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Le Syndicat des administrateurs civils de Madagascar (SYNAD) avait publié mardi une déclaration ferme pour dénoncer les pressions illégales exercées sur les représentants de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions, citant en exemple les récents incidents dans le District d’Arivonimamo. Dans ce communiqué, le Syndicat rappelait que Madagascar est un Etat de droit et que le respect des textes en vigueur est impératif pour tous, y compris pour les députés. Le SYNAD insistait sur la nécessité de résoudre les différends par les voies officielles et condamnait toute diffamation envers les administrateurs civils qui accomplissent leur travail conformément aux lois et règlements.

 

La sécurité routière ne doit plus être un compromis entre mobilité et danger. Depuis quelque temps, les routes de Madagascar se transforment en véritable champ de mines mécaniques. Le problème n’est plus celui d’un accident isolé, mais la répétition d’une série de drames causés par des véhicules trop anciens, mal entretenus et pourtant encore autorisés à circuler. Chaque jour, ces engins vieillissants constituent une épée de Damoclès qui menace la vie des piétons, des deux-roues et des passagers. Hier encore, à Talatata Volonondry, une petite camionnette a perdu ses freins alors qu’elle dévalait la route depuis Ankazondandy. La perte de contrôle a entraîné la collision avec une moto transportant trois personnes. Le couple a été gravement blessé, le nourrisson dans son porte-bébé est mort sur place. Plus tard, les parents ont succombé à leurs blessures malgré leur transport à l’hôpital. Ajouté au drame, le chauffeur a probablement bu de l’alcool et a failli être lynché par la foule.

 

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La UNE du 170925

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Triple ni !

Madagasikara boycotte le vote des Nations unies sur le règlement à long terme, sur la base de la proposition de la France et l’Arabie Saoudite, du conflit au Proche-Orient entre Israël et la Palestine. 

La proposition initiée conjointement par la France et l’Arabie Saoudite consiste essentiellement à créer deux Etats, Israélien et Palestinien, sans le Hamas. Selon, Emmanuel Macron, Chef d’Etat français, l’existence de deux Etats sans le Hamas, indépendants et souverains, créera une dynamique conduisant ipso facto vers la paix dans la région. Le texte a été adopté par 142 voix pour dont la plupart des pays européens, certains pays africains, par 10 contre dont entre autres les Etats-Unis, Israël et 12 abstentions. La Grande île brillait par son absence au vote ! L’Etat malagasy affiche, pour la nième fois, sa neutralité absolue, ni pour, ni contre, ni abstention ! 

 

L’expertise de Samuel Mimouni, expatrié installé à Madagascar depuis plus de vingt ans, a été récompensée lors du Mondial du Fromage de Tours .Il a décroché des distinctions dont deux médailles d’or pour son tome au brède mafane et son fromage Masoandro, et une médaille de bronze pour son cheddar au piment gorria fumé. Cette reconnaissance confirme l’excellence du travail accompli et met en valeur le potentiel du fromage malagasy sur la scène internationale. Selon le média 37°- l’information de la Touraine à la bonne température, Samuel Mimouni, originaire du Beaujolais, contribue activement à ce rayonnement. Au départ, il a exercé plusieurs métiers : mécanicien, chauffeur de bus puis moniteur d’auto-école.

Un exploit. L’équipe malagasy RRAGE Astranova a marqué une nouvelle étape dans l’histoire de l’e-sport africain, en décrochant une remarquable troisième place à la « PUBG Mobile Africa Cup 2025 ». Composée de joueurs tels que Slay, Rucini, Pewpew et Palla, cette formation a fait preuve d’une détermination exemplaire pour s’imposer parmi les élites du continent, lors d’un tournoi réunissant les meilleures équipes africaines. 

Le parcours de RRAGE Astranova n’a pas été sans embûches. Sa qualification, arrachée à la suite d’une lutte acharnée lors des phases préliminaires, témoigne de la ténacité et du courage nécessaires pour se mesurer aux élites. Ce succès dépasse le cadre régional et représente une avancée majeure pour l’e-sport malagasy. Face à des adversaires redoutables, l’équipe a démontré que talent et persévérance ouvrent les portes vers des horizons plus prometteurs. 

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COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!

Trois matchs, trois défaites. Le parcours des Barea U17 lors du tournoi COSAFA en Afrique du Sud s’est terminé en naufrage. La sélection malgache des moins de 17 ans a été sèchement battue 5-1 par la Zambie hier, s’offrant un triste bilan : zéro point, une dernière place de poule et un goal-average de -10. Résultat des courses, pas de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations U17, mais surtout une image ternie.

Ce fiasco fait particulièrement mal, car le nom des Barea avait réussi ces dernières années à rallumer la flamme du football malgache. La sélection A vient en effet d’enchaîner deux victoires dans les éliminatoires du Mondial 2026. Juste avant, la sélection A’ avait atteint la finale du CHAN, accueillie en héros à Antananarivo. Mais cette notoriété, chèrement acquise, vient d’être entachée par les erreurs et les magouilles entourant l’équipe U17.

 

La ville de Mananjary est encore sous le choc après l’incendie dévastateur qui a frappé la Commune avant-hier. Dans un geste censé témoigner de solidarité, l’Opposition a annoncé remettre une somme pour venir en aide aux victimes. Une dotation faite au nom de « l’Opposition », et non d’un seul de ses membres.

Mais la question qui se pose immédiatement est 30 millions Fmg seulement ? Même pas en ariary ! Pour beaucoup, cette aide apparaît plus comme un symbole qu’un véritable soutien financier aux familles sinistrées. Comment ne pas y voir un geste pour la forme, alors que l’urgence est de permettre aux habitants de se reconstruire ?

 

Installer une culture du respect de l’environnement et de la responsabilité citoyenne chez les futures générations. C’est dans cet optique que vendredi dernier, le Collège d’enseignement général (CEG) de Nanisana a été le théâtre d’un lancement symbolique et porteur d’avenir d’un projet innovant, visant à sensibiliser et à engager la jeunesse malagasy sur la protection de l’environnement.

En effet, grâce au partenariat avec l’association « Green for a Healthy Madagascar » (GHM), le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a officiellement inauguré le modèle « Green Action School (GAS) ». L’objectif est d’ancrer durablement la conscience écologique au sein du système éducatif malagasy, et cela à travers la création d’un environnement scolaire plus vert et exemplaire. La première réalisation concrète du programme, une « murette verte pédagogique », illustre magistralement comment le recyclage, la créativité et la sensibilisation peuvent transformer les espaces éducatifs et former les citoyens responsables de demain.

Ce mur « vert », fruit de l’engagement actif des élèves, témoigne du pouvoir que détiennent la collaboration et l’innovation dans la lutte contre les défis environnementaux majeurs que rencontre Madagascar. Comme l’a souligné le ministre de l’Environnement, Max Andonirina Fontaine, c’est bien plus qu’un simple mur végétal car c’est « le début d’un modèle éducatif novateur ». Face aux enjeux cruciaux tels que le changement climatique, la gestion inadéquate des déchets et la perte de biodiversité, l’éducation environnementale apparaît comme une réponse stratégique essentielle.

 

Geste simple, conséquence importante

Le modèle GAS se veut un outil privilégié pour former une jeunesse consciente, responsable et prête à agir concrètement pour la préservation de la planète. L’exemple de la murette à Nanisana met en lumière l’impact positif que peut avoir l’implication des jeunes dans des actions concrètes. Avec créativité, des bouteilles en plastique, destinées initialement à devenir des déchets polluants, ont été transformées en jolis pots de fleurs. Ce geste simple transmet une leçon puissante sur la valorisation des ressources et la nécessité de réduire notre empreinte écologique. De plus, cette installation, centrée sur le thème de la protection de la couche d'ozone, rappelle que chaque action, même modeste, comme le tri des déchets ou l’utilisation responsable des produits ménagers, peut contribuer à la préservation de notre planète. Le MEDD s’engage à déployer cette approche dans tout le pays.

Nikki Razaf

L’enquête sur le spectaculaire « silencieux » braquage du Malaisie Hôtel, situé à Ankazomanga, a franchi une nouvelle étape. Six jours après les faits survenus le 10 septembre dernier, la Brigade criminelle (BC) et le Service anti-gang (SAG) ont procédé hier à une vaste opération coup de filet à Tsarahonenana. Bilan : six nouvelles arrestations, portant à dix le nombre total de suspects interpellés dans cette affaire hors du commun. Le groupe fraîchement arrêté se compose de quatre hommes et de deux femmes. Fait notable : l’une des deux femmes n’est autre que l’épouse de l’un des premiers suspects appréhendés, ce qui tend à confirmer l’existence d’un réseau criminel bien structuré. Lors de la perquisition, les enquêteurs ont mis la main sur un butin considérable : 3,9 millions d’ariary en liquide, plusieurs téléphones portables ainsi que sept bijoux sertis de pierres précieuses, chacun estimé à environ 20 millions d’ariary.

Pour rappel, dans la matinée du 10 septembre, le Malaisie Hôtel a été la cible d’un coup de main d’une précision redoutable. Les braqueurs, se faisant passer pour des clients et même pour des employés, ont dérobé en quelques minutes près de 144 millions d’ariary, dont plus de 12.000 dollars américains, sans tirer un seul coup de feu ni user de violences. Cette opération minutieusement préparée laisse fortement soupçonner une complicité interne, les malfaiteurs ayant visiblement eu connaissance de l’emplacement du coffre.

Alerté rapidement, le SAG est intervenu sur place et a réussi à interpeller un premier suspect. Trois autres comparses furent arrêtés peu après, avec en leur possession une large partie du magot. Avec cette nouvelle vague d'interpellations, qui inclut l'épouse de l'un des premiers suspects, les enquêteurs estiment avoir démantelé un réseau bien organisé. L'enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur les éventuelles complicités au sein de l'établissement. Les dix suspects sont actuellement entre les mains de la BC d’Anosy et devraient être prochainement déférés devant le Parquet. Ce braquage, mené sans effusion de sang mais avec une organisation digne d’un scénario de film, restera gravé comme l’un des coups les plus audacieux de l’année dans la capitale.

Nikki Razaf

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
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  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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