Une avancée majeure pour améliorer l'accès aux soins. Les personnes nées avec une fente labio-palatine à Madagascar, majoritairement des enfants, peuvent désormais jouir des soins de proximité, grâce à la « Smile Mobile ». Il s’agit d’une unité de soins innovante, dotée de 2 salles entièrement équipées, pour parcourir les villes et villages dans tout Madagascar. Celle-ci permettra d’offrir des soins non-chirurgicaux pré et post-opératoires, complétant l’intervention chirurgicale de la fente labio-palatine. Outre les soins nutritionnels et bucco-dentaires, un accompagnement psycho-social et un encadrement orthophonique seront aussi prodigués aux patients. Ces derniers pourront ainsi bénéficier d’un suivi médical sans avoir à effectuer de longs trajets.
Sécurisation de la ville et lutte contre les bouchons. Tels sont les objectifs principaux de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) dans le cadre de l’installation des caméras de surveillance dans les six Arrondissements de la Capitale. Le centre opérationnel de commandement de la CUA, sis à l'hôtel de ville, Analakely, a été inauguré hier. Il est opérationnel 24 heures sur 24.
L’utilisation des nouvelles technologies continue d’améliore l’accès à la santé pour tous dans les zones reculées de la Région d’Atsimo-Andrefana. En effet, la date du 2 octobre marque le succès du premier vol de livraison par drone de vaccins au Centre de santé de base (CSB II) de Beraketa, situé dans le District de Sakaraha. Le vol d’essai effectué a permis la livraison de 1.030 doses de vaccin, un moment symbolique et critique pour la communauté de Sakaraha. Le projet de livraison par drone participe à un effort global pour améliorer l’accès aux soins de santé, particulièrement pour les enfants de 9 à 59 mois qui nécessitent des vaccins contre la rougeole (VAR) et la poliomyélite.
Le pays traverse en ces temps-ci une passe critique. Comme si tous les grands maux se fixent un rendez-vous au même moment. Epreuves difficiles non seulement pour la population mais également et surtout d’ailleurs pour les responsables étatiques. La grogne monte en surface. Tout est urgent ! Tout est prioritaire !
Des routes nationales en état de dégradation avancée sinon préoccupante. Des axes routiers secondaires (les routes d’intérêt provincial, de district et communal) servant de desserte des populations et leurs produits du terroir sont quasiment … impraticables. Les coupures d’eau et d’électricité se muant en lot quotidien des usagers en particulier et de toute la population en général. Des cas d’insécurité troublants en milieu urbain et dans les zones rurales (vols à main armée, viols, rapts, des homicides quasi généralisés, etc.).
Au bout du rouleau. Les services d’approvisionnement en eau et électricité, combinés aux pénalités imposées en cas de retard de paiement par la JIRAMA, ont suscité de vives réactions de la part des consommateurs. Face à des services de plus en plus contestés et une gestion perçue comme opaque, les usagers se retrouvent confrontés à une situation complexe. "Nous comprenons la nécessité de redresser la JIRAMA, mais cette restructuration doit s'accompagner d'une plus grande transparence et de réelles améliorations sur le terrain", a déclaré un responsable d’une association de consommateurs.
Comme annoncé, le Président Andry Rajoelina et son épouse, Mialy Rajoelina sont arrivés à Paris, dans la matinée d’hier pour participer au 19ème sommet de la Francophonie qui débutera ce jour en France. Au moment de son arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle à Paris, le couple présidentiel a été accueilli par la représentante permanente de Madagascar à l’UNESCO (Paris), Yvette Sylla.
Hier à Paris, la France et Madagascar ont officiellement lancé la première étape d’un processus de restitution d’ossements humains réclamés par les autorités malgaches, entamé lors d'une rencontre entre Rachida Dati, ministre de la Culture française, et son homologue malgache, Volamiranty Donna Mara. Ce moment, qualifié d’"historique" par Rachida Dati, marque une avancée symbolique dans les relations franco-malgaches, autour d'un sujet sensible qui touche aux mémoires postcoloniales.