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Aujourd’hui, le secteur privé malagasy est invité à se pencher sur l’un des enjeux les plus stratégiques pour son développement : l’accès aux marchés publics financés par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD). Ce forum, qui se déroulera au Novotel Ivandry, est organisé en partenariat avec la Chambre de commerce et d'industrie d'Antananarivo (CCIA) et vise à lever le voile sur les opportunités économiques qu'offrent ces institutions financières internationales. Pour les opérateurs du secteur privé, la question des marchés publics est d’une importance non négligeable. Jusqu’ici, l'accès à ces marchés internationaux, souvent perçus comme complexes et réservés à une élite, reste un véritable défi.

Lamako Events vient d’annoncer  la première édition du « Lamako Mifety », un festival musical qui promet de célébrer la richesse artistique de l’océan Indien. Prévu pour le 14 décembre au Palais des Sports, cet événement exceptionnel s’annonce comme un moment inoubliable, mêlant rythmes envoûtants, émotions puissantes et découvertes musicales. L’invité d’honneur Goulam, figure emblématique de la scène musicale des îles, sera en tête d’affiche. Avec ses chansons d’amour poignantes et intemporelles, il partagera avec son public ses plus grands succès ainsi que ses dernières créations, offrant ainsi une expérience unique à ses fans.

Après les lobbyings, place à la présentation officielle de Richard Randriamandrato, le candidat de Madagascar à la prochaine élection pour le poste de Président de la Commission de l’Union africaine. Cela a été effectué officiellement par le Président de la République Andry Rajoelina ce weekend. «  La candidature de Madagascar aspire à porter les voix des îles de l'océan Indien ainsi que celle de toute la SADC  et de tous les pays frères de l'Union africaine.

Sitôt les bureaux de vote fermés, le comptage des voix dans le cadre des élections municipales et communales battait son plein en début de soirée hier dans tous les Arrondissements d’Antananarivo et ses périphéries. Les partisans des candidats ont envahis les bureaux de vote afin de s’enquérir des premiers résultats.

D’après les tendances, encore non officielles, ressorties dans la soirée d’hier, la candidate présentée par la plateforme IRMAR, Harilala Ramanantsoa se trouve en pole position. A priori, la candidate numéro 7 est donc bien partie pour occuper le fauteuil de premier magistrat de la ville d’Antananarivo. 

 


Clap de fin pour la campagne électorale des municipales et communales. Une période qui n’a souffert d’aucun désordre notable, soutient le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Depuis hier, silence radio pour les candidats. Place aujourd’hui au calme imposé par la loi, avant que les citoyens ne se mobilisent demain pour choisir maires et conseillers municipaux. Les bureaux de vote seront ouverts à partir de 6h pour accueillir les électeurs jusqu’à 17 heures.
Côté logistique, la CENI affiche un optimisme. A en croire les responsables, tout est sous contrôle. Les imprimés sensibles – entendez les bulletins de vote et autres PV – doivent arriver à bon port sans accroc, escortés par les Forces de l’ordre. Quant aux premiers résultats, ils tomberont rapidement. A peine les dépouillements achevés, les tendances devraient émerger dès le lendemain, comme lors des dernières élections dans le pays. Ce ne seront néanmoins que des chiffres provisoires. Demain, donc, tout repose sur les épaules des électeurs. L’heure est au choix.
Ces élections, plus terre-à-terre que les nationales, touchent directement  au quotidien, à savoir les infrastructures, transports, les marchés… Bref, un terrain où l’élu ne peut pas se cacher derrière des promesses trop vagues. Il est important de choisir la bonne personne, ayant la vision, qui cherche l’intérêt de la population et non des personnes mues par des intérêts politiques uniquement.
L'élection des maires focalisera surtout l’attention.  Notamment à Antananarivo, la Capitale où l’enjeu dépasse de loin la gestion des marchés municipaux. L’Opposition rêve de planter son drapeau à l’Hôtel de ville, tandis que le camp du pouvoir veut consolider ses positions pour aborder sereinement les sénatoriales de l’an prochain. Mais attention, rien n’est joué. Ici, comme ailleurs, le taux de participation sera déterminant. L’abstention pourrait redistribuer les cartes et rendre les résultats imprévisibles. 
Les vingt-et-un jours de campagne ont semblé réveiller une certaine ferveur. Il reste à savoir si cette ferveur va rimer avec urnes remplies. Si le citoyen a souvent le verbe haut pour critiquer ses élus, il reste parfois étrangement muet quand vient le moment de glisser un bulletin dans l’urne. Les municipales et communales pâtissent d’ailleurs généralement d’une participation plus faible que leurs grandes sœurs nationales. 
La Rédaction


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La une du 10 décembre 2024

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Avenir mitigé !


Rassurez-vous, il ne sera pas question à travers ces lignes éditoriales de nos honorables candidats bien que l’avenir de certains d’entre eux soit littéralement incertain, notre attention se focalisera sur un autre sujet : les Barea, notre équipe nationale.
 Les Barea « sans tête » ! Après que Rakotondrabe Romuald, alias Rôrô, a rendu son chasuble d’entraîneur, les Barea se trouvent sans coach. Après une série de défaites dont la dernière en date le 13 novembre contre la Tunisie (2-3), Rôrô a remis son tablier le soir même du match avant que les Barea rencontrent les Cœlacanthes (Comores). Sans ambages, il avouait en toute conscience des faits qu’il assumait la totalité des responsabilités.
Ensuite, la balle passait entre les mains de la Fédération. Selon le règlement régissant la gestion du Sport à Madagasikara affilié au Comité olympique et à la Fédération internationale concernée, valable dans tous les pays, la charge d’enclencher la procédure aux fins de nommer les coachs dans toutes les disciplines sportives revient aux membres du Comité exécutif de la Fédération concernée. Normalement, chaque Fédération est la seule habilité à organiser le recrutement des responsables à l’intérieur de son champ d’action. A titre de rappel, la FIFA pour le cas du ballon rond, veille au grain sur le respect stricto sensu de ce règlement.
La clôture de la date du dépôt de candidature, en vue du recrutement du nouveau coach lancée par la FMF, avait eu lieu la semaine passée. Un comité restreint composé des techniciens au niveau de la Direction technique tente d’éplucher les dossiers pour en trier au moins cinq admissibles. La prochaine décision appartient à une commission ad hoc tripartite composée d’une part des représentants de la FMF, du ministère de tutelle et de la Présidence, de l’autre. Les férus du sport-roi doivent patienter. Le successeur du coach Rôrô devrait être connu, si tout va bien, à partir du jeudi 5 décembre. En tout cas, parmi les favoris, trois noms se distinguent et circulent à savoir le Français Patrice Neveu, ancien sélectionneur du Gabon 2019 à 2023, le Portugais Antony Da Silva, ancien assistant de Rigobert Song avec les Lions Indomptables de Cameroun et le Serbe Dragan Cvetkovic qui a officiellement présenté aussi sa candidature. Apparemment, la FMF et les autorités compétentes ont un large choix. La décision finale ne doit pas traîner. La situation devient, au fil des jours, de plus en plus urgente.
La date de la prochaine rencontre avance à grand pas. En effet, les Barea rencontreront, pour le compte des qualifications en vue du Mondial de 2026, la République Centrafricaine et le Ghana, fin mars. Le temps de préparation paraît trop juste pour nos protégés. Les travaux de préparation risquent de connaître le même sort qu’auparavant. Les Barea ne disposent pas souvent le minimum de temps nécessaire pour affronter les adversaires qui sont pour la plupart des cas plus disposés aux exigences des matches sans cesse compliqués.
Il faut bien que les responsables publics et privés (Fédérations nationales) du Sport malagasy se débattent à bloc et faire en sorte que la passion nationale (sport) puisse se démarquer de ce cercle vicieux. Certes, les uns font preuve de bonne prestation mais d’autres s’enlisent. L’avenir mitigé plombe et pèse trop !
Ndrianaivo

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Actu-brèves

Les juges du travail, garants de l'application des lois et des conventions internationales. Un atelier sur les normes internationales du travail a été lancé, hier à Anosy, par le Bureau de l’OIT pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles. Cet événement, dirigé par le secrétaire général qui représente le ministre de la Justice, a rassemblé Frederick Muia, le directeur du Bureau de pays de l’OIT, ainsi que la présidente du tribunal du travail et plusieurs juges de différentes régions de la Grande île.
L'objectif de cet atelier est de renforcer les compétences des juges en matière d'application des normes internationales et du nouveau Code du travail malagasy. Il s'inscrit dans les priorités nationales visant à créer un environnement de travail juste, conforme aux Objectifs de Développement durable (ODD) et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Des équipements informatiques ont également été offerts au tribunal du travail pour moderniser ses services, soulignant ainsi l'engagement envers une justice sociale efficace et un travail décent. Frederick Muia a exprimé sa confiance dans le succès de cette initiative, grâce à la participation active de tous. "Nous espérons que ces outils contribueront à créer un environnement de travail plus efficace et plus moderne, au bénéfice de tous les citoyens de Madagascar", a souligné ce dernier.



Programme "Tsinjo Noely" à Toamasina. Le programme "Tsinjo Noely" a été mis en place par le Gouvernement malagasy, à travers le ministère de la Population et des Solidarités, dans le cadre des actions sociales visant à célébrer les fêtes de Noël et de fin d'année. Ce programme a pour objectif de soutenir les populations vulnérables et de leur apporter une aide matérielle durant cette période festive. Hier, le programme a pris forme au stade de Barikadimy, situé à Toamasina. Cet événement a rassemblé de nombreuses personnes, témoignant de l'importance de l'initiative pour la communauté locale. La distribution des aides a été supervisée par Rafidison Richard Théodore, ministre coach de la Région Atsinanana et Naharimamy Lucien Irmah, vice-présidente de l’Assemblée nationale, représentant la Province de Toamasina ainsi que  Rakotovao Andry, gouverneur par intérim de la Région Atsinanana. Le programme est tout d’abord un soutien aux populations vulnérables en leur fournissant une aide matérielle. En plus, il renforce la solidarité et veut promouvoir un esprit de solidarité et d'entraide au sein de la communauté surtout en cette période de fête. A part Toamasina, d’autres villes dont Antananarivo ont été aussi le théâtre de distribution du « Tsinjo Noely ».



Lancement de la formation « Géopolitique et relations internationales » pour le personnel du ministère des Affaires étrangères. Cette première session, réalisée avec l’aide de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et gérée par le Centre d’études et d’analyses stratégiques (CEAS), rassemble une vingtaine de responsables du ministère. Elle sera dirigée par le Dr Géraldine Pinauldt, experte reconnue. Plusieurs instituts collaborent avec le CEAS au sein du ministère, et l’IRIS en fait partie. Dans son discours d’ouverture, la ministre des Affaires étrangères a mis en avant l’importance de cette démarche pour le développement des compétences humaines et la préparation des futurs leaders face aux enjeux mondiaux, conformément à la Politique générale de l’Etat.



Prestation de serment des députés de Madagascar élus au sein du Forum parlementaire de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe). Le 56e Forum parlementaire de la SADC se déroule actuellement à Livingstone, en Zambie, et Madagascar y participe par le biais d'une visio-conférence lors de son lancement hier. Sous le thème : « Mettre à profit la technologie et l’innovation pour promouvoir des Parlements intelligents, inclusifs et réactifs dans la région de la SADC », cet événement marque une étape importante pour le pays dans le cadre de sa coopération régionale. Lors de la séance d'ouverture, Madagascar a été représenté par deux députées, Sophie Ratsiraka et Michelle Bavy Angelica. Un des principaux sujets discutés lors de cette assemblée concerne le développement de l'utilisation de la technologie pour promouvoir le Parlement. Ce thème est particulièrement pertinent dans le contexte actuel dans lequel la numérisation joue un rôle crucial en l'efficacité des institutions politiques. Un autre point important de cette assemblée est la nomination de 6 députés de Madagascar qui deviendront des nouveaux membres de l'Assemblée de la SADC. Ils prêteront serment ce 11 décembre. Cette nomination est un signe de la reconnaissance croissante de Madagascar au sein de cette institution régionale. Ce mardi 10 et le vendredi 13 novembre, le président de l'Assemblée nationale, Justin Tokely, prendra la parole. Son discours est attendu avec intérêt, car il pourrait aborder des questions cruciales pour le développement et la coopération régionale.


Invité hier soir au journal télévisé de la Televiziona Malagasy (TVM), le Président Andry Rajoelina a saisi l’occasion pour aborder plusieurs sujets d’actualité. Parmi ceux-ci, il a fermement réagi à une publication circulant sur les réseaux sociaux, la semaine dernière, classant Madagascar comme le pays le plus pauvre du monde.
Le Président a d’abord remis en question la fiabilité des sources à l’origine de ces affirmations. Selon lui, les données crédibles sur des sujets aussi sensibles doivent provenir d’organismes reconnus comme la Banque mondiale ou le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il a ainsi appelé à la prudence face aux informations relayées en ligne, dénonçant une tendance chez certains compatriotes à se réjouir des difficultés nationales. Tout en réaffirmant la nécessité d’une opposition constructive, il a critiqué une attitude qu’il juge stérile, consistant uniquement à chercher des responsables au lieu de proposer des solutions.
Concernant la pauvreté à Madagascar, le Chef de l’Etat a insisté sur l’importance de briser le cercle vicieux qui perpétue cette situation. Il a mis en avant les chiffres de la Banque mondiale, selon lesquels le taux de croissance annuel de Madagascar a dépassé 4% en 2023, une performance notable par rapport à la moyenne africaine de 3,1%. Il a également souligné que si les réformes structurelles, notamment dans l’agriculture et la transition énergétique, sont mises en œuvre comme prévu, le pays pourrait atteindre un taux de croissance de 8% dans un avenir proche.
26 Juin au Lac Iarivo
Face aux critiques entourant le programme de protection sociale Mifampitsimbina, Andry Rajoelina a défendu cette initiative, affirmant qu’elle s’inscrit dans une continuité d’actions sociales entreprises depuis son arrivée au pouvoir. Ce programme, destiné à soutenir les ménages vulnérables en cette fin d’année, est financé par des fonds nationaux, tandis que le programme Tsimbina, qui bénéficie d’un appui de la Banque mondiale à hauteur de 200 millions de dollars, viendra également en aide aux populations les plus démunies. Le Président a assuré que la distribution des filets sociaux se poursuivra dans les jours à venir à travers tout Madagascar.
Enfin, Andry Rajoelina a évoqué le projet ambitieux de réhabilitation du Lac Iarivo, qui transformera cet espace en un lieu de loisirs moderne. Ce projet comprend des parcours sportifs, des pistes cyclables, des activités nautiques et un jardin botanique, et vise à devenir une référence en matière d’infrastructures urbaines. Le Président a fixé un calendrier serré, annonçant que la première phase des travaux devrait être achevée en six mois pour accueillir les festivités de la fête nationale du 26 juin.
La Rédaction




La perturbation cyclonique, considérée comme le système n° 4, s'est intensifiée en devenant une dépression tropicale. Celle-ci pourrait représenter une menace potentielle pour le nord du pays. Selon le bulletin météorologique de Météo Madagascar, le centre de cette perturbation cyclonique est positionné à environ 1.519 km à l’Est d’Antsiranana I, hier à 15 heures locales. Désormais au stade de dépression tropicale, ce système apporte un vent moyen estimé à 55 km/h avec des rafales de 75 km/h près de son centre. Durant les 12 dernières heures, il se déplace vers l’ouest à une vitesse de 22 km/h.

Les conditions environnementales continuent de s’améliorer progressivement, ce qui permet à ce système de se développer et de s’intensifier rapidement. Ainsi, selon les prévisions, il va s’intensifier en devenant une tempête tropicale dans les prochaines 12 à 24 heures avant de toucher le nord de l’île. Si un tel cas se présente, ce système sera baptisé au nom de Chido. A l’heure actuelle, aucune alerte cyclonique n’a toutefois été émise à Madagascar.
 
Néanmoins, les habitants des Régions DIANA, SAVA et Ambatosoa sont priés de suivre régulièrement le bulletin météorologique qui souligne l’évolution de ce météore. Vers la fin de cette semaine, la future tempête tropicale Chido pourrait présenter une menace potentielle pour le nord du pays. Dans ce cas, une dégradation du temps y sera attendue, accompagnée de vents forts et d'une mer très agitée.

Pour cette saison cyclonique, il a été annoncé que les températures moyennes demeurent proches voire au-dessus des valeurs normales saisonnières dans l'océan Indien. C’est le cas notamment dans le grand Sud. Par ailleurs, il y aura davantage de précipitations dans le grand Sud de Madagascar, cela étant en lien avec les activités orageuses marquées dans cette Région durant cette semaine. A contrario, les conditions météorologiques sont plus sèches sur une bande allant du Nord-ouest au Sud-est de l’île. Un temps sec sera notamment bien marqué sur les hauts plateaux.

Anatra R.

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Editorial

  • La continuité
    Renouveau dans la durée ! On avance dans la même direction ! Un changement dans la continuité !La venue de l’année 2025 demeure l’évènement majeur qui capte notre attention et fixe notre intérêt général. Les vœux pieux n’en manquent pas. Les congratulations ne tarissent point. Les souhaits et les félicitations sont toujours les bienvenues !A tout seigneur, tout seigneur ! Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina a ouvert le bal dans la soirée du 31 décembre 2024. Il a tenu à féliciter les concitoyens d’avoir joui, par la grâce de Dieu, la bénédiction d’atteindre la fin d’année 2024 et par anticipation le début du Nouvel An 2025. L’opportunité aussi pour le numéro Un du pays d’anticiper sinon d’extrapoler mieux encore de faire projection dans l’avenir à court et à moyen terme la mise en route de grands projets, de grands chantiers afin de redémarrer effectivement la relance de la…

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