Dans environ deux mois, les candidats au baccalauréat 2020 vont débuter les épreuves écrites. Vu la propagation de la Covid-19 et les mesures de sécurité sanitaire, ces futurs bacheliers ne peuvent rejoindre leurs établissements scolaires respectifs, ainsi les révisions en ligne demeurent très pratiques. « Comme mes élèves sont tous connectés sur Facebook, il nous a été très pratique depuis quelques mois de créer un groupe afin de s'échanger mais surtout d'envoyer et réceptionner leurs travails. Je peux dire qu'ils sont plus ou moins préparés à franchir cette dernière ligne droite de leur enseignement secondaire », indique un prof de mathématiques et sciences physiques.
Une priorité parmi les priorités du régime MAPAR, le « sosialim-bahoaka » passe devant. Tel un véhicule prioritaire, une ambulance transportant à bord une personne gravement malade nécessitant des traitements d'urgence, qui ne peut pas attendre. Les besoins vitaux des humains priment envers et contre tout. Le Président Rajoelina ne minimise nullement les conditions de vie de ses concitoyens surtout en cette période de dures épreuves vécues par tous.
Depuis l’année dernière, la JIRAMA effectue des opérations de ratissage afin d’identifier tout branchement illicite ou toute tentative de vols d’électricité. Aujourd’hui, des personnes de mauvaise intention profitent de ces opérations pour soutirer de l’argent aux clients de la société d’eau et d’électricité. Prétendant être des agents de la JIRAMA, elles font en effet de faux contrôles de compteur. Une fois, le soi-disant contrôle terminé, elles concluent que le compteur ait été fraudé, et qu’il doit être désinstallé pour être analysé auprès d’une agence si le propriétaire ne leur paye pas. « Des individus sont venus chez moi. Ils ont prétendu être des agents de la JIRAMA et ont demandé à voir mon compteur.
Une deuxième enveloppe reçue. L’Agence française de développement a approuvé le financement additionnel dans le cadre de riposte à la Covid- 19 à hauteur de 60 milliards d’ariary soit 15 millions d’euros. La cérémonie de signature entre l’ambassadeur de France à Madagascar Christophe Bouchard et le ministre de l’Economie et des Finances, Richard Randriamandrato s’est tenue, hier, à Ambohijatovo. Cette somme s’ajoute au prêt de contingence, dans le cadre de la gestion des risques et des catastrophes de l’ordre de 10 millions d’euros, approuvé au mois de mai dernier. Le Gouvernement a par la suite négocié un financement supplémentaire s’élevant à 15 millions d’euros au mois de juin dernier.
Le Conseil des ministres publié, hier, a nommé Rajonson Finaritra Zaratiana à la tête de la direction du budget auprès du ministère de l'Economie et des Finances. La dame remplace le directeur sortant Rakotondrabe Zoly. Il faut dire que Rajonson Finaritra était le chef de service régional du budget dans la Région de Morondava auparavant. Elle a participé au lancement de la conférence budgétaire dans la Région au mois de février dernier. Cette nomination n'est qu'une continuité de son métier. Son département se chargera de l'élaboration de la loi de Finances, le pilotage et suivi de l'exécution budgétaire, la tutelle budgétaire des établissements publics nationaux ainsi que le conseil des collectivités territoriales décentralisées.
Les descentes du Président de la République Andry Rajoelina et son épouse Mialy Rajoelina se poursuivent. Hier, dans la matinée, le couple présidentiel était dans la Région de Matsiatra Ambony. Le Chef de l’Etat a remis à cette occasion dix concentrateurs d’oxygène pour les établissements hospitaliers de Fianarantsoa, la capitale de cette Région, afin d’aider au traitement des personnes en situation de détresse respiratoire. L’annonce a été faite au cours de la distribution officielle des aides sociales « Vatsy Tsinjo » et « Tosika Fameno » devant aider les familles en difficulté suite à la Covid-19. Le Président de la République a assuré que le nombre de ces concentrateurs d’oxygène peut être augmenté si le besoin s’en ressent.
Le consulat honoraire de Madagascar au Liban a indiqué qu'un ressortissant malagasy a été blessé dans la double explosion meurtrière qui a eu lieu à l'intérieur du port de Beyrouth, la capitale libanaise. Aucune autre information n'a pour l'heure été rapportée, si ce n'est qu'il s'agirait d'une femme, selon les précisions fournies par la représentation malagasy sur place. Les autorités libanaises ont pris en charge les soins de cette ressortissante malagasy. Sa vie ne serait pas en danger, selon les informations communiquées.
La campagne « sosialim – bahoaka » qui consiste à la distribution d’aides sociales sous forme de produits de première nécessité de la part de l’Etat connaît quelques dysfonctionnements dans les Fokontany. Depuis le lancement de cette nouvelle opération en fin de semaine, la grogne de plusieurs citoyens se fait entendre dans plusieurs endroits. Avant – hier par exemple, des groupes d’individus se sont manifestés pour réclamer leur part du côté d’Itaosy. Le même genre de manifestation a été également observé du côté d’Analamahitsy, en début de semaine.
D’après l’hypothèse des Forces de l’ordre, ces troubles ne sont pas fortuits et pourraient être l’œuvre de déstabilisateurs qui tentent de discréditer les actions du régime. « Nous soupçonnons que toute cette série de contestations dans les Fokontany ont été intentionnellement orchestrées. C’est, par exemple, le cas du côté de Nanisana où nous avons pu identifier quelques-uns parmi les individus qui manifestaient sous prétexte de n’avoir pu bénéficier des aides sociales. Or, ils ne sont même pas des habitants dudit Fokontany », a signifié le commandant de la Gendarmerie nationale, le Général de Division, Andrianjanaka Njatoarisoa, lors d’une intervention sur la chaîne nationale hier. Le numéro « un » de la Gendarmerie a, d’ailleurs, lancé des avertissements contre les fauteurs de troubles qui encourent des sanctions sévères.
Une intrigante déclaration
Pour l’instant, les éventuels commanditaires de cette série de troubles restent non identifiés mais les objectifs sont plus que clairs : faire croire à un échec dans la gestion de la lutte contre la Covid-19. D’aucuns n’ignorent que les détracteurs du régime ne sont pas à court d’idées en matière de déstabilisation. Pire, la crise sanitaire est mise à profit par les opposants pour tirer à boulets rouges sur les dirigeants et toutes les occasions sont bonnes pour y arriver.
Avant – hier, le parti « Tiako i Madagasikara » a émis une déclaration selon laquelle ce parti de Marc Ravalomanana aurait été écarté malgré sa main tendue la lutte contre la Covid-19 et qu’aujourd’hui, le nom du parti aurait été évoqué dans ce qu’il qualifie de problèmes sociaux actuels. Cette formation politique affirme « ne pas être complice dans les difficultés rencontrées actuellement dans la gestion des aides provenant des partenaires » tout en réitérant sa demande en vue de plus de transparence. Une déclaration qui ne manque pas d’intriguer les observateurs de la vie nationale car arrive au moment où les foyers de tension semblent se créer en chaîne dans les Fokontany. La vigilance est de mise pour la population qui ne doit pas se laisser influencer ou se laisser provoquer par les fauteurs de troubles.
La Rédaction
Depuis plusieurs jours maintenant, le Président de la République Andry Rajoelina passe le plus clair de son temps au contact de la population avec son épouse Mialy Rajoelina. Et ce, nonobstant des circonstances qui ne lui sont pas totalement favorables. Force est en effet de constater que le Chef de l’Etat ne rechigne pas à aller au-devant d’une frange de la population mécontente et parfois hostile ces derniers jours. Ce fut notamment le cas avant-hier lorsque le Président s’est rendu à Antanikatsaka Itaosy, dans le District d’Atsimondrano. Faut-il en effet rappeler que des manifestations d’habitants de Fokontany de cette Commune ont eu lieu, en raison d’un sentiment de mise à l’écart des aides octroyées par l’Etat ressenti par certains d'entre eux. Des habitants ont effet affichés leurs inquiétudes par rapport aux agissements de quelques responsables chargés de l’organisation et de la distribution des aides étatiques. En tout cas, même s’il a pu choisir de ne pas se rendre sur place, pour des raisons de sécurité notamment, le Chef de l’Etat ne fait jamais machine arrière. Contrairement à d’autres, le locataire d’Iavoloha tient à montrer qu’il n’est pas un Président de l’évitement et qu’il est en contact permanent. Il maintient ses descentes sur terrain. Une façon pour lui de montrer sa proximité avec la population, d’écouter cette dernière mais également à la rasséréner. En somme, le Président de la République n’hésite pas à aller au charbon.
15 jours
Ayant justement entendu les inquiétudes de la population, le Chef de l’Etat a déclaré hier que la campagne de distribution de l’aide étatique « sosialim-bahoaka » se poursuivra dans les 15 prochains jours afin qu’aucun ménage ne soit laissé-pour-compte. Le Président Andry Rajoelina a ainsi donné des consignes claires pour que chaque foyer présentant le carnet du Fokontany puisse bénéficier des aides sociales de l’Etat. La Région Analamanga travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales pour superviser la distribution. Par ailleurs, l’Association Fitia dirigée par la Première Dame Mialy Rajoelina prêtera aussi main-forte aux responsables locaux pour que chaque foyer puisse recevoir sa part de « sosialim-bahoaka ». Le Président de la République a réitéré que les chefs Fokontany et les autorités locales qui seraient tentés de détourner les aides destinées à la population vont être sanctionnés sévèrement. Notons que la campagne de distribution des aides « sosialim-bahoaka » a débuté hier pour le District d’Avaradrano. Accompagné par son épouse Mialy Rajoelina, le Président Andry Rajoelina s'est rendu au Kianja Maitso d’Alasora pour cette première journée de distribution. Le Président de la République a tenu à rassurer la population, venue en masse sur les lieux, en réitérant que chaque foyer sans exception recevra le « sosialim-bahoaka ». Pour cette première journée, 1000 ménages ont bénéficié du " sosialim-bahoaka " dans l'Avaradrano. L’Etat œuvre actuellement pour que 8000 foyers par jour, à travers Antananarivo, puissent recevoir leurs aides sociales.
La Rédaction