lundi, 19 septembre 2022

Naufrage de l’apprentissage

A la dérive, l’éducation en général et l’apprentissage en particulier vont mal, très mal. En situation alarmante, l’éducation nécessite une transformation. L’apprentissage va de mal en pis. Les pays vulnérables bloqués dans la précarité notamment économique et durement affectés par la crise sanitaire subissent le pire.
Avant la pandémie de Covid-19 (2020), plus de la moitié des enfants de 10 ans, à travers le monde, savaient lire et étaient capables de comprendre un texte simple. A l’heure où nous sommes, le tiers d’entre eux seulement réussissent l’exercice !
L’UNICEF, l’organisme des Nations unies en charge de l’éducation, tire la sonnette d’alarme ! Il monte au créneau et dénonce certaines anomalies. Cet organisme va droit au but et pointe du doigt la responsabilité défaillante des dirigeants dans ce qu’il appelle la « crise d’apprentissage ».
A Madagasikara, le cas frise l’impensable. La situation critique de l’apprentissage alerte l’Organisme onusien. Seuls 15 % des enfants du pays fréquentent les classes préscolaires. Soixante-seize pour cent vont dans les écoles primaires et cinquante-six seulement parviennent à obtenir leur diplôme (CEPE) et passent au niveau secondaire (Source UNICEF). Et de là, les chiffres continuent de dégringoler. En fait, 27% des élèves fréquentent le premier cycle de l’enseignement secondaire et 13 % d’entre eux accèderont à l’enseignement secondaire second cycle qui, d’ailleurs, sont appelés à se rétrécir au fur et à mesure qu’on s’avance vers l’enseignement supérieur. Situation préoccupante devant laquelle aucun observateur et simple citoyen ne peuvent rester indifférents.
Le constat de Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF est sans appel « L’orientation donnée à nos systèmes éducatifs détermine, par définition, celle de notre avenir. Si nous n’inversons pas les tendances actuelles, nous devons subir les conséquences de l’échec de l’éducation de toute une génération. Les faibles niveaux d’apprentissage que nous connaissons aujourd’hui réduisent nos possibilités futures ». Par ailleurs, elle s’adresse directement aux tenants du pouvoir d’agir et de faire en sorte qu’il y ait une continuité de programme et revoir le niveau de ceux ou celles qui se chargent du transfert du savoir aux élèves. En effet, le niveau des enseignants préoccupe tant l’organisme des Nations unies en charge de l’éducation. La directrice générale de l’UNICEF exhorte les dirigeants d’Etat notamment ceux des pays en développement à s’engager à fond dans cet effort de l’humanité sans précédent pour « transformer » l’éducation.
A cet effet, un « Sommet mondial pour la transformation de l’éducation » s’est tenu à New-York du 16 au 19 septembre. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina, assisté des trois ministres en charge de l’Education, a participé à ce Sommet. Notons que Alfa Nambinintsoa Narcisse, le lauréat du baccalauréat (général) 2022 participa aussi à l’assise. Il représentait les enfants du pays à ce Sommet mondial. Il a porté un message fort adressé aux aînés qui dirigent les Nations ainsi qu’aux acteurs politiques et économiques. En gros, la jeunesse aspire à ce que le secteur de l’éducation soit dépolitisé. Un souci juste et légitime dans la mesure où l’infiltration de la politique pollue jusqu’à détruire les fondamentaux de l’éducation. A Madagasikara, la politisation de ce secteur sensible a contribué à la déviation sinon à l’errance du département de l’Education nationale. Les résultats qui en découlent en témoignent.


Publié dans Editorial
lundi, 19 septembre 2022

IMRA - Un remède contre le cancer


L’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) va se lancer dans la production de médicaments destinés au traitement du cancer. Les recherches y afférentes ont déjà démarré. Cette nouvelle production fait partie de ses perspectives pour les années à venir.
Une bonne nouvelle. Les personnes atteintes du cancer pourront espérer un traitement phytothérapeutique dans les prochaines années. L’IMRA est en cours de conception d’un produit y afférent, selon les informations recueillies. « Des étapes de recherches sont déjà franchies. Nous savons où nous allons. Plusieurs hypothèses sont déjà déterminées », lance le Dr Charles Andrianjara, directeur général (DG) dudit institut. « Nous savons depuis des années que la pervenche de Madagascar, "Vonenina" en malagasy, dispose de 4 molécules anticancéreuses. Des recherches approfondies se feront à partir de l’année prochaine. L’objectif étant de proposer des remèdes à prix abordables pour traiter le cancer », expose le premier responsable. Ce DG d’ajouter : « Nous n’allons pas rentrer dans les nouvelles technologies comme la biothérapie, les antigènes, etc., puisque nous n’avons pas les moyens. Par contre, nous allons partir de ce que nous avons en main actuellement pour proposer des solutions », a-t-il ajouté sans pour autant livrer des détails.
La pervenche est une plante endémique de Madagascar, originaire de Fort-Dauphin. Il s’agit de la première plante utilisée en 1965 pour soigner le cancer, notamment celui de l’intestin et celui du poumon. Depuis, des malagasy l’ont exploité sans pour autant maîtriser sa dose. Outre le « Vonenina », d’autres plantes possédant des propriétés anticancéreuses sont également en cours d’études au sein de l’IMRA.
Une soixantaine de produits en 65 ans
Fondé en 1957 par le Pr Albert Rakoto Ratsimamanga. En 65 ans d’existence, l’IMRA a pu concevoir et mettre sur le marché environ 60 produits, couvrant divers domaines thérapeutiques ou indispensables dans le domaine dermo-cosmétique. Le Madecassol, l’un des remèdes le plus connu à base de « Talapetraka », en fait partie. D’ailleurs, c’est la première plante médicinale exploitée par le Pr Ratsimamanga à ses débuts. Elle a été utilisée pour le traitement de la lèpre dans les années 1947 ainsi que pour guérir les blessures jusqu’à maintenant. De nombreuses molécules sont exploitables dans une plante médicinale, si d’autres sont toxiques. « La fabrication d’un médicament ou remède tient compte des besoins de la population. Si les produits sont utilisés à bon escient, ils contribueront à la guérison des maladies, et non le contraire. De plus, ils présentent peu, voire pas d’effets secondaires », précise le Pr Herintsoa Rafatro, président du Comité scientifique de l’IMRA. Le jardin botanique de cet institut recense plus de 300 espèces de plantes médicinales dont la plupart d’entre elles sont exploitées pour la conception de produits.
Outre la conception de produits destinés pour le traitement du cancer et d’autres maladies, l’IMRA envisage d’orienter ses recherches dans le domaine de l’agronomie. Ceci d’autant plus que la plupart des plantes exportées à l’étranger sont issues de la collecte sauvage. Cette pratique pourrait avoir des impacts sur la biodiversité. Pour information, Madagascar enregistre plus de 12.000 plantes, dont 80 % endémiques. Pourtant, seules 5 % d’entre elles font l’objet de recherches et d’exploitation…
Patricia Ramavonirina


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Le soutien fort de la Russie en faveur de Madagascar dans sa revendication pour la restitution des îles Eparses reste inchangé. Dans un message adressé aux participants de l’assemblée générale de l’association « Les Amis de la Russie à Madagascar », consacré au 50ème anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays, l’ambassadeur Andrey Andreev, réaffirme le soutien de son pays à «  la République de Madagascar dans sa volonté légitime de restituer les îles Eparses sous sa souveraineté ».  Administrées par la France, elles sont revendiquées par la Grande île. Le diplomate russe rappelle que son pays « a toujours fourni une assistance diversifiée au peuple malgache et l’a soutenu dans la lutte contre l’oppression coloniale, dans le développement d’une économie nationale, dans la défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale ». Il salue par la suite les autorités malgaches qui « malgré la pression sans précédent des Occidentaux restent indépendantes dans le choix de leur ligne de politique étrangère et ont adopté une position neutre et équilibrée face aux événements ukrainiens ».
 Avant de parler des îles Eparses, le diplomate parle des relations russo-malagasy qui se développent progressivement tous azimuts. « Nos pays collaborent de manière constructive sur la scène internationale, en même temps de nombreux projets dans les domaines économique, culturel et éducatif sont en discussion. Nous apportons une aide humanitaire systématique à Madagascar. Nous fournissons également une assistance dans la formation des cadres nationaux, notamment par l’attribution annuelle de 26 bourses d’État, et dans le règlement des problèmes sociaux et économiques », souligne la déclaration. Aucun point sur la forme du soutien à la revendication de Madagascar n’a été soulevé.
Coïncidence ou non, cette déclaration intervient quelques jours avant la tenue annoncée du deuxième round des négociations au sein de la commission mixte franco-malgache pour les îles Eparses. Une rencontre devrait se dérouler le mois d’octobre prochain.  Aucune date précise n’a toutefois été révélée par le numéro un de la diplomatie malgache pour la tenue de cette deuxième rencontre qui se déroulera dans la Capitale française. Pour rappel, la première réunion s’est déroulée en novembre 2019 au palais d’Andafiavaratra, donc dans la Capitale malgache.


Recueillis par L.A.

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lundi, 19 septembre 2022

La une du 20 septembre 2022

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La fumée qui était apparue sur les falaises du lac Tritriva depuis jeudi a disparu autant que le  mystère. En effet, les autorités locales ont affirmé que l’existence de gaz toxique qui pourrait nuire à la santé des habitants et des animaux n’est plus à craindre. La thèse de cueilleurs de miel sauvage est donc privilégiée actuellement. Ces derniers ont sans doute laissé brûler leur feu après avoir récupéré le miel. L’imminence d’un réveil du volcan dans cette Région est par conséquent écartée. Aucun phénomène précurseur n’a été aussi observé comme les macroséismes ou la déformation de la surface du sol des environs. L’Institut et observatoire de géophysique d’Antananarivo (IOGA) n’a pas émis d’avis et qu’une descente sur les lieux serait impossible actuellement, faute de budget. Si le volcan malagasy n’est pas prêt de se réveiller, dans notre île sœur, La Réunion, ce n’est pas le cas. En effet, le Piton de La Fournaise s’est réveillé ce lundi 19 septembre. La source de l’éruption est localisée sur le flanc sud-sud-ouest, aux alentours de 2.200 m d’altitude. La Préfecture a déjà interdit l’accès au site, sauf pour les scientifiques bien que la RN 04 reste ouverte.
En rappel, un phénomène étrange s’est produit depuis jeudi sur le mont Tritriva. Une fumée blanche est sortie d’un endroit inaccessible. Les riverains ont craint un volcan actif. Après la découverte de cette situation, la Gendarmerie de la brigade de Betafo et une délégation de la Direction régionale de l’environnement et du développement durable sont descendues sur place. Un périmètre de sécurité a été installé.
Nikki Razafy

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Gisement fiscal à agrandir. C’est en ce sens qu’a été conduit, hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano, l’atelier de dissémination de l’Etude sur l’environnement des affaires des Micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et le secteur informel. En effet, la mobilisation des recettes fiscales intérieures implique la construction d’un système fiscal propice à la croissance inclusive, source de résultats économiques satisfaisants et favorable à la bonne gouvernance. Ainsi, pour y parvenir, une des pistes envisagées porte sur le développement des MPME. « Force est de constater que les MPME ont une culture entrepreneuriale peu développée, un sens de la rigueur en gestion limité, que le marché local ne suffit pas pour leur développement, et surtout, qu’ils ne maîtrisent pas la fiscalité. A noter que ce secteur représenterait 26% à 29% du PIB malgache. Un soutien au secteur informel et des mesures d’incitation à sa formalisation permettraient alors d’améliorer la performance économique du pays, d’encourager le civisme fiscal des acteurs du secteur informel, et d’augmenter les recettes fiscales de l’Etat. », explique le représentant du cabinet FTHM en charge de l’étude en question. La principale force de cette étude repose sur l’intégration des enjeux liés au potentiel fiscal des MPME et du secteur informel à la fois dans le renforcement des recettes de l’Etat mais également dans le traitement des enjeux transversaux liés à l’environnement des affaires en général. Ainsi, cette étude a permis d’estimer le potentiel fiscal des MPME et des unités informelles, et d’évaluer les degrés de facilité de faire des affaires dans les différentes Régions de Madagascar.
Plateforme
Dans cette même optique - lancé il y a deux ans - le SME Business Linkage Program (SME BLP) initié par la Banque africaine de développement a exposé, vendredi dernier à l’hôtel Ibis Ankorondrano, les avancées du programme. Et ce, destiné à soutenir la croissance des PME, à développer des économies d'échelle et à créer de meilleures opportunités d'emplois pour les femmes et les jeunes, dans les secteurs-clés pour le développement de Madagascar. L’idée étant de relier les PME aux grandes entreprises. Cette mise en relation permet à ces grandes entreprises de répertorier leurs besoins en matière d’achat, d’externalisation et de solliciter les PME à répondre à ces besoins, selon les promoteurs de ce programme financé et piloté par le Groupe de la BAD (Banque africaine de développement), en partenariat avec le ministère de l’Industrie, de la Consommation et du Commerce. Selon les explications, chaque entreprise participante bénéficie de formation, de diagnostic et de visite d’entreprise, de coaching et de mise en relation afin de développer ses capacités. Par ailleurs, les responsables du BLP ont également annoncé le lancement de la deuxième composante du programme qui concerne la conception et le développement d’une plateforme numérique interentreprises, en collaboration avec l’entreprise Ingenosya. Cette plateforme numérique reliera les PME aux grandes entreprises et devrait être opérationnelle dès janvier 2023 exclusivement pour les PME bénéficiaires du programme BLP dans un premier temps. Les entreprises sélectionnées bénéficieront ensuite d’une formation à l’entrepreneuriat qui mènera les dirigeants de ces Micro, petites et moyennes entreprises à analyser leurs forces et faiblesses et à prendre conscience des améliorations nécessaires pour fournir des produits et services de qualité.


Publié dans Politique


Techniquement et côté organisationnel, le Club omnisports de la police nationale (CosPN) est prêt. A moins de 29 jours de la troisième édition des éliminatoires du Road to Basketball Africa League (BAL), qui aura lieu à Antananarivo du 18 au 23 octobre, les préparatifs vont bon train pour le CosPN qui sera l’hôte de l'un des éliminatoires pour les trois groupes de la zone Est. Six pays seront attendus à Madagascar durant cette joute. A savoir, Madagascar, l’hôte représenté par l’équipe championne en titre 2021, les Comores, l’île Maurice, Kenya, Tanzanie et la Somalie. Ce sont les équipes championnes en titre, de chacun de ces pays, qui vont en découdre avec le CosPN dans un match sans retour. Tout le monde rencontre tout le monde. Au final, les deux équipes qui engrangent le plus de points au classement seront qualifiées pour la prochaine étape.
La présentation du staff de « Local comity of competition » (LOC) a été effectuée hier au siège du ministère de la Sécurité publique. A noter que le LOC sera présidé par le commissaire divisionnaire de la Police, Mbolanoro Mandimbin’ny Aina Randriambelo. Celle-ci sera assistée par le Général Jaosambo Ruffin membre de la Fédération malagasy de basketball et ancien membre de COCAN ou Comité d’organisation de l’Afrobasket. A l’appui, la FMBB prêtera main-forte pour le partage d’expérience côté organisation.
Même niveau technique que notre représentant. Mais comme c’est la troisième édition du Road to BAL, on placera la barre très haut. Même l’organisation de la FIBA pour les phases finales sera de très haut niveau. CosPN a déjà tout prévu pour faire face à cette situation. Que ce soit sur le renfort des joueurs ou de l’organisation », relate le président de la FMBB, Jean Michel Ramaroson lors d’une rencontre avec les médias. Pour le ministre de la Sécurité publique, Rodellys Fanomezantsoa Randrianarison, il a confirmé que c’est une affaire de tout un pays et incite les partenaires et le public de soutenir le CosPN durant son parcours.
Toujours dans le cadre de sa préparation pour la compétition, le CosPN dispute le deuxième tour du championnat national « Élite 8 » qui se déroule actuellement à Mahajanga. Le club omnisports mène provisoirement au classement avec trois victoires en autant de sorties face à As Fanalamanga, (90-36), l’Ascut Atsinanana (76-68) et hier Bila, Jerry Pépin, la nouvelle star du basketball, et ses coéquipiers ont dompté le Mb2All.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


Comment s’assurer de la bonne qualité du carburant distribué dans les stations-services du pays ? Après le démantèlement du trafic dans un quartier du grand port de Toamasina, les automobilistes malagasy sont de plus en plus nombreux à se poser cette question lancinante. Et pour cause, ce carburant frelaté peut se révéler dangereux pour le moteur de leur véhicule. Pour le moment, le réseau de trafiquants n’a pas été démantelé totalement mais une demi-douzaine de malfaiteurs est déjà entre les mains des autorités de Toamasina après les descentes effectuées par les gendarmes de cette localité avec les représentants de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). « C’est nous qui avions lancé cette opération avec les gendarmes de Toamasina. Pour l’instant, nous ne pouvons affirmer ni la provenance ni la destination de ces carburants frelatés en masse. Cela n’exclut pas non plus que les ramifications du réseau puissent couvrir d’autres localités, mise à part la ville de Toamasina », explique Olivier Jean Baptiste, directeur général de l’OMH.
Une façon pour ce responsable de suggérer à ce que les enquêtes aboutissent avant de s’avancer à des affirmations sur l’affaire. Mais certains usagers et victimes de cette supercherie affirment que ce ne serait que la partie immergée de l’iceberg. Il y aurait en effet une véritable mafia de trafic de carburants dans la Capitale de l’Est de Madagascar, ou encore qu’il existe d’autres ateliers du genre dans la ville du Grand port. En tout cas, les enquêtes qui ne manqueront pas d’être menées par les responsables compétents, devront faire la lumière sur ce qui serait un véritable trafic bien organisé de carburants et démanteler ainsi le ou les réseaux. De plus, les témoignages continuent de fuser sur les réseaux sociaux en pointant du doigt des stations-services ayant une mauvaise qualité de carburant. « C’est inquiétant. Le phénomène du carburant frelaté est connu. Mais pour minimiser les risques, nous nous tournons vers les grands marketeurs qui ont une présomption de meilleur service. S’ils s’y mettent aussi, cela deviendrait compliqué », confie ce taximan d’Ampitatafika. Généralement, la dilution du carburant par les opérateurs véreux, soucieux d’augmenter leurs marges, se fait avec de l’eau, mais aussi du pétrole lampant ou encore certaines huiles, en plus des produits chimiques pouvant servir à frelater du carburant.
Hary Rakoto


Publié dans Economie


Le rappeur Orelsan tient à frapper un grand coup lors de son passage dans la Grande Ile pour cette année. Bien qu’il se focalise sur l’organisation de son premier grand concert au pays, ce programme qui s’annonce très chargé ne l’a pas empêché de réserver un autre rendez-vous avec ses fans malagasy. A ce sujet, l’Institut français de Madagascar (IFM) et Orelsan concoctent une projection d’une série de six épisodes d’un documentaire sur cet artiste. Ceci est prévu le surlendemain de son concert, plus précisément dimanche prochain à partir de 10 heures. « Ne montre jamais ça à personne », tel est l’intitulé de la série documentaire qui se déroulera à l’IFM. Les six épisodes de l’émission retracent le parcours atypique du chanteur français lors de ses tournées, et ce pour la première fois devant la caméra.
La série repose en effet sur de nombreuses archives personnelles, et en particulier sur les milliers d’heures d’images filmées par son frère Clément. Ce dernier, qui a toujours eu la foi en son grand frère par rapport au rêve de celui-ci de devenir une tête d’affiche de la scène hip-hop, l’a suivi de près avec sa caméra depuis une vingtaine d’années. Il s’agit également d’une série qui relate le parcours d’un rappeur et de sa bande d’amis soudés, devenus plus tard des camarades de scène qui vont connaître le succès, jusqu’à vendre des milliers d’albums et remplir des grandes stades. Bref, durant la diffusion de ce documentaire, le public découvrira l’ascension d’Orelsan qui est aujourd’hui l’un des rappeurs français les plus emblématiques et populaires de sa génération. Après cette séance de projection, le rappeur est attendu sur place vers 16h pour un échange avec le public.
Le grand rendez-vous
Le passage du rappeur Orelsan sera donc marqué par deux événements enrichissants en histoire, outre le fait que la musique va couronner le tout. Selon les vidéos et photos postés sur les réseaux sociaux, le rappeur français et son équipe au grand complet, 24 personnes au total, sont déjà à Madagascar et se disent prêts à donner un premier concert pour ce vendredi 23 septembre au Palais des Sports, Mahamasina. Soulignons que cet artiste, Orelsan de son vrai nom Aurélien Cotentin, n’est plus un inconnu dans la Grande île puisque qu’il est marié à une femme malagasy et les deux tourtereaux passent un séjour à Madagascar chaque année. Et cette fois-ci, il a enfin décidé de donner un concert au pays après un long moment d’attente et de réflexion. Il s’est dit être prêt pour le grand show. Pour ceux qui n’ont pas encore obtenu leurs tickets d’entrée, le rappeur encourage les fans de venir au plus vite récupérer le sésame qui permettra d’assister à ce concert inédit du rappeur. Selon toujours les informations, il reste encore quelques places pour la catégorie « Silver », tickets simples, les billets simples de lancement et également ceux des « fan-zones ». Par contre, les billets VIP et « Gold » sont déjà épuisés quelques heures après leur mise en vente.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture

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Editorial

  • Actes citoyens
    Les députés et les sénateurs entament depuis mardi la seconde session ordinaire. Conformément à l’esprit et la lettre de la Loi fondamentale dans son Article 75 qui stipule en substance : l’Assemblée Nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaire par an. La première commence le premier mardi du mois de mai et la seconde le troisième mardi du mois d’octobre. Et la seconde session est consacrée principalement à l’adoption de la Loi des Finances pour l’exercice budgétaire de l’année qui suit. Par analogie du texte, l’Article 75 s’applique aussi aux sénateurs.Serait-il trop demandé d’attendre de nos parlementaires de primer entre tous pendant toute la durée de cette seconde session ordinaire des actes citoyens. En cette session ordinaire, nous entendons par actes citoyens « que les députés et sénateurs se consacrent aux discussions et aux débats préservant les intérêts supérieurs de la Nation. » Par conséquent, que les…

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