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Devant la propagation du coronavirus, le Fonds des Nations unies pour l’enfance à Madagascar est en alerte.  D’après les statistiques du ministère de la Justice à la fin de décembre 2019, 1052 enfants sont en prison à Madagascar, dont 45 filles. C’est ainsi qu’en cette propagation du COVID-19, le ministère de la Justice a donné des consignes dans le cadre de la protection des enfants.  Des consignes ont été données récemment  afin d’éviter la  détention des prévenus enfants et adultes sauf pour les délits/crimes graves. Cette institution a même  encouragé la mise en liberté provisoire des détenus. 63% des enfants en prison à Madagascar, soit 664  vers la fin du mois de décembre 2019, sont en détention préventive, et ne sont pas encore jugés.

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Durcissement

L'Armée déploie la grosse artillerie. La Police nationale renforce le contrôle et n'hésite pas à sévir. Des récalcitrants ont été embarqués. On ne badine point. Une question de vie ou de mort ! A quelques encablures de la fin de la deuxième quinzaine de confinement, les esprits relâchent. Le respect des consignes,  en vue de maitriser la propagation de la pandémie de coronavirus dénommé COVID-19, dans le pays, laisse à désirer. Au jour d'aujourd'hui le virus tant redouté « infecte la ville », dixit la Professeure Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole officiel du CCO COVID-19 Ivato. Elle déplore le relâchement quasi général.

Les négociations déjà en cours. Tels sont les mots du ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato lors de sa déclaration officielle concernant les financements extérieurs dans le cadre du coronavirus, mercredi dernier. En effet, l’impact de la pandémie est déjà tangible pour ne citer que le manque de trésorerie des entreprises suivi des chômages partiels. Comme l’a souligné le ministre, « le Gouvernement a le devoir d’appuyer le secteur privé. On attend en ce moment le fonds de la société financière internationale (SFI) à la sauvegarde de la relance économique ».

Un grand coup de frein. Madagascar n’échappe pas au ralentissement économique mondial. La propagation de la pandémie a rendu morose l’échange commercial et la situation économique du pays. Les entreprises privées surtout dans le domaine du tourisme, des transports, du commerce et de l’industrie sont touchées de plein fouet. Très peu de société arrive encore à survivre malgré les difficultés. Le ministère de l’Economie et des Finances a ainsi recadré sa perspective économique dans ce sens. Le taux de croissance économique pour 2020 est révisé à 1,5% contre une prévision initiale de 5,5%.

Le dispositif « Loharano », dont la création a été annoncée par le Président Andry Rajoelina le 5 avril, a pour but de rendre plus fluide et plus efficiente la gestion de la crise sanitaire de coronavirus à la base. Il s'agit de fait d'une structure ad hoc de proximité mobilisant des personnes de bonne foi au niveau des Fokontany. La situation d'exception justifie sa mise en place définitive qui devrait être effective cette semaine, notamment dans les trois Régions qui concentrent les cas positifs de contamination. Selon des hauts responsables gouvernementaux, le comité sera appelé à jouer un rôle indispensable dans le processus de développement à la base une fois le pays viendra à bout du virus et de ses méfaits.

Après son intervention télévisée sur une chaîne privée locale, l'ancien Président Didier Ratsiraka fait de nouveau la une de la presse internationale à savoir le magazine « Jeune Afrique ». L'un des Présidents africains qui a vécu la naissance des Etats en Afrique et  en exercice durant la guerre froide entre l'Est et l'Ouest a été interviewé par un envoyé spécial de ce magazine, qui à l'époque de l'amiral Rouge n'était pas le bienvenu dans les kiosques de journaux de la Grande île. L'entretien a eu lieu au domicile de l'ex-Président à Faravohitra bien avant la fermeture des liaisons aériennes avec l'extérieur. 

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La une du 17 avril 2020

2,7 tonnes d’équipements médicaux dont des respirateurs, des masques, des combinaisons de protection, entre autres, sont arrivés à bord d’un cargo hier à l’aéroport international d’Ivato. Des équipements issus de dons émanant du milliardaire chinois, Jack Ma et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à titre de soutien pour Madagascar dans la lutte contre le Coronavirus. Une délégation composée des représentants au sein de la Présidence de la République de Madagascar, de la représentante résidente de l’OMS, du ministre de la Santé, du ministre des Affaires étrangères ainsi que l’Ambassadeur de Chine à Madagascar a procédé à la réception de ces dons. Ces différentes fournitures serviront à étoffer la protection des médecins et professionnels de la santé qui côtoient directement les patients atteints de Covid-19.
Outre les centres hospitaliers d’Antananarivo, les hôpitaux situés dans les autres ex – chefs  lieux de province comme Fianarantsoa et Toamasina bénéficieront également de ces dons. Des endroits où les doléances des personnels soignants, relatives  au manque de matériels de protection, dans ce combat contre la pandémie du coronavirus se sont faites entendre, ces derniers temps.
Priorité au personnel de santé
Face aux différentes rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux par rapport à la gestion du Coronavirus dans la Grande île, ce fut l’occasion pour la représentante résidente de l’OMS, Charlotte Ndiaye d’assurer que « l’Institut Pasteur de Madagascar dispose suffisamment de tests pour les personnes jugées suspectes par rapport à cette épidémie». D’après toujours ses explications, l’Institut Pasteur de Madagascar est capable de confirmer entre 150 à 200 tests par jour. Suite aux appels de détresse de certains personnels soignants qui sont en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, elle affirme également que la prise en charge du personnel de santé figure parmi les priorités de l’OMS aux côtés du Gouvernement, en ce moment.
Pour sa part, en tant que représentant du Gouvernement malagasy, le ministre des Affaires étrangères, Liva DjacobaTehindrazanarivelo,  a souligné l’importance de la coopération internationale en pareil contexte et ce, malgré le fait que Madagascar soit une île. Il a aussi remercié  les principaux partenaires du pays dont la Chine.
La Rédaction


Parmi les 110 personnes ayant contracté le coronavirus à Madagascar figurent des enfants. L’évolution de leur état de santé intéresse actuellement les citoyens à l’affût de l’actualité autour du Covid-19. Fort heureusement, les dernières informations communiquées s’annoncent positives. Particulièrement, en ce qui concerne les deux enfants de 4 et 12 ans testés positifs au PCR par l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et qui sont actuellement hospitalisés à Toamasina, la porte-parole du Centre de commandement opérationnel (CCO) à Ivato, Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, a indiqué hier qu’ils se portent bien. « Ils n’ont pas présenté une forme  sévère de la maladie et leur état de santé demeure stable » précise-t-elle, jointe au téléphone.
Un autre adolescent est également pris en charge auprès du Centre hospitalier universitaire mère-enfant situé à Ambohimiandra. Selon le Professeur Lova Ravelomanana, pédiatre et non moins  directeur dudit établissement sanitaire, il est aussi en bonne santé. « Il va bientôt sortir de l’hôpital. Nous attendons actuellement le résultat du deuxième test PCR puisque le premier s’est déjà avéré négatif », avoue ce médecin soignant.
Un quart des malades sont guéris
Dans la bonne voie. Cela fait 6 semaines que nos personnels médicaux se mobilisent jour et nuit pour s’assurer que les personnes infectées par le Covid-19, réparties dans les autres provinces, se rétablissent. Hier, lors de son rapport récapitulatif, diffusé vers 13 heures sur la chaîne nationale, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle a encore annoncé de nouveaux cas de guérison. Durant les dernières 24 heures, 6 patients ont obtenu le ticket de sortie de l’hôpital et vont se soumettre aux mesures de confinement à la maison. Au total, 29 personnes sont rétablies. Comme l’a toujours précisé cette porte-parole au cours des  interventions télévisées, tous les patients doivent remplir les critères de guérison avant de pouvoir rentrer chez eux. Il s’agit notamment de l’absence de symptômes pendant trois jours successifs ainsi que l’obtention de deux tests PCR négatifs.
Malheureusement, deux autres cas contacts viennent d’être testés positifs au PCR. « Il s’agit d’un homme de 39 ans résidant à Antetezanafovoany et d’une femme âgée de 60 ans habitant à Faravohitra » précise la porte-parole. Ce qui fait ainsi un nombre de 110 cas confirmés depuis le 19 mars dernier dont 81 personnes qui sont toujours hospitalisées.
K.R.

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L’issue appropriée


 A quelle issue aura-t-on droit au terme, prévu pour le 18 avril, de la deuxième quinzaine de confinement ? De quoi l’avenir sera-t-il fait ? A quel sort va-t-on réserver au confinement, cette mesure-phare universellement reconnue pour endiguer la propagation du coronavirus ? Les yeux sont braqués vers Ivato au Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19. Etant entendu l’importance vitale pour le commun des mortels sur la suite à donner relative au confinement en vigueur jusque-là, des questionnements pertinents s’imposent. A noter que la consigne du confinement concerne jusqu’à présent trois espaces du territoire national à savoir la Région Analamanga, Toamasina I et II et la Région Haute Matsiatra.
En début de soirée du vendredi 20 mars, vers 20 h, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina annonçait sur le plateau des ondes nationales que désormais  Madagasikara fait partie des pays « tachés de rouge ». En effet, à l’issue d’un dépistage, l’IPM (Institut Pasteur de Madagasikara) fit état de trois personnes testées positives au Covid-19. D’emblée, le Président de la République, après consultations, prit les mesures adéquates avec effet immédiat. La première et la plus importante consiste dans le confinement c’est-à-dire rester à la maison pour se protéger et en même temps sauver la vie à des autres. La consigne qui devait durer quinze jours, au départ, a dû être prorogée à quinze jours de plus pour des raisons que l’on sait. Seule une personne est habilitée à sortir pour le besoin quotidien de la famille (faire le marché ou autre). Ce fut un coup de massue. Epargnée de la propagation de ce maudit virus jusqu’à la date du 20 mars, la Grande île devra impérativement y faire face. Opérateurs économiques de toutes catégories sont pris d’angoisse et d’anxiété. Le Tourisme étant le domaine le plus frappé, vu la fermeture du ciel malagasy, voyagistes et agences de voyage prévoient le pire. L’informel qui occupe les 90 % des activités économiques du pays, subsistant au jour le jour, broie du noir. Certes, l’Etat a déjà prévu des mesures d’accompagnement seulement, on craint toujours l’impact ravageur de cette incontournable mesure. Donc, toute ouïe, on attend impatiemment l’issue.
 La Banque mondiale (BM) par le truchement de l’« Africa’s Pulse » déconseille le confinement en tant que réponse sanitaire et politique face à la contamination du Covid-19 en Afrique notamment subsaharienne.  L’argument de base des experts de cet organisme sous tutelle de la BM repose sur la vulnérabilité des 90% activités économiques dans cette partie du continent noir. Cette catégorie d’activité assurant la survie de la plus grande majorité de la population, qui vit le jour le jour, se trouve en première ligne des victimes du confinement. Alors, Africa’s Pulse préconise un genre déconfinement suffisamment adapté et accompagné des mesures soutenues.
Madagasikara, dès le début, a déjà mis en place un train de mesures visant justement à accompagner  les populations vulnérables. Mais, n’empêche que la tension monte sourdement dans la mesure où l’Etat, quoiqu’il y ait des aides, ne pourra pas subvenir « éternellement » au besoin de ceux coincés dans la précarité.
Alors, à quelle porte de sortie  le pays se dirigera-t-il ? Nous osons croire que l’Etat sous la direction bienveillante du jeune Président Rajoelina saura définir l’issue appropriée.

 

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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