Le kidnapping de deux enfants albinos à Sakaraha et Manja attire actuellement l’attention des citoyens à l’affût des actualités. La semaine dernière, il y a eu la disparition d’une fillette albinos, âgée de 2 ans, enlevée par sept « dahalo ». Heureusement, les Forces de l’ordre ont déployé tous les moyens pour la retrouver et la mission a été une réussite. Et la nuit du 27 février dernier, vers 1h du matin, Tovonazy, un petit garçon âgé de 6 ans, également albinos, fut également kidnappé chez lui. Son enlèvement s’est déroulé sur une rive du fleuve Mangoky, dans le quartier de Fenoarivo, Commune d’Ankiliabo, une zone limitrophe de la Région du Sud-ouest, dans le District de Manja.
A partir de demain mercredi 4 mars, les députés et les sénateurs seront convoqués en session extraordinaire pour une durée légalement définie par la loi de 12 jours. Motif : la ratification des ordonnances prises par le Président de la République à l'époque où l'Assemblée nationale, en fin de mandat, n'avait pas pu siéger. Lesquelles ordonnances ayant déjà eu les avis de constitutionnalité de la HCC. Des avis, selon toujours la Constitution, qui ne font pas l'objet d'aucun recours.
Remis au goût du jour. Au cours des derniers mois, la vulgarisation de l’accès au gaz domestique a été un temps soit peu mis de côté. Toutefois, pour réussir à préserver notre environnement, une transition énergétique est plus que nécessaire. La vulgarisation du gaz domestique doit ainsi être accélérée. Conscient de cet enjeu, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a rencontré les responsables au niveau de l’entreprise de Vitogaz, lors d’une descente à Mahajanga, la semaine dernière.
Un impôt de 2 % à payer à l'avance sur l'exportation. La Direction générale des Impôts applique un acompte prévisionnel en matière d'exportation. « En application de l'ordonnance 2019-016 du 23 décembre 2019 portant sur la loi de Finances 2020, les opérations d'exportation de biens doivent désormais faire l'objet de paiement d'acompte prévisionnel en matière d'impôt sur les revenus (IR) et d'impôt synthétique (IS). En effet, l'opérateur paie à l'avance 2 % d'impôt sur la valeur de l'exportation. Ce n'est pas une loi nouvelle. La même mesure a été appliquée l'année dernière sur les importations. La somme sera par la suite déduite de son impôt lors de la déclaration fiscale à la fin de l'exercice comptable », annonce Germain, directeur général des Impôts.
Du boulot pour les membres du « Conseil pour le Fampihavanana Malagasy » ! Cette institution de réconciliation a débuté officiellement son assemblée générale pour cette année 2020, hier à son siège situé à Ampefiloha. Ce fut l'occasion pour le président du CFM, Maka Alphonse de définir les grandes lignes de leurs missions pour cette année.
L'arrêtage provisoire de la liste électorale pour cette année 2020 a révélé l'existence de 1 162 151 électeurs ayant le même numéro de carte d'identité nationale. Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, Thierry Rakotonarivo, a défendu hier que cette situation n'a pas eu d'impact sur la crédibilité des élections. Il soutient que des mesures sont prises pour l'assainissement de cette liste.
A la date du 28 février 2020, au niveau mondial, le coronavirus baptisé Covid-2019 a contaminé près de 85 900 personnes et fait plus de 2 900 morts. Des chiffres effarants qui justifient, certes, la psychose suscitée par cette crise sanitaire. Cependant, interprétées autrement, ces statistiques donnent un taux de mortalité de 3,38 % et signifient que l'écrasante majorité des personnes contaminées s'en sortent donc guéries. Une réalité qui, bizarrement, est occultée jusqu'ici, les informations véhiculées mettant presque exclusivement en exergue la propagation incessante de la maladie que ce soit en termes de cas confirmés qu'en termes de pays touchés. Une communication à cloche-pied qui fait douter qu'elle se veut outrageusement alarmante pour le marketing du futur remède ou vaccin contre le virus.
Nouveau rebondissement dans l’affaire de détournement au sein de la Caisse nationale de prévoyance sociale. Aux dernières nouvelles, l’enquête menée par le Bureau indépendant anti – corruption (BIANCO) a été bouclée, samedi dernier. Les investigations se sont penchées sur plusieurs faits de corruption perpétrés sur la période 2010 – 2018 et attribués aux dirigeants sortants de la CNAPS avec d’autres complices. Parmi les faits en question figurent les travaux d’une valeur de 122 milliards d’ariary pour la construction d’un centre de loisirs et du complexe sportif sis à Vontovorona. D’après les informations recueillies sur le dossier, le projet de construction avait prévu la mise en place d’un hôtel 5 étoiles doté d’un héliport qui n’a jamais vu le jour mais a pourtant fait l’objet d’un paiement sur le papier au profit de l’entreprise titulaire du marché.
Des sources au courant du dossier révèlent que la construction de ce bâtiment inachevé a conduit au paiement d'un avenant spécial d'une valeur totale de 15 914 975 885,97 ariary. Malgré les défaillances précitées, le paiement intégral de la somme en question a été fait.
Une partie de l’iceberg
Au terme des investigations sur cette affaire, sept personnes ont été déférées au Pôle anti-corruption samedi dernier pour motif de favoritisme, abus de fonction, faux et usage de faux et de détournement de deniers publics. Parmi les suspects, des dirigeants de la CNAPS ainsi que des responsables de l'entreprise bénéficiaire des marchés attribués dans le cadre de ladite construction dont un ancien Premier ministre. A l’issue de l’audition, 4 suspects ont été placés sous mandat de dépôt tandis que trois autres mis sous contrôle judiciaire.
Après ce premier déferrement, l’enquête relative à des faits de malversations au sein de la CNAPS se poursuit. A priori, ce premier dossier n’est qu’une partie visible de l’iceberg puisqu’à l’allure des investigations en cours, d’autres affaires vont encore éclatées au grand jour. D’autre part, l’avis de recherche contre le principal auteur cité dans cette affaire en la personne de l’ex – directeur général de la CNAPS, Raoul Arizaka Rabekoto – considéré comme en fuite depuis près d’une semaine – est toujours d’actualité.
Sandra R.
Nouveaux venus. Samedi dernier, vers 2heures du matin, 5 passagers dont un Italien en provenance de Rome ont atterri à Madagascar. Et les règlementations de sécurité sanitaire établies par le gouvernement malagasy ordonnent leur mise en quarantaine. Ils ont été aussitôt amenés au Centre hospitalier universitaire d’Anosiala (CHU) dans une ambulance spéciale après avoir acquis les équipements de protection individuelle fournis à l’aéroport international d’Ivato.
Les contrôles sanitaires obligatoires qui y ont été effectués ont révélé qu’ils ne présentent pas les symptômes de l'épidémie du Covid-19. Mais, par mesure de précaution, leur envoi dans une salle d’observation accueillant les passagers des pays affectés par le coronavirus demeure obligatoire. Des équipes médicales de cet établissement sanitaire spécialisé effectuent régulièrement auprès de ces passagers une prise de température et une vérification des plaintes fonctionnelles. Au bout de 14 jours, si leur état de santé reste inchangé, ils pourront intégrer la communauté et rejoindre leurs familles respectives.
En plus de ces 5 individus, il restait encore l’étudiant arrivé jeudi dernier en salle d’observation. Au total donc, 6 personnes y sont actuellement surveillées. Les deux derniers arrivés datant du 13 février viennent de remplir les conditions sanitaires hier et sont partis dans la matinée nous confirme une source à Anosiala.
Incontrôlable. La note d’urgence publiée le 27 février dernier par le ministère de la Santé publique stipule que les compagnies aériennes, sans exception, reliant Madagascar sont contraintes de ne pas embarquer des passagers et des équipages en provenance ou ayant séjourné en Italie, Corée du Sud ou Iran les 14 derniers jours. Toutefois, ces passagers sont partis de l’Italie pour rejoindre Madagascar. Afin d’échapper à cette interdiction, ils ont choisi de prendre le vol depuis Paris au lieu d’Italie en considérant la libre circulation dans le continent européen. Ce n’est qu’à leur atterrissage à Ivato que les responsables des frontières aériennes ont pu déterminer leur provenance.
A l’heure où nous mettons sous presse, près de 3000 morts et 87 000 personnes sont contaminées du coronavirus dans le monde, dont 80 000 en Chine. Le pays d'Europe le plus touché est l'Italie avec 1280 infectées et 29 morts enregistrés en seulement quelques jours. En France, il y a actuellement 100 cas confirmés enregistrés depuis le début de l'épidémie, apparue à Wuhan (Chine) en décembre 2019. La Corée du Sud est le deuxième pays qui compte le plus de cas d'infections au coronavirus. Elle comptabilise 3 526 infections dont 376 nouvelles contaminations et 17 morts.
« Lavez-vous les mains toutes les heures, éternuez dans votre coude. Utilisez des mouchoirs à usage unique. Je recommande désormais, et pour une période qui reste à déterminer, d'éviter la poignée de main ».
K.R.