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Sommet décisif !

Publié le dimanche, 18 décembre 2022

2023 serait-elle déjà dans le sac ? Etant vu que l’année qui fera son entrée d’ici peu soit l’année de l’élection cruciale pour l’avenir du pays, il parait que, eu égard du déroulement fructueux du « US - Africa Summit Leaders » à Washington (USA) la semaine dernière, le sort soit joué.
Etant parmi les hôtes de marque conviésà ce sommet décisif, le Président Rajoelina Andry, à la tête d’une délégation, plaidait laborieusement pour la cause du continent et surtout celle de son pays. En gros, il s’agit de défendre les intérêts supérieurs des Africains, en général, et Malagasy en particulier auprès des bailleurs potentiels. Parmi les sujets majeurs à débattre sur table, on peut citer entre autres le maintien de la Grande île dans le giron de l’African Growth and Opportunity Act Forum (AGOA). Une immense et incontestable opportunité pour les Africains admis à évoluer à l’intérieur de ce cadre économique et commercial entre les Etats-Unis et le continent noir. L’actuel contrat prendra fin en 2025, il faut qu’on se prépare et fasse en sorte que le dossier malagasy soit admis de nouveau. Le Gouvernement malagasy n’a pas le droit de rater le coche ! D’après les informations provenant de Washington, le cas malagasy se trouve en bonne position pour être éligible à la reconduction.
L’autre point fondamental qui retient l’attention durant ce sommet décisif concerne l’élection dans tous ses états (financements, etc.) en 2023. Un sujet délicat sinon électrique qui met déjà en effervescence les esprits au sein des états-majors politiques. On s’entraine déjà sur le ring ! On gonfle le torse en exhibant les biceps et les triceps. Véritable démonstration de force pour les uns, de farce pour les autres.
Le tête-à-tête au sommet entre USA et Madagasikara portant essentiellement sur les élections de 2023 fait figure de bon augure. L’on sait que les Américains vont contribuer au financement de ce scrutin capital. Ils ne sont pas sans savoir que les Malagasy ont su faire preuve de maturité politique et en termes de démocratie en 2014 et en 2018 et ils en tiennent compte. Cerise sur le gâteau, on apprend que Madagasikara est éligible de nouveau au programme du Millenium Challenge Corporation (MCC).
L’affaire est-elle dans le sac ? Apparemment affirmative ! Les partenaires Outre-Atlantique affichent leur volonté à soutenir Madagasikara. Les impacts destructifs de la pandémie de Covid-19 et les conséquences désastreuses de la guerre en Ukraine ainsi que les effets dévastateurs du changement climatique frappent de plein fouet la Grande île. Les préparatifs en amont et en aval de l’élection de 2023 nécessitent de gros moyens. Ceci étant, la présence des partenaires de la taille des Américains aux côtés des Malagasy rassure une visibilité d’un lendemain qui risque de déchanter.
La volonté des organismes dispensateurs de crédit telle la BAD à réaffirmer leur soutien aux efforts de développement du pays confirme l’assertion selon laquelle le sommet US-Afrique de Washington constitue un pas décisif pour la réussite de 2023. En somme, un bilan positif voire décisif pour ce sommet.
Evidemment, l’Opposition toujours en quête de crédibilité plutôt d’une potion magique pour séduire broie noir. L’année 2023 ne leur promet point un avenir meilleur. Au contraire, Illeur réserve plutôt la déroute.
Ndrianaivo




« Interdits aux moins de 18 ans ». Cette consigne est affichée dans bon nombre d’établissements hôtels répartis dans les quatre coins de Madagascar. Cela fait partie des engagements signés par les opérateurs touristiques, dans la cadre du Code de conduite. En fait, des acteurs du tourisme se sont engagés depuis 7 ans à protéger les enfants dans leurs structures et leurs activités contre toutes formes d’exploitation sexuelle, de travail des enfants, de traite ou d’autres cas de maltraitance. Informer et sensibiliser les touristes nationaux et internationaux sur le cadre légal malagasy relatif à l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales (ESEC) et dans le cadre des voyages et du tourisme, le travail des enfants, la traite et autres formes de violence font également partie des engagements. Depuis 2012, plus de 1.000 acteurs du tourisme ont bénéficié de formations relatives au respect et au soutien des droits de l’enfant dans leurs activités.
« Des avancées ont été constatées depuis l’adoption du Code de bonne conduite, dont l’implication des acteurs du tourisme à honorer leurs engagements. Les sensibilisations ont aussi porté leurs fruits, si l’on tient compte des dénonciations à travers diverses associations et sur les réseaux sociaux, entraînant la réticence des commettants à profiter et à abuser des enfants », rapporte Diana Rasoanaivo, directeur de cabinet auprès du ministère de tutelle. Malgré cela, le tourisme sexuel commis tant par les nationaux que les étrangers reste présent, notamment dans les Régions touristiques. Raison pour laquelle les opérateurs touristiques qui n’ont pas encore signé le Code de bonne conduite sont encouragés à le faire. Un atelier y afférent s’est tenu vendredi dernier à Antaninarenina, dans le but de consolider les acquis et d’aller vers une application plus effective du Code de bonne conduite au niveau des Régions touristiques de l’île.
Pour information, l’ESEC fait partie des pires formes de travail des enfants, selon l’Organisation internationale du travail (OIT) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). « Parmi les 28 % des enfants âgés de 5 à 17 ans qui sont actifs dans le pays, environ 60 % d’entre eux effectuent les pires formes de travail », confirme Nombàna Razafinisoa, chargée de programme au sein de l’OIT. Toutefois, aucune statistique sur l’exploitation sexuelle des enfants n’est encore disponible en ce moment.
Recueillis par Patricia Ramavonirina










Les armes ont crépité dans la nuit du vendredi dernier à Andranomanga, Commune d’Anosiala, District d’Ambohidratrimo. Là, les gendarmes se sont affrontés à des bandits qui y ont envisagé d'attaquer un commerce. L'issue de cet échange de tirs a été fatale pour les deux auteurs présumés du forfait. Outre leur neutralisation, les fusils de fabrication locale qu'ils ont utilisés ont été également saisis. Les choses ont démarré avec l'alerte donnée par des riverains au poste avancé de la Gendarmerie locale. Dans ce renseignement, les informateurs de la Gendarmerie ont parlé de la présence de deux individus qui ont rôdé dans les parages. En réalité, cela a débuté dès la matinée même du vendredi dernier où les assaillants étaient déjà sur place. De leur côté, les gendarmes qui s'étaient rendus sur place y ont failli les surprendre. Mais les deux larrons ont pris rapidement la poudre d'escampette. Le soir venu, ces derniers étaient retournés à l'endroit.
C'était dans ces circonstances que les gendarmes les ont vus en train d'escalader le mur d'enceinte de ce commerce. En voyant les Forces de l'ordre s'approcher à nouveau d'eux, les assaillants se sont rapidement enfuis en ouvrant le feu sur les éléments des Forces de défense et de sécurité. Il y eut un bref échange de tirs au cours duquel les deux assaillants mouraient sous les balles des Forces. Ces dernières ont fait échouer la tentative des agresseurs pour commettre leur forfait. Depuis, la zone entière et ses environs sont encore ratissés.
Franck R.


Dimanche dernier, c’était la fête des enfants au Palais des Sports de Mahamasina. Le grand spectacle intitulé « Voalavo » qui mêlait les arts du cirque, allant des acrobaties au jonglage, en passant par les clowneries, a enchanté les familles venues nombreuses. Pour la première fois, la bande à Momota a arpenté la grande estrade du Palais des Sports en donnant satisfaction aux mômes venus en masse sur les lieux. Avec ce grand show organisé par LiveProd, Momota, comme l’accoutumée, a enivré de joie ce jeune public, amateur de festivités joviales de la Capitale. C’était dans un univers merveilleux empreint de magie, de rêve et de couleurs que le clown, chanteur et animateur a invité les enfants de la ville des mille à assister à un spectacle burlesque et enchanteur.
Sur scène, jonglant avec des ballons multicolores, en faisant des récitals, jeux, comptines malagasy, et en jouant de la musique mais également des sketchs pour les enfants, Momota et ses camarades ont embarqué les enfants dans une aventure exceptionnelle. Les mômes ont été servis et gâtés par des séries de sketch, un grand cirque en compagnie de l’Aléas du possible, sans oublier les saynètes, blagues, humour et plaisanteries... Bref, un spectacle de fou rire qui a fait verser des larmes. « Bravo à toute l’équipe de LiveProd et Gothlieb qui ont réussi à tenir en admiration durant plus de trois heures nos enfants, et nous aussi d’ailleurs. C’était un show réussi, réalisé avec tant de professionnalisme et de talent, composé notamment d’un mélange d’acrobaties, sans oublier le spectacle de fou rire avec Momota, Momety, Obélix ou encore les grandes figurines de Lady Bug Miraculous », déclare un parent, ravi du spectacle.
Toujours resplendissant de jeunesse, Momota et sa bande ont fait le bonheur des mômes. Un spectacle qui s'est avéré exceptionnel tant les spectateurs ont apprécié les jeux de scène de Momota. Les enfants n'étaient pas les seuls à être conquis par le spectacle, les parents l'étaient sans doute tout autant, avec ce retour en enfance. Bref, Momota a encore une fois gagné son objectif : « Faire rire ».
Sitraka Rakotobe



Les hommes de Romuald Rakotondrabe alias Rôrô se sont imposés 3 buts à 0, ce samedi au stade Barea à Mahamasina lors d'un match amical face à une sélection réunionnaise composée en majorité par des joueurs malagasy qui y évoluent. Parmi eux figurent des joueurs des Barea A comme Gladson, Baggio, et entre autres Dina.
Ce match entre déjà dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale locale en vue de la CHAN d’Algérie du 13 janvier au 5 février 2023.
Malgré le résultat,  le coach Rôrô se dit satisfait de la prestation de ses joueurs à moins d'un mois de son premier match contre le Ghana pour le rendez-vous d’Algérie le 15 janvier à 20h et contre le Maroc le 19 janvier à 17h et le dernier match contre le Soudan le 23 janvier à 17h pour le groupe C de la compétition.
« Ses trois buts marqués sont les fruits des séances de travail de notre première semaine de regroupement. C’est l’essentiel et on peut déjà tirer quelques éléments de notre effectif », avance le sélectionneur.
Durant la première période, les joueurs ont affiché un manque d’engagement de peur d’une éventuelle blessure. Mais ils ont manifesté une autre physionomie durant la seconde période quand les joueurs se sont libérés en jouant.
Notons qu’après ce match amical, les Barea locaux auront encore d’autres stages en Algérie avec deux matchs amicaux au programme avant d’attaquer la phase finale.
La liste de l’équipe nationale sera déterminée le 23 décembre prochain. Probablement des joueurs qui honoreront leur première sélection s’ajouteront à la liste de maître Rôrô pour le déplacement en Algérie.
Elias Fanomezantsoa

La une du 17 décembre 2022

Publié le vendredi, 16 décembre 2022



Après deux jours de procès, sans doute l'un des plus attendus au cours de ces deux dernières années, la Cour criminelle ordinaire (CCO) du Pôle anti-corruption ou PAC d'Antananarivo a finalement donné son verdict, et au prix de 7 heures de délibération, pour trancher le sort de tous ceux qui ont orbité autour de l'évasion le 31 décembre 2020 de 73,5 kg de lingots d'or du pays en Afrique du Sud. Aussi, le verdict tombe : l'ex-DG de l'Aviation civile de Madagascar (ACM) a été acquitté, l'ex-SG est frappé d'une amende de 10 millions d'ariary, tandis que les trois passeurs en Afrique du Sud ont été condamnés à 10 ans ferme et sont frappés également d'un mandat d'arrêt. En général, les accusés nommés Mammodo, Regasy et Zava sont coupables pour avoir perçu des gains découlant d'un abus de fonction, de faux et usage de faux, de détention et transport illicites de lingots d'or, soit un cumul de peine de 10 ans ferme, associé à un mandat d'arrêt, et enfin d'une amende solidairement de 52 milliards d'ariary.

Notons au passage que la personne soupçonnée comme ayant supposément commandité ce trafic, a notamment bénéficié d'un non-lieu, soit une fin de poursuite. D'ailleurs, le conseil de cet accusé qui est ainsi jugé par contumace, a surtout soulevé cette question de non-lieu, pour convaincre le juge du côté bancal de l'accusation. Et surtout, la défense, dans son ensemble, a martelé qu'on n'a même pas pu voir, de visu, ces lingots d'or pour qu'on puisse constituer les charges contre tous les accusés. Après l'affaire Mbola Rajaonah, le procès d'hier a également vu se dérouler des débats à l'audience à n'en douter, des plus houleux. Car si les 18 accusés se relayaient devant la barre pour rejeter l'accusation devant le président de la Cour, cette procédure n'a pris fin que vers 1h du matin, jeudi dernier. Après cela, les plaidoiries des avocats de la défense ont immédiatement repris leurs droits. De toute façon, la Justice, après avoir décidé l'interruption du cours des débats au beau milieu de la nuit, n'a décidé de sa reprise que le lendemain. Ainsi, la journée d'hier a été exceptionnellement réservée au reste de ces plaidoiries marathons, qui n'ont pris fin que vers 17h, hier. Commençaient les délibérations à huis clos où le juge et les assesseurs ont dû éplucher les charges qui pèsent sur les accusés, et ce, au cas par cas.

Pour revenir brièvement dans les plaidoiries des avocats de la défense pour tenter de blanchir leurs clients respectifs, celle qui a été déballée par le conseil de l'ex-SG de l'Aviation civile de Madagascar constitue probablement le clou de ce procès. Elle a montré à quel point les positions des deux hommes, c'est-à-dire l'ex-SG et l'ex-DG, principaux suspects dans l'affaire, sont diamétralement opposées. Mais globalement, les arguments de défense ont été presque identiques. L'avocat d'un agent aéroportuaire impliqué, ou le premier responsable de la fouille des bagages des passagers de l'avion, a affirmé ne pas comprendre pourquoi on accuse son client de faute professionnelle, motif évoqué pour que la Justice l'a retenu. Or, cet agent en cause aurait eu simplement le malheur de se placer, à peine quelques secondes devant la caméra de surveillance, masquant ainsi les mouvements des passagers suspects de l'avion appartenant à la compagnie aérienne privée STA Madagascar.

Franck R.


« Non, le Gouvernement de la Banque centrale de Madagascar n’a pas démissionné ! ». Contrairement aux rumeurs qui circulent depuis jeudi et qui persistaient jusqu’à hier, le gouverneur de la BCM, Henri Rabarijohn est toujours à son poste. Cette information émanant d’une source sûre balaie d’un revers de main les affirmations gratuites et autres spéculations qui ont lancé cette fausse nouvelle. En effet, plusieurs publications sur les réseaux sociaux – notamment celle d’une dénommée Irène Andriamampandry – ont véhiculé cette hypothétique démission du numéro un de la BCM. Certaines informations sont allées plus loin en prédisant que le successeur du gouverneur serait déjà connu lors d’une nomination au prochain Conseil des ministres. En tout cas, le principal concerné demeure fidèle à son poste et n’envisage nullement de démissionner.


9000 plaintes de violences basées sur le genre (VBG). Les centres d’écoute et de conseils juridique répartis dans tout Madagascar enregistrent ce nombre pour cette année. Pour sa part, la Brigade féminine de proximité (BFP) auprès de la Police nationale note également une hausse du nombre de cas de VBG dénoncés. « L’on enregistre environ 350 cas de violences économiques, 250 cas de violences physiques, 270 cas de violences psychologiques et verbales ainsi que 30 cas de violences sexuelles entre le mois de janvier et novembre de cette année. Ces chiffres ont augmenté par rapport à ceux de 2021. Une hausse qui pourrait s’expliquer par les impacts de nos activités de sensibilisation et d’appel à la dénonciation auprès des communautés. Les victimes commencent à briser le silence », rapporte l’officier de Police Nirina Christine Razafiarisoa, commandant de la BFP à Antananarivo. Les personnes dépendantes d’autrui, notamment les femmes, constituent les premières victimes de violences. Mais des hommes en souffrent également.
Bon nombre de victimes de VBG ont encore du mal à dénoncer leurs maux, malgré la hausse des cas enregistrés. Face à cette situation, la Police nationale compte renforcer les activités de prévention et de vulgarisation des procédures pour les dénonciations. « Nous ne sommes pas là pour briser un couple, détruire le « fihavanana » ou autres. Nous sommes là pour lutter contre toute forme de violence. Quand il s’agit d’un crime, nous encourageons et accompagnons les victimes à porter plainte et porter l’affaire devant la Justice », informe le commissaire Ny Aina Randriambelo, directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique.
Renforcement des sanctions
Après l’adoption de la loi sur la lutte contre les VBG, le ministère de la Justice applique actuellement la politique pénale y afférente, à en croire Raby Savatsarah, secrétaire générale. La chaîne pénale anti-VBG est opérationnelle depuis le tribunal de première instance jusqu’à la Cour suprême, notamment pour s’assurer du renforcement des sanctions. « Après les plaintes et enquêtes menées, la détention des auteurs est obligatoire si les preuves sont tangibles. Si les suspects sont relâchés, nous faisons une opposition », ajoute cette responsable. Pour sa part, le ministre de la Santé publique en la personne du Pr Zely Andriamanantany exprime son engagement à soutenir la lutte contre les violences. Pour preuve, les 40 000 agents communautaires répartis dans tout Madagascar vont renforcer les sensibilisations, en renfort aux éléments de la BFP et des autres acteurs.
Dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les VBG, l’association Fitia présidée par la Première dame Mialy Rajoelina en partenariat avec les acteurs issus des institutions publiques et du secteur privé a organisé, hier à l’Arena Ivandry, une grande campagne de sensibilisation. « Les cas de violences au sein de la communauté sont encore fréquents alors que bon nombre d’habitants ne savent que faire, où aller ? Raison pour laquelle les acteurs se sont regroupés pour cet évènement », avance Gentiane Randrianisa, directeur du centre de prise en charge intégré des victimes de VBG à Mahamasina. Sous le thème « luttons ensemble contre les VBG », c’était une occasion de renforcer les sensibilisations, d’écouter les témoignages des victimes ou encore de présenter les procédures de signalement et de dénonciation. Plusieurs associations féminines, dont celles des épouses de militaires, gendarmes, policiers et agents pénitentiaires ou encore les femmes dans les Forces de l’ordre, y étaient au rendez-vous. Les scouts et étudiants d’universités étaient aussi présents.
Recueillis par Patricia Ramavonirina







Bonne nouvelle. Madagascar entre de nouveau  dans le cercle des pays bénéficiaires du Millenium Challenge Corporation (MCC).  Evincée de ce programme de subvention non-remboursable de l’administration américaine  sur les grands projets, la Grande île  a été retenue suite à l’évaluation faite par le Conseil.
La réintégration de Madagascar est loin d’être un hasard ou d’une faveur mais fruit des efforts consentis par le régime actuel.  C’est l’explication  donnée par Alice Patterson Albright, présidente du MCC, lors de sa rencontre avec le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina,  à la dernière journée du 2e sommet USA-Afrique à Washington.  Le MCC a jugé en effet que Madagascar  a rempli les indicateurs de sélection  de son éligibilité. « C’est le fruit du travail effectué depuis l’avènement du régime ainsi que les innovations apportées dans certaines domaines de l’administration telles que la mise en place de l’Open data dans la gestion de la finance publique et  la création de l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI).  Les efforts doivent être maintenus ou même améliorés », se réjouit le Président malagasy face à la presse. 
Libertés civiles, contrôle de la corruption, efficacité des pouvoirs publics, Etat de droit et  liberté d’information constituent les critères de sélection en matière de la bonne gouvernance. La notation dans le volet économique est faite sur l’inflation, qualité de la régulation, création d’entreprises, politique commerciale. Le renforcement du capital humain à travers les dépenses dans l’éducation primaire et le taux d’achèvement de l’éducation primaire des filles, figure en pôle position des critères de sélection établi par le Conseil du MCC et du gouvernement américain pour bénéficier dans une période de cinq ans de la subvention non remboursable de 100 à 500 millions de dollars.
La Rédaction

 

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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