jeudi, 15 septembre 2022

La une du 16 septembre 2022

Publié dans La Une
jeudi, 15 septembre 2022

Agenda du week-end


Vendredi 16 septembre
Benny, Bebey et Nini
Les trois amis de scène Benny, Bebey et Nini Kolibera sont de nouveau réunis pour animer un vendredi joli qui s'annonce déjà prometteur dans le vieux carré de Behoririka. Avec eux, l’ambiance ne peut être qu’exceptionnelle. Ce ne sont pas les irréductibles du groupe « Lôlô sy ny tariny » qui diront le contraire. Ils vont à nouveau embarquer le public dans un show inédit, ce soir à partir de 20h 30 au Piment Café. Comme au bon vieux temps, Benny et sa bande vont replonger leurs inconditionnels dans les années ’70. Le folksong, le blues, le bà gasy, le country seront à l'honneur par le biais d'un riche répertoire de chansons populaires dont « FIBATA », « Dimbaka avy any Nazareta », « Tablier manga », « Raha mankany ialahy », « Lemizo ».
Marion
La salle du Bonara Be 67 Ha est réputée pour accueillir à chaque fin de semaine des artistes ou groupes qui excellent dans le genre de musique « tropicale ». Cette-fois-ci, ce sera une star de R’n’B et de variété qui se chargera d’animer les noctambules de ce quartier populaire de 67 Ha. Il s’agit de Marion, l’un des artistes préférés de la jeune génération. Le chanteur promet un show de pure folie avec la reprise de ses plus grands succès, entre autres « Sexy love », « Azafady », « Feno anao »,… Avis aux fêtards ! Les premières notes résonneront à partir de 20 heures.  
Tolo-tanana « Ninie Donia »
La chanteuse NInie Donia est actuellement clouée au lit à l’hôpital. Atteinte d’une maladie dont le public ignore pour le moment, elle doit encore poursuivre des traitements qui nécessitent des moyens financiers importants. A cet effet, plusieurs artistes se sont mobilisés pour donner des concerts afin de récolter des fonds en sa faveur. Ce soir, un concert intitulé « Tolo-tanana ho an’i Ninie Donia » se déroulera dans l’antre du Jao’s Pub Ambohipo. Une soirée animée par des grosses pointures des chansons tropicales malagasy, à l’instar de Eusébia Jaojoby, Mamibe, Suzannah, Silange Kilalaky, Elye Cynthia, Stella Afro, Adrien Kilalaky, Carlito, Nhodas, Papouzy et Dhalia Saramba.
Mbola Talenta
Il se produit souvent avec des artistes ou des jeunes talents. Mais cette fois-ci, ce ne sera pas le cas. Mbola Talenta va effectuer un show en solo ce soir à partir de 19h 30 au restaurant Annexe Le Zoma sis à Antaninandro. Avec lui, armé de sa guitare, il va reprendre quelques répertoires du genre « folk songs » malagasy. Le chanteur interprètera également d’autres titres qu’il affectionne particulièrement. Des chansons classées « kalon’ny fahiny », ainsi que du jazz, de la « country music »…, sans oublier ses propres compositions. En tout cas, avec lui, la monotonie ne sera pas au rendez-vous. Une soirée à ne pas rater sous aucun prétexte !
Ambondrona
Après avoir effectué une tournée européenne dans le cadre de la célébration des 20 années de scène du groupe Ambondrona, Kix et sa bande sont de retour au pays. Aussitôt que prévu, ils ont décidé d’entamer un petit concert « After Work » ce soir à partir de 19 heures à l’Ibis Hôtel Ankorondrano. Les membres du groupe, tous réunis, sont impatients d'affronter le public tananarivien lors de ce rendez-vous dominical prometteur. Il s’agira d’un spectacle exceptionnel, de grande envergure et qui promet d’être aussi mémorable que les précédents.
Dimanche 18 septembre
« The Jackson Boys »
Mandresy et ses jeunes danseurs ont attendu ce moment depuis longtemps. Après un moment de longues préparations et d’attentes, les « Jackson Boys » disposeront enfin d’une grande scène pour se produire. A travers un show co-organisé par Ivenco, le temps d’un dimanche après-midi, la troupe de « The Jackson Boys » fera revivre le « King of Pop » Michael Jackson sur la scène du CCEsca Antanimena. Le rendez-vous est donné pour ce dimanche  à partir de 15 heures. Munis de leurs talents, ces jeunes danseurs dansent les tubes de Michael Jackson avec les mêmes accoutrements du roi de la pop. Sur scène, Mandresy et ses camarades danseurs se mettront de nouveau dans la peau de la légende Michael Jackson pour donner un spectacle exceptionnel. Ils vont faire vibrer le public en réalisant sur scène les plus beaux pas de danse de la star regrettée. Et pour donner plus de sensation à ce show exceptionnel, Mandresy, le leader du groupe, interprètera les chansons du roi de la pop. Des morceaux à fredonner avec des spectateurs qui, sans aucun doute, viendront en masse. Avec ce concert baptisé « Legend Never Dies », ces jeunes artistes vont rendre un bel hommage à l’artiste disparu.
« La Famille Show »
Le grand rendez-vous des fans de la musique urbaine. Platonik Prod, en collaboration avec World Cola, concocte un concert explosif qui réunira quatre chanteurs populaires de la musique actuelle. « La Famille Show », c’est le nom de l’événement qui promet de réjouir les jeunes mélomanes de la capitale, le temps d’un dimanche après-midi. Mr Sayda, Tsota, Malm et Nael se chargeront de chauffer l’ambiance. Il s’agit d’une myriade de jeunes chanteurs du moment pour faire vibrer les tympans du public jeune, ceux des moins jeunes et même ceux qui sont nés avant cette nouvelle époque. Ce spectacle intitulé « Urban Vibes » qui aura lieu ce dimanche à partir de 15h à Antsahamanitra, permettra ainsi de réunir toutes les générations, le temps d’un grand concert de musique et de fête.
Si.R

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Il fallait s’y attendre ! L’élection des nouveaux membres du Conseil d’administration (CA) a déclenché la bombe à retardement au niveau de l’Eglise Jesosy Mamonjy. Après de multiples affrontements entre les deux parties antagonistes et le renvoi de l’affaire devant le Tribunal, la division règne au sein de cette Eglise. En effet, celle d’Ankorondrano et de 67 Ha se sont séparées. L’équipe des pasteurs Léopold, Tsiry et Franco ont installé un autre siège au 67 Ha. Ils ont même envisagé d’organiser une convention de 4 jours, notamment du 15 au 18 septembre. D’après les fidèles ainsi que ceux qui ont été renvoyés d’Ankorondrano, c’est mieux ainsi si cette mesure pourrait résoudre le conflit qui persiste au sein de cette église. « Le désaccord ne s’arrêtera jamais, tant que les nouveaux membres du CA sont encore là. Les deux parties maintiennent leur position et n’arrivent pas à trouver un consensus. Nous avons demandé l’annulation de ces résultats et l’organisation d’une autre élection au niveau du Conseil d’Etat, mais nous n’avons pas obtenu gain de cause », soutient un membre de l’église située au 67 Ha. Or, ces membres du Conseil d’administration ont avancé que durant les cultes, ils sont victimes d’une discrimination. « Une sélection des fidèles s’opère à l’entrée lors de chaque culte. La troupe du pasteur Léopold ne peut pas franchir la porte de cette église pour le moment. D’ailleurs, les fidèles se connaissent déjà », poursuit-il. Pour le moment, les autres fidèles de cette église n’ont pas encore mâché leurs mots en affirmant leur position.
Au début de ce mois, le président du CA, le pasteur Raymond Randrianantoandro a déjà choisi et présenté officiellement ses collègues qui vont assurer les affaires internes au siège de l’église située à Ankorondrano, outre la mise en place de 9 départements. Quant au bureau du collège des pasteurs, il ne cesse de solliciter la réconciliation entre les deux camps qui s’opposent puisque la querelle ne mène à rien pour sauvegarder la paix au niveau de cette église, ainsi que pour préserver la foi des fidèles.
Depuis la naissance de l’association cultuelle Jesosy Mamonjy en 1963, c’est la troisième fois qu’une scission s’opère au sein de cette Eglise. La première a eu lieu peu de temps après le décès du fondateur, le révérend Mounir Aziz Daoud en 2004. Un pasteur a désormais pris le règne d’une Eglise qu’il a nommée « Eglise pentecôtiste Jesosy Mamonjy Ambohipo ».
En rappel, ce conflit a commencé après le décès du pasteur Ratafy Léon, ancien président du Conseil d’administration, l’année dernière. Comme l’a stipulé le statut de cette Eglise, le vice-président, qui n’est autre que le pasteur Raymond, devra assurer l’intérim. Malheureusement, d’autres pasteurs ont contesté cette décision. En raison des affrontements entre fidèles et pasteurs, l’église située à Ankorondrano a été fermée pendant quelques mois.
Il faut savoir que l’organisation d’une élection a été le fruit d’un dialogue entre les deux parties. Mais au final, ce n’est que le début d’une guerre sans fin entre les membres. Le camp adverse accuse le nouveau président, le pasteur Raymond Randrianatoandro et consorts d’une fraude durant la période électorale. De l’autre côté, l’équipe de ce dernier persiste et signe que les résultats de cette élection sont déjà officiels. 
Recueillis par Anatra R.






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jeudi, 15 septembre 2022

Au beau fixe 

Qui dit que Madagasikara et les Institutions de Bretton Woods sont en froid ? Osez croire que le torchon brûle entre les deux, c’est faire preuve de mauvaise foi, voire un grave procès d’intention.
Certes, dans les relations avec les bailleurs de fonds, il existe en permanence des séances de débat et des questionnements parfois houleuses auxquelles les responsables du Gouvernement s’évertuent à donner des explications capables de satisfaire les conditions exigées et voulues par les bailleurs. L’accord de financement d’où qu’il vienne ne s’obtient pas à la légère !
Le Conseil d’administration du FMI approuve le décaissement de 31,2 millions de dollars au profit de l’Etat malagasy. En dépit d’une attente apparemment longue, les membres de l’instance suprême du Fonds donnent le feu vert à l’octroi de la troisième tranche prévue dans le programme de la « Facilité élargie de crédit » (FEC) d’un montant global de 312,4 millions de dollars s’étalant sur quarante mois à compter du 12 février 2021. L’accord a été assorti d’une évaluation mitigée suivant le dernier rapport de la mission confiée à Fréderic Lambert du 18 mai au 1er juin basée sur les critères de performance des responsables malagasy selon les dires de Mokthar Benlamine, nouveau représentant résident du FMI à Madagasikara. De toute manière, l’accord de décaissement signifie que l’Etat malagasy jouit toujours de la confiance des partenaires financiers à commencer par ceux de Washington.
Les acteurs politiques évoluant dans la sphère de l’Opposition scrutent discrètement de loin et attendent avec impatience le verdict du CA du FMI. Le temps relativement long, mis par l’instance dirigeante du FMI pour enfin faire savoir sa décision, alimente quelque part le débat sous la trappe. Certains ont déjà devancé Washington et anticipent un refus sinon un délai supplémentaire avant la décision. Un improbable rejet du CA du FMI aurait fait le … bonheur des cadors de l’Opposition. On comprend bien leur « déception » quand la décision de Washington est tombée par le biais du représentant résident du Fonds à Madagasikara en présence de la ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et du gouverneur de la Banque centrale Henri Rabarijohn.
Compte tenu du rôle primordial des institutions de Bretton Woods sur le mécanisme de la finance mondiale, un éventuel rejet de décaissement de cette quatrième tranche dans le cadre de la FEC provoque un effet désastreux sur l’économie nationale.
L’on sait que le FMI gère le système du financement public entre les institutions de Washington et les Etats membres. Tandis que la Banque mondiale gère le flux des capitaux privés, bilatéraux ou multilatéraux entre Washington et les Etats membres ou directement avec les partenaires financiers.
Ainsi, un refus du FMI signifie blocage à des autres opportunités de financement. En d’autres termes, l’accord de Bretton Woods se présente comme le « sésame » pour d’autres partenariats.
Malgré la difficulté causée par un contexte national et international compliqué, le Gouvernement malagasy parvient à s’en sortir. Il faut dire que réussir à satisfaire les exigences de Bretton Woods n’est pas de toute évidence.
Gestion rigoureuse ! Gouvernance transparente ! Tels sont, entre autres, les critères de performance exigés par le FMI à défaut de quoi on ne peut pas prétendre à un éventuel octroi de financement.
Ndrianaivo

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Les habitants du quartier de Faliarivo -Ampitatafika (District d’Antananarivo- Atsimondrano) et ses alentours sont inquiets. En moins d’un mois, des bandits armés rôdaient autour de la bourgade qui, dans un passé récent, vivait plus ou moins dans la quiétude.

Ce n’est plus le cas ces derniers temps comme l’atteste une attaque meurtrière survenue il y a une dizaine de jours à l’issue de laquelle un quadragénaire de passage dans sa villa avec son père, a perdu la vie. Des bandits armés, au nombre de huit, ont fait irruption vers une heure du matin dans la chambre du chef de famille et l’a frappé à la tête avec une barre à mine. Le fils qui a entendu le bruit est venu au secours de son père mais les bandits lui ont tiré une balle dans la tête. Selon une source, un des auteurs de cette attaque ainsi qu’un de ses complices auraient été reconnus par le père de la victime et se trouveraient après enquête et déferrement devant le Parquet à la Maison de force de Tsiafahy.
Un ouf de soulagement de courte durée pour la population de Faliarivo- Ampitatafika dans la mesure où des bandits armés y s’apprêtaient d’accomplir leurs méfaits dans la nuit de mercredi.
Faisant partie d’un groupe d’une dizaine d’individus, la bande s’est retrouvée nez à nez avec les Forces de l’ordre qui faisant leur ronde de nuit. Les gendarmes leur ont prié de s’arrêter pour une vérification d’identité et leur ont demandé leur destination en cette nuit, mais ils ont tout de suite ouvert le feu sur les agents. Dans les échanges de tirs, 4 bandits sont tombés et les autres ont pris la fuite. Une arme de poing de marque Tokarev (PATT) et un fusil à double canon ont été trouvés sur les bandits tués…


La rédaction
 

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Parmi les membres de la délégation de Madagascar. Alpha Narcisse Nambinintsoa, lauréat du baccalauréat 2022 dans l’enseignement général, représentera les enfants malagasy à New York (Etats-Unis) lors du Sommet sur la transformation de l’éducation. Ce major des nouveaux bacheliers portera la voix des enfants malagasy durant cette rencontre internationale. D’ailleurs, il a quitté son village natal de Nasandratrony, dans le District d’Isandra, pour s’envoler en Amérique. Cette rencontre de haut niveau se fera à partir de ce jour jusqu’au 19 septembre prochain, dans le cadre de la 77ème Assemblée générale des Nations unies. L’objectif étant de faire de l’éducation une priorité dans l’agenda politique mondiale. « Pour que chaque enfant et chaque jeune puisse suivre ses rêves, nous appelons les décideurs qui participent à ce Sommet sur la transformation de l’éducation à soutenir plus largement l’éducation et à renforcer les investissements dans ce domaine », a lancé le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Agé de 18 ans, le jeune bachelier a décroché son premier diplôme universitaire avec une moyenne de 17,42/20. Candidat du Collège Saint François Xavier de Fianarantsoa, il a obtenu son baccalauréat avec mention « très bien » dans la série C. « Sans le soutien du programme CERES (Centres de renforcement éducatif et scolaire), je n’aurais pas pu continuer mes études », a précisé Alfa. Ledit programme fournit un accompagnement pour les élèves issus des familles défavorisées afin qu’ils puissent poursuivre leurs études malgré leur situation. Sur les 138 élèves bénéficiaires du programme, candidats au baccalauréat de cette année, 128 ont obtenu leur diplôme. Alpha fait partie des 4 candidats admis avec mention « très bien ».
Depuis la publication de la liste des lauréats du baccalauréat 2022, Alpha a obtenu diverses récompenses, à commencer par celle octroyée par la députée d’Isandra. Il s’est rendu dans la Capitale depuis la semaine dernière, entre autres pour se rendre à l’Assemblée nationale ou encore pour préparer son dossier et passeport pour New York. Le ministère de l’Education nationale l’a soutenu pour ce faire.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



Publié dans Société



Les Barea de Madagascar vont bénéficier d’une mise au vert à Casablanca, au Maroc, au cours de laquelle ils livreront deux matches amicaux, respectivement les 24 et 27 septembre, contre le Congo-Brazzaville et le Bénin.
La liste des 23 joueurs qui feront le déplacement à Rabat, capitale marocaine, durant la fenêtre FIFA du mois de septembre, en vue de la préparation de l’équipe nationale pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire, vient de changer. Les Barea feront le voyage sans les trois défenseurs Bapasy et Mamy Gervais ainsi que Sylvio Ouaserrio qui est forfait pour cause de blessure. Par contre, Berajo, Datsiry et Tantely Antoine ont été appelés en renfort pour étoffer la liste par le sélectionneur national Nicolas Dupuis.
Le nom de la pépite malagasy de 21ans, Remy Vita, l’ancien joueur de Bayern Munich, qui évolue désormais avec le Fortuna Sittard au Pays-Bas figure dans la liste et son arrivée est tant attendue par les amoureux du football malagasy.  De même pour le milieu de terrain de l’AJ Auxerre, Boto Kenji Van.
Madagascar affrontera les Diables rouges du Congo-Brazzaville, dirigés par le Belge Paul Put, le 24 septembre avant de retrouver les Guépards du Bénin le 27 septembre au stade El Béchir Mohammedia.
La délégation malagasy partira ce lundi 19 septembre.
Le Maroc sera la capitale du football africain durant la fenêtre FIFA puisqu’au moins 9 pays seront en stage dans le pays du Maghreb et s’affronteront chacun dans un mini tournoi triangulaire baptisé « Maroc, capitale du football africain ». Pour les pays de l’océan Indien, les Coelacanthes des Comores auront dans leur programme un choc contre le Burkina Faso.
Elias Fanomezantsoa

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Le Général Serge Gellé, secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale, en charge de la Gendarmerie, souligne que toutes les procédures préalables à une ouverture du feu sur les manifestants à Ikongo ont été suivies. La précision a été faite hier au cours d’une conférence de presse. Une rencontre avec les gens des médias au cours de laquelle la Gendarmerie a livré les résultats partiels de l’enquête sur la tragédie d’Ikongo.
Selon les explications du numéro Un au niveau de la Gendarmerie nationale, les responsables sur place ont tout fait pour éviter l’ouverture du feu. Il parle notamment de discussions ouvertes par l’adjoint du chef District ou le commandant de la Brigade, pour dissuader la foule de s’approcher de la caserne. Des discussions qui ont été vaines puisque la foule s’est rapprochée jusqu’à dépasser le cordon rouge situé à 35 mètres de la caserne.
Les gendarmes de la Brigade ont effectué les sommations préalables. Deux grenades lacrymogènes à la main et cinq autres via un lanceur, ont été projetées par les éléments de la Gendarmerie nationale pour tenter de disperser la foule. Le SEG parle également de tirs en l’air, qui se sont révélés insuffisants pour dérouter les gens. Des étapes qui auraient, selon le SEG, été dictées par le commandant de la compagnie. C’est une fois toutes ces étapes franchies que le Forces de l’ordre présentes sur place ont tiré dans le tas.
49 personnes auditionnées
Parmi les Forces de l’ordre, l’on dénombrait 7 éléments de la Gendarmerie, 5 policiers et 3 agents de l’administration pénitentiaire. Neuf personnes ont été tuées sur le coup, selon les précisions du SEG. Il rapporte par ailleurs que 49 personnes ont été auditionnées. Dans la liste figure notamment des gendarmes, des témoins, des blessés, le maire… A entendre le SEG, les Forces de l’ordre ont strictement appliqué la procédure légale applicable dans des situations similaires. La défense de la Brigade, des hommes et des armes à l’intérieur, explique notamment l’usage d’armes.
Durant le rapport effectué hier, le SEG rapporte également la découverte du corps de la femme et de la fille d’un des quatre suspects détenus à la caserne de la Brigade de la Gendarmerie d’Ikongo. Les deux femmes ont été tuées (…) au couteau, selon les affirmations du SEG. Leurs corps ont été retrouvés près d’un point d’eau situé aux alentours d’Ikongo.
La Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) de retour d’une mission sur place pour mener sa propre enquête indépendante concernant cette affaire qui a débuté par le rapt d’un enfant atteint d’albinisme, rapporte l’existence d’enlèvements et de meurtres sur des membres des familles desdits suspects. 21 personnes sont décédées selon le rapport de cette commission.
Pour ce qui est des 4 détenus cités plus haut, suspectés d’enlèvement et de kidnapping, ceux-ci ont réussi à fausser compagnie aux éléments des Forces de l’ordre qui les ont emmenés avec eux hors de la ville pour échapper à la foule. Ils sont toujours portés disparus comme des détenus qui se sont échappés.
La rédaction

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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