Sainte-Marie en route vers l’inscription au patrimoine mondial. La ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, accompagnée de ses collaborateurs et de la directrice régionale de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est, Louise Haxthausen (Unesco Regional Office for Eastern Africa), a effectué une visite d’inspection à Sainte-Marie. Cette mission s’inscrit dans le cadre du processus d’inscription de l’église catholique et des sites qui lui sont associés, ainsi que des tombes des pirates, sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette visite a également réuni des représentants de la mission catholique locale et la coordinatrice de l’UNESCO à Madagascar, Julie Rakotoson. Actuellement, des experts en architecture patrimoniale, en environnement et en archéologie sont à pied d’œuvre sur place. Ils travaillent chacun dans leur domaine de compétence afin de compléter le dossier de candidature destiné à l’inscription desdits sites (églises, tombes, lieux historiques) sur la liste du patrimoine mondial. Par ailleurs, la délégation a également visité le musée Bettia ainsi que d’autres biens patrimoniaux nationaux situés à Sainte-Marie. Parmi les points saillants figure la volonté d’instaurer une collaboration durable avec l’UNESCO, en vue d’un recensement des biens culturels subaquatiques que recèle la Région.
Une œuvre malagasy dans l’un des plus grands musées du monde. Les herbes folles du vieux logis, œuvre emblématique de Joël Andrianomearisoa, intègre officiellement la collection permanente du Metropolitan Museum of Art de New York. Le ministère des Affaires étrangères note que cette acquisition marque une reconnaissance internationale majeure pour l’artiste malagasy, dont le travail poétique et sensible résonne désormais aux côtés des plus grandes figures de l’art mondial.
Portée par Hakanto Contemporary, le Studio Joël Andrianomearisoa et la Collection Yavarhoussen, cette étape symbolise aussi la montée de la scène artistique de Madagascar sur la scène culturelle internationale. En franchissant les portes du MET, Joël Andrianomearisoa emporte avec lui un fragment de la
Aero expo. L'édition inaugurale de l'Aero expo à Madagascar a permis au grand public de découvrir l'armée de l'air malgache sous un jour nouveau. L'événement, tenu à Ivato ce weekend, loin de se limiter à une simple démonstration de force, visait un objectif d'inclusion. Organisé par l'armée de l'ar elle-même, il a mis en lumière non seulement ses propres réalisations, mais aussi celles de l'aviation civile, soulignant leur rôle conjoint dans la défense nationale, le développement économique et le transport aérien. Cet objectif d'inclusion s'est traduit par la présence de nombreux stands d'exposition, showcasing, les centres de formation, les compagnies aériennes, les entreprises aéronautiques ainsi que des partenaires touristiques et économiques. Des conférences animées par des experts et professionnels du secteur ont complété le programme, offrant une vision complète et accessible de l'écosystème aéronautique malgache. Enfin, le public a pu profiter d'activités plus ludiques et spectaculaires, comme des démonstrations aériennes, des expositions d'aéronefs, des rencontres avec des pilotes, des démonstrations de drones, des baptêmes de l'air et même des sauts en tandem pour les plus chanceux. L'Aero expo a ainsi réussi à transcender le cadre d'une simple exposition militaire, pour devenir un véritable événement populaire et informatif.
La Finlande prête à soutenir le développement de systèmes statistiques climatiques. Ce vendredi, Eric Ratsimbazafy a reçu Mme Noora Rikalainen, chef de mission adjoint de l'ambassade de Finlande à Maputo. Cette rencontre a été l'occasion de souligner la robustesse des liens diplomatiques entre Madagascar et la Finlande, tissés depuis 1977. Les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale, en mettant particulièrement l’accent sur des axes prioritaires pour Madagascar.": les technologies environnementales, les énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique. La Finlande a manifesté son souhait d'appuyer Madagascar dans le développement de systèmes statistiques climatiques performants, le renforcement des compétences en hydrométéorologie et la promotion de technologies vertes. De son côté, le secrétaire général a accueilli favorablement cet engagement finlandais, réaffirmant l'attachement de Madagascar à des partenariats innovants, durables et profitables aux deux pays. La rencontre témoigne d'une volonté commune de construire un avenir plus vert et plus prospère pour Madagascar, grâce à un soutien technique et technologique apporté par la Finlande.
Le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a assisté samedi dernier au lancement du chantier sur le tronçon de la RN5 Toamasina-Foulpointe. Le marché adjugé par l’entreprise China Road and Bridge Corporation (CRBC) est financé par la Banque mondiale au travers de la phase II du Projet de développement durable du secteur routier (PDDR). Le chantier durera 12 mois.
En octobre dernier, le ministère des Travaux publics a lancé l’avis spécifique d’appel d’offres concernant les travaux d’entretien périodique de la route nationale secondaire 5 reliant Toamasina et Foulpointe entre le PK 0+000 et le PK 56+000. Selon l’appel d’offres, la procédure a été conduite par mise en concurrence internationale en utilisant un appel d’offres tel que défini dans le règlement de passation de marchés publics de la Banque mondiale.
L’offre a été ouverte à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que définis dans le règlement de passation de marchés. En effet, Washington a attribué au Gouvernement malagasy un prêt destiné à financer les travaux d’entretien inscrits au PDDR. Une délégation des bailleurs est même descendue sur le terrain l’an passé.
A cause de son état de délabrement, la route Toamasina-Foulointe s’effectue en deux heures voire plus. La vitalité de cette portion de la RN5 pour les activités écotouristiques à Foulpointe n’est plus à démontrer. La section reliant Foulpointe à la ville de Fenoarivo -Atsinanana est aussi en cours de réhabilitation depuis le 2 mai.
M.R.
Le pays enregistre aujourd’hui près de 3,9 millions d’utilisateurs du réseau social Facebook, selon les données du rapport « Digital 2025 », le guide ultime sur l'évolution du monde numérique. Ce chiffre, en constante augmentation, illustre l’ampleur de la digitalisation de la société malagasy, mais soulève également de sérieuses préoccupations quant à la circulation massive d’informations non vérifiées. Les réseaux sociaux sont devenus un moyen pour véhiculer et partager des informations, bonnes ou mauvaises, recoupées ou non. Madagascar n’est pas épargné par la prolifération de fausses informations. De leur côté, beaucoup d’internautes ne se soucient pas de la véracité d'une publication et la croient bêtement, engendrant parfois des comportements haineux.
Afin de responsabiliser les citoyens, l’ONG « Human Development Action » (HDA), en collaboration avec la Commission nationale malagasy auprès de l’UNESCO(Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), met en œuvre le projet intitulé « Utilisation responsable des réseaux sociaux ». Ce programme de sensibilisation, soutenu par le Programme de participation 2024-2025 initié par l’UNESCO, vise à renforcer la capacité des citoyens, en particulier les jeunes, à adopter un comportement critique, éthique et responsable dans l’espace numérique.
La sensibilisation et l'éducation des citoyens jouent un rôle important dans l'utilisation des réseaux sociaux dans le pays. D’après Felantsoa Andriantiana, chef de mission au sein de l’ONG HDA, ce projet contribue à la lutte contre la désinformation et à la consolidation d’une société mieux informée, plus vigilante et respectueuse des droits fondamentaux. Avant de publier une information sur les réseaux sociaux, il vaut mieux passer sur quelques étapes importantes comme la vérification de la source et le contenu.
Anatra R.
Examiner la source
Identifier l’auteur de la publication, la page ou le site d’origine, et évaluer leur crédibilité constituent la première étape. La fiabilité d’une information dépend étroitement de celle de sa source.
Croiser les informations
Lorsque plusieurs comptes ou plateformes abordent un même sujet, il convient de comparer les versions pour s’assurer de la cohérence des faits rapportés.
Analyser le contenu
Une lecture attentive du texte permet de repérer les signes de désinformation : erreurs grammaticales, propos excessifs, absence de références, ou encore montage douteux d’images. Tous ces éléments doivent éveiller la vigilance.
Vérifier la date de publication
La circulation d’informations anciennes, sorties de leur contexte, peut induire en erreur. Il est donc essentiel de vérifier la temporalité des faits évoqués.
Se méfier des contenus émotionnellement chargés
Les fausses informations exploitent fréquemment l’émotion pour favoriser leur diffusion. Une réaction émotionnelle intense devrait inciter à redoubler de prudence, et non à partager immédiatement.
Consulter une personne compétente
En cas de doute, il est recommandé de s’adresser à un professionnel du domaine concerné afin d’obtenir un avis éclairé.
Les armes ont crépité, et le sang a giclé ! Sur le bitume, trois cadavres jonchaient dans des flaques de sang. Ce drame s'est produit vers 2h du matin à Anosibe, vendredi dernier. Ces trois individus suspects se font ainsi tuer dans un guet-apens tendu par des éléments du Service anti-gang (SAG) de la Police, lesquels n'ont pas fait de quartier. En cause, les suspects qui s'affrontaient à eux, étaient équipés d'armes à feu capables de rivaliser avec celles des Forces de défense et de sécurité (FDS), et que les premiers s'en étaient servi pour braquer un magasin sis dans ce quartier populaire et commercial. De toute façon, deux armes trouvées sur les bandits mis hors d'état de nuire, ont été saisies.
Lors de l’identification des corps, il s'avère que l'un d'eux portait l'uniforme d'un membre des Forces de l'ordre. Sur ce point, la Police n'a confirmé, ni infirmé si la victime appartient vraiment ou non à un corps des FDS.
Mais revenons à la genèse de l'affaire. Selon une information policière, ses éléments furent dépêchés sur place pour repérer et surveiller les suspects qui étaient en train de rôder dans le quartier, dès la veille même de leur méfait, dans la matinée. Et le lendemain matin suivant, ce qui devait arriver, arriva. Bandits et policiers se retrouvaient dans un brutal face-à-face. Ce sont les premiers, qui ont ouvert le feu en premier, selon une source. Ce qui a poussé le SAG à réagir de façon musclée pour riposter aux tirs des assaillants dont trois furent ainsi mortellement touchés, un élément des Forces en cause, inclus.
Par ailleurs, les acolytes des trois victimes ont réussi à prendre la fuite. Ces bandits sont encore activement recherchés.
Franck R.
Alors que les regards étaient tournés vers les grandes puissances financières lors des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Abidjan, la délégation malgache, menée par la ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a discrètement avancé ses pions. En marge de l’évènement, un entretien stratégique a été tenu avec les représentants du centre de Coopération multilatérale pour le financement du développement (MCDF), un organisme basé à Pékin. Cette rencontre pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont Madagascar envisage la mobilisation de ses financements pour le développement. L’enjeu étant d’accéder à des dons et appuis techniques qui, selon les premiers échanges, pourraient concerner en priorité la réforme des marchés publics. « Ce genre de partenariat pourrait nous permettre d’assainir et de moderniser nos procédures d’appel d’offres, un secteur encore truffé de zones d’ombre », témoigne un haut fonctionnaire du ministère de l’Economie. Le MCDF, de son côté, semble également y trouver son compte : en échange de son soutien, il souhaiterait que Madagascar joue un rôle de levier diplomatique auprès des grandes banques multilatérales, telles que le FMI ou la Banque mondiale, notamment dans le cadre de la reconstitution de ses fonds propres.
Diversification
Ce partenariat naissant s’inscrit dans une logique plus large de diversification des sources de financement, à l’heure où les conditionnalités imposées par les bailleurs traditionnels deviennent de plus en plus exigeantes. « Il est temps de ne plus mettre tous nos œufs dans le même panier », avance un membre du cercle de réflexion des économistes de Madagascar, qui salue cette ouverture vers une institution encore peu connue sur le continent. Si les discussions sont encore à un stade préliminaire, elles révèlent une volonté affichée de la part du Gouvernement de prendre des initiatives, quitte à sortir des sentiers battus. « On ne peut plus se permettre d’attendre que les financements tombent du ciel. Si on veut avancer, il faut aller les chercher », résume un membre de la délégation présent à Abidjan. Certes, il faudra veiller à ne pas tomber dans des formes de dépendance masquée, mais l’opportunité d’un partenariat plus souple, et potentiellement désintéressé, mérite d’être explorée. Dans un contexte où chaque dollar compte, la moindre piste sérieuse mérite d’être creusée. Et pour une fois, l’initiative semble venir de nous. C’est peut-être le signe que les temps changent.
Le chanteur est accusé de mépris envers le monde rural. L’opinion s’enflamme. Ce qui devait être un moment de fête, de solidarité et d’espoir s’est transformé en une véritable désillusion. Le vendredi 30 mai, l’artiste Wawa et son groupe étaient attendus de pied ferme à Mahavelona, dans le District de Soavinandriana, Région d’Itasy. L'événement, organisé par une école catholique dans le but de récolter des fonds pour l’extension de ses infrastructures, a été brutalement annulé quasiment à la dernière minute. La raison invoquée est un accident. Mais la version fournie par le chanteur ne convainc plus grand monde.
Tout avait pourtant été ficelé. « Un cachet de 8 millions d’ariary a été convenu avec le groupe, dont 5 millions ont été versés en espèces à l’avance », explique Imbola Ruffin Ranarison, membre de l’association des parents d’élèves et co-organisateur. Mais le jeudi 29 mai, à 14h, les religieuses reçoivent un SMS de Wawa. L’artiste affirme y avoir été victime d’un accident la veille, à Belobaka, et déclare qu’il ne peut pas assurer sa prestation.
Dans un élan de confiance, les organisateurs croient à cette version. Ils informent aussitôt le public par voie radiophonique et acceptent le chèque de remboursement, bien que l'argent ait été initialement remis en espèces.
Mais la stupeur est totale quelques heures plus tard. Des vidéos surgissent sur les réseaux sociaux. On y voit Wawa en concert à Betafo... le 29 mai au soir, soit la veille même de sa prestation annulée à Mahavelona. Et l'artiste y apparaît en parfaite santé.
La pilule ne passe pas. Contacté, le groupe tente de se justifier. Betafo, situé sur une route nationale, serait plus facile d’accès que Mahavelona, plus enclavé. « Ils nous ont dit que la route secondaire aurait pu nuire à la santé du chanteur… », déplore Imbola Ruffin Ranarison, visiblement ému.
Et ce n’est pas un cas isolé. Le 25 mai, à Belobaka, un autre concert du groupe était prévu, également organisé par des religieuses. Mais là aussi, le spectacle a été annulé, le manager prétextant « n’être pas au courant car nouvellement recruté ». Or, ce jour-là, Wawa se produisait… à Ifanja, toujours dans la Région d’Itasy.
Des faits qui, mis bout à bout, dessinent un tableau accablant. « On a le sentiment qu’ils se moquent voire méprisent les habitans des zones rurales. Peut-être que Mahavelona n’est pas assez glamour pour Wawa ? », s’indigne-t-on par exemple sur les réseaux sociaux. Imbola Ruffin évoque des pertes financières « supérieures à 3 millions d’ariary » pour les seuls parents d’élèves, pour les investissements engagés pour l’événement.
La colère gronde aussi sur les réseaux sociaux. La publication de photos des préparatifs par les organisateurs, et celle du fameux sparadrap que Wawa affiche à l’oreille dans une tentative maladroite de justification, n’ont fait qu’attiser l’indignation. D’autant plus que ledit pansement, censé témoigner de sa blessure, disparaît mystérieusement quelques heures plus tard dans une vidéo en direct publiée par l’artiste lui-même.
Un geste mal perçu, un « affront » pour beaucoup. « Il se fiche de nous. Cette blessure ne l’empêche manifestement pas de chanter ailleurs. Pourquoi pas ici ? Pourquoi les enfants de Mahavelona ne mériteraient-ils pas autant d’attention que ceux de Nosy-Be, son fief du Sômaroho ? » questionne-t-on par exemple sur Facebook. Des selfies de personnes portant un pansement à l’oreille ont d’ailleurs foisonné pour critiquer la star incontestée des scènes malgaches.
Sur Facebook, les commentaires pleuvent. Si certains fans le défendent, d'autres se disent « écœurés » par ce qu’ils considèrent comme une trahison pure et simple. Ce qui devait être une fête pour les enfants est devenu un fiasco. Le silence du chanteur et le refus, selon les organisateurs, « d’assumer la moindre responsabilité », accentuent encore l’amertume.
La Rédaction
Le Championnat national de pétanque de Madagascar a été officiellement lancé ce jeudi 30 mai 2025, sur le terrain de Soamandrakizay à Antananarivo.La cérémonie d’ouverture a été honorée par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdulah, qui a exprimé son engagement total en faveur de cette discipline. Il a affirmé sa détermination à soutenir activement la pétanque et a annoncé son intention de mener des démarches pour que ce sport puisse, à terme, intégrer les Jeux olympiques.
Cette édition 2025 connaît une participation record, notamment dans la catégorie senior hommes, avec 440 joueurs répartis en 220 équipes, représentant 53 clubs issus de 10 Régions du pays.En plus de cette catégorie, le championnat rassemble également 37 équipes juniors, 52 équipes féminines, 56 équipes vétérans.
Parmi les clubs et ligues en compétition figurent notamment : PAC, Cosafa, CaB, UBM, CB Mamã, Besady Plus, Akama, ABMI, CPT, Ligue Analamanga, CBAT, HMPC T, SBA, Haute Matsiatra, C2BA, CBU, CBI, MKT, CBVI, CB109, PCA Vakinankaratra, CSB Mia Itasy, APM Boeny, USBM Moramanga, CBMI Ihorombe, CBAT Atsinanana, CPS, CBB Bongolava, et ABN Diana.
La finale sénior hommes s’est disputée tard hier soir entre CPA Ravelojaona Herimamy et Randrianantenaina Vonjy et de Randrianaivo Salohy et Ramanantiaray Faralahy Joseph du club PAC.
Vers 10h30, hier matin, un incendie a éclaté dans le Fokontany d'Ambohimiadana Avaratra, sis dans la Commune d'Ambohimanarina. Quatre maisons y ont brûlé dont deux en bois et deux autres en briques. Les dégâts laissés par ce sinistre étaient tels que les 37 personnes qui vivent dans ces maisons sont maintenant sans toit. « Nous avons tout perdu dans cet incendie. Nous n'avons plus que les vêtements que nous portons », se plaint un locataire, chef de famille à condition très modeste. Cependant, l'incendie n'a occasionné aucune perte en vie humaine, ni blessé.