Un opérateur dans la filière « vanille », domicilié à Ambondrona, situé dans le cœur de la ville d'Antalaha, a été victime de vol associé à une attaque avec des armes à feu. Cela est survenu vers 1 heure, tôt le matin du 28 novembre dernier. Selon la victime, quatre individus armés de fusils de chasse sont venus chez lui pour tirer aussitôt deux coups de feu sur le mur et la porte principale. Par la suite, ils ont fait une intrusion dans la maison et ont dérobé une somme de 10.000.000 d’ariary, 90 kg de vanille préparée, une télévision à écran plat 32 pouces et un téléphone portable de marque Samsung. Malgré cela, aucune perte de vie humaine n'a été déplorée. En revanche, deux locataires furent brutalisés. Les victimes, deux hommes âgés de 44 ans et de 50 ans, ont reçu des coups assenés à l'aide d’un gourdin.
Sitôt informés, des éléments dirigés par le commandant de compagnie se sont dépêchés sur les lieux pour la constatation d’usage et mener l'investigation. Mesure prise : une réquisition téléphonique a été établie. Parallèlement à cela, l'EPJ de la compagnie de gendarmerie d'Antalaha, poursuit l'enquête. Par ailleurs, une sensibilisation de la population locale a été effectuée pour relancer l'alerte à temps, au cas où une attaque de ce genre se reproduit. Enfin, le commandant de compagnie d'Antalaha a ordonné d'intensifier la patrouille de nuit afin de retrouver les malfrats par tous les moyens.
F.R.
La saga perturbante de la JIRAMA aura-t-elle un dénouement un beau jour ? Il n’y a pas un jour sans qu’on parle, qu’on subisse les vicissitudes de la Compagnie nationale de l’eau et de l’électricité, la JIRO sy RANO MALAGASY (JIRAMA). Des promesses aux engagements non tenus, les usagers n’en supportent plus. Les agacements et les dépits atteignent le ras-le-bol.
Les maudits délestages ne datent pas d’hier. Les coupures intempestives d’électricité existaient avant la Quatrième République. Pour Antananarivo et périphéries, elles firent apparition durant le régime de Ravalomanana Marc de 2002 à 2009. L’ancien patron de l’empire du lait voulait apporter des solutions radicales dont entre autres la privatisation pour redresser la Compagnie. Une « solution » qui butait au refus catégorique de l’intersyndicale du personnel. Ayant échoué, Ravalo actait le plan B à savoir nommer un technicien étranger supposé expert en la matière, un Allemand, au poste de Directeur général. En six mois, la JIRAMA se dégrade encore plus. Au fait, elle descend aux enfers. Un expatrié payé très cher, en devises, crevait la moribonde caisse de la Compagnie.
Durant la Transition, les dirigeants ont hérité d’une Société d’eau et d’électricité dans un état critique sinon comateux. Rajoelina et son équipe tentèrent le tout pour le tout afin de ranimer le « malade admis en soins intensifs » mais le cas reste stationnaire. Sous sérum, le pronostic vital étant déclaré, les « médecins » tentent l’impossible.
En janvier 2014, le Président de la République Rajaonarimampianina, fraîchement investi à Mahamasina, promettait qu’il supprimera en trois mois les délestages. Une promesse et un engagement déclenchant un tonnerre d’applaudissements qui avaient fait vibrer tout le Stade Municipal. Mais jusqu’à la fin de son mandat fin 2018, les ennuis de la JIRAMA n’ont jamais été dissipés. Au contraire, ils redoublent de tensions. Ce qui explique, en partie, son échec aux élections de 2018 lui barrant la route pour un second mandat.
En janvier 2019, le Président de la République Rajoelina nouvellement investi, évitait de promettre ou de s’engager à une échéance précise pour résoudre les délestages de la JIRAMA. A l’approche de la dernière année de son mandat, Rajoelina se trouve encore en plein chantier de redressement. Il y aura encore du chemin à parcourir. Les pauvres abonnés souffrent et vivent dans la tourmente.
Entre temps, la direction d’une part, le Conseil d’administration soutenu par le ministère de tutelle, de l’autre et en troisième position les deux tendances au sein de l’intersyndicale, tout ce beau monde passe le clair de leur temps à se chamailler, à se rendre la balle. Une vulgaire « passe à dix » qui, en fait, assombrit et ternit encore davantage l’image de la JIRAMA.
S’il faudrait faire table rase, une solution radicale, au niveau de la direction, CA y compris, il faut oser y passer de telle manière que cette entité de production d’électricité et d’eau puisse entamer un nouveau départ. Le curetage devra toucher aussi le ministère ! On ne discrédite ni minimise les efforts entrepris tels les évaluations seulement, il est temps de résoudre sans complaisance le problème.
A quand donc la fin sinon le dénouement de cette crise minant la Compagnie nationale et qui, parallèlement, sape le moral de la troupe.
Mutualisation des expériences autour des thèmes fédérateurs sur les enjeux actuels de la formation professionnelle. C’est en ce sens que le Fonds malgache de formation professionnelle (FMFP), en tant que membre actif du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO), accueille présentement la rencontre « Top Management 2022 » au Carlton, Anosy jusqu’à demain. Il s’agit d’un événement international qui regroupe les dirigeants des Institutions partenaires du réseau en Afrique. L’objectif de cette rencontre est de rechercher de nouveaux axes d’amélioration dans le secteur de la formation professionnelle, étant donné que le capital humain est une valeur clé pour la compétitivité d’une entreprise.
Dans un contexte où, d’ici quelques années, l’employabilité du capital humain sera un enjeu international, le maintien, le développement et l’acquisition de nouvelles compétences par des échanges de pratiques seront décisifs. Cette rencontre animée par le cabinet « Etude & Actions » est par définition le canal privilégié offert aux dirigeants des fonds et institutions de financement de la formation professionnelle en Afrique subsaharienne pour se ressourcer et mutualiser leur expérience avec leurs collègues du continent européen.
Par ailleurs, en ce qui concerne la problématique de l’employabilité, Rabearivelo Noelison, président du Conseil d’administration du FMFP a tenu à préciser « l’importance capitale du renforcement de capacité dans les secteurs spécialisés, à l’image d’une société d’envergure internationale œuvrant dans le secteur maritime et qui doit encore aller chercher de la main- d’œuvre spécialisée ailleurs qu’à Madagascar. Malgré un taux de chômage important, ce n’est pas normal que des situations où l’on doit encore importer de la main-d’œuvre puissent se produire. Une des raisons pour laquelle nous allons nous concerter durant ces trois jours pour trouver des solutions efficientes ».
Problématique de financement
Ces trois jours d’échange et de partage sont ainsi organisés à l’intention des élites issus des institutions de financement de la formation professionnelle en Afrique subsaharienne, mais également à tous les acteurs de la formation professionnelle qui traitent en profondeur des thèmes fédérateurs et transversaux sur les fondamentaux du management stratégique des organisations. Ainsi, le temps que durera cette rencontre, ces élites auront à se focaliser sur des thématiques d’envergure, à l’instar de « l’évolution personnelle au service du développement professionnel et l’impact sur la formation professionnelle » (FORPRO), « les actualités sur le financement de la formation professionnelle », ou encore « la transition numérique du système de formation professionnelle continue ». Au sujet des problématiques liées à la recherche de financement, N'dri Phillipe, secrétaire général du RAFPRO de souligner que « l’idée, c’est de diversifier les ressources des fonds. En ce moment, nous fonctionnons en grande partie sur la base des financements des entreprises. Mais les besoins sont énormes, les entreprises en attendent beaucoup de nous et nous devons retourner ces cotisations à travers le financement des formations. Par ailleurs, il y a aussi le secteur informel qui est un point important de l’économie pour lequel il faut tout de même libérer des fonds afin qu’il se structure, se formalise et contribue à son tour au développement économique ».
Hary Rakoto
Le service de la météo l’a annoncé, cette semaine sera encore marquée par beaucoup d’orages sur les parties centrale et sud-ouest de Madagascar. Une partie du District de Betioky Atsimo, principalement, est actuellement la proie d’une pluie diluvienne et ce, pour le grand bonheur de la population.
« On l’a espéré, et voici que nos prières ont été exaucées. Les cultures peuvent ainsi avoir beaucoup de rendement cette année », explique le chef d’un village situé le long de la RN°10 au niveau de la commune rurale d’Ejeda.
En effet, un large front situé dans le sud du canal de Mozambique affecte le temps global de la Grande île. C’est ce front qui favorise la formation des orages. Il faut aussi faire attention aux foudres qui peuvent mettre en danger la vie des personnes. Sur la partie Est et celle Sud-est, malgré un temps légèrement dégagé le matin, des vents violents sont à prévoir.
A Betioky Atsimo, le kere sera peut-être évité avec l’abondance des précipitations de ces dernières semaines. La météo a confirmé la continuité de ces précipitations dans cette partie de l’île. Espérons que la grêle ne s’en mêle pas pour tout ravager.
Néanmoins, le point noir au tableau, c’est la dégradation de la RN°10. Déjà pas en bon état et fortement érodé par les vents, la pluie ne fait qu’achever le travail. Des crevasses et des effondrements sont rencontrés tout au long des voies. La route est devenue un véritable lit de rivière. Les usagers doivent donc redoubler de vigilance surtout ceux qui n’ont pas l’habitude de cette zone.
« La pluie cache les trous et les endroits dangereux, on a préféré attendre un peu que la pluie s’arrête avant de continuer notre chemin. La visibilité est très mauvaise, il vaut mieux arriver en retard qu’être en panne au milieu de nulle part. Il faut aussi penser à la sécurité des passagers », affirma un chauffeur lors de son arrivée au stationnement avec son Karandal tout boueux.
Nikki Razaf
Pour son dernier jour de déplacement à Manakara (Région Fitovinany), le Président Andry Rajoelina a enchaîné les inaugurations d’infrastructures qui vont servir à la population locale. Le Chef de l’Etat a officiellement inauguré la « brise – lames » qui sert à protéger les côtes de Manakara Be contre l’érosion marine. Il était à la tête d’une forte délégation composée des sénateurs et des députés pro – régime dont la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa ainsi que des membres du Gouvernement dirigé par le Premier ministre, Christian Ntsay.
« L’Etat se focalise sur la mise en place d’infrastructures de proximité qui profiteront à la population », a souligné le Chef de l’Etat à l’instar de cette « brise – lames » construite en béton et s’étend sur 210 mètres, avec une hauteur de 5,10 mètres et une épaisseur de 2,4 mètres. La construction de cette infrastructure sert à pallier les éventuelles montées des eaux de mer comme ce fut le cas à la suite du passage des cyclones Batsirai et Emnati. Lors de son passage sur les lieux en 2020, le Chef de l’Etat avait déjà donné des consignes fermes afin de trouver des solutions durables. Cette infrastructure servira ainsi à protéger la ville et notamment les zones basses lors de la saison des pluies et des cyclones.
Beaucoup à faire
Au cours d’un bref discours, le Président Rajoelina a déclaré que « nous avons déjà effectué de nombreuses réalisations. Mais nous devons aussi admettre qu’il reste encore des chantiers à faire que nous n’avons pas encore pu réaliser ». Le numéro un de l’Exécutif a ainsi reconnu qu’il reste encore beaucoup à faire pour la population de Manakara comme la création d’emplois au profit des jeunes et des femmes, ou encore le soutien au secteur agricole. Autant de projets que le Président entend concrétiser avec le soutien de la population locale.
Le « jardin d'amour », ainsi que la route longeant la côte ont également été réhabilités afin d'embellir la ville de Manakara. Des éclairages solaires ont été installés le long de cette route entièrement construite en béton. Le Président Andry Rajoelina de réitérer qu'aucune Commune, aucun District, et aucune Région ne sera oublié, ni mis à l'écart en matière de développement.
S.R.
Le nombre de personnes testées positives de la Covid-19 dans le pays ne cesse d'augmenter ces deux dernières semaines. Face à cette situation, le ministère de la Santé publique encourage la population tananarivienne à appliquer à nouveau les gestes barrières et appelle à la conscientisation individuelle au respect des dispositifs dont le port du masque, le lavage des mains avec du savon ou l'utilisation du gel désinfectant. « La période des fêtes approche. Sur ce, la circulation augmente, notamment dans les endroits publics comme les marchés, les salles de fête, les églises. Afin de se protéger contre cette maladie, tout un chacun doit être vigilant », soutient le ministre de la santé publique, le Professeur Randriamanantany Zely Harivelo, durant un atelier sur la préparation et l’organisation des formations sanitaires face à cette épidémie, lequel s'est tenu hier à Ambodivona. Il a particulièrement insisté sur le port du masque dans les transports en commun. D'ailleurs, c'est l'un des endroits les plus propices à la propagation du coronavirus.
Lui de rappeler et d’inciter également la population à vouloir se faire vacciner contre la Covid-19, notamment les personnes diabétiques et ayant une maladie héréditaire qui ne pourraient pas faire un traitement avec le CVO+.
Certes, la vaccination contre le coronavirus n’est pas obligatoire sur tout le territoire national et on devrait respecter ce choix, selon le ministre. Cependant, il met l’accent sur l’importance du vaccin sur le plan social et économique. Il a rappelé le même scénario du retour progressif des nouveaux cas de Covid-19, enregistré vers mi-novembre 2021. Afin d’éviter toute risque de recrudescence de cette maladie, il est important d’accroître la résistance immunitaire. Le CVO+ est toujours disponible auprès des points de vente y afférents, conclut-il.
En rappel, d'après la situation épidémiologique datant du 12 au 18 novembre dernier, 198 nouveaux cas ont été recensés dans le pays, ce qui mène à 264 le nombre de cas actifs. 3 patients présentent la forme grave de la maladie, notamment des difficultés respiratoires.
Anatra R.
Rideau sur le tournoi international de Madagascar de judo qui s’est tenu les 26 et 27 novembre derniers au gymnase couvert d’Ankorondrano. Les judokas malagasy se sont illustrés devant les Réunionnais. Notamment chez les dames sur les sept titres mis en jeu dans les 7 catégories ( -48kg, -52kg, -57kg, -63kg, -70kg, -78kg, seule la médaille d'or des +78kg a échappé à Durianah Haingoniaina face à la Réunionnaise Mayla Bertschy.
Après plusieurs semaines de cavale, l'ancien député de Mahabo a été finalement fixé sur son sort. Car après son déferrement au Parquet du Tribunal d'Anosy, et son audition par le doyen des juges d'instruction, tard dans la soirée du vendredi dernier, l'ex-député Leva a été immédiatement placé sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy pour association de malfaiteurs, selon une source auprès d'un service de la Gendarmerie du Toby Ratsimandrava.
L'humanité devrait vivre avec les conséquences du changement climatique. L'environnement et les plantations sont détruits. Les rendements agricoles ne cessent de diminuer. Ainsi, les jeunes sont des acteurs clés de la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique.