Reste à attendre le verdict de la CAF, qui pourrait ouvrir un nouveau chapitre pour le football malgache.
Le stade malgache sur la voie de la modernité. Les inspecteurs de la Confédération africaine de football (CAF) ont entamé hier leur visite du stade Barea, dans le cadre de sa candidature pour abriter des compétitions internationales. Leur mission est d'évaluer les récentes rénovations et transformations afin de déterminer si elles sont conformes aux normes exigées.
Une course contre la montre. Les experts de la CAF ont passé au peigne fin les installations, scrutant chaque détail pour s'assurer de leur conformité. Leurs conclusions seront transmises dans les prochains jours, et la Fédération malgache de football (FMF) espère une réponse favorable d'ici la fin de la semaine, comme l'a indiqué son président, Alfred Randriamanampisoa.
Si le verdict est positif, le stade Barea pourrait accueillir des matchs de haut niveau dans un avenir proche. Cependant, même en cas d'approbation, quelques recommandations mineures pourraient être formulées pour parfaire l'ensemble.
Un projet ambitieux et collectif
La rénovation du stade Barea représente un enjeu majeur pour le football malgache. Ce projet d'envergure a été rendu possible grâce à une collaboration étroite entre différents acteurs comme le ministère de la Jeunesse et des Sports, le secrétariat d'Etat chargé des Villes nouvelles, ainsi que la Présidence de la République.
Cette synergie témoigne de l'importance accordée à cette infrastructure sportive, symbole de la passion des Malgaches pour le ballon rond.
La modernisation du stade Barea s'inscrit dans une dynamique de développement du football à Madagascar. En se dotant d'un outil performant et aux normes internationales, le pays espère attirer des compétitions prestigieuses et offrir aux joueurs et supporters une expérience à la hauteur de leurs attentes.
Elias Fanomezantsoa
Ils sont encore jeunes et sont venus dans la Commune d'Antsiafabositra, District de Maevatanàna pour y chercher de l'or. Malheureusement pour ces habitants d'Andranomiady Antanifotsy, au lieu du métal précieux, c'est la mort qui les y attendus, avant-hier matin. En effet, la galerie sur le site de gisement précaire s'est brusquement effondrée sur les 6 jeunes hommes. Le drame était tel que 4 d'entre eux ont péri, se faisant ensevelir totalement par des tonnes de décombres. Seuls deux ont survécu, et ce, malgré quelques blessures qui ne sont pas très graves, selon une information de la région.
De nombreux jeunes malagasy travaillant à Maurice tirent la sonnette d’alarme. Ils dénoncent des conditions de travail extrêmement précaires. Dans une déclaration publiée sur Facebook, un appel à l’aide a été lancé. Les autorités mauriciennes et malagasy sont exhortées à intervenir en urgence. Ces travailleurs sont employés par l’entreprise AWL Trading and Contracting. Selon leurs témoignages, les salaires ne sont pas versés régulièrement. « Nous ne recevons pas notre salaire comme il se doit. Le paiement est sans cesse retardé », déclare un porte-parole. Par ailleurs, les conditions de vie sur place restent difficiles. L’alimentation est jugée insuffisante et de mauvaise qualité.
Feuille d'eucalyptus, Pervenche de Madagascar, Aloe vera, Mandravasarotra, Ravintsara et Niaouli. Madagascar dispose de la majorité de plantes médicinales. Même utilisées au quotidien, elles sont encore sous exploitées. La Conférence internationale sur les progrès de la recherche sur les plantes médicinales et aromatiques est d’une grande importance pour le pays. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), à travers le Centre national d’application de recherches pharmaceutiques (CNARP), a représenté Madagascar lors de cette conférence (IORA-AMAR 2025) qui s’est tenu à Lucknow, Inde, du 4 au 12 février dernier.
Le mandat de Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) touche à sa fin. Nommée en février 2019 pour un mandat de trois ans et reconduite en 2022, Sahondra Rabenarivo ne pourra plus faire l’objet d’un renouvellement à la tête de ce poste très stratégique mais à la fois tant sollicité ou convoité également tant redouté. Après six ans passé à la direction de cette institution censée militer pour la bonne gouvernance, essentiellement contre la corruption et l’impunité, Rabenarivo ne cache pas son sentiment d’avoir quelque peu raté sa mission. Etant donné l’âpreté et la complexité de la tâche, une vague impression de fatigue l’assaille. Normalement sauf contretemps du dernier moment, la passation avec le ou la remplaçante à ce poste délicat devrait avoir lieu bientôt, vers mi-février. Mais avant tout, il faudra identifier la personne voulue répondant aux critères imposés. Ce qui n’est pas évident en soi. Il va falloir dénicher un « oiseau rare » !
Opportunité. Du 28 au 30 avril 2025, le Novotel Convention & Spa d'Antananarivo sera le théâtre du comité mondial du FCEM (Femmes Chefs d'Entreprises Mondiales), sous le thème « Vers une économie résiliente et inclusive : Les femmes entrepreneures à la croisée du nord et du sud ». Cet événement international rassemblera des femmes entrepreneures venues des quatre coins du monde pour débattre des stratégies visant à façonner une économie mondiale plus équilibrée et solidaire.
Présent au Sommet mondial des gouvernements (WGS 2025) à Dubaï, le Président Andry Rajoelina a saisi l’opportunité pour vanter le potentiel touristique de Madagascar et attirer les investisseurs étrangers. Lors de son intervention dans les sessions plénières, il a affirmé sa volonté de faire du pays une destination incontournable du tourisme mondial et a déroulé un véritable tapis rouge aux grands groupes internationaux.
Intervenant sur la question « Qu’est-ce qui freine l’avenir du tourisme ? », Andry Rajoelina a mis en avant l’Afrique comme l’avenir du tourisme mondial, soulignant que Madagascar en est un acteur clé. Il a insisté sur la nécessité de lever les freins structurels : modernisation des infrastructures, renforcement des connexions aériennes, amélioration du climat des affaires et montée en gamme des services touristiques.
L’éducation des enfants parmi les priorités de l’Eglise à Madagascar. Actuellement, des membres du Bureau permanent de la Conférence épiscopale de Madagascar (CEM) sont en mission à Rome. Cette délégation est dirigée par Mgr Marie Fabien Raharilamboniaina, évêque de Morondava et président de la CEM. Le 10 février, le pape François a reçu cette délégation dans la matinée. Lors de cette rencontre, plusieurs points importants ont été abordés, comme l'indique un communiqué du Père Séraphin Rafanomezantsoa. Le pape a insisté sur la nécessité pour l'Eglise de Madagascar de renforcer ses efforts dans l'enseignement et l'éducation des enfants.