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Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports veut redonner du sens à la gestion publique du sport.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Alain Désiré Rasambany, a annoncé ce lundi la restitution officielle du Stade Barea à la tutelle de son ministère. “ Je vais faire en sorte que ce stade revient au ministère le plus vite possible”. Une décision forte, présentée lors de la levée du drapeau national au Palais de la Culture et des Sports de Mahamasina, marquant le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance sportive à Madagascar.

 

Stupeur et consternation à Antrema, dans la Commune de Katsepy, District de Mitsinjo. Dans la matinée d’hier, neuf corps sans vie ont été découverts sur la côte ouest de la localité, selon les informations rapportées par le maire. Six des victimes sont des femmes, d’après la Direction régionale de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) de Mahajanga.

« Deux passeports somaliens ainsi que cinq billets de 20 000 ariary ont été retrouvés parmi les dépouilles en décomposition avancée », a précisé une source au sein de la Gendarmerie du Boeny. Une découverte qui laisse penser que parmi les victimes figureraient des ressortissants étrangers, notamment des Somaliens et possiblement des Comoriens.

 

« Qu’en est-il de notre droit fondamental ? ». Des élèves du Lycée Jean Joseph Rabearivelo (LJJR) se sont posé cette question, écrite dans l’une des pancartes érigés sur la place du 13 Mai. Mécontents de la suspension des cours, ils étaient sortis en furie de leur établissement pour rejoindre la place, hier. « Cela fait maintenant plus d’un mois que nous n’avons pas eu de cours à cause de la grève des enseignants.

L’affaire concernant l’Imprimerie luthérienne malagasy (« Trano Printy Fiangonana Loterana Malagasy » - TPFLM) est loin d'être close. Face aux publications sur les réseaux sociaux, ayant engendré des confusions au sujet du président de l’Eglise luthérienne malagasy (FLM) et du directeur de l’imprimerie, les membres du bureau, sous la direction du vice-président de l’Eglise FLM, le pasteur Manarintsoa Rakotondravony Soloson, ont tenu une réunion le 18 octobre dernier. Des explications ont ensuite été présentées lors du grand synode qui s’est tenu à Fort-Dauphin le 30 octobre, où il a été souligné que certains membres profitent de la situation actuelle dans le pays afin de semer la discorde.

 

Vandalisme légal ?

Publié le lundi, 03 novembre 2025

La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

Le prestataire de services financiers mobiles MVola, actif à Madagascar depuis 2010 et désormais premier banque digitale du pays, a récemment pris la parole pour éclaircir une interruption de service temporaire, tout en affirmant qu’aucun acteur extérieur n’était en cause.

Selon le communiqué publié, « la récente indisponibilité temporaire de nos services était strictement d’ordre technique, liée à une maintenance de nos systèmes. Elle n’a aucun lien avec des acteurs ou événements extérieurs à l’entreprise ».

 

 

L’écho envoûtant de la « valiha », instrument emblématique de la Grande île, résonnera dans l’enceinte de l’université d’Antananarivo. Du 12 au 14 novembre, cet instrument sera mis à l’honneur lors d’un atelier destiné à tous, animé par le talentueux musicien et pédagogue Volahasiniaina Linda. Une occasion unique de découvrir, de manière ludique et enrichissante, les mystères de cet instrument à cordes façonné traditionnellement en bambou, porteur d’une histoire millénaire.

 

 

Un vent de contestation souffle sur le football malgache. Samedi dernier, devant le Stade Barea de Mahamasina, d’anciens joueurs de la sélection nationale, emmenés par l’ex-capitaine Faneva Andriatsima, ont tenu un rassemblement pacifique. Leur message est clair : il faut agir face aux nombreuses défaillances qui minent la Fédération malgache de football (FMF).

Sur les réseaux sociaux, les internautes vont plus loin. Certains appellent ouvertement les dirigeants du pays à dissoudre la FMF, accusée de mauvaise gestion et d’un manque de résultats. Un mot d’ordre qui inquiète, tant les précédents rappellent les lourdes conséquences que pourrait subir Madagascar.

Université d'Antsiranana - La paix restaurée

Publié le lundi, 03 novembre 2025

Un calme précaire est revenu ce lundi sur le campus de l’Université d’Antsiranana et dans le Fokontany voisin de Lazaret. Cet apaisement fait suite à un dialogue de crise organisé dimanche dernier, ayant abouti à la libération des personnes retenues par chaque camp et à la promesse d’une signature officielle d’un accord de paix prévue le 3 novembre. Malgré ces avancées diplomatiques, la méfiance et la peur persistent, poussant de nombreux étudiants à quitter les lieux. Sous un soleil de plomb, la scène sur la route qui longe l'université en dit long. Ici, pas de retour à la normale, mais un exode silencieux.

Le 31 octobre 2025 représente une étape historique pour le Royaume du Maroc. En effet, la résolution 2797 du Conseil de sécurité consacre « l’autonomie sous souveraineté marocaine » comme l’unique cadre des négociations. Il s’agit d’un point d’inflexion majeur dans le processus de règlement du conflit autour du Sahara, et conforte la vision et la détermination du Roi Mohammed VI pour « clore définitivement le dossier de ce différend artificiel par une solution consensuelle fondée sur l’initiative marocaine ». « Désormais, il y’aura un avant et un après 31 octobre 2025 » dixit le Roi du Maroc.

La résolution 2797 du Conseil de sécurité a été adoptée par 11 voix favorables (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Guyana, la République de Corée, Sierra Leone, la Slovénie, le Danemark, la Grèce, le Panama et la Somalie), 0 contre et 3 abstentions (Russie, Chine et Pakistan). L’Algérie a refusé de prendre part au vote.

Les termes de la résolution sont lourds de sens. L’autonomie sous souveraineté marocaine est désignée comme la solution de référence. La seule qui vaille. Aucunement citée dans la résolution, l’autodétermination par référendum est définitivement enterrée. Le seul cadre légitime pour un règlement du conflit est le plan marocain. La souveraineté marocaine n’est plus une hypothèse de travail, mais l’élément normatif d’une solution politique. Le débat à venir ne porte plus sur qui détient la souveraineté, mais sur comment organiser l’autonomie dans le cadre de cette souveraineté. 

A la suite de cette décision du Conseil de sécurité adoptant le plan d’autonomie comme base des négociations sur la question du Sahara marocain, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a prononcé un discours historique à la Nation marocaine.

Fort d’une vision clairvoyante et constante, le Souverain du Maroc a salué cette décision onusienne comme une étape charnière dans l’histoire du Maroc contemporain, scellant l’avènement d’un « Maroc uni, de Tanger à Lagouira, dont nul ne s’avisera de bafouer les droits, ni de transgresser les frontières ». Il a rappelé que le Royaume était résolument passé de la gestion du différend à l’ère du changement, une dynamique confirmée par la reconnaissance, par les grandes puissances, de sa souveraineté sur ses provinces du Sud. Ce succès, a précisé le Monarque, fixe les principes devant mener à une solution politique définitive à ce différend artificiel, ouvrant ainsi la voie à la mise en œuvre du plan d’autonomie.

Ce discours a été également l’occasion pour le Roi du Maroc d’exprimer sa gratitude aux Nations amies, notamment les États-Unis sous la présidence de Donald Trump, ainsi qu’à la Grande-Bretagne, l’Espagne, la France et les alliés arabes et africains. 

S’agissant de l’Algérie, le Souverain a déclaré que « Bien que la question de notre intégrité territoriale connaisse des évolutions positives, le Maroc demeure attaché à la nécessité de parvenir à une solution qui sauve la face de toutes les parties, sans vainqueur, ni vaincu ». Et d’ajouter « J’invite Mon Frère, Son Excellence le Président Abdelmadjid Tebboune à un dialogue fraternel sincère entre le Maroc et l’Algérie afin que, nos différends dépassés, nous jetions les bases de relations nouvelles fondées sur la confiance, la fraternité et le bon voisinage ».

Le Souverain a ainsi une nouvelle fois tendu la main à l’Algérie, appelant le président algérien à jeter les bases de relations nouvelles et transformer le dossier en levier de stabilité et de coopération régionale. 

Le Discours Royal n’a pas manqué de lancer un appel poignant aux populations séquestrées à Tindouf, en les invitant à rejoindre la Patrie pour bénéficier des bienfaits de l’autonomie.

L’approche Royale sur ce dossier se distingue par une audace dans la décision et une patience dans la mise en œuvre, gage d’un leadership lucide et rassembleur. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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