre record de participants à l’époque de l’ASOIMI est de quelque 4 000 fonctionnaires. Grace aux efforts incommensurables fournis par l’équipe de l’ASIEF dirigée par son président John Andrianarison, le chiffre ne cesse de grimper.
Lors de la dernière édition, on a même constaté l’implication du Premier ministre Ntsay Christian , le ministre du Sport et de la Jeunesse et quelques ministres dans l’évènement. Chose qui n’a jamais eu lieu avant. « Nous remercions vivement l’Etat de la confiance que le Gouvernement nous a accordé dans l’organisation de l’ASIEF dont nous nous sommes toujours battus pour améliorer l’exigence des transparences », avance John Andrianarison dit John Love.
L’activité physique et le sport, excellents facteurs de bonne santé mais aussi de cohésion et de motivation, peuvent jouer un rôle important dans la prévention des risques psychosociaux et sur la qualité du travail collectif.
Selon une enquête, le nombre des fonctionnaires malades dans les hôpitaux publics, victime d’AVC, de diabète, a considérablement diminué depuis par rapport  à 2016,2017 et 2018. Et cela réduit aussi le budget loué par l’Etat dans la prise en charge des soins médicaux des agents publics.
« L’activité physique préserve notre capital santé physique et mental à tout âge. Bouger régulièrement diminue l’apparition des maladies chroniques, prévient des accidents cardiovasculaires, maintient le moral en hausse, réduit le stress et aide à lutter contre le cancer… Dans le cadre du travail, l’activité physique et sportive régulière entre collègues se révèle être un levier efficace de motivation et de bien-être », explique John Andrianarison président sortant de l’ASIEF.
Ce dernier a déjà intégré l’équipe dirigeante de sport d’entretien des fonctionnaires depuis 2006 en tant que conseiller. Il ne ménage aucun effort pour sensibiliser ses confrères fonctionnaires à pratiquer et à vivre la passion du sport au niveau de la Fonction publique. L’ASIEF convie donc les responsables administratifs à faire du sport un credo dans les administrations.
Elias Fanomezantsoa


Publié dans Sport


Cinq jours que la société nationale d’eau et d’électricité fait face à un problème d’envergure avec sa centrale hydroélectrique à Andekaleka. Le 02 janvier dernier, un des transformateurs de la centrale a explosé, suite à un incendie. Et depuis, les responsables et les techniciens enchaînent les descentes et les interventions pour constater les dégâts et surtout trouver le plus rapidement la solution. « Le règlement de ce problème passe notamment par trois étapes. La première étape concerne le nettoyage de la zone incendiée. Tous les matériels défectueux ont été enlevés. Ensuite, nos techniciens passeront par l’évaluation de chaque câble relié au transformateur, et au remplacement des câbles détruits par les feux. La troisième étape se concentrera sur la vérification des deux autres transformateurs, pour écarter toute éventuelle défaillance», détaillent les responsables de la JIRAMA. En parallèle, les techniciens s’activent pour installer le nouveau transformateur, d’où les coupures à répétition durant la journée d’hier, dans toute la ville d’Antananarivo et ses environs. En effet, le transformateur est déjà arrivé sur les lieux, hier, tôt dans la matinée de même que divers matériels nécessaires, permettant aux techniciens de procéder de suite à son installation. D’autres matériels devront également arriver aujourd’hui. Toutefois, cette installation nécessite de temps et de la technicité. Ainsi, les responsables n’ont pas encore communiqué la date où la situation reviendra plus ou moins à la normale. Tout ce qu’ils répètent c’est que: «nos techniciens sont à pied d’œuvre, ne dorment pas de jour comme de nuit pour régler dans les moindres délais ce problème». 
 Pour rappel, depuis cet incendie, Andekaleka est en effet hors de fonction, privant le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) d’une production d’électricité de plus de 30MW. Andekaleka fournit près de la moitié de l’électricité sur le RIA. La JIRAMA doit alors procéder à un délestage tournant à cause de ce gap de production. Cependant, le programme de délestage tournant est loin d’être respecté. Cela énerve un peu les clients de la compagnie. « Cette coupure représente une grande perte pour nous. Tous nos produits laitiers ne sont plus consommables », déplore Marie Ange commerçante. Le temps que l’approvisionnement en électricité de sa boutique revienne à la normale, ses produits commencent à fondre. « En une demi-journée, mon fonds de commerce a été réduit presque à zéro. On comprend les difficultés que la compagnie nationale doit affronter en ce moment, Cependant, il serait plus bénéfique que ces délestages respectent scrupuleusement des calendriers annoncés et qu’ils ne durent pas autant », ajoute-t-elle. Cependant, les abonnés de la JIRAMA doivent encore demeurer patients en attendant que tout soit réglé.
En tout cas, le ministère de la Justice mènera une enquête plus approfondie sur la principale origine de cet incendie.
Rova Randria

Publié dans Economie


Quid du respect des mesures sanitaires ? La pandémie de Covid-19 se propage à grande vitesse dans la Région d’Analamanga. Le renforcement des mesures sanitaires ainsi que la fermeture des écoles en disent plus. Cependant, des citoyens inconscients et indisciplinés osent encore défier ce danger qui pèse sur la tête de la population. Les transports en commun se trouvent en première ligne, plus précisément les « taxis-be » de la ligne urbaine et suburbaine.
Depuis un certain temps, plusieurs aides-chauffeurs n’utilisent plus de visière. Et dans certains bus, les receveurs se servent de cet équipement pour se protéger du soleil et non du virus. Ils mettent seulement la visière au cas où il y a des contrôles effectués par la Police de la circulation. De plus, on ne voit plus de gel désinfectant dans les « taxis-be », sans parler des mêlés durant la matinée et en fin d’après-midi. Pourtant, pour certaines lignes reliant Analakely et Ambohimanarina, un « cadenceur » détient un flacon de gel hydroalcoolique du côté d’Antanimena. Et pour tous les bus concernés qui y passent, ce sont seulement le chauffeur et son aide qui reçoivent quelques gouttes sur leurs mains.
Selon les responsables de coopérative, ils ont déjà pris en charge l’approvisionnement en produits désinfectants pour tous les véhicules qui travaillent chez eux. Sur ce, l’achat du gel hydroalcoolique revient aux transporteurs. Cependant, ces derniers expliquent, à leur tour, qu’ils n’ont pas les moyens d’en acheter. Aussi, durant les heures de pointe, le nombre de places dans les « taxis-be » revient à 5 par banquet. Et plusieurs receveurs ne cachent plus leur pratique pour remplir tous les strapontins, et ce, sous les yeux des agents de la circulation. Et si les passagers se plaignent, cela devient une dispute entre ces derniers, le chauffeur et son aide, sans parler des menaces et des insultes dans certains cas à l’endroit de ces passagers exprimant leur ras-le-bol.
Mais de l’autre côté, le relâchement quant au respect des barrières sanitaires est dû à la  malveillance des agents de la circulation. Bien que l’effectif de ces derniers ait été renforcé, le contrôle ne se passe plus comme il se doit depuis l’augmentation du nombre de contaminés en cette troisième vague du coronavirus. A vrai dire, les agents ne font que jeter un œil de l’extérieur, sans se soucier du nombre de passagers en trop. Seuls, quelques-uns d’entre eux travaillent jusque tard dans la nuit au niveau des arrêts de bus et montent à bord de ces véhicules.
Anatra R.

Publié dans Société

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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