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Madagascar est l’un des pays ayant une biodiversité inégalée au monde. Pourtant, la Grande île est en proie à des menaces multiples venant des pressions intérieures et extérieures.
La lutte contre la dégradation de l’environnement est colossale et nécessite des matériels adéquats afin d’avoir une vue d’ensemble des problèmes. Il faut aussi comprendre les particularités de chaque localité. Cette connaissance précise des états des lieux permettra ainsi de dégager des solutions viables et adaptées.
C’est dans l’optique d’une connaissance approfondie et détaillée de l’état de la destruction de la biodiversité malagasy que le site web portant le nom de « Hay Natiora » a été lancé le 2 novembre. Il consistera à moderniser les secteurs des ressources naturelles et de la conservation, en concentrant les données en un endroit. Les données du site vont raffermir la protection de la faune et de la flore de la Grande île.
« Hay Natiora » sera géré par l'Office national de l'environnement (ONE) de Madagascar et a été mis en place par l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Il a pour objectif d’affermir la collaboration, le partage des connaissances et la prise de décision parmi les parties prenantes de l'environnement, en rassemblant un large éventail de données et d'autres informations utiles en un seul endroit.
« Cette plateforme améliorera la collaboration entre ceux qui gèrent les ressources naturelles,  mènent des recherches, planifient les programmes de développement et adaptent les politiques », a déclaré Randy Chester, directeur général par intérim de l'USAID/Madagascar. Le portail permettra également de soutenir la coordination de l'utilisation et de la planification des terres, de la pêche et de la gestion des zones protégées, et d'encourager le développement numérique de ces secteurs.
Dans le concret, le portail facilitera la prise de décision fondée sur des données probantes par les gestionnaires des ressources naturelles, les chercheurs, les décideurs et les planificateurs du développement, en particulier dans les domaines de la conservation et du développement durable. Cela en permettant l’accès aux bases de données géo-référencées pour permettre aux utilisateurs d'accéder à des ressources sur les écosystèmes terrestres tels que les forêts et les zones protégées, les écosystèmes côtiers et les zones marines gérées localement, ainsi qu'à des ressources sur le régime foncier et le développement.
Grâce au site, les utilisateurs pourront effectuer des analyses spatiales à l'aide de cartes interactives. Ils auront également accès à des documents juridiques, techniques et politiques du secteur agricole, touristique et minier.
Depuis 2013, l'USAID a engagé plus de 60 millions de dollars pour promouvoir la durabilité, améliorer les moyens de subsistance des communautés, soutenir la gouvernance des ressources naturelles, mettre fin au trafic d'espèces sauvages et protéger les forêts de l'exploitation illégale.
Nikki Razaf
























La séance plénière consacrée à l’adoption du projet de loi de finances 2023 à Anosikely a été chahutée. Des membres du personnel du Sénat ont en effet profité du passage de ce texte devant les sénateurs pour faire entendre leurs revendications. Ils ont tenu un débrayage dans l’enceinte du Palais de verre pour réclamer le paiement de leur salaire. Les représentants des grévistes affirment que des discussions ont déjà eu lieu avec les responsables. Notamment avec des membres du bureau permanent du Sénat. Aucune réponse satisfaisante n’aurait cependant été fournie à la revendication. Les grévistes affirment que le paiement de leur salaire accuse un retard de près d’une semaine. En effet, leur salaire serait versé généralement le 25 de chaque mois. Pour interpeller les dirigeants, les membres du personnel gréviste a décidé de suspendre leurs activités. «  Les salaires ne permettent pas de subvenir aux besoins jusqu’à la fin du mois. Qui dans ce pays osera aujourd’hui nous jeter une pierre », interroge un leader syndicaliste devant la presse hier. «  Croyez bien que nous sommes attristés de devoir annoncer aujourd’hui que le travail reprendra seulement lorsque nos salaires seront versés dans nos comptes », renchérit le syndicaliste. Les grévistes ont annoncé une grève illimitée jusqu’à résolution de leurs revendications.
Le fonctionnement du Sénat a visiblement été affecté par le mouvement. Les sénateurs devaient siéger dans l’hémicycle. L’examen et l’adoption du projet de loi de finances 2023 étaient inscrits à l’ordre du jour. Bien que reconnaissant et respectant le droit de grève, des sénateurs ont tenté de convaincre les grévistes au vu de l’importance du texte. « Si votre revendication n’a rien de politique, il ne faut pas bloquer la vie de la Nation », a argumenté un sénateur. Car l’adoption de la loi de finances est « une question d’intérêt supérieur de la Nation » et que d’autant plus des discussions ont déjà eu lieu avec les responsables pour trouver une solution au problème, devait rajouter le membre de la Chambre haute. Ce à quoi un porte-parole des grévistes réplique l’urgence de la résolution du problème du personnel alors qu’un report de la séance consacrée au PLF reste possible car la session ordinaire ne prendra fin que dans 15 jours. Il semble en tout cas que les grévistes aient eu le dernier mot. La séance consacrée au PLF n’a pas pu se tenir. Elle a été reportée à une date ultérieure. Un nouvel ordre du jour devra être fixé par les sénateurs. Rappelons que la présentation du projet de budget a déjà été effectuée mardi par la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. Le texte avait été adopté la semaine dernière par les députés sans amendements. Il urge en tout cas pour le bureau permanent de trouver un compromis a défaut d’une solution au problème du personnel du Sénat. Plusieurs points figurent en effet au programme des sénateurs jusqu’au 16 décembre, date de clôture de l’actuelle session. Mise à part le projet de loi de finances 2023, la Chambre haute va aussi examiner le projet de loi sur l’orientation du système éducatif, la proposition de loi sur l’autonomie des universités ou encore l’accord d’entraide judiciaire en matière pénale entre Madagascar et l’île Maurice adopté dernièrement par les députés. L’ordre du jour initial du Sénat annonçait également la tenue d’une rencontre avec les membres du Gouvernement le 14 décembre.

L.A.


LA UNE DU 02 DECEMBRE 2022

Publié le jeudi, 01 décembre 2022

Bryan Ratsivahiny faisait ses débuts en sport automobile « Run » cette année avec quatre manches du championnat de Madagascar au programme. Avec deux victoires (1ère et 3è manches) et quatre podiums (2nd lors des 2è et 4è manches), le bilan est plus que positif pour le jeune pilote malagasy qui n’a seulement que 14 ans.

Les armes ont retenti. Sur l'asphalte mouillé par la pluie, les corps sans vie de deux inconnus gisaient dans une mare de sang. Ces cadavres sont ceux de bandits qui ont attaqué une motocycliste qui passait à l'endroit. Les faits sont survenus en plein orage mercredi soir dernier, près du Madinox, à Ankasina 67 Ha. Tout a démarré par un renseignement ayant atterri à la Police sur le funeste projet de quatre bandits munis d'objets tranchant pour perpétrer une agression. Leur cible : une jeune femme qui allait regagner son domicile en scooter.

Embouteillages - Le pire reste à venir

Publié le jeudi, 01 décembre 2022

Le mois de décembre est là, emmenant avec lui la terreur de tout automobiliste : les embouteillages monstrueux. En effet, à l'approche des fêtes de fin d'année, les Tananariviens sortent en masse pour faire leurs emplettes et ceux des provinces en profitent aussi pour rejoindre la Capitale. Par conséquent, les bouchons vont encore s'intensifier.

En matière d’environnement, le bilan actuel pour la Grande île n’est pas rose. En effet, depuis le retour de l’indépendance en 1960, la situation environnementale à Madagascar n’a cessé de s’empirer. Les pratiques destructrices de la population et l’inconscience ont été aussi amplifiées par le changement climatique au niveau global. Ces deux facteurs, internes et externes, font qu’en matière de lutte, il reste encore tant de nouveaux défis à relever chaque année.

Quelle effronterie !

Publié le jeudi, 01 décembre 2022

De l’impudence ! Du pillage ! Du saccage ! Du hold-up ! Du cynisme ! Etc. Existe-t-il un terme exact pour énoncer les délits commis par l’équipe de la direction de la JIRAMA ? Comment ose-t-on agir de cette manière à l’encontre d’une unité de production au bord de la faillite si ce n’est pas déjà le cas ? Tout comme un malfrat qui ose violer une femme à l’état comateux ! Mais quelle effronterie !

JIRAMA - De nouveaux directeurs connus lundi

Publié le jeudi, 01 décembre 2022

Défaillants. « Les hauts responsables de la JIRAMA qui sont passés par la case Pôle anti- corruption  ne devraient plus être opérationnels à 100% » a confié Andry Ramaroson, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, hier dans la localité de Farahantsana, en marge de l’inauguration du barrage hydroélectrique homonyme. Pour rappel, une trentaine de directeurs et hauts cadres de la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité ont été entraînés dans l’engrenage des affaires de corruption récemment.

Une bonne nouvelle pour les usagers du réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Le régime a lancé le défi de doubler la production d’électricité à Madagascar en ayant recours aux énergies renouvelables. Un défi qui s’aligne avec le « Velirano » numéro deux du Président Andry Rajoelina visant à offrir une électricité pour tous et à moindre coût. En vue d’une concrétisation de cette vision ambitieuse, le Chef de l’Etat a inauguré hier la centrale hydroélectrique de Farahantsana, du côté de Mahitsy. Une centrale sur laquelle repose tous les espoirs de la population de voir enfin la lumière revenir dans les foyers et ce de manière permanente, sans la moindre coupure.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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