Fah Andriamanarivo, lauréat du Prix Africain du Journalisme d'Investigation 2024.
Fah Andriamanarivo, journaliste du réseau Malina, a été récompensé pour son travail d'investigation. Il a remporté le Prix Africain du Journalisme d'Investigation (PAJI) 2024 dans la catégorie télévision. Sur son réseau social Facebook, Fah Andriamanarivo a partagé la nouvelle de sa victoire avec joie et humilité, déclarant : « Madagascar a remporté le premier prix, PAJI OR 2024, catégorie télévision ». Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par ses abonnés. Le journaliste malagasy a été distingué pour un reportage traitant d'un cas de corruption impliquant un député. Ce travail a été jugé exceptionnel et lui a permis de se démarquer parmi les candidats. Fah Andriamanarivo a ainsi devancé deux journalistes tunisiens, Driss Rejichi et Hoija Mzalouat, qui avaient collaboré sur une enquête concernant les expulsions de migrants africains de la Tunisie. La cérémonie de remise des prix a eu lieu le 3 décembre 2024 dans les locaux de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Nouakchott, la capitale mauritanienne. La reconnaissance de Fah Andriamanarivo souligne l'importance du journalisme d'investigation en Afrique et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes dans leur quête de vérité.
Le sosialim-bahoaka est la priorité de l'Etat. Cet engagement envers la population malagasy a été réaffirmé hier par le Président Andry Rajoelina. Et ce, lors du lancement officiel du programme de protection sociale "Mifampitsimbina", organisé au complexe sportif de l’ANS Ampefiloha. Un événement qui a vu la présence de plusieurs membres du Gouvernement, de représentants du Parlement et divers responsables étatiques. Ce programme est destiné à alléger les difficultés économiques des foyers les plus vulnérables. Il bénéficiera, à l'occasion de son lancement, à 18 000 ménages issus des six Arrondissements de la Capitale, mais s'étendra ensuite à toutes les provinces.
A peine rentré d’un séjour en Thaïlande pour le rapatriement des animaux sauvages de Madagascar saisis dans ce pays d’Asie du Sud-Est, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine, s’est envolé pour Riyad, en Arabie Saoudite, pour participer à la 16e édition de la Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) qui se déroule du 2 au 13 décembre dans cette grande ville saoudienne.
Vote utile. Tel est le slogan mis en avant par la candidate du pouvoir n° 7, endossant les couleurs de l’IRMAR – UPAR pour la course à la Mairie de la Capitale de Madagasikara, Harilala Ramanantsoa.
Dans le jargon politique électorale, le vote utile consiste à orienter la stratégie de nature à écarter par la voie des urnes le ou les candidats susceptibles de gêner la réussite finale du ou de la favorite. En fait, il faut barrer la route aux éventuels candidats risquant de jeter des bâtons dans la roue du futur gagnant et ce par la voie nettement démocratique.
A l’allure où vont les choses sur le terrain, la victoire finale de la seule descendante d’Eve s’affiche sur le tableau. La voie royale paraitévidente qui va la conduire vers le parvis de l’Hôtel de ville d’Analakely. Toutefois, pour y arriver haut la main, il va falloir que tous les éléments de toutes les formations politiques ou associations annonçant publiquement leur soutien se mobilisent à fond.Que les belles paroles soient suivies d’actes concrets. A six jours de la clôture de la campagne et sept du scrutin, la bataille se renforce et se complique. La pire des bêtises à ne jamais commettre consiste à sous-estimer les capacités de nuisance des autres ou négliger jusque dans les détails les mesures de prudence. Il ne faut jamais se considérer avant terme d’être le vainqueur. L’esprit combattif doit primer sur n’importe quelle autre considération.
Vote utile est synonyme de barrage. Dans toutes les compétitions sportives de haut niveau, les staffs dirigeantsdes clubs en lice misent sur la tactique de barrage contre un club qui risque d’écorner les chances de réussite des autres ou tout simplement de barrer la route aux autres concurrents. Justement, barrer la route des uns et des autres a pour but d’augmenter la chance de réussite en respectant bien évidemment la règle de l’art du jeu. Le « fair-play », la loi d’or de toute compétition, est le propre d’un joueur intègre et digne de la grandeur des joutes sportives.
Harilala Ramanantsoa, la patronne de Madavision, remplit les conditions nécessaires et suffisantes sinon dispose des atouts pour conduire le chantier de redressement de la Capitale. Etant un capitaine d’entreprise, une marque qui gagne et qui continue d’impressionner, comment va-t-elle gérer la ville des Mille. Madavision est un insigne qui inspire comme étant une marque de réussite. En effet, on ne peut pas confier la direction d’une ville de la taille d’Antananarivo à quelqu’un qui a trainé des casseroles. Suivez mes yeux ! Ou à quelqu’un d’autre qui peine à faire marcher ses activités. Harilala Ramanantsoa inspire la confiance de par son intégrité et de son honnêteté. Elle connait sur le bout des doigts Antananarivo, étant un ancien membre du conseil municipal et ancien PDS. Harilala sait ce qui l’attend. Les défis et les enjeux. Avec un programme concis et net, le futur maire élu démontrera sa capacité et son savoir-faire.
Barrage et vote utile s’inscrivent dans la nécessité de ne pas laisser notre chère Renivohitra entre les mains des aventuristes qui ne feront qu’aggraver la problématique. Tant qu’il est encore temps, il faut éviter que la ville des Mille ne se transforme en terrain de combat de coqs.
Ndrianaivo
Formation des journalistes sur le rôle de l'Assemblée nationale.
Du 2 au 6 décembre 2024, une formation a été organisée par la Commission de l'océan Indien (COI) et l'Agence française de développement (AFD) à l'hôtel Carlton, à Antananarivo, Madagascar. Cet événement vise à renforcer les compétences des journalistes concernant le fonctionnement de l'Assemblée nationale. L'objectif principal de cette formation est de renforcer les connaissances des journalistes sur les procédures parlementaires, de promouvoir l'éthique dans la publication de l'information. Et le plus important est de préserver la transparence et la confiance des citoyens dans les médias. De nombreux journalistes provenant de plusieurs Régions de Madagascar, ainsi que du personnel de l'Assemblée nationale, participent à cette formation. Des sessions de questions-réponses ont été organisées sous forme de table ronde, permettant aux participants d'échanger leurs expériences et d'améliorer leur communication professionnelle.
De nouvelles cartes d’électeurs pour les sinistrés d’Ivandrika. Un incendie dévastateur a eu lieu dans la Commune d'Ivandrika, située dans le District de Farafangana, le 12 novembre 2024. Cet événement tragique a entraîné la destruction de 300 maisons, laissant 605 personnes sans abri. Les causes de l'incendie ont été attribuées à un feu de cuisson mal maîtrisé. Pour aider les victimes de cette catastrophe, la Commission nationale électorale indépendante (CENI), en collaboration avec la préfecture de la Commune, a pris l'initiative de rétablir les droits des personnes touchées. Les cartes d'identité nationales et les cartes d'électeurs détruites lors de l'incendie ont été remplacées pour les 605 victimes. L'objectif principal de cette initiative est de garantir que les droits des victimes ne soient pas perdus. Dama Arsène, président de la CENI, a souligné l'importance de cette démarche pour permettre aux citoyens de participer aux prochaines élections. Dans la Commune d'Ivandrika, 1 500 électeurs légaux sont inscrits. Grâce à la restitution de leurs documents d'identité, ces sinistrés peuvent aborder les élections municipales et communales prévues le 11 décembre 2024 en toute sérénité, accomplissant ainsi leur devoir civique.
Conférence nationale du FFKM à Morondava. La conférence nationale du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) s'est ouverte le 3 novembre 2024 à Morondava. Le sommet a débuté par un culte œcuménique qui s'est tenu à la cathédrale Maria Manjaka Namahora. Cette conférence est prévue pour durer trois jours, se terminant le 5 novembre 2024. Cet événement représente une occasion importante pour les églises chrétiennes de Madagascar de se rassembler et de discuter des enjeux actuels. La participation de divers représentants souligne l'importance de l'œcuménisme dans le pays.
Tous les représentants des 23 Régions de Madagascar sont présents pour assister à cette réunion. L'organisation de l'événement est assurée par le bureau régional du FFKM Menabe, qui est responsable de l'accueil des hôtes. Dès l’arrivée de la délégation, menée par le président de la FJKM, Dr. Pasteur Andriamahazosoa Irako Ammi, le 2 décembre 2024, une visite de courtoisie a été effectuée par le représentant du Gouvernement à Morondava. De plus, l'arrivée du président national du FFKM et président national de l'église FLM, Denis Rakotozafy, est attendue ce jour.
Délivrance de passeport suspendue. Dans un communiqué publié récemment, la Police nationale a informé le public que la délivrance de passeport est actuellement totalement suspendue. Cette décision a été prise en raison d'une panne technique qui affecte le système de délivrance des passeports. Cette suspension a des conséquences notables pour de nombreux usagers, notamment ceux qui ont des projets de voyage à l'étranger. Le document de voyage, essentiel pour les déplacements internationaux, ne sera pas disponible jusqu'à nouvel ordre. La police a précisé que cette situation est temporaire. Les responsables ont assuré que les demandes de passeport continuent d'être reçues et que leur traitement se poursuivra. Une fois que les conditions nécessaires à la fabrication des passeports seront rétablies, la délivrance devrait reprendre sans trop de retard.
La stupéfaction a été totale, ce matin, du côté de l’axe 67 ha Anosy. En effet, de nombreux usagers ont été pris dans un embouteillage monstre et dans les files, l’indignation et les questions ont fusé. D’autant plus que la stagnation a contaminé d’autres voies, impactant jusqu’à Itaosy. Après quelque temps, la circulation a quand même bougé avec l’intervention des Forces de l’ordre qui ont essayé tant bien que mal à gérer les voitures. La cause de tout ce remue-ménage a été des travaux menés au niveau de l’immeuble Fiaro Ampefiloha. Selon les explications des responsables sur place, il s’agissait de « travaux de réparation d’urgence ». De ce fait, l’opération n’entre pas dans le cadre de la réhabilitation des rues de la Capitale qui est censée être effectuée la nuit. On apprend aussi que d’autres tronçons ayant subi des dégâts avancés subiront le même traitement à l’instar d’Andavamamba ou du côté de Namontana. « Le trafic reprendra dès que les travaux seront terminés ». Hier, les véhicules ont été obligés de prendre des déviations et d'emprunter par exemple la rue qui mène vers le lycée moderne d’Ampefiloha pour finalement rejoindre Anosy au niveau du Tribunal ou de l’hôpital HJRA. Cette solution a contribué à amoindrir l’impact de la route coupée et à la coupure totale de la circulation. Les automobilistes ont été d’accord que des travaux soient accomplis, mais ils ont rétorqué qu’au moins des avertissements soient faits en amont pour anticiper l’itinéraire et se préparer. « La communication est essentielle dans ce genre d’opération, là on doit parcourir le trajet en plusieurs heures sans rien pouvoir faire. Le temps perdu ici a des mauvaises répercussions sur le business et tout le reste de la journée ». Ces travaux d’urgence ne touche qu’une petite portion de route et que l’opération ne va pas durer sur une longue période, ce qui devrait rassurer les usagers. Cependant, il faut souligner que déjà en temps « normal » la capitale est noyée dans les bouchons et voilà que des coupures apparaissent en pleine heure de pointe.
Nikki Razaf
La mise à jour de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM) s’inscrit dans une dynamique de réforme profonde du secteur minier malgache, amorcée avec l’adoption du Code minier de 2023. Ce chantier législatif ambitieux répond à un double objectif : aligner le cadre réglementaire sur les nouvelles exigences économiques et environnementales tout en consolidant les bases d’un développement durable et inclusif. Lors d’un atelier de concertation tenu en début de semaine au Mining Business Center d’Ivato, le ministère des Mines a rassemblé des acteurs clés du secteur, notamment des représentants de l’administration, de la société civile et des grandes entreprises minières. Ces échanges fructueux ont permis de poser les fondations d’une LGIM actualisée, apte à encadrer l’essor des grands projets miniers annoncés pour les cinq prochaines années. « Nous devons veiller à ce que chaque projet minier contribue non seulement à la croissance économique mais aussi à l’amélioration des conditions de vie des populations concernées », a déclaré Herindrainy Olivier Rakotomalala, ministre des Mines, soulignant la nécessité d’un équilibre entre attractivité pour les investisseurs et respect des droits des communautés locales. En effet, la refonte vise à garantir des retombées concrètes à l’échelle nationale, régionale et locale, en assurant une gouvernance renforcée et un juste équilibre entre attractivité pour les investisseurs et redistribution équitable des bénéfices.
Eligibilité
Cette réforme prend une dimension stratégique alors que Madagascar prévoit l’ouverture de 20 grands projets miniers d’ici 2029, positionnant le secteur comme un levier majeur de sa politique économique. Outre la création d’emplois massifs, notamment lors des phases de construction et d’exploitation, le nouveau cadre entend répondre aux aspirations des populations locales, souvent en première ligne face aux impacts sociaux et environnementaux des activités minières. Le projet de LGIM ambitionne ainsi d’introduire des critères d’éligibilité clairs pour les investissements bénéficiant des avantages fiscaux et douaniers, tout en mettant l’accent sur la transparence et le suivi rigoureux des opérations grâce à des instances comme le comité national des mines. « Ce n’est pas qu’une question de chiffres ou de contrats. Nous voulons bâtir un secteur minier exemplaire, où chaque acteur assume ses responsabilités en matière sociale et environnementale », a ajouté le ministre. Ainsi, cette démarche participative témoigne de la volonté des autorités de faire de cette loi une réponse aux besoins des parties prenantes et un outil clé pour attirer des investissements responsables. Si les défis restent nombreux, cette refonte marque une étape cruciale dans la transformation du secteur minier malgache en moteur de croissance durable, en harmonie avec les exigences d’un développement inclusif et éthique.
Hary Rakoto
La compagnie de gendarmerie au sein de l'Aéroport international d'Ivato a récemment réalisé un important coup de filet dans le domaine de la lutte contre la traite des femmes malagasy en Chine. Mieux, toujours selon la Gendarmerie, des personnes soupçonnées de travailler pour un réseau et qui sont composées essentiellement de femmes, ont atterri en prison, à titre provisoire, depuis. Au nombre de 5, ces présumées membres locales du réseau, ont été arrêtées puis déférées au parquet avant qu'elles soient finalement incarcérées dans la prison d’Antanimora.
Des esclaves sexuelles
Par ailleurs, des candidates pour un voyage vers ce pays d'Asie, ont été interceptées au moment de leur embarquement à Ivato, selon toujours une source au niveau de la Gendarmerie. En réalité, on cherche à en faire de ces jeunes femmes des « esclaves sexuelles » pour satisfaire le libido des hommes étrangers pervers, mais souvent âgés et avec lesquels les premières sont contraintes de se marier, et ce, à prix fort, du moins au bénéfice du réseau. En effet, ces femmes malagasy sont littéralement vendues entre 10 et 25 millions ariary par le réseau en cause.
De leur côté, ce sont les victimes, qui sont les plus grandes perdantes dans cette affaire. Elles s'empressent d'accepter la sale proposition, et ce, dans l'espoir d'un hypothétique bonheur promis, une fois qu'elles vivront en couple avec ces « vieux » messieurs. Or, elles ont été simplement dupes face à la promesse d'une vie de couple à l'étranger. Car une fois qu'elles arrivent sur place, c'est l'enfer qui les y attend. Outre l'obligation de se marier à des vieux, elles peuvent être à la merci de partenaires multiples, qui veulent faire d'elles leurs jouets sexuels. Inutile de dire les pratiques sexuelles et autres agressions qui leur font subir des séquelles physiques graves. A part cela, on les séquestre tout simplement, leurs passeports étant également confisqués. Pire, ces femmes ne sont pas autorisées à établir tout contact avec leurs proches, où qu'ils se trouvent, dans le pays ou à l'étranger. Enfin, des cas de décès ont été même signalés. Par dessus tout, leurs familles ont été aussi extorquées. Les victimes ont ainsi porté plainte et on connait la suite.
Pour revenir au réseau en cause, il compte des étrangères et des Malagasy dans ses rangs. Mais ce sont les membres de l'antenne locale qui étaient tombées dans le filet de la Gendarmerie. « Une femme tenant un poste à responsabilité collabore avec d'autres personnes pour faire les recrutements, tandis que d'autres s'occupent des paperasseries administratives », rapporte cette source auprès de la Gendarmerie. L'antenne extérieure est en charge de trouver les clients. Et enfin, il existe également des rabatteurs. Ainsi, les autorités malagasy ont émis un mandat d'arrêt international pour ces personnes. Différents services d'enquête collaborent étroitement pour endiguer ce phénomène dans le pays. Au sujet de cette récente affaire, on a vu la collaboration entre la Gendarmerie au sein Bureau national de lutte contre les trafics d'êtres humains (BNLTEH), rattaché à la Primature et les ambassades dans les pays étrangers.
Franck R.
Un nouveau projet soutenu par la Première dame Mialy Rajoelina. « Ankizy hihary » vise à inculquer la culture entrepreneuriale chez les élèves des collèges d’enseignement général (CEG). Ceux du CEG Nanisana font partie des collégiens bénéficiaires de ce projet innovant.
Développement personnel, culture entrepreneuriale, civisme, citoyenneté. Tels sont les objectifs du projet « Ankizy hihary », initié par le programme national « Fihariana » et le ministère de l’Education nationale. Cette initiative vise à initier les collégiens, dès la classe de 6ème jusqu’en 3ème, à l’entrepreneuriat. Cela permettra aux collégiens de tracer leur route et réaliser leurs rêves dès leur plus jeune âge. « « Ankizy hihary » apporte une solution concrète face au taux élevé de l’abandon scolaire, dû à la situation de précarité des parents. Selon les statistiques de la précédente année scolaire, seuls 48 % des élèves dans les écoles primaires poursuivent leur scolarité dans le secondaire. « Ce projet innovant va appuyer les élèves à exploiter leurs talents et mise sur leur développement personnel afin qu’ils puissent avoir une confiance en soi. L’initiative constitue la clé d’un avenir prometteur pour les élèves », a déclaré la Première Dame Mialy Rajoelina, et non moins marraine dudit projet. C’était lors du lancement officiel de ce dernier, hier au CEG Nanisana. La présidente-fondatrice de l’association Fitia n’a pas manqué de s’adresser aux élèves, en précisant que chacun d’entre eux a la possibilité de faire des exploits et de devenir des leaders, vecteurs de changements, grâce à ce genre de projet élaboré pour eux. « Ayez confiance en vous et le courage d’avoir des rêves, de viser loin pour avoir vos propres entreprises plus tard », a-t-elle avancé.
Intégration dans le programme scolaire
Effectif depuis cette année scolaire. « Ankizy hihary », déjà intégré dans le programme scolaire, se concentre sur la sensibilisation à l’entrepreneuriat, la découverte des métiers locaux et l’intégration de programmes pratiques, focalisés sur les 4 objectifs cités plus haut. Les entrepreneurs, enseignants et acteurs économiques en sont impliqués afin de créer un écosystème favorable à l’éducation entrepreneuriale. « Le projet est mis en œuvre dans un CEG par Région pour cette première année, soit 21.370 collégiens bénéficiaires pour les 23 établissements. Cet effectif augmentera de 391.920 collégiens issus de 1.840 CEG dans 3 ans. Dans sa 5ème année de mise en œuvre, les 3.724 CEG répartis dans tout Madagascar en seront touchés, soit 796.364 élèves », a projeté la ministre de l’Education nationale, Dr Marie Michelle Sahondrarimalala. La mise en œuvre du projet tient compte des réalités et des spécificités de chaque Région, et en particulier sa capacité productive et industrielle, etc. D’ailleurs, un nouveau parcours « entrepreneuriat et développement local » sera ouvert dans les CEG pour accueillir les élèves qui n’ont pas pu décrocher leur CEPE, d’après la ministre de tutelle.
Pour sa part, la secrétaire exécutive du programme « Fihariana » a affirmé hier que ce projet va promouvoir l’égalité des chances de tous les enfants, tout en favorisant la culture entrepreneuriale. Celle-ci fait encore défaut à Madagascar, où la moyenne d’âge des entrepreneurs étant de 41 ans. Pourtant, 45 % de la population sont âgés de moins de 18 ans. « Donnons la main aux enfants pour encourager leur créativité, l’innovation et la prise d’initiative », a-t-elle conclu.
P.R.