Près de deux mois après le drame lié à un empoisonnement collectif et intentionnel, ayant coûté la vie à 33 convives, et entrainé de graves maladies chez une vingtaine d'autres, lors d'une fête d'anniversaire qui s’est déroulée à Ambohimalaza, il ne reste actuellement que deux jeunes patients traités au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), situé à Ampefiloha. Il s'agit à la fois du jeune prénommé Fitahiana, et d’une jeune fille nommée Jessica, âgés d’une vingtaine d’années. D'après une source, leur état clinique actuel ne permettrait pas encore une éventuelle sortie de l'hôpital des concernés, du moins dans l'immédiat. « Cependant, il ne faut pas se faire de soucis pour les deux jeunes car ils vont s'en sortir », renchérit cette source. A un moment, le bruit circulait comme quoi des patients auraient dû retourner à l'hôpital, à cause d’une soi-disant rechute.
Madagascar à la traîne. La Grande île constitue l’un des 2 pays membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui n’ont pas encore ratifié le protocole de Maputo (Mozambique). Il s’agit pourtant de l’un des instruments les plus ratifiés de l’Union africaine (UA), favorisant l’égalité du genre et une protection spécifique des droits des femmes et des jeunes filles. Quelques mois après l’adoption dudit protocole en juillet 2003, Madagascar l’a signé mais est resté à ce stade, ce qui suspend son engagement à respecter les droits des femmes.
Une grande nouvelle pour les églises catholiques, en particulier le diocèse de Fenoarivo- Atsinanana. Mgr Marek Ochlak est arrivé à Toamasina, hier, avant de rejoindre son diocèse. Il a été accompagné de ses frères et sœurs et d'un prêtre polonais. « Emu par un accueil chaleureux, j’ai failli verser des larmes en vous voyant », dixit le nouvel évêque de Fenoarivo-Atsinanana. Le Cardinal Désiré Tsarahazana est aussi sur place. Mgr Ochlak prendra possession solennelle de son diocèse ce dimanche 10 août.
Madagasikara présent dans la célèbre franchise des jeux vidéo de combat de Tekken. A en croire la publication d’Orange Actu, un personnage originaire de la Grande île, Miary Zo, figure dans les jeux de combat Tekken 8. La nouvelle combattante de nationalité malagasy annoncée pour la fin de l’année, devient de ce fait la première héroïne africaine à rejoindre le casting de la série emblématique produite par Bandai Namco.
Rideau. Depuis le 17 juillet, les intérêts des crédits bancaires destinés à des activités professionnelles sont désormais soumis à une TVA de 20 %, provoquant autant d’inquiétudes que d’interrogations dans le monde économique. La décision, inscrite dans la loi de Finances et renforcée par une circulaire émise par la Direction générale des impôts, découle d’un consensus entre les autorités fiscales, la Commission de supervision bancaire et financière (CSBF) et l’Association professionnelle des banques (APB). Si cette dernière assure que seuls les prêts octroyés à partir de cette date sont concernés, certains entrepreneurs s’interrogent sur les effets réels à moyen terme.
Une affaire qui restera dans les annales de l’histoire de la célèbre série de jeux de combat Tekken. Depuis sa création en 1994, la franchise a su captiver des millions de joueurs à travers le monde, et cette année marque une nouvelle avancée majeure. La sortie imminente de Tekken 8 s’accompagne de l’introduction d’un nouveau personnage. Il s’agit de Miary Zo, une combattante originaire de Madagascar.
Près d’une dizaine de jours après l’éclatement de l’affaire d’immatriculation de cinq avions Boeing 777, l’enquête bat son plein du côté des Forces de l’ordre. D’après une source bien informée, la demande d’assistance du FBI (Federal Bureau of Investigation) et d’Interpol annoncée par les autorités malgaches a bel et bien été confirmée. Preuve que l’Etat entend jouer la transparence dans la gestion des investigations liées à ce dossier hautement sensible. En principe, cette agence américaine peut, en effet, opérer à l’étranger dans certaines situations, à travers des agents affectés dans ses branches internationales. L’enquête peut alors être menée conjointement avec les Forces de l’ordre locales.
« La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs.
Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence de ce qui se passe réellement.
Alors que le pays se trouve en face d’un danger réel suite à l’éclatement des affaires pouvant entrainer des conséquences désastreuses, nous les Malagasy, les « occupants » de la maison, nous nous lançons à des débats stériles et inutiles. Cette histoire d’empoisonnement et cette scélérate affaire de 5 Boeing 777 nous empoisonnent tous au point que nous ne savons plus faire la différence entre affaire politique et affaire familiale. On se lance à bloc, par réseaux sociaux interposés ou par le biais des communiqués de presse opposés dans de vaines escarmouches. Et nous oublions que le risque de sanctions internationales plane sur nos têtes. Une épée de Damoclès qui ne fait pas de distinction entre camps opposés. Ressaisissons-nous et assez de bavardages !
Alors que le pays s’apprête à recevoir sur son sol un grand rendez-vous, une rencontre internationale dont la portée influe certainement et positivement sur l’avenir de la Nation et son peuple. En effet, des apports constructifs durables se trouvent à la portée des malagasy à travers cette 45ème édition du Sommet de la SADC qui se tiendra incessamment à Antananarivo au Centre de conférence international à Ivato. Nous les concitoyens de ce pays, apparemment, nous ne sommes pas conscients du caractère crucial que revêt pour nous ce « Sommet » sinon de l’opportunité qui en découle. Le combat que le pays mène quotidiennement afin de redresser l’économie nationale pourra bénéficier une des issues, celle la plus performante. L’isolement de la Grande île depuis un certain temps a fini par hypertrophier nos possibilités de développement. L’engagement de Madagasikara au sein de la Communauté des pays de l’Afrique australe apportera de l’énergie à notre économie. Les 15 pays membres de la SADC, le grand marché à notre portée, apporteront leur savoir-faire et leurs atouts au pays notamment pour l’industrie. Le thème du Sommet « promouvoir l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente » doit nous inciter à foncer avec.
Le début des réunions à haut niveau commençait avant-hier. Le Sommet entre dans sa phase décisive devant préparer les réunions capitales, objets des rencontres entre ministres des Affaires étrangères et surtout entre les Chefs d’Etat et de Gouvernement.
Assez de chahuts et criaillements ! Le moment est venu pour tout le monde de se montrer sérieux et dignes.
Ndrianaivo
Hier, lors de la cérémonie solennelle d’installation de la Commission malagasy de l’Informatique et des Libertés (CMIL) à la Cour Suprême d’Anosy, le Premier ministre malgache a confirmé la présence d’agents du FBI sur le sol malgache, venus dans le cadre d’une enquête conjointe concernant des avions Boeing 777 frauduleusement immatriculés à Madagascar et retrouvés en Iran.
Le chef du Gouvernement a tenu à clarifier que cette présence n’est pas le fruit d’une intervention unilatérale, mais bien d’une demande officielle de la part des autorités malgaches. « Nous, Malgaches, avons sollicité l’arrivée du FBI afin de mener une enquête rigoureuse et approfondie », a-t-il souligné. Une démarche qui traduit la volonté de Madagascar de lutter efficacement contre les crimes transnationaux et les trafics illicites utilisant le pays comme plateforme.
L’affaire concerne notamment des Boeing 777 immatriculés de manière frauduleuse à Madagascar avant d’être localisés en Iran. « Nous ignorons encore qui sont précisément les opérateurs derrière ces opérations. », rappelle-t-il. Une enquête approfondie est donc indispensable pour identifier tous les acteurs impliqués.
Au-delà de cette affaire aérienne, la présence du FBI s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la lutte contre les crimes transnationaux qui exploitent Madagascar comme base d’opérations. « Nous voulons empêcher que notre pays soit à nouveau utilisé pour des actes répréhensibles de cette nature », a-t-il insisté.
Face à la multiplication des rumeurs et des accusations infondées qui circulent dans la société malgache, notamment par rapport à cette affaire, le Premier ministre a fermement condamné ces pratiques. « Je rejette totalement la diffusion de fausses informations et de calomnies, notamment celles visant injustement les proches du Président de la République. Ce jeu malsain doit cesser », a-t-il déclaré. Il a rappelé que le débat politique doit rester axé sur les idées et non sur des attaques personnelles.
Par ailleurs, le Premier ministre a rappelé que Madagascar s’apprête à assumer la présidence en exercice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), une étape historique qui suscite une grande fierté nationale. « Après 45 ans d’existence, c’est la première fois que Madagascar prendra la tête de la SADC. C’est un honneur pour notre peuple, et cette responsabilité ne doit pas être entachée par des querelles politiques », a-t-il insisté.
Et lui de rappeler aussi que le gouvernement prône la transparence dans le déroulement de l’enquête. « Il est essentiel que toutes les investigations soient menées de manière ouverte, pour que la vérité éclate et que justice soit rendue. », signifie-t-il.