Nos archives web
Super User

Super User

%PM, %19 %956 %2020 %21:%Avr

Irréductibles

Une personne détenait chez elle, à Andoharanofotsy, des sacs de deux tonnes de riz, des cartons de savon, des bouteilles d'huile, dons du couple présidentiel destinés à alléger les tourmentes des familles vulnérables, en particulier, les personnes âgées, dues aux mesures de confinement. Alertés par des membres du Komity Loharano local, le député élu d'Atsimondrano Andry Ratsivahiny et le maire d'Andoharanofotsy Rakotoarimanana Henintsoa alias Tôta, se sont dépêchés avec des éléments des Forces de l'ordre chez le domicile de quelqu'un pour débusquer le gros « paquet » soigneusement gardé.

Une grande surprise pour la population. Le ministère de l’Economie et des Finances a limogé deux directeurs généraux dans des postes clés, à savoir le contrôle financier et la comptabilité publique. Une décision prise lors du Conseil des ministres, vendredi dernier. Le directeur général du contrôle financier, Gilles Rabearinosy et le directeur de la comptabilité publique, Manantenasoa Michelline Hery sont officiellement retirés de leur fonction. Ils ont occupé leur poste pendant une année avant cette abrogation de décret. La population s’inquiète surtout sur la gestion des finances publiques étant donné que la Grande île a récemment bénéficié d’un financement s’élevant à 440 millions de dollars. 

Les mesures de confinement appliquées à Madagascar depuis un mois sont levées. Une décision prise en raison notamment d'une situation sanitaire stabilisée. Une annonce accueillie par un ouf de soulagement par bon nombre de Malagasy. A partir de ce jour, ils pourront sortir librement de 6 heures à 13 heures. Les habitants des Régions Analamanga, Haute Matsiatra et Atsinanana ne pourront toutefois pas se déplacer en dehors de leurs Régions. Un couvre-feu reste de vigueur, mais entre 21 heures et 4 heures du matin. Le port du cache- bouche sera obligatoire à partir de ce jour pour tous ceux qui devront sortir de chez eux. Des distributions de masque auront lieu au niveau des Fokontany où des cas contacts ont été recensés. Des sanctions de « Travaux d'intérêt général » sont prévues contre ceux qui ne porteraient pas ces protections.

Les essais menés ont été concluants. Lors de son adresse à la Nation, hier, le Président Rajoelina a annoncé le lancement d'un traitement préventif contre le coronavirus appelé Covid Organics. Mis au point par l'Institut malgache de recherches appliquées, le remède a fait ses preuves selon le Chef de l'Etat. La présentation officielle du traitement permettra d'obtenir des détails supplémentaires sur produit estampillé « made in Madagascar ». Ce traitement nous a aidé à prendre les décisions prises » (voir article par ailleurs), explique le Chef de l'Etat. 

L'impatience se faisait sentir à chaque discussion aussi bien dans les quartiers que sur les réseaux sociaux durant l'attente qui précédait la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina hier. Déclaration qui révélait les nouvelles mesures à prendre dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus. Si certains espéraient un prolongement de la période de confinement pour écarter toute menace de propagation du COVID-19, d'autres plus téméraires souhaitaient, en revanche, un déconfinement progressif en vue de laisser plus de liberté à tout un chacun. Quoi que l'Etat décide pourtant, les différentes mesures risquent d'être vaines à défaut d'adhésion complète de la population.

%PM, %19 %949 %2020 %21:%Avr

La une du 20 avril 2020


Nouvelle mesure. Lundi dernier, dans son allocution, le Président de la République française, Emmanuel Macron, a annoncé le maintien « jusqu’à nouvel ordre » de la fermeture des frontières de la France avec les pays non-européens. « Conformément à cette décision, la suspension des vols Air Madagascar vers et depuis la France métropolitaine et les DOM-TOM (Départements et territoires d’outre-mer) est prolongée jusqu’au 11 mai 2020 inclus, au minimum », a annoncé la compagnie aérienne nationale malagasy hier, dans un communiqué officielle faisant le point sur la situation sanitaire actuelle. Pour les vols régionaux, Air Madagascar compte également maintenir la suspension vers et en provenance de l’île Maurice. Effectivement, le Gouvernement mauricien a prolongé le couvre-feu sanitaire dans cette île sœur jusqu’au 4 mai prochain.
Pour rappel, le 17 mars dernier, la Présidence de la République de Madagascar a annoncé la suspension de toutes les liaisons aériennes internationales vers et depuis la Grande île, sans exception à partir du 20 mars, et pour une durée de 30 jours à compter de cette date. La suspension de l’intégralité des vols internationaux de la compagnie Air Madagascar, long-courriers et régionaux, jusqu’à lundi prochain à 23h 59 reste ainsi en application. En complément de ces directives, la suspension de la ligne de et vers la Chine jusqu’au 30 juin 2020, déjà annoncée par la compagnie, reste également en vigueur.  
Recueillis par Rova Randria


En cette période confinement, les actions solidaires de l’association Fitia présidée par la Première dame Mialy Rajoelina se poursuivent. En collaboration avec la Fondation Mérieux, ladite association a soutenu les sans-abri pris en charge au niveau des deux sites situés à Nanisana et Anosizato. A cette occasion, 320 matelas ont été offerts pour que les  personnes sans-logement puissent dormir dans de bonnes conditions face au coronavirus. La remise officielle de ces dons s’est tenue hier  à l’Hôtel de ville, Analakely. Après la cérémonie, les responsables communaux se sont dépêchés au niveau de ces sites pour remettre les dons directement aux bénéficiaires.




Réservations annulées à 100 %, avions cloués au sol, paquebots refoulés, restaurants fermés. Le secteur du tourisme assiste en ce moment à une chute drastique de ses activités. Cette année est tout simplement noire pour les opérateurs dans ce domaine. La crise sanitaire engendre un manque à gagner colossal. « Le secteur touristique a enregistré 1 900 milliards d’ariary de perte depuis la propagation du coronavirus dans le monde, c’est-à-dire depuis le mois de janvier. La situation s’est empirée à partir du confinement. A noter que les trois derniers trimestres représentent 83 % du volume d’affaires dans le tourisme car la haute saison commence de mi-juillet à mi-novembre. La perte sur la totalité de l’année est ainsi évaluée à 80 % du fait d’une prolongation des mesures de confinement et de la fermeture des frontières », déclare Afick Sandra, directeur exécutif de la confédération du tourisme de Madagascar (CTM), hier. Il faut savoir que des milliers d’emplois sont actuellement en jeu tout au long de la chaîne de valeur. La pandémie affecte 44 000 emplois directs et plus de 300 000 emplois indirects. Les groupes de population vulnérable tels que les femmes, les jeunes et les populations rurales sont les plus exposés.
Plan de relance
Un choc sans précédent. Le secteur touristique a besoin d’un soutien urgent de la part du Gouvernement pour préserver l’emploi et sortir de la crise. Les opérateurs ont déjà bénéficié des mesures économiques et fiscales tels que les moratoires pour les crédits bancaires, l’allongement des échéances fiscales. De leur côté,  les opérateurs s’orientent de plus en plus vers la promotion du tourisme local. « Le tourisme national fait partie des axes majeurs afin de répondre rapidement aux besoins urgent du secteur. Notre vision consiste à concevoir des offres attractives à la portée des Malagasy. Des réductions de prix sont appliquées sur des offres "tout inclus" et répertoriées sur un site dédié. Dans le cadre de l’élaboration du plan de mitigation, nous avons proposé d’autres mesures telles que l’appui à la trésorerie des entreprises, le soutien à la communication contre la stigmatisation des étrangers et des personnes venant des foyers de l’épidémie, la relance des marchés prioritaires. Ce plan de relance économique sera achevé d’ici la fin de ce mois », explique le directeur exécutif. La Confédération du tourisme de Madagascar fait entièrement confiance à l’Etat qui a su dès le début de la crise écouter et répondre positivement aux requêtes des opérateurs.
Solange Heriniaina


Actuellement, un agent de police croupit en prison pour affaire de corruption. Toutefois, il ne s’agit pas de cette récente affaire ayant fait le buzz sur les réseaux sociaux, mais qui serait sans fondement. Malgré la fermeté affichée par le ministère de la Sécurité publique, surtout en cette période de confinement pour cause de Covid-19, des policiers arrivent encore à s’empêtrer dans des affaires de corruption. Depuis le début de cette année, et en marge de récentes suspicions, un policier a été placé sous mandat de dépôt après son déferrement, pour le même motif, au cours de ces dernières semaines. C’est le  fruit d’une enquête menée au niveau de l’Inspection générale de Police (IGPN). « Le policier en cause est poursuivi pour une infraction de type  pénal. D’autant plus que les preuves permettant de l’enfoncer étaient  réunies. Ce qui l’a conduit finalement en prison », confie une source policière.
 Toujours dans le courant de cette année, quatre autres affaires impliquant des fonctionnaires de la Police sont encore à l’étude au niveau de l’IGPN. Pour l’une ou l’autre, le dossier serait  en stand-by, étant donné que les enquêteurs seraient encore sur le point de réunir les preuves nécessaires, lesquelles permettant de justifier les poursuites à l’encontre des fonctionnaires mis en cause.
Généralement, la corruption impliquant un fonctionnaire de la Police s’observe notamment en matière de circulation en ville, faisant encore l’objet de restriction actuellement. Le ministre de la Sécurité publique affirme ne pas tolérer le fait que des éléments de la Police soient entraînés dans des affaires de corruption, et que les mesures disciplinaires attendant ceux pris en faute sont à la mesure du type d’infraction dont on les incrimine.
Puisqu’il n’existe pas de corrompus sans les corrupteurs, l’IGPN se sent également dans le devoir de rechercher les premiers. Pour parvenir à cet objectif, la Police ne cesse de sensibiliser, sinon d’exhorter le public à ne pas hésiter à donner un renseignement, voire dénoncer les personnes en cause.
Franck R.

Fil infos

  • Carburant - Les prix à la pompe en…baisse !
  • Municipales - La destinée de la Capitale entre les mains de Harilala Ramanantsoa
  • Carburant - Application incontournable de la vérité des prix
  • Télécommunication - Patrick Pisal Hamida nommé vice-président d'AXIAN Telecom
  • Conjoncture - Ntsay Christian condamne la culture de la violence
  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 
  • Ampasamadinika - Un père viole sa fille pendant 19 ans
  • Stabilité politique - Le Président appelle à la prise de responsabilité des gouverneurs

La Une

Recherche par date

« January 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

A bout portant

AutoDiff