Où en est-on ? Quel bilan pourrait-on dresser ? Le positif ou bien le négatif ? Autant de questions que l’on est en droit de poser quarante-sept ans après les évènements tragiques du 13 mai 1972. Difficile, très difficile de répondre par un simple signe «positif » ou par une simple indication « négatif ». Tout commençait par une modeste grève, à peine connue du public, des étudiants en Médecine de Befelatanana regroupé au sein de l’AEMP (Association des étudiants en Médecine de Befelatanana) en février 1972. L’AEMP revendiquait l’alignement en droit et en valeur avec les étudiants de la Faculté de Médecine d’Ankatso. En fait, le pays avait un système d’enseignement hybride. Pour le cas de la Médecine, il y avait « deux » types d’étudiants. Les étudiants de Befelatanana et ceux d’Ankatso. Les premiers, de l’Ecole de Médecine de Tananarive (Befelatanana) formant des médecins de l’AM (Assistance Médicale) de niveau 3ème de l’enseignement général pour seconder les médecins Vazaha. Un système hérité de la colonisation.
La nuit du mercredi, les limiers du commissariat de police d’Alasora, ont réalisé une importante prise dans le domaine de la contrebande d’alcool artisanal. Leur action s’est traduite par la saisie de 260 litres de ce produit prohibé, connu sous l’appellation familière de « Toaka gasy ». De plus, deux suspects furent interpellés. Il s’agit du conducteur mais aussi du présumé propriétaire de la cargaison.
Une publication sur Facebook fait actuellement le buzz. Elle est relative à un prétendu cas de maltraitance de la part de l’équipe médicale d’un établissement hospitalier public de la Capitale, ce qui aurait conduit au décès du patient. Les faits qui y sont relatés sont tout simplement aberrants, du moins s’ils sont avérés. En attendant la confirmation ou non, nous rapportons ci-après un cas qui s’était déroulé dans un hôpital voisin du premier, dont l’authenticité ne peut être mise en doute puisqu’il a nous été relaté par un témoin direct.
Le pays navigue, en ce moment précis, en haute mer, en pleine période électorale. Quelque 800 candidats aux postes de députés parcourent monts et vallées à travers le pays pour tenter de convaincre voire séduire le peuple électeur sur le bien-fondé de leurs décisions de se porter candidats et le sérieux de leurs démarches. A mi-chemin de cette course folle pour siéger à Tsimbazaza, il est grand temps de consacrer « quelques lignes » à l'intention de nos prétendants au Palais de l'Assemblée nationale (AN). Quelques réflexions qui méritent attention ! Ce n'est pas toujours qu'on s'adresse directement aux concurrents à une course dont l'importance et les enjeux en cours ne sont plus à démontrer ni à expliciter.
Privilégier la population rurale. L’entrepreneuriat est un monde assez vague, plus particulièrement pour les jeunes paysans dans les différentes communes rurales. Ils finissent alors par ne pas avoir de rentrée régulière de revenus pour assurer leurs besoins. Pour y remédier, le réseau « Soa » a initié un programme d’appui dédié aux jeunes agriculteurs de la Région de Bongolava des organisations paysannes, avec l’assistance du programme Procom de l’Union européenne. Le principal objectif est de faciliter l’entrée des jeunes dans le monde professionnel.
Impératif. « Les ministères et les institutions publiques devront s'acquitter de leurs arriérés auprès de la JIRAMA ». Telle est l'annonce du ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Andriamanga, au mois de février dernier, lors de la semaine des hydrocarbures. Et cette exigence a également été renforcée avant-hier, lors du Conseil des ministres. « Toutes les institutions publiques devront payer leur facture d'eau et d'électricité auprès de la JIRAMA. Ceux qui ne payeront pas à temps, se verront leur courant couper.
La bonne nouvelle est tombée tard dans la nuit de mercredi. Après presqu'une semaine d'âpres discussions et des heures de dissuasion, le Conseil des ministres a validé la loi de finances rectificative (LFR) de l'année en cours. Attendue depuis des mois, la LFR prend en compte les promesses présidentielles et lui donne les moyens pour la réalisation. Désormais inscrits dans la LFR, les grands travaux annoncés pour l'émergence peuvent démarrer dans les règles de l'art et ce en diapason avec la politique générale de l'Etat (PGE), inspirée de l'initiative pour l'émergence de Madagascar (IEM).
Mettre des puces électroniques de géolocalisation dans les zébus pour les protéger contre le vol. Cette promesse de campagne du candidat Andry Rajoelina avait suscité les moqueries et les railleries de ses détracteurs. Ce « velirano » du Chef de l'Etat se concrétise. La mise en place des puces de géolocalisation de bovidés a été lancée officiellement hier. Et ce, afin de garantir la paix et la sécurité qui sont les priorités absolues pour l'État. Ce système électronique permettra d'authentifier et de suivre à la trace via la combinaison des technologies RFID et GPS, le déplacement des zébus.
Corban performance Consulting a publié depuis sa page Facebook que les usagers de la route dépensent quotidiennement trois heures dans les embouteillages soit 15 heures par semaine, 60 heures par mois. En une année, le nombre d’heure perdue à attendre que la circulation se libère s’élève à 720 heures soit 1 mois équivaut à 30 jours. En tenant compte du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) fixé récemment à 200 000 ariary, une entreprise qui embauche perd mensuellement la somme de 100 000 ariary y compris les heures de travail. En une année, un trou à plus d’un million d’ariary est constaté dans le livre de caisse. Toutefois, une telle somme représente un important investissement notamment pour une société en épanouissement.