dimanche, 31 août 2025

La une du 1er septembre 2025

Publié dans La Une
dimanche, 31 août 2025

Dans la cour des grands !

Pour la nième fois, posons la question « Qui dit que le sport malagasy coule ? » Ce n’est pas le niveau des grandes puissances sportives telles que les USA, la Chine, l’Allemagne, la France, etc. qui raflent à toutes les compétitions internationales ou mondiales mais c’est déjà mieux.

Dans le domaine des jeux individuels, le pays peut s’enorgueillir d’avoir des étoiles qui surplombent le continent africain. Lola Rasoamaharo, pour les moins de 75 kg pulvérise le record. Elle trône sur le podium des championnats d’Afrique de judo de moins de 75 kg. Encore une fois, il ne s’agit pas des palmarès américains ou chinois seulement, on gravite progressivement. Et on marche vers la réussite. 

Pour les jeux collectifs, nos joueurs de basketball sociétaires de l’Ankoay, hommes ou dames, ne font pas erreur d’ambitionner le toit du monde, le Graal du monde de basketball, ils ont la technique pour gagner, des éléments individuels pour dominer et jeux d’ensemble compétitifs pour finir en beauté.  En tout, ce sont des atouts pour survoler les matches,  mais il leur faut un déclic avec un peu de chance et d’encadrement compétent et ça va ! Nos rugbymen et rugbywomen, les Makis, ont frôlé le summum continental. De même, les boulistes malagasy taquinent les meilleurs du monde. Les fameux joueurs en triplette talonnent sinon dominent les championnats du monde. A chaque compétition internationale, on se méfie de nos tireurs, nos placeurs.

La Grande île vice-championne ! Pour la première fois dans les annales de l’histoire du ballon rond, en Afrique, une équipe nationale malagasy franchit le cap des demi-finales et atteint la dernière marche du podium des compétitions continentales. Jadis et naguère, nos formations nationales du sport-roi toute mention confondue, CAN ou CHAN, dames ou hommes, ont été stoppées sur les rives gauches du Canal de Mozambique. En 2019, l’équipe nationale, les Barea A, sous la conduite de Dupuis, a failli créer la surprise en atteignant les quarts de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). C’était l’euphorie nationale ! Et après, on retombe dans l’anonymat. Le coach Dupuis remercié, on confie l’avenir du football, Barea A, à un Franco-portugais Corentin Da Silva Martins, et on attend du moins on espère les meilleurs résultats. 

C’est du côté du CHAN que l’espoir se concrétise et se profile nettement. Romuald Rakotondrabe alias « Roro », coach des Barea A’, tient d’une main de fer notre Onze national. De valeureux joueurs qui méritent l’estime nationale. Les poulains de Roro ont défait des équipes favorites et se hissent voire se filent en finale du CHAN. Une toute grande première dans l’histoire du football malagasy. Depuis samedi, 30 août 2025, les Barea jouent dans la cour des grands. Les supporters malagasy, les concitoyens des Barea, n’en croient pas à leurs yeux ! Et même, la grande majorité des passionnés du ballon rond africains n’ont pas pu empêcher leur admiration à ces jeunes malagasy. En tout cas, c’est la « révélation » du CHAN 2024. Tout le monde, tous ceux ou celles qui sont fiers d’être malagasy, n’ont pas hésité à les soutenir.

L’équipe nationale revient de loin. Elle intègre dignement et fièrement la cour des grands qui nous rappelle la grande épopée des années 60 – 70. 

Allez Barea !

Ndrianaivo

Publié dans Editorial
dimanche, 31 août 2025

Actu-brèves

Bâtir des passerelles solides entre l’Afrique et l’Amérique latine. La visite de Francia Elena Márquez Mina, vice-présidente de la République de Colombie, au Rova de Manjakamiadana, n'était pas une simple étape protocolaire. Ce fut une plongée au cœur de l'âme malgache, un dialogue silencieux entre deux continents qui a illustré avec force comment la mémoire, l'identité et le patrimoine peuvent devenir de puissants vecteurs de rapprochement diplomatique. En foulant le sol de ce haut lieu de l’histoire, symbole vivant de la souveraineté nationale, la délégation colombienne a pu toucher du doigt ce qui façonne l'identité de la Grande île. Le Rova n'est pas seulement un vestige du passé, c’est un lieu où la mémoire collective du peuple malagasy continue de vibrer. Pour la délégation colombienne, cette visite a été une occasion unique de mesurer la profondeur des racines qui unissent les Malgaches à leur culture et à leur histoire, une force qui transcende le temps. Au-delà de l'événement lui-même, cette rencontre met en lumière le rôle central de la diplomatie culturelle dans les relations internationales modernes. Elle démontre que les fondations d’une coopération solide, qu’elle soit politique ou économique, se construisent d'abord sur la reconnaissance et le respect mutuels des héritages. En partageant un fragment de son âme au sommet de la colline de Manjakamiadana, Madagascar a rappelé au monde que les échanges humains et symboliques sont ceux qui nourrissent véritablement le dialogue entre les nations.

 

 

Inclusion du handicap, une réponse pragmatique et nécessaire. Face aux nombreux défis qui persistent, la création d'une plateforme de suivi a été proposée pour garantir que les ambitions de la politique nationale en faveur des personnes handicapées deviennent une réalité sur le terrain. A l'issue d'une consultation nationale sur le thème « Vers une collaboration plus efficace pour l'inclusion du handicap », les principaux acteurs du secteur ont unanimement appelé à la mise en place d'une plateforme de coordination. Réunissant des représentants du Gouvernement, de la société civile et des Nations unies, cette initiative a pour objectif de structurer le dialogue, de fédérer les efforts et d'assurer un suivi rigoureux des progrès réalisés pour les personnes en situation de handicap. Cette démarche s'inscrit directement dans la lignée de la politique nationale d'inclusion et d'autonomisation des personnes handicapées. Les objectifs sont de réduire les discriminations et les violences, de garantir un accès équitable aux services de base comme la santé et l'éducation, de promouvoir l'inclusion économique et d’encourager une participation active à la vie politique et citoyenne. Cependant, le chemin vers une inclusion totale reste semé d'embûches. Les participants à la consultation ont souligné plusieurs défis majeurs, à commencer par la stigmatisation et les normes sociales qui freinent encore l'intégration. Ensuite, une attention particulière devra être portée aux types de handicap souvent négligés et à la vulnérabilité accrue des personnes handicapées dans les situations de crises humanitaires.

 

 

La province du Hunan, un allié de poids dans la diplomatie économique. La sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy, a reçu au Palais d'Anosikely une importante délégation de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) de la province du Hunan. Conduite par son vice-président, M. Li Min, cette visite de courtoisie s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et vise à explorer de nouvelles pistes de collaboration dans des secteurs stratégiques. Au cœur des échanges figuraient plusieurs domaines de coopération prometteurs entre Madagascar et la province du Hunan. Les discussions ont notamment porté sur le tourisme, l'exploitation des ressources minières, la culture, ainsi que le secteur agricole. Un accent particulier a été mis sur le développement de la culture du riz hybride, une expertise reconnue de la Chine, qui pourrait jouer un rôle crucial dans l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire à Madagascar. Lors de cette rencontre, la sénatrice Rakotondrazafy a souligné que l'institution est prête à jouer un rôle de facilitateur pour mettre en relation les opérateurs économiques du Hunan avec les instances gouvernementales malgaches, dans le respect des prérogatives qui lui sont conférées.

 

Publié dans Politique

La Capitale malgache a vibré hier au rythme d’un retour historique. Les Barea de Madagascar A’, vice-champions d’Afrique des Nations 2025, ont été accueillis en véritables héros par une foule immense et enthousiaste.

L’avion transportant la délégation malgache a atterri à l’aéroport international d’Ivato à 15h30. Dès leur sortie, les joueurs ont été acclamés par des centaines de supporters massés sur place, impatients de voir de près ceux qui ont fait briller les couleurs nationales sur la scène continentale.

A bord d’un camion aménagé en bus à impériale spécialement affrété pour l’occasion, l’équipe a entamé un long cortège à travers les artères de la Capitale. Le parcours les a menés du Lac Iarivo à Tsarasaotra, en passant par Ankorondrano, Antanimena et l’avenue de l’Indépendance à Analakely, avant de traverser le tunnel d’Ambohidahy et de rejoindre Anosy, puis le Kianja Barea Mahamasina.

Tout au long du trajet, les rues ont été littéralement noires de monde. Des milliers de Malgaches, toutes générations confondues, ont brandi drapeaux et banderoles, scandant d’abord les fameux “Alefa Barea” qui avaient accompagné l’équipe durant la compétition, remplacés progressivement par des “Merci Barea”, signe d’une immense gratitude populaire. Le dispositif de sécurité mis en place par les forces de sécurité a parfaitement joué son rôle. Aucun incident majeur n’a été rapporté.

Il aura fallu plus de quatre heures et demie au cortège pour faire le trajet programmé. En effet, le cortège est arrivé au stade Barea que vers 20h moins le quart. La nuit était tombée depuis longtemps, mais l’obscurité n’a en rien atténué l’ambiance électrique ni l’émotion collective. Plusieurs milliers de Malgaches étaient encore présents dans le stade. Les joueurs et les membres du staff technique ont été accueillis par le Président Rajoelina à leur entrée dans l’enceinte du stade, avant de se présenter à la foule depuis la tribune officielle.

Ce retour triomphal rappelle celui de 2019, lorsque les Barea, quart de finalistes de la Coupe d’Afrique des Nations, avaient été reçus en liesse, ou encore l’accueil réservé à l’équipe nationale arrivée à la troisième place d’un précédent tournoi. Cette fois encore, Madagascar a démontré que le football dépasse le sport, qu’il est un vecteur d’unité et de fierté nationale. 

Lalaina A.

 

 

Publié dans Politique

Dans de nombreux ménages vulnérables, les mères sont contraintes d’emmener leurs enfants dans leurs lieux de travail, notamment dans les champs, faute de moyens pour inscrire ces derniers dans la crèche. Cela diminue les heures de travail et ainsi la production, et cela à cause du temps consacré pour s’occuper des enfants.

 

C’est pour cette raison que le Fonds d’intervention pour le développement (FID) a élargi son programme « Vatsin’Ankohonana » et « Asa Avotra Mirindra ». Dans ce cadre, des garderies ont été mises en place au niveau de quelques zones pilotes de Madagascar. Puis, celles-ci devraient être étendues à l’ensemble des différentes Communes d’intervention du FID dont la partie sud de Madagascar ainsi que les Régions d’Atsinanana, Vatovavy, Fitovinany et Haute-Matsiatra. L’objectif est de permettre aux parents de se concentrer à leurs activités quotidiennes, tout en stimulant les tout-petits à l’éveil et leur épanouissement personnel.

 

Les responsables au niveau des garderies ont déjà bénéficié des formations liées aux besoins de la petite enfance. « Nous avons appris à prendre soin des enfants, en matière d’hygiène et de nutrition, à réaliser des activités d’éveil adaptées à leur âge et à installer une routine stable favorisant leur développement cognitif et émotionnel », dixit  Safidinjanahary Honorine, animatrice à la garderie communautaire du Fokontany d’Ankofika, Commune urbaine d’Ambalavao, Région de Haute-Matsiatra.

 

Pour les bénéficiaires du programme « Vatsin’Ankohonana » dans ce Fokontany, cette structure est bien plus qu’un endroit où déposer les enfants. « La garderie communautaire enrichit nos interactions en tissant un lien cordial entre les parents et en cultivant la notion de bien commun », témoigne-t-elle.

 

Dans le pays, la protection sociale est basée sur le savoir-faire. La réussite du système « filets sociaux » à Madagascar s’appuie sur une dynamique de transfert de compétences, de transmission de savoirs et de partage d’expériences, permettant ainsi de renforcer l’inclusion sociale et économique des personnes les plus vulnérables. Les communautés bénéficiaires acquièrent du savoir-faire concret pour améliorer leur vie quotidienne et assurer leur autonomie financière.

 

Anatra R.

Publié dans Société

Les médias mauriciens parlent du démantèlement d'un réseau, et les faits s'étaient récemment produits dans la localité de Baie-de-Tombeau, île Maurice où la Police a effectué une descente visant à combattre la traite des êtres humains. Dans son viseur : une maison d'hôte où les Forces de l'ordre de cette île voisine ont arrêté quatorze femmes malagasy. Les concernées sont âgées de 23 à 36 ans. Un coup de filet durant lequel les autorités mauriciennes découvrent aussi que ces femmes originaires de la Grande île sont en situation irrégulière à Maurice. Mais elles n'étaient pas les seules à tomber dans le filet de la Police, vendredi dernier. Le propriétaire de l'établissement, âgé de 50 ans ainsi que la réceptionniste (36 ans)  l'étaient aussi.  Ces derniers sont poursuivis pour trafic d'êtres humains à des fins d'exploitation sexuellede ces femmes malagasy, et ont été placés en détention, du moins à titre provisoire.

Dans la même foulée, plusieurs éléments compromettants, dont des documents, des téléphones portables et des préservatifs, ont été saisis sur place. De leur côté, ces femmes malagasy que la presse mauricienne considère comme victimes, ont été transférées dans un centre de prise en charge des femmes en détresse dont celles qui sont victimes de trafic sexuel, situé dans la localité d'Albion, et ce, dans l'attente de la suite de l'enquête. En parallèle, le service des passeports et de l'immigration mauricien a apporté une assistance aux victimes. Enfin, la Police mauricienne s'est fixé le but de remonter toute la filière. Ce qui lui impose de pousser davantage les investigations sur cette affaire.

Ce n'est pas la première fois qu'on assiste à ce genre d'opération policière dans l'île Maurice.  Déjà en février dernier,  trois autres autres jeunes femmes malagasy, âgées de 21, 24 et 26 ans, ont aussi été arrêtés à peu près pour les mêmes motifs et circonstances que ceux indiqués supra. Lors de leur interrogatoire, il s’est avéré qu’elles ne possédaient pas de permis de travail valide, comme l’exige la loi mauricienne. Elles ont été informées du délit d’« exercice d’une activité professionnelle à Maurice contre rémunération sans permis de travail valide », avant d’être conduites au Poste de police. Notons enfin que Madagascar et l’île Maurice ont signé l'année dernière une convention visant justement à endiguer le phénomène de la traite des êtres humains.

Recueillis par Franck R.

Publié dans Société

Au premier trimestre 2025, la Banque centrale de Madagascar (BFM) a publié son enquête de conjoncture sur les entreprises, révélant que la majorité d’entre elles font face à un ralentissement de leurs activités. Réalisée à Antananarivo et dans plusieurs régions économiques, cette enquête trimestrielle, présentée le 19 août dernier, met en lumière une situation contrastée où les coûts de production s’alourdissent alors que la demande reste atone. Elle interpelle autant les décideurs politiques que les acteurs économiques sur la nécessité de trouver un équilibre pour relancer la croissance. Selon le rapport, les entreprises industrielles, commerciales et de services subissent une pression accrue liée à la hausse des prix des intrants importés et à des charges d’exploitation plus lourdes. La dépréciation continue de l’ariary alimente également ce renchérissement. Parallèlement, la consommation intérieure demeure limitée, freinée par le pouvoir d’achat en berne des ménages. Résultat : les marges des entreprises se contractent et les perspectives d’investissement sont reportées. « Nos charges de production ont augmenté de près de 20 % depuis l’année dernière, mais nous ne pouvons pas récupérer cette hausse sur les clients déjà fragilisés », explique le responsable d’une PME textile à Antsirabe. « Nous devons trouver des solutions pour survivre, mais à long terme cela pèse sur notre compétitivité », ajoute-t-il. La situation n’est pas homogène pour tous les secteurs. L’agro-industrie et le commerce alimentaire montrent une résilience relative, soutenus par une demande stable sur les biens de première nécessité. En revanche, le BTP et les services orientés vers la consommation non essentielle enregistrent un ralentissement marqué.

 

Trésorerie fragilisée

 

La Banque centrale note que les trésoreries des entreprises se fragilisent et que la prudence reste de mise dans les décisions de recrutement et d’investissement. Selon un membre du cercle de réflexion des économistes de Madagascar, cette enquête confirme la vulnérabilité structurelle de l’économie malagasy : « La dépendance aux importations expose les entreprises aux chocs extérieurs. Sans une politique industrielle claire et un soutien au secteur productif local, cette situation risque de se prolonger. » Les témoignages des entrepreneurs traduisent aussi un besoin de visibilité. Jean-Claude opérateur dans le BTP, souligne : « Nous travaillons avec des marges très serrées, et chaque appel d’offres devient une bataille. Les délais de paiement des donneurs d’ordre publics compliquent encore la situation. » Du côté des perspectives, certains entrepreneurs gardent néanmoins un espoir mesuré. « Si la stabilité macroéconomique est maintenue et que des mesures de soutien ciblées sont prises, notamment sur l’accès au financement et la maîtrise de l’inflation, il sera possible de redonner confiance aux investisseurs », estime un responsable de groupement patronal cité dans le rapport. La publication de la Banque centrale intervient dans un contexte où Madagascar cherche à attirer davantage d’investissements directs étrangers tout en stimulant l’économie locale. Cette enquête, véritable baromètre de l’activité économique, met en évidence les défis immédiats mais aussi les leviers potentiels pour une relance durable. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si les entreprises malagasy parviendront à surmonter cette période de tension ou si le ralentissement s’installera durablement.

 

Publié dans Economie

Une  belle image de la Grande île est de nouveau apparue sur la scène internationale. A l’occasion de la 6ème édition de l’évènement « Influencers Awards Indian Ocean » qui s’est tenu à l’île Maurice, une jeune femme malagasy s’est fait distinguer. Il s’agit de Valisoa Ramananjanahary, alias « Valisoa regarde le monde », qui s’est imposée comme une étoile montante grâce à son authenticité et sa volonté de mettre en avant l’identité riche et singulière de l’océan Indien.

Couronnée du prestigieux « Coup de cœur du jury 2025 », Valisoa a reçu cette distinction avec une grande émotion, témoignant ainsi son parcours exceptionnel et la profondeur de son univers digital. Ses contenus incarnent une voix sincère et engagée, vibrante de son attachement à ses racines culturelles, tout en étant capable de captiver un public du monde entier. Dans un paysage numérique parfois marqué par la répétition et l’uniformité, cette récompense touche au cœur de la diversité et de la créativité qui jaillissent des territoires de l’océan Indien. Elle braque les projecteurs sur des talents dont les productions, imprégnées de leur réalité locale, parviennent à franchir les frontières pour toucher des audiences variées. Ces distinctions rappellent la force des plateformes numériques en tant qu’outils d’expression, de représentation et d’échange culturel.

A travers ses vidéos, photographies et récits, Valisoa raconte avec passion la richesse de sa Région : ses coutumes, ses défis, ses espoirs. Son regard unique, à mi-chemin entre le personnel et l’universel, crée une connexion authentique avec ses followers. Elle incarne avec brio le potentiel des jeunes talents de l’océan Indien à diffuser leur identité, tout en résonnant bien au-delà des rives locales.

Cette reconnaissance, décernée par un jury composé d’experts en communication et numérique, met également en avant l’importance de valoriser les voix diverses dans un monde digital souvent standardisé. Elle encourage à poursuivre dans cette direction, à ouvrir les fenêtres sur des réalités parfois ignorées et à partager des récits qui reflètent toute la richesse des cultures locales dans leur complexité et leur beauté. L'édition 2025 a rappelé que la créativité locale peut non seulement être célébrée, mais aussi rayonner sur la scène internationale. Valisoa Ramananjanahary représente cette génération émergente d’artisans numériques qui, avec passion et authenticité, sculptent un écosystème digital où chaque histoire compte et chaque territoire trouve sa place.

Si.R

 

 

Publié dans Culture

Les Lions de l’Atlas du Maroc ont privé les Barea de leur première étoile au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) samedi. 

Ils ont fait vibrer tout un peuple, mais le rêve s’est arrêté aux portes de la gloire. Samedi soir, au Stadium Kasarani de Nairobi, les Barea se sont inclinés en finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) face aux Lions de l’Atlas du Maroc (2-3). Une défaite cruelle, mais porteuse d’espoir pour l’avenir du football malgache.

« Je présente mes excuses à tout le peuple malgache pour cette défaite. Je crois néanmoins que votre amour pour notre équipe continuera », a confié un coach Rôro ému, au coup de sifflet final.

Pourtant, ses hommes ont tenu tête aux Marocains, multipliant les actions offensives et démontrant un mental de guerriers. Dès la 9e minute, Félicité Manohatsoa allume la mèche en ouvrant le score, plongeant les milliers de supporters malgaches dans l’euphorie. Mais l’expérience marocaine a parlé.  Youssef Mehri égalise à la 27e, avant qu’Oussama Lamlioui ne renverse la tendance juste avant la pause (44e).

Loin d’abdiquer, les Barea reviennent des vestiaires avec la rage au ventre. Toky Rakotondraibe redonne espoir à la 68e minute en égalisant, relançant un match incandescent. Mais c’est encore Lamlioui, intenable ce soir-là, qui crucifie Madagascar à la 80e minute.

Une fois le rideau tombé, le sélectionneur malgache n’a pas manqué de saluer le courage de ses joueurs. « La défaite est amère, mais nous avons tout de même réalisé un beau parcours. J’espère que la prochaine fois, nous remporterons le CHAN ».

Les Barea n’ont pas soulevé la coupe, mais ils ont gagné le cœur de l’Afrique. Leur épopée restera gravée dans l’histoire comme celle de la première sélection insulaire à atteindre la finale d’une grande compétition continentale. Et pour beaucoup, ce n’est qu’un début.

 

Publié dans Sport

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Editorial

  • Restauration des terres
    Essentielle, un terme d’une portée fondamentale pour exprimer la nécessité de restaurer la terre. Le 17 juin 2025, la Colombie a accueilli la célébration internationale de la « Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sècheresse » sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. En passant, rappelons que la Colombie est un pays qui jouit d’une bonne réputation dans la lutte contre ces deux grands fléaux : la désertification et la sècheresse. Un pays, pour notre gouverne, dont la vice-présidente, Mme Francia Elena Marquez Mina, vient d’effectuer une visite officielle en terre malagasy et ce pour renforcer les liens de fraternité et de partenariat avec le peuple et l’Etat malagasy. En fait, la visite a permis aux deux pays de dresser et de jeter les bases d’un futur partenariat appelé à être fructueux, gagnant-gagnant, entre les deux Etats. Dans le courant du mois de juillet 2025, Madagasikara…

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