Outrages envers autrui, non-respect des itinéraires, tarif doublé, sans parler des passagers debout, arrêt de travail en plein jour, insécurité. Les véhicules de transport en commun, plus précisément les taxis-be, sont inséparables avec le quotidien de la population. Cependant, les transporteurs dictent leurs lois et ce sont les usagers qui en payent le prix fort. La majorité d'entre eux ne respectent ni les consommateurs, ni leur statut en tant que prestataires de service à utilité publique. A plusieurs reprises, les passagers se sont plaints de la mauvaise qualité des services offerts par ces autobus, en exposant leurs frustrations à travers les réseaux sociaux ou au niveau des Forces de l’ordre.
Comparée aux autres groupes d’immigrants, la communauté malagasy au Canada reste peu nombreuse. C’est ce que souligne Miandra, une jeune fille malagasy qui y vit depuis deux ans. Selon elle, « la vie y est plutôt facile, surtout pour ceux qui veulent travailler et gagner de l’argent ». Le mode de vie canadien est très différent de celui de Madagascar. « Ici, les gens sont très indépendants », explique Miandra. La journée typique se résume à aller au travail, puis rentrer chez soi. Les échanges sociaux sont limités. « Il n’y a pas l’ambiance chaleureuse que l’on connaît à Madagascar », ajoute-t-elle. En revanche, le système canadien offre une certaine sécurité.
Selon la décision de l’UNESCO, les forêts humides de l’Atsinanana de Madagasikara ont été retirées de la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision fait suite à une amélioration de ces forêts, grâce à des efforts de gestion et de protection. Quoiqu’on dise notamment du camp adverse qui tente toujours de relativiser sinon banaliser les efforts accomplis, il s’agit d’un signal fort témoignant le redressement du pays.
Renouveau. Depuis le 2 juillet 2025, les passagers des vols intérieurs à l’aéroport international d’Ivato vivent une nouvelle expérience. Ils sont désormais accueillis dans l’ancien terminal international. Une décision qui, à première vue, pourrait sembler anodine, mais qui cache une volonté affirmée de transformer en profondeur le visage du transport aérien domestique à Madagascar. En effet, cette relocalisation n’est pas qu’un simple déplacement logistique. Elle s’inscrit également dans une démarche de modernisation ambitieuse. Le terminal national, jusqu’ici resté figé dans le temps, est entré dans une phase de travaux de grande ampleur visant à lui redonner une seconde jeunesse.
Du 18 au 20 juillet 2025, le gymnase couvert de Mahamasina accueillera une célébration exceptionnelle dédiée à l’e-sport avec MOOR1NG 2025, un événement inédit qui marque un tournant pour la scène « gaming » malagasy. Organisé par Tekken Madagascar, ce tournoi officiel, s’inscrivant dans le « Tekken World Tour », sera le premier de cette ampleur à se dérouler en format « off-line » dans la Grande île, réunissant joueurs passionnés, compétiteurs et curieux autour d’un programme riche et diversifié.
C’est désormais confirmé. Le crâne du roi Toera et ceux de deux de ses guerriers seront bien restitués à Madagascar au cours du mois d’août. L’annonce a été faite par la ministre de la Communication et de la Culture, Mara Donna Volamiranty, en marge de la célébration de la fête nationale française à la Résidence de France, à Ivandry. Une confirmation très attendue, près de trois mois après le report des cérémonies initialement prévues en avril dernier.
« Tous les critères sont désormais remplis, tant sur le plan juridique que technique », a assuré la ministre, soulignant que les travaux conjoints entre les gouvernements français et malgache, amorcés après la promesse présidentielle du 6 novembre 2020, ont porté leurs fruits. « Il ne reste que quelques étapes à finaliser avant le retour effectif sur la terre malgache de ces restes humains royaux », a-t-elle précisé.
« Alors que la France célèbre sa propre liberté et souveraineté le 14 juillet, nous lui rappelons qu’il est temps de respecter celles des autres. La liberté, l’égalité, la fraternité commencent par le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. » Tel a été le message adressé par la société civile malagasy à l’ancienne puissance coloniale, à l’occasion de sa fête nationale célébrée hier.
Dans un communiqué, la société civile a salué la République française dans ce sens. Mais elle a aussi rappelé à celle-ci de respecter la souveraineté malagasy sur ses îles Eparses. « Nos vœux républicains s’accompagnent de notre appel à la restitution totale inconditionnelle à Madagascar des îles Eparses malagasy », lit-on dans le communiqué.
Les riziculteurs d’Ambohijanahary, District d’Amparafaravola (Ambatondrazaka) – Région d’Alaotra – Mangoro, ont procédé à la récolte du riz, espèce hybride. Pour une première récolte, c’en est une réussite. En effet, les producteurs d’Ambohijanahary ont réalisé de rendements record si exceptionnels avec 8,6 tonnes à l’hectare. Du signal fort annonçant du début effectif du redressement, et ce, pour atteindre, entre autres, l’autosuffisance alimentaire. Un des objectifs vitaux du régime Orange en place. Tahian’Ny Avo Razanamahefa, secrétaire d’Etat en charge de la souveraineté alimentaire se dépêchait sur place pour constater de visu et superviser la récolte en présence des riziculteurs et autorités locales. Cela me rappelle le bon vieux temps des années de prospérité agricole du pays. Au cours d’une grandiose cérémonie pleine de symboles et de fierté que présidait le Président de la République, feu Philibert Tsiranana, il y avait eu la fête des prémices du riz (Santa-bary) sur le jardin verdoyant d’Ambohijatovo en Imerina, dans l’Alaotra ou sur la plaine du Bas - Mangoky, à l’Ouest. Une grande fête foraine et populaire au cours de laquelle les paysans riziculteurs offraient fièrement au Chef de l’Etat les premières récoltes du riz. Un symbole fort témoignant de la vitalité et du dynamisme agricole (rizicole) de Madagasikara. Enfin, moment incarnant concrètement l’autosuffisance alimentaire. Un signal fort mettant en évidence la réussite de la politique du régime PSD, la « politikan’ny kibo » ainsi que le slogan « asa fa tsy kabary ». Une politique « terre-à-terre » mais très efficace dans la mesure où les paysans producteurs, riziculteurs ou autres, saisissent facilement le message et mettent en pratique sans difficultés les consignes données. Bien sûr accompagnées des techniciens agricoles sur terrain.
Devant l’ampleur des insuffisances chroniques alimentaires, en quantité et en qualité, étouffant la population, le régime dirigé par Rajoelina Andry place la lutte pour l’autosuffisance alimentaire parmi les priorités les plus urgentes. La mise sur rail du secrétariat d’Etat en charge de la souveraineté alimentaire en témoigne suffisamment. C’est une structure gouvernementale rattachée directement à la Présidence. Razafimahefa Tahian’Ny Avo dirige les actions en partenariat direct avec les paysans agricoles et des pays ayant une longue expérience en la matière. Razanamahefa a une mission cruciale pour que le pays puisse jouir concrètement de cette souveraineté alimentaire.
Dans une certaine mesure et dans les faits réels, Razafimahefa Tahian’Ny Avo ne s’aventure point dans une mission impossible exigeant d’une expertise certaine. La Grande île dispose des atouts palpables pour réussir. Nous avons une main-d’œuvre qualifiée en la matière notamment dans le domaine de la riziculture et des espaces cultivables à … l’infini. Il reste une bonne volonté politique pour enclencher dans la pratique les efforts nécessaires. Il nous faut également un bon choix de partenaire, en d’autres termes, bien choisir un bon accompagnement d’un pays ou des pays amis riches en expertise dans la culture du riz hybride.
La Chine, une superpuissance économique, possède une longue tradition et riche expérience en culture de riz hybride, accompagne Madagasikara. Un choix judicieux afin d’assurer les meilleurs résultats. Et ils sont là ! Ambohijanahary – Amparafaravola nous livre une réalité selon quoi, il est possible d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Un rendement de 8,6 tonnes à l’hectare ne relève pas d‘une fiction.
Maintenant, il s’agit de continuer la vulgarisation de la nouvelle méthode.
Ndrianaivo