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Une journée spéciale pour la famille. Malgré que la Capitale soit encore confrontée à une crise sanitaire à cause du Covid-19, bon nombre de la population a franchi la barrière du confinement. Dans la journée d’hier, toutes les familles se sont empressées de célébrer la fête des mères. Tous les « taxis-be », les pâtisseries autant que les rues ont été truffés de monde. « Nous ne voulons en aucun cas rater cette occasion, malgré la crise sanitaire que traverse le pays actuellement. C’est d’ailleurs la seule occasion de nous réunir depuis le début du confinement dans le pays », avance Nanah, une mère de famille. D’après cette dame, elle considère cette fête comme une exception. Cependant, sa famille n’a pas oublié de respecter les barrières sanitaires. «  Nous nous sommes déjà préparé pour cette grande retrouvaille avec nos parents. D’autant plus que notre mère est actuellement malade », continue-t-elle. 
La fête des mères est inséparable avec l’achat de gâteaux. Pour cette année, c’était aussi une grande occasion pour les pâtissiers et les grandes surfaces de faire de bonnes affaires. Bon nombre de familles se sont défoulées sur les gâteaux. Depuis jeudi dernier, tous les pâtissiers ont fermé leurs commandes. Ceux qui ont pris trop de temps pour passer leur commande ont eu du mal à recevoir leur part. Ils sont allés jusqu’à faire le tour des boutiques dans la Capitale. Or, la plupart des pâtisseries et des grandes surfaces n’ont pas imaginé ce boom de commandes sachant qu’en cette période, beucoup de gens sont confrontés à des difficultés financières. « Pour la fête des mères, nous n’avons pas augmenté nos effectifs. Par conséquent, nous avons limité les commandes », avance Rakotomanana, un pâtissier du côté d’Ankazomanga. Des clients n’ont reçu leur commande que tard dans la soirée.
Anatra R.



Soulagement et inquiétudes. C’est le sentiment qui anime les Malagasy suite au communiqué émis samedi par le ministère des Affaires étrangères de Madagascar. Le communiqué mentionne le projet des autorités malagasy de rapatrier les compatriotes bloqués à l'étranger à la suite de la fermeture des liaisons aériennes, non seulement à Madagascar, mais presque dans le monde entier. Les statistiques non officielles évoquent un millier le nombre des Malagasy victimes du cloisonnement des Nations face à la pandémie du Covid-19.
L'annonce du Gouvernement de rapatrier les Malagasy se trouvant dans cette situation fait la joie de leurs proches. " C'est une bonne nouvelle pour nous, car notre sœur au Koweït a lancé depuis plusieurs semaines un SOS afin de pouvoir retourner à Madagascar. Avec un visa de séjour périmé et n'ayant plus de contrat de travail, elle se trouve depuis dans une situation précaire et dépend entièrement, à l'instar des travailleuses malagasy sur place, des dirigeants koweitiens", se réjouit un quadragénaire. Bien que l'Etat malagasy n'ait pas encore mentionné de manière officielle le calendrier du rapatriement, les bruits de couloir annoncent qu'il se fera d'ici peu. " La première vague est attendue ce jour et elle concerne les travailleuses du Koweït, les plus touchées par la situation actuelle. Sauf changement de dernière minute, une partie du contingent débarque ce lundi à l'aéroport d'Ivato", lâche une source au sein de l'administration malagasy. 

Une vive inquiétude
L’annonce de ce rapatriement de compatriotes malagasy suscite également des appréhensions auprès d’une frange de la population malagasy, qui craignent l’arrivée de nouveaux cas importés, et ce, alors que les chiffres des cas de contamination au Covid-19 ne cessent en effet de grimper dans le pays. Des appréhensions légitimes étant donné notamment que le virus a débarqué dans la Grande-île suite à des personnes en provenance de l’extérieur. D’après nos sources, ces personnes rapatriées seront placées en quarantaine dans des établissements hôteliers dès leur arrivée sur le territoire malagasy. Un dispositif de suivi médical strict est également prévu. 164 ressortissants malagasy sont attendus débarquer à l’aéroport international d’Ivato ce jour. Logiquement, les mesures prises par les autorités devraient être suffisantes pour éviter d’éventuelles contaminations issues de ces rapatriés.
Les questions d’une autre partie de la population concernent le cas des autres malagasy bloqués à l’étranger. Les autorités sont face à des situations complexes. L’éparpillement de ces Malagasy constituerait un souci pour leur rapatriement. Il y a notamment le cas de ces missionnaires malagasy qui se comptent sur les doigts d’une main, bloqués en Egypte. D’autres malagasy sont bloqués eux dans différents pays d’Europe. Il faudrait aujourd’hui trouver des solutions car récupérer ces ressortissants malagasy dans chaque endroit où ils sont actuellement occasionnerait des frais beaucoup trop importants. Il faudrait permettre le regroupement de ces compatriotes pour les rapprocher et ensuite procéder au retour de l'ensemble. Donc, c'est un travail à la fois politique avec les autorités des autres pays et c'est également un travail logistique.
La Rédaction

la une du 08 juin 2020

Publié le dimanche, 07 juin 2020

A nouveau une effusion de sang à Betongolo, vers 13h hier. Un commerce de gros de boissons gazeuses a été la cible des braqueurs, au nombre de quatre, selon la Police, faisant ainsi un mort. Il s’agit de la propriétaire du magasin. Les agresseurs ont pu prendre la fuite avec une somme d’un million d’ariary et d’un téléphone portable. Il va sans dire qu’ils étaient armés et n’ont pas hésité à tirer sur la victime, en lui visant la tête, mais aussi sur d’autres. Transportée d’urgence dans un centre de soins de la ville, la femme a succombé des suites de ses blessures, et cela, en dépit des efforts des médecins pour la maintenir en vie.

Le 20 avril dernier, un remède traditionnel amélioré, composé d'Artemisia et d'autres plantes médicinales endémiques, appelé Covid-Organics et développé par l'Institut malgache de recherches appliquées  (IMRA), a été lancé par le Gouvernement pour prévenir du Covid-19  et traiter les patients infectés par le virus. Le Covid-Organics est-il vraiment efficace ? Telle est la question posée à plusieurs reprises face à la hausse surprenante de nouveaux cas de contamination au coronavirus à Madagascar.

 

Une situation préoccupante pour les personnes handicapées. Depuis le début de cette pandémie de coronavirus, la majorité d’entre elles exercent l’auto-emploi ou font des petits commerces. La limitation des horaires ne leur permet pas de rejoindre les marchés, réduisant davantage la possibilité de pouvoir commercialiser leurs produits. Beaucoup d’entre elles tiennent également des petites gargotes, activité qui ne peut plus être menée dans le contexte actuel, les privant de ce fait de leurs seuls moyens de subsistance.

Déstabilisation en cours

Publié le vendredi, 05 juin 2020

La conspiration en marche. Les actes de déstabilisation s'organisent. Le feu couve et l'incendie menace. Le 11 mai dernier, nous avions déjà fait état d'une conspiration qui se trame dont l'origine vient surtout de l'extérieur. En effet, le 20 avril Rajoelina Andry Nirina, Chef de l'Etat, présenta solennellement le Remède traditionnel amélioré (RTA), le CVO, à base d'Artemisia  mis au point par l'IMRA pour endiguer la pandémie du SARS-COV-2. Il l'a lui-même et son épouse pris en premier et en public la dose nécessaire du CVO suivis des membres du Gouvernement. A partir de cette date (20/04/20), les yeux du monde entier se tournent vers Madagasikara qui pour s'intéresser ou pour féliciter les Malagasy, qui aussi malheureusement pour chercher à « étouffer le bébé », le CVO. Les puissants laboratoires ne vont pas rester les bras croisés. Et pire, la respectable OMS, avant de se raviser, joue leur jeu.

 

Un exemple à suivre. Chaque année, depuis 2002, l’initiative Equateur - dirigée par le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) - lance le prix « Equateur » pour identifier les solutions locales exceptionnelles pour le climat, les personnes et la planète. A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée hier, le PNUD a donc annoncé les dix pays lauréats du prix « Equateur ». Ces organisations présentent des solutions innovantes basées sur la nature pour lutter contre la perte de biodiversité et le changement climatique.

Cette crise sanitaire a considérablement nuit aux entreprises existantes à Madagascar. Afin d’évaluer ces répercussions, la Cellule de veille économique et stratégique de l’Organisme Economic Development Board of Madagascar (EDBM) a mené une enquête auprès des entreprises du pays, tout secteur confondu. Cette enquête a ainsi permis de quantifier les impacts de la pandémie de coronavirus sur les activités économiques. A l’issue de cette investigation, l’EDBM déterminera notamment les actions qu’il devra entreprendre, que ce soit en termes d’analyse, de planification ou encore de facilitation afin de soutenir au mieux le secteur privé pendant et après la crise.

Doucement mais sûrement. La crise sanitaire liée à la propagation du Covid-19 n'a pas vraiment influencé l'avancée des travaux relatifs aux différents projets présidentiels. Des projets présidentiels qui s'apparentent aux 13 « Velirano » du Président de la République, Andry Rajoelina avant son accession à la magistrature suprême du pays. A l'instar des ouvrages menés sur la route nationale n°44 reliant Moramanga et Ambatondrazaka qui sont plutôt sur la bonne voie. Une promesse que le Chef de l'Etat avait faite à la population de l'Antsihanaka durant la campagne électorale.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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