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Une tragédie maritime ! Un bateau, qui a transporté des personnes voulant rejoindre clandestinement l’île Mayotte, a fait naufrage dans la zone maritime de Nosy Be et ses environs, la nuit de samedi dernier. Le drame est survenu au large d’Ankazomborona, Commune de Bemaranja, District d’Ambilobe où des pêcheurs ont été témoins du drame et ont participé au sauvetage des victimes, vers 1h du matin. Le bilan provisoire est particulièrement lourd : 22 passagers de cette embarcation légère ont trouvé la mort, dans des circonstances effroyables.
En marge de l’opération de secours, la recherche des rescapés s’est déroulée en même temps aussi que cela, et parfois dans des conditions périlleuses, faute de matériel et d’équipement adéquat. Après de longs moments d’une exploration soutenue, et qui se poursuivaient tout au long de la nuit et dans l’obscurité totale,  les sauveteurs de fortune ont quand même réussi à secourir et repêcher 25 autres victimes. Deux d’entre elles n’ont pas survécu à ce séjour passé trop longtemps sous l’eau d’une mer assez houleuse. Il s’agit d’une femme de 31 ans ainsi qu’un inconnu. Les malheureux se trouvaient déjà dans un état d’asphyxie grave due à la présence de trop d’eau salée dans leurs voies respiratoires. Ce qui fait donc que 23 personnes ont miraculeusement survécu à ce drame dont la météo a été pointée du doigt comme ayant étant à son origine.
Parallèlement aux efforts de ces pêcheurs pour secourir les victimes, le détachement marine de Nosy Be Hell- Ville s’est également mobilisé, et a participé aux recherches des victimes, du moins celles déclarées être avalées par la mer. De toute façon, c’était dans ces circonstances que ces garde-côtes ont pu retrouver 20 corps dans le secteur maritime de Nosy Faly. C’était toujours ce détachement qui s’est chargé de les acheminer provisoirement vers Ankify.
Les 23 survivants de ce naufrage auraient pris immédiatement la fuite, par crainte d’être pris par les autorités. Les concernés ayant vraisemblablement pris conscience du fait qu’ils sont en situation d’irrégularité.  Encore est-il que la suite de l’affaire reste aussi très floue, du moins à propos du nombre exact des fugitifs. Des sources ont avancé qu’ils sont une quarantaine.
Des zones d’ombre
Pour revenir dans la cause de cet accident maritime, sans doute le plus grave survenu, du moins au cours de ces deux dernières années, une source a estimé un mauvais temps. Le navire aurait été pris dans un vent tourbillonnaire que les usagers de la mer de cette région connaissent sous l’appellation familière d’ « Amboalava ». Et ce phénomène, qui est survenu au large de Nosy Be au cours de la nuit de ce drame, serait en grande partie le responsable.
Si une source proche des médias nationaux affirme que, ni la localité d’où le bateau était parti, ni les régions d’où viennent ces clandestins, n’a pu être jamais connu, une autre, encore officieuse,  déclare toutefois le contraire. Cette dernière a argué que le bateau de ces clandestins aurait levé l’ancre au Port Saint-Louis. Encore est-il qu’une autre source, également officieuse, a avancé que les victimes seraient des personnes originaires respectivement de la Région d’Atsinanana, de Sava, d’Ambanja et d’Ambilobe. Toutefois, le dernier mot appartient à la Gendarmerie, à l’Agence portuaire maritime et fluviale ou APMF, enfin du détachement marine de Nosy Be, toutes ces entités ayant ouvert une enquête sur cette affaire.
Selon une information de dernière heure émanant de l’APMF, les corps des victimes devront être transférés à Ambanja. De là, leurs familles respectives vont les récupérer, à partir de ce jour, selon cette source. En attendant, et à part les autorités locales représentées par le gouverneur de la Région, en l’occurrence Taciano Rakotomanga, une délégation gouvernementale sera attendue sur place, ce jour.
Franck R.
  

 

Monumental ! Voilà comment résumer et qualifier la prestation du chanteur Tayc et ses complices, vendredi soir, dans l’antre du Palais des Sports à Mahamasina qui était archi-comble. Durant l’après-midi, de nombreux jeunes ont envahi les rues du centre-ville menant à Mahamasina. Une fois encore, les alentours du bazar du quartier étaient le lieu de rassemblement des jeunes fans de la musique urbaine. Au même moment, tout près des portes d’entrées du stade, des milliers d’adolescents discutent autour d’un verre ou d’une bouteille de bière. Des jeunes publics enfiévrés qui ont répondu à la sollicitation de l’artiste. D’autres sont à la recherche des derniers tickets en vente. Les plus impatients ont fait la queue pour pouvoir être en communion avec les artistes invités, mais surtout pour voir leur idole Tayc.
 Le public du concert, majoritairement composé de jeunes, était à l’image du chanteur. Fêtards et dynamiques, ils étaient des milliers à répondre à l’appel du roi de l’afrolove. Comme convenu, la première partie du spectacle a débuté vers 18h. Une brochette d’artistes locaux a eu le privilège d’ouvrir le bal. Des chanteurs locaux qui sont déjà habitués à enflammer une grande scène, notamment celle du Palais des Sports. Citons entre autres Ga-Ei, Rim-Ka et le couple Shyn et Denise. Quelques minutes avant son entrée en vedette de Tayc, le suspense montait à son paroxysme. La foule réclamait et scandait son nom…
Entrée en vedette
Aux alentours de 21h, les cris fusent de toutes parts. L’entrée de la star sur scène sonne comme une détonation forte. Le tant attendu Tayc fait finalement son apparition. Vêtu d’un tee-shirt body noir, d’un petit gilet marron et d’un pantalon noir, il entonne tout de suite un premier titre issu de son dernier album « Fleur froide ». Les jeunes connaissent par cœur les paroles de ses chansons. Certaines  filles étaient en pleurs, quasiment en transe, criant à tue-tête le nom du chanteur. Tel un vrai showman, ce chanteur fait une forte impression. Avec ses danseuses, Tayc entamait avec rythme et énergies des pas de danse, des déhanchés endiablés  dont lui seul possèdent le secret à chacun des titres qu’il envoie. Et le public s’est laissé aller par l’ambiance explosive. C’est comme si Tayc a démontré que ce n’est pas pour rien qu’il a été sacré champion lors du concours « Danse avec les stars » en 2021.
A 23h, à quelques minutes de se dire au revoir, Tayc danse sous le rythme du tube « 400 volts » de Wawa en s’emmaillotant dans le drapeau malagasy. Une image qui a ému l’audience. Tous les spectateurs ont constaté que ce chanteur français d’origine camerounaise a du respect pour la Grande île. Comme à l’accoutumée, à l’occasion du passage de cet artiste de renommée internationale, adolescents, jeunes et moins jeunes ont à nouveau pris d’assaut le Palais des Sports.
Sitraka Rakotobe

Frappés de plein fouet par le cyclone Cheneso. Cinq Districts sur les 6 composant la Région de Boeny ont été touchés par le passage de cette tempête tropicale, en janvier dernier. Près de 2 mois après le passage cyclonique, les habitants commencent à se relever petit à petit, contrairement aux infrastructures endommagées, notamment les salles de classe. Les réponses d’urgence apportées par les partenaires, dont l’UNICEF, contribuent au redressement.

Seul le District de Soalala a été épargné par le passage de Cheneso, si l’on tient compte des dégâts. Pour les autres Districts à savoir Mahajanga I et II ainsi que Marovoay, Ambato- Boeny et Mitsinjo, les lourds dégâts matériels impactent jusqu’à maintenant sur la vie quotidienne des habitants, notamment en termes d’infrastructures. A l’exemple de la circonscription scolaire (CISCO) de Marovoay, 16 établissements scolaires ont été complètement détruits. « 65% des établissements, constitués en majorité par des écoles primaires publiques (EPP), sont endommagés par le passage de Cheneso. Ces dégâts conséquents pourraient s’expliquer par la vétusté des infrastructures », informe Soalanto Joséphine Rasimbola Raivonirina, chef de ladite CISCO. Cette circonscription enregistre 185 EPP, 14 CEG et 4 lycées.
Face à cette situation, des élèves ont suivi les cours chez leurs enseignants depuis la reprise, en mi-février. Pour d’autres, les cours sont dispensés dans les salles de classe provisoires, installées dans l’enceinte de leurs établissements. Il s’agit des tarpaulins et des bâches remis par l’UNICEF pour accueillir les écoliers dont les salles de classe sont détruites suite au passage cyclonique. Le but étant de reprendre les cours le plus tôt possible, allégeant ainsi la perturbation de la scolarité. L’EPP de Tsimahajao fait partie des bénéficiaires de ces salles de classe provisoires à Marovoay. Deux tarpaulins servant de 4 salles de classe y sont installés depuis quelques semaines, au profit de centaines d’élèves. Toutefois, les élèves en classe de T1 et T2 sont encore scolarisés à mi-temps depuis Cheneso. Créé en 1965, ledit établissement recense 1085 élèves, dont 555 filles, d’après le directeur en la personne de Richard Rakotomalala.
88 établissements endommagés
Deux semaines de suspension des cours, voire plus. La plupart des établissements scolaires dans la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) de Boeny ont appliqué cette décision suite au passage du cyclone. Cette mesure a été prise notamment pour protéger les élèves de la montée des eaux, touchant bon nombre d’établissements, ou encore face à la destruction d’autres. De plus, des écoles ont servi d’abris provisoires pour les sinistrés, après que toutes les autres infrastructures ont été complètes. « Cheneso a endommagé 88 établissements scolaires. Certains sont décoiffés, d’autres ayant des murs effondrés ou sous les eaux », rapporte Angelo Rabemananjarahaja, DREN de Boeny. « En attendant la réhabilitation des infrastructures détruites, les tentes-écoles accueillent les élèves. Des kits scolaires et récréatifs ont également été distribués, au profit notamment des élèves en préscolaire et en primaire ainsi que des collégiens. Le but étant de les encourager à rester en classe et à se concentrer », ajoute le directeur régional de l’éducation.
Pour les établissements dans les zones reculées, voire isolées suite au passage cyclonique, les stocks de prépositionnement ont servi à la reprise des cours. Une partie d’entre les tentes-écoles et des kits a été envoyée au préalable auprès des CISCO. D’autres ont été acheminés par bateau, notamment pour les zones inaccessibles. Pour la CISCO d’Ambato -Boeny, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a pu envoyer une centaine de tôles pour les établissements décoiffés. Depuis la reprise des cours, les établissements enchaînent les séances de rattrapage. Des écoliers reviennent en classe les mercredis après-midi et les samedis depuis quelques semaines. D’autres n’ont pas pris leur pause du 3è bimestre, à la première semaine de ce mois de mars. L’objectif étant de finir à temps le programme scolaire. 

L’UNICEF à la rescousse !

Le passage du cyclone Cheneso a engendré de fortes inondations dans les parties Nord, Sud, Sud-est et Est de Madagascar. Au même moment, les droits fondamentaux de plusieurs milliers d’enfants sont compromis comme l’impossibilité d’aller à l’école, la perte des fournitures scolaires, le difficile accès aux soins les plus élémentaires, l’exposition à un risque élevé de malnutrition etc. L’UNICEF a été au front pour apporter les premières réponses afin de couvrir les besoins nécessaires dans les Régions fortement touchées. Boeny en fait partie, où plusieurs interventions d’urgence ont eu lieu suite à l’évaluation des dégâts. Les réponses d’urgence ont touché les secteurs de l’éducation, du WASH (eau, assainissement et hygiène ou EAH), de la santé et de la protection.
La dotation de tentes- écoles servant de salles de classe provisoires ainsi que de divers kits scolaires et des fournitures pour les enseignants constituent des réponses dans le secteur de l’éducation, d’après Jacky Roland Randimbiarison, spécialiste en urgences auprès de l’UNICEF Madagascar. Pour le secteur WASH, un millier de ménages ont été dotés de kits wash à Marovoay, contre 500 à Ambato- Boeny. Plus de 1000 ménages en ont aussi bénéficié à Mahajanga I, d’après André Tsiambakay, directeur régional de l’EAH de Boeny. Chaque kit se compose de paquets de « water maker » pour le traitement de l’eau, ainsi que de seau et de gobelet. La mise en place de citernes d’eau et de blocs sanitaires dans les sites d’hébergement figure aussi parmi les réponses d’urgence. A cela s’ajoute la désinfection de 39 puits à Marovoay et Ambato- Boeny.
Pour le secteur de la santé, l’UNICEF et partenaires ont distribué des moustiquaires et de médicaments dans les localités touchés par Cheneso, dont les Districts de Boeny. Les médicaments pédiatriques et consommables couvriront les soins de 20 000 personnes pendant 3 mois, d’après notre source au sein dudit organisme onusien. Quant au secteur de la protection, l’opérationnalisation du « Sahan’ny ankizy » a permis d’alléger les chocs émotionnels des enfants suite au passage cyclonique. Cet espace fournit un soutien psychosocial aux enfants et leurs familles au niveau du site d’hébergement. Des activités récréatives collectives, à savoir du foot, ballons prisonniers, jeux traditionnels, corde à sauter ou encore du coloriage, peinture et puzzle ont été au rendez-vous. Pour Mahajanga I, environ 600 enfants sinistrés en ont bénéficié pendant 3 jours.

Réalisé par Patricia Ramavonirina


A la suite des échauffourées survenues à l’Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo (ESPA), située à Vontovorona, une réunion des représentants des étudiants et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a eu lieu à Fiadanana afin de clarifier les règlements et la bonne conduite à tenir dans les universités publiques.
Du côté des élèves, il s’agit d’exposer les difficultés des étudiants au niveau du département de tutelle. Entre autres, ont été évoqués les cas de retard sans cesse du paiement des bourses d’études, le logement, les coupures d’eau et d’électricité ainsi que l’insécurité dans les cités universitaires.
L’un d’eux a indiqué : « si les manifestations existent, c’est qu’il a des dysfonctionnements que les étudiants ont perçus. Ce n’est pas pour perdre du temps qu’on descend dans la rue, on a mieux à faire. Cependant, les menaces, la pression, les conditions d’études exécrables s’accumulent de jour en jour et les doléances des universitaires ne trouvent plus d’échos qu’à travers les manifestations ».
Pour sa part, la ministre de tutelle, Pr Elia Béatrice Assoumacou, a expliqué les raisons des retards, mais aussi les étapes qui doivent être accomplies avant le décaissement de l’argent. Elle a rappelé que plusieurs instances et départements ministériels, notamment celui de l’Economie, des Finances et du Budget, font partie du processus. Un blocage dans l’un de ces organes entraîne inexorablement un retard de paiement des bourses d’études.
Par ailleurs, la réparation des logements dans les campus sera effectuée incessamment, et cela en parallèle avec le cas du rétablissement du courant dans les salles de classe de l’Agronomie et de la Polytechnique de l’eau à l’université de Vontovorona.
Les rencontres entre le ministère et les étudiants permettent de mettre en lumière les informations véritables, de manière à ce que les deux parties reçoivent les mêmes versions des faits. Cela élimine déjà, même partiellement, la méfiance et les zones d’ombre.
« Afin d’éviter toute incompréhension entre les deux parties, ce genre de dialogue doit être priorisé afin d’améliorer l’environnement des études supérieures », selon la ministre. Elle poursuit que le dialogue est encore la meilleure des solutions pour régler les problèmes. A cet effet, les portes de son département sont toujours ouvertes aux étudiants.
Au sujet des quatre étudiants impliqués dans la dernière grève du mardi dernier, ils sont encore convoqués devant le Conseil de discipline. Les charges retenues contre eux sont la tenue d’une manifestation sans autorisation et une insulte à l’encontre du Président de la République. Selon les informations, leur sort pourrait être connu ce jour.
Nikki Razaf

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La une du 11 mars 2023


« Un million de foyers bénéficieront des kits solaires ici présent », a annoncé le Président de la République hier à Anosizato, durant son discours à l’occasion de l’inauguration du premier « Shop Jirama » d’Antananarivo. Selon lui, chaque foyer recevra respectivement son kit solaire avant la fin de cette année. « Après la distribution de ce million de kits, on deviendra la première nation africaine en termes de taux d’accès à l’électricité devant le Kenya qui, pour le moment, reste encore au-dessus du lot malgré le fait qu’ils n’aient commencé leurs campagnes d’électrification que récemment », promet le Président de la République. Afin de réaliser ce projet titanesque à la vitesse du TGV, l’homme fort du pays prévoit de ponctionner sur le budget alloué par l’Etat à la subvention sur le pétrole actuellement. Pour rappel, vu le contexte de hausse galopante des prix du carburant à l'international, la répercussion sur le marché malagasy était inévitable d’où la raison de la dernière hausse fulgurante de l’année dernière. Toutefois, soucieux du pouvoir d'achat du peuple, l'Etat malagasy a mené les négociations afin de limiter l'impact auprès des ménages. Ainsi, bien que la vérité de prix des carburants dépasse largement les 6 000 ariary/litre, le prix du litre du gasoil a été fixé à 4 900 ariary, et celui du super carburant à 5 900 ariary.
Exit le pétrole lampant
Par ailleurs, pour amortir les effets de la hausse des prix sur l'ensemble des foyers malagasy, notamment ceux en milieu rural, le nouveau prix du litre du pétrole lampant a été fixé à 2 430 ariary bien que la vérité de prix dépasse les 4 100 ariary. Le pétrole lampant a alors été le carburant qui a le plus bénéficié du système de subvention jusqu’à présent. Une logique qui se base surtout sur la principale utilisation de ce combustible pour les familles à moyenne et faible revenue. Une logique qui sera vite réformée après les déclarations du Président sur les avantages de l’électrification solaire domestique au détriment de l’utilisation traditionnelle du pétrole lampant. De ce fait, pour maintenir un prix accessible au pouvoir d’achat du Malagasy lambda, le système de subvention est resté de mise. Un système que le Président de la République entend reformer afin de garantir l’électrification pour tous avant la fin de l’année et avec une accessibilité modique à hauteur de 5 000 ariary mensuel sur base de vente- location. Par ailleurs, restant dans cette même optique d’accès à l’électrification pour les plus démunis, le Chef de l'Etat a annoncé que le projet « branchement mora », financé par la Banque mondiale se poursuit pour que les ménages vulnérables puissent avoir accès à l'électricité. « Nous nous sommes engagés envers la population pour augmenter le nombre de foyers bénéficiant de l'électricité soit via le réseau de la JIRAMA, soit grâce aux kits solaires. C'est un objectif que nous devons atteindre ensemble », a conclu le Président Andry Rajoelina. 
La rédaction


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D’égal à égal !


D’après les informations officielles émises, Catherine Colonna ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française effectuera une visite officielle à Madagasikara dans le courant du mois d’avril. On veut bien ! Ne serait-ce que pour réchauffer une relation meurtrie et froissée entre les deux pays sinon entre les deux peuples.
Dès l’entame, qu’il soit clair que la venue d’un membre de Gouvernement français en terre malagasy ne s’inscrive pas dans la ligne droite d’un cours de morale, de bonne conduite.
Dire que les relations entre Madagasikara et la France sont au beau fixe, c’est mentir et occulter certaines frustrations qui n’ont jamais fait l’objet de réparation.
Les observateurs et analystes s’impatientent de voir ou d’être situés en quoi consiste cette « visite ». Du moins, en quel honneur ? La Grande île ne l’a jamais eu depuis des décennies. La seule fois qu’un membre de Gouvernement en charge des Relations extérieures a bien foulé le sol malagasy remontait en 2002, au moment fort de la crise, par un certain Dominique de Villepin. Une visite surprise qui se situait dans un contexte où la France fut en passe de perdre son  leadership à Madagasikara au profit des Etats-Unis et de l’Allemagne. Il fallait bien se rattraper !
Vingt ans après, la France débarque. Après un périple Afrique pour échapper un moment aux grognes des Français, le Président Macron  n’a pas jugé nécessaire de faire un petit crochet à Madagasikara  après une visite officielle en Angola, la porte à côté.
Ce ne sont pas les sujets brûlants voire fâcheux qui manquent. Qu’on se le dise ! Nous avons chacun un ou des sujets qui nous intéressent. Nous les Malagasy, on veut savoir clairement et nettement de la part de Mme Colonna quel sort est réservé aux Iles Eparses. On n’en veut pas des réponses-tiroirs du genre « les négociations se poursuivent … ».  Pas d’échappatoire ou d’une manœuvre dilatoire svp Madame ! Si la France  s’en tient à la déclaration incendiaire de Macron aux Iles Glorieuses, inutile de débattre la question. Que chacun campe sur sa position. De toutes les manières, les Iles Eparses appartiennent à la République malagasy et la Communauté internationale le reconnait ! L’histoire  jugera.
Ce qui intéresse la France, c’est la prochaine élection. Entendons-nous bien, il s’agit là d’une affaire interne des Malagasy. Aucune nation étrangère, même la France, n’a le droit de s’immiscer. Si elle veut contribuer financièrement, qu’elle le fasse sans contrepartie. Avec ou sans l’argent de l’ancienne puissance coloniale, l’élection présidentielle de novembre aura bel et bien lieu.
Partout où il va, Macron prêche que la France-Afrique est révolue. On veut bien y croire. En réalité, ce sont les termes qui changent. Entre autres, la « France n’est pas indifférente ! » C’est bonnet blanc et blanc bonnet.
La colonne présente affiche peut-être l’allure d’un réquisitoire. Il faut oser le … cracher sans peur ni reproches que la France a échoué en Afrique. La misère un peu partout en Afrique (francophone), les putschs militaires et la grogne des peuples et de l’opposition en témoignent. En fait, de par sa politique rétrograde, la France est indésirable auprès de l’ensemble de ses anciennes colonies.
Que cette visite officielle s’inscrive dans un cadre d’une rencontre d’égal à égal !
Ndrianaivo    
 


« Réaliser 19 000 branchements en trois mois, à partir du mois d’avril ». C’est l’objectif annoncé par Haingomampianina Rasoava, directeur général par intérim de la JIRAMA. Dans le cadre de l’accomplissement du Velirano no 2 du Président de la République, Andry Rajoelina, intitulé « Energie pour tous », la JIRAMA joue un rôle primordial. Dans ce contexte, la JIRAMA a mis en place la Jirama Shop. Un projet pour faciliter et accélérer l’accès à l’électricité pour la population malagasy et qui a pour but d’améliorer la qualité de service concernant l’approche clientèle et la facilitation de l’accès à tous les services proposés par la JIRAMA. Ce projet permet aussi l’amélioration totale du cadre et de l'environnement de travail pour les employés de la JIRAMA pour qu’ils puissent fournir un accueil et un service de qualité aux clients. La Jirama Shop n’est que la suite de ce qui a débuté à Antsirabe en 2021 : rénovation complète de l’agence, amélioration du service client et perfectionnement du travail pour les employés. « La différence entre Agence Jirama et Jirama Shop est que cette dernière contient le mot shop. Cela signifie qu’en plus des services concernant l’électricité, l’eau, la caisse, le service commercial et la déposition des auto-relevés, un catalogue de produits comme les compteurs, câbles, disjoncteurs, etc., sera présenté aux clients, ainsi que tous les matériels nécessaires pour des branchements et des kits solaires. Un standard de service sera mis en place dans les Jirama Shop. « Le défi est d’accélérer le branchement pour les clients qui en demandent. Des chargés de clientèle polyvalents et un guichet unique de branchement, dont les branchements Mora et les branchements standards, seront aussi présents » explique Tsitohery Francesca, directeur commercial de la JIRAMA. Ainsi, l’approvisionnement en matériel de branchement dans la Jirama Shop sera assuré pour qu’il n’y ait plus d’interruption dans la réalisation. Ainsi, à Antananarivo, la Jirama Shop ouvrira ses portes dans trois sites à Anosizato, Talatamaty-Ivato et Ankadievo- Alasora. Des nouvelles agences seront aussi mises en place à Itaosy, Manakambahiny, Mandroseza, Sabotsy- Namehana, Analamahitsy et Ampasampito. L’élargissement de ce projet dans les Régions est en cours d’étude.
La rédaction



Une grande solidarité entre femmes. Le Groupe SODIAT, créé il y a 33 ans de cela, a organisé une célébration du 8 mars avec ses employées. Une belle ambiance et beaucoup d’émotions étaient au rendez-vous, hier, au PK 00 Soarano. Pour le bien-être des employées et de leur famille, les médecins spécialistes au sein de la Polyclinique d’Ilafy ont effectué des exposés sur le cancer du sein et celui du col de l’utérus, ainsi que le diabète. « Les femmes doivent prendre soin d’elles-mêmes puisqu’elles jouent des rôles importants dans le développement du Groupe, de leur famille et de la Nation », ont-ils déclaré.
Ainsi, les employées du Groupe présentes à ce rendez-vous ont été guidées sur les manières de prévenir ces maladies ainsi qu’un mode de vie que tout un chacun devrait adopter pour être en bonne santé. Il s’agit de la pratique du sport, une alimentation équilibrée ou encore le dépistage du cancer à temps. D’ailleurs, ces médecins ont annoncé que ces trois maladies mortelles pourront être guéries si elles sont dépistées et traitées à temps.
Par ailleurs, cet après-midi récréatif a été animé par des séances de danse et de chant. Les employées ont fredonné « Mama », un titre phare de Bodo pour témoigner leur reconnaissance envers l’épouse du président-directeur général du groupe, Haingo Ravatomanga. Cette dernière, en contrepartie, a chanté « Ny itiavako anao », un morceau de Bessa et Lola.
Des cadeaux ont été distribués pour toutes les femmes qui sont venues très nombreuses à cet évènement. A travers leurs tenues traditionnelles, elles ont montré la beauté de chaque Région de Madagascar.
En rappel, le groupe SODIAT organise un dépistage complet et gratuit du cancer du col de l’utérus et celui du sein. Ce dépistage de cancer est ouvert à toutes les employées du Groupe SODIAT qui veulent connaître leur état de santé. En cas de diagnostic positif, un traitement sera assuré par la Polyclinique d’Ilafy.
Anatra R.


La directrice d’une Ecole primaire publique ainsi que sa fille de 7 ans avaient été sauvagement assassinées dans la nuit du mardi à Antanimena, Commune de Manakambahiny- Ouest, dans le District d’Ambatondrazaka. Hier, l’affaire a connu un rebondissement. C’est que les membres du fokonolona ont appréhendé deux suspects, vers la fin de la matinée. De source officieuse, un problème de litige foncier serait le mobile de ce double meurtre barbare. Et que les deux inconnus récemment arrêtés seraient des proches même des victimes. Les riverains les ont remis entre les mains de la Gendarmerie, depuis.
Il y eut un partage de parcelles entre les membres de la famille héritière en cause. Et que la défunte directrice devrait avoir également sa part. En réalité, elle devait hériter sa parcelle de son défunt mari. Cependant, certains proches, après la mort de son mari, se seraient montrés défavorables à partager le terrain litigieux en question, avec la directrice de cette Epp. Et pourtant, le dossier sur ce litige foncier familial serait déjà en instance, pour ne pas dire en cours, au niveau du Tribunal de première instance d’Ambatondrazaka.
Pour obtenir le bien fondé sur l’information, une source auprès de la Brigade de gendarmerie d’Ambatondrazaka semble ne pas s’empresser à confirmer, ni infirmer. « Je ne peux pas vous dire encore qu’on arrive à ces arrestations. C’est parce que nous sommes encore sur le point de rechercher les personnes soupçonnées d’avoir perpétré ce crime »,  s’est contenté de dire cette source auprès de ladite Brigade de gendarmerie.
Retraçons brièvement les faits. Les corps des victimes avaient été retrouvés dans la cuisine. L’on parle d’un crime sadique et démentiel car le ou les auteurs de l’acte ont poignardé la maîtresse de maison dans la région du coeur, s’ils ne l’aient pas aussi éventrée tandis que sa fillette avait été égorgée.
Les assassins ont ensuite caché les cadavres sous des sacs de haricot. Les premiers éléments de l’enquête avancent que ces atrocités se seraient produites dans la nuit du mardi à mercredi dernier. Les enquêteurs tentent encore de déterminer le mobile. Ce n’était seulement que jeudi matin dernier que les collègues de la mère de famille ont fait la horrible découverte macabre, en allant la rechercher à son domicile. Les premiers sont allés informer les Forces de l’ordre sur le drame. Affaire à suivre.
F.R.

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Editorial

  • Ambition légitime !
    Encore et toujours dans le cadre global des deux évènements de haute importance et d’intérêt supérieur pour Madagasikara, à savoir la visite d’Etat et le Sommet de la COI, le pays vise à devenir le grenier de l’océan Indien. Une ambition légitime que les dirigeants de la Grande île n’ont pas cachée aux membres de la délégation à travers les réunions préparatoires et durant les cérémonies officielles. En réalité, le pays compte fermement redevenir le « Grenier de l’océan Indien ». En fait, la Grande île le fut déjà durant la Première République. L’autosuffisance alimentaire fut une réalité vécue au quotidien. On exportait, à part les produits de rente tels la vanille, le cacao ou autres, du riz (le fameux « riz rouge » ou le riz de luxe, le Madrigal) en Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, sans parler des îles voisines. Epoque où la Grande île portait fièrement l’étiquette l’« …

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