Plusieurs opportunités à portée de main. L’intelligence artificielle (IA) constitue une aubaine pour les jeunes de créer des emplois. Elle peut également être une menace pour certains travailleurs, dans la mesure où les tâches peuvent être accomplies plus rapidement et plus intelligemment avec. Selon la récente recherche menée par l’Organisation internationale du Travail (OIT), un travailleur sur quatre dans le monde exerce une profession plus ou moins exposée à l’IA générative, mais la plupart des emplois seront transformés au lieu d’être supprimés parce qu’une intervention humaine reste indispensable (source : ILO Brief. Note de recherche. IA générative et emploi : mise à jour 2025. Mai 2025). Des jeunes témoignent des avantages et des risques encourus avec la révolution IA actuelle.
Lundi dernier, l’UNICEF a inauguré un nouveau bureau régional à Ambovombe, dans la Région Androy. Plus de 750 000 enfants pourront ainsi bénéficier d’un meilleur accès aux services essentiels, selon le communiqué officiel de l’organisation. Cette présence locale permet à l’UNICEF de se rapprocher des communautés et de mieux coordonner ses actions avec les autorités régionales. Par conséquent, les interventions dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’éducation, de la protection de l’enfance et de l’accès à l’eau potable seront renforcées.
Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité.
Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en exercice. Ce sont les gros poissons ou les gros bonnets qui s’adonnent à des corruptions à grande échelle. On les appelle aussi les gros poissons sinon les gros bonnets.
La panique paralyse la distribution. A cause des intoxications alimentaires signalées dans plusieurs villes de Madagascar, avec des décès et des hospitalisations, les consommateurs ont perdu confiance. « L’impact a été immédiat », témoigne Dyah Andrianiaina, responsable des ventes chez Charcut’Dyah, un fournisseur. Une semaine après les événements, la clientèle a chuté de 70 à 80%. « Pour le reste des clients, soit 20 à 30%, ce sont nous-mêmes qui avons décidé de suspendre les livraisons », ajoute-t-elle. Les produits ne sont pas vendus.
La Fondation H élargit ses frontières artistiques jusqu'à l'aéroport international d'Antananarivo, offrant aux voyageurs une expérience unique qui conjugue créativité locale et internationale. A l’invitation de Ravinala Airports, l’organisation culturelle a conçu une exposition temporaire dans la salle d’embarquement, métamorphosant cet espace de transit en une galerie d’art à ciel ouvert. Depuis quelques jours, les passagers ont la possibilité d’admirer une sélection d’œuvres soigneusement choisies, symbolisant la vitalité et la diversité de l’expression artistique. Parmi elles se distingue l’installation centrale, « Alien Man on Flying Machine » de Yinka Shonibare, artiste britannique d’origine nigériane.
Plusieurs groupes électrogènes de la compagnie nationale d'eau et d'électricité (JIRAMA) ont subi des dommages importants dans la Région Atsimo-Andrefana. La cause identifiée est l'utilisation d'un carburant de mauvaise qualité, voire frelaté. Cette situation a entraîné de graves perturbations dans la fourniture d'électricité, plongeant plusieurs localités dans le noir, notamment Betioky, Ankazoabo et Morombe. Selon un communiqué officiel de la JIRAMA, les premières investigations ont rapidement pointé du doigt la qualité du carburant utilisé pour alimenter les machines.
A un mois du 45è Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), Madagascar est sur le pied de guerre. L’événement, prévu les 16 et 17 août à Antananarivo, s’annonce comme un moment historique pour la Grande île. Le pays s’apprête en effet à accueillir pour la première fois ce rendez-vous régional majeur, et à en assurer la présidence tournante.
Le Président Andry Rajoelina a donné le ton, hier.
La Capitale malagasy s'apprête à accueillir une nouvelle force vive de sa société civile. Ce vendredi verra le lancement officiel de l'« Observatoire « Mahitsy Fijery », une association citoyenne déterminée à jouer un rôle clé dans l'avenir d'Antananarivo. Le lancement est prévu vendredi prochain. Portée par des habitants engagés, cette initiative a une double ambition : redonner à la ville sa grandeur historique et, surtout, restaurer la dignité de ses citoyens.
Dans un pays où l’insertion des personnes handicapées reste encore un combat quotidien, une initiative vient apporter un souffle nouveau. A Antananarivo, 50 jeunes sourds, issus du centre AKA.MA (« Akanin’ny Marenina Ivo Hay ») s’apprêtent à suivre une formation en crochet, dans le cadre du projet « Sambatra », lancé par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat (MTA). La première vague, composée de 10 jeunes, a déjà démarré les cours le 14 juillet dernier au Centre national de l'artisanat malgache (CENAM), situé à Andavamamba, ce dernier mettant à disposition ses formateurs pour accompagner ces apprenants tout au long du programme.
A travers cette action, le ministère vise un objectif clair : faire de l’artisanat un levier d’autonomie pour ces jeunes, trop souvent laissés de côté. « Le but n’est pas seulement de les occuper, mais de leur donner également une vraie chance de construire leur avenir avec leurs propres mains », a souligné Viviane Dewa, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, également en charge de ce projet. Cette démarche s’inscrit aussi dans un effort plus large de valorisation de l’artisanat local, où des métiers manuels comme le crochet ou le tissage trouvent un nouvel écho dans l’économie sociale.
Opportunité
Mais derrière les discours officiels, ce sont les perspectives concrètes qui donnent tout son sens au projet. A la fin de leur mois de formation, les jeunes auront l’opportunité de faire un stage en entreprise chez Lenka, une société partenaire du programme. Mieux encore, certains pourraient décrocher un emploi direct à l’issue de cette période d’essai. Un espoir réel pour ces jeunes, dont la plupart n’ont jamais eu accès à un parcours professionnel structuré. « Je n’ai jamais eu cette chance avant (…) Aujourd’hui, je voudrais prouver que je peux réussir moi aussi », nous confie timidement Nantenaina, 21 ans, interprétée par son éducatrice. Le projet a vu le jour grâce à une convention de partenariat signée le 10 juin, entre le ministère, l’AKA.MA et l’entreprise Lenka. Plusieurs autres partenaires ont apporté leur soutien logistique, notamment en fournissant les matières premières comme le raphia ou les outils pédagogiques. Lors de l’ouverture officielle de la formation, plusieurs personnalités ont fait le déplacement, dont le député Liva Rason et des représentants de l’Eglise luthérienne malagasy. Une présence symbolique forte, montrant que ce combat pour l’inclusion commence enfin à trouver un écho là où l’on ne s’attendait pas.