Une objection quant à la suspension des activités des transporteurs. Durant son intervention dans une station de télévision locale, le directeur général de l’Agence des transports terrestres (ATT), Jeannot Reribaky, a indiqué que les transporteurs doivent être libres de choisir leur position quant à cette déclaration de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS). Sur ce, des taxis-be de l’UCTU et de l’UCTS ont décidé de travailler. Ces derniers ont expliqué qu’ils ne sont pas d’accord avec cette décision, puisque jusque- là, ils n’ont pas encore travaillé à perte.
Covid-19. Les cérémonies d’ouverture de la première session ordinaire du Parlement s’étaient tenues dans la journée d’hier, le mardi 5 mai 2020, et cela dans un contexte inhabituel ou insolite.
La société prépare désormais sa sortie de crise. Même en cette période de crise, la JIRAMA continue le développement de son plan de redressement. Ainsi, la société nationale d’eau et d’électricité a adopté des mesures d’accompagnement afin de faciliter au maximum le paiement des factures. Avec ces nouvelles mesures, les clients de la JIRAMA n’auront donc plus à affronter les longues files d’attente auprès des agences. « Une organisation se mettra en place ce mois-ci pour décongestionner nos agences, à savoir la mise en œuvre de la facturation par lot sur tout le territoire malagasy.
Toutes les entreprises privées tirent la sonnette d’alarme. Un plan de relance économique aurait dû être annoncé la fin du mois dernier mais le Gouvernement ne s’est pas encore prononcé jusqu’à présent. Cependant, les sociétés n’arrivent plus à tenir le coup à cause du manque au niveau de la trésorerie. La Confédération du tourisme à Madagascar, le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) ainsi que le groupement des opérateurs malagasy (FIVMPAMA) et les différents syndicats ont tous manifesté leur désarroi, hier, à travers des communiqués.
Le lancement du remède contre le coronavirus « Made in Madagascar » Covid -Organics ne laisse pas l’Organisation mondiale de la santé indifférente. En effet, ce « tambavy » malagasy élaboré à base d’artemisia relance les débats sur la médecine traditionnelle au niveau international. Cette organisation est donc sortie du silence et affirme – dans un communiqué publié depuis sa branche africaine au Congo Brazzaville hier – accueillir favorablement les innovations dans le monde, y compris le recyclage des médicaments, des produits issus de la pharmacopée traditionnelle et la mise au point de nouvelles thérapies dans le cadre de la recherche de traitements potentiels du COVID-19.
Le nombre des fusils d'assaut ou autres, de fabrication locale, saisis par la Gendarmerie, s'élève à 689 unités dans le courant de cette année dans la Région du Haute-Matsiatra. Ces armes avaient été saisies des mains des dahalo sinon remises à la Gendarmerie des mains de personnes ayant fait preuve de bonne volonté. La Gendarmerie déclare sans ambages que ce résultat serait le fruit d'une longue campagne de sensibilisation des autorités locales dont des maires ou des députés de l'Isandra, afin justement de les exhorter à faire pression sur la population locale pour remettre ces armes à la Gendarmerie.
Arroseurs arrosés. Pour abus de pouvoir, deux éléments des Forces de l’ordre de la ville de Mahajanga risquent la suspension ou plus, suite à la diffusion sur les réseaux sociaux la vidéo d’un jeune couple, un Indien et une Malagasy. Ces derniers seraient surpris en pleine nuit par des membres des Forces de l’ordre en train de faire l’amour sur une des plages de la cité des fleurs. Les informations restent pour le moment floues et il en est de même sur l’endroit où la scène, a posteriori, a été filmée. Une source avance que le couple aurait été surpris du côté de la plage du village touristique alors que d’autres parlent d’un autre lieu. Zone d’ombre également concernant le corps de ces membres des Forces de l’ordre. Toutefois, des voix précisent et désignent des policiers.
Sur la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, un jeune Indien et une fille Malagasy à moitié nus et apparemment entourés par des hommes dont un est passé furtivement sur la séquence. La voix entendue dans la vidéo exige au jeune Indien de refaire le même geste qu’auparavant, c’est-à-dire introduire son pénis dans le vagin de sa copine. Le jeune homme, à genoux, demande la clémence à celui qu’il qualifie de chef. Pareillement à la jeune fille, ceux qui les ont surpris lui demande de bien écarter les jambes. Presqu’en pleurs, elle implore le pardon à un des hommes. D’après ceux qui ont vu et reconnu le couple sur la vidéo, la jeune fille n’est pas une pute mais la petite amie de l’Indien. Toutes les scènes de cette « découverte », et ce qu’on peut qualifier d’abus de pouvoir, ont été filmées par une des personnes ayant surpris le couple qui pourrait être poursuivi pour atteinte aux bonnes mœurs. Et ce, bien que l’acte soit consommé loin des regards et en pleine nuit.
Néanmoins, les internautes se disent choqués par la « méchanceté » des Forces qui ont humilié le jeune couple. D’autant plus que la séquence filmée est ensuite diffusée sur les réseaux sociaux sans raison apparente. La question est de savoir comment cette prise de vue est arrivée sur les réseaux sociaux et par qui ? Seule l’enquête pourra éclaircir les zones d’ombre et répondre à ces questions, étant donné que les autorités en ont ouvert. Et d’après les informations, le jeune couple, en très mauvaise posture, pourrait également porter plainte.
La Rédaction
Les pays africains se bousculent pour obtenir leurs doses de Covid-Organics auprès de Madagascar. Hier, ce fut au tour de trois autres pays africains à savoir la République Centrafricaine, la République du Congo (Congo-Brazaville) et la République Démocratique du Congo de bénéficier des dons de ce remède traditionnel élaboré par les chercheurs de l’Institut Malgache des Recherches Appliquées et destiné à lutter contre le coronavirus. Ces pays qui font partie de l’Afrique Centrale emboîtent le pas à leurs voisins de l’Afrique de l’Ouest qui ont déjà obtenu leur part à travers des dons remis au gouvernement de la Guinée Bissau, la semaine dernière.
Une délégation comptant 5 membres est arrivé au pays à bord d’un vol spécial, hier, en début d’après – midi à Ivato. Ces émissaires, dépêchés par le gouvernement de Congo Brazzaville, sont venus représenter les trois pays précités. La délégation dirigée par le Président de la Commission Nationale en Charge de la pandémie Covid-19 du Congo, le Pr Elira Dokekias Alexis, a été accueillie par une équipe du gouvernement conduite par le ministre de l’Intérieur, Tianarivelo Razafimahefa. Dans une brève allocution, ce dernier a adressé des remerciements aux dirigeants malagasy tout en mettant l’accent sur la fraternité entre pays africains que symbolise ce geste de l’Etat Malagasy.
Une longue série de sollicitations
Les dons remis à cette délégation congolaise sont composés de 22 paquets dont 150 doses curatives et préventives de CVO par paquet, soit 3300 doses en tout. Avant de partir, les émissaires congolais ont eu un entretien avec le ministre de la Santé publique, le Pr Ahmad Ahmad. Après ces trois pays, la valse des pays africains séduits par le Covid-Organics est encore loin de se terminer. D’autres émissaires africains sont encore attendus sur le territoire malagasy. Aux dernières nouvelles, plusieurs présidents, à l’instar de celui de la Tanzanie, auraient déjà pris contact avec l’Etat Malagasy et ont manifesté leur intérêt en vue de faire profiter du CVO à leurs populations. Le Président tanzanien a déjà annoncé publiquement son intention d’envoyer un avion à Madagascar pour acquérir ce remède contre le Covid-19.
Rappelons que la semaine dernière, la Grande île a déjà fait don de 16 050 doses de CVO, dont 5250 à titre curatif et 10 800 autres destinées à la prévention, pour les 15 pays membres de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) dont la Guinée Bissau, le Bénin, le Cap vert, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
La Rédaction
Les armes ont crépité, du moins devant l’accès au centre de détention d’Ihosy vers 18h, dimanche dernier. Bilan : trois gardes pénitentiaires furent blessés. Ce sont les conséquences d’une mutinerie accompagnée d’une évasion de détenus, survenues dans cette prison du sud du pays. 10 détenus ont pu alors s’échapper et se volatiliser dans la nature, tandis que deux autres ont été capturés vivants. Ces derniers n’ont pas pu aller très loin dans leur fuite avant que les agents ne les rattrapent.
Les faits s’étaient produits juste à une heure où les familles des prisonniers étaient venues leur apporter de la nourriture. Bien entendu, des gardes étaient postés à l’entrée au moment des faits. Mais ils ne s’étaient guère attendus ni préparés à ce que, de l’intérieur, les détenus, très nombreux, selon l’information, ont osé les bousculer brusquement, sinon les rejeter hors de l’enceinte de la prison pour qu’ils puissent s’évader simplement.
Malgré le fait que leur effectif était trop faible, ces gardes pénitentiaires ont toutefois essayé de refouler à tout prix les détenus à l’intérieur tout en se protégeant. Mais la pression et la bousculade étaient telles que les agents, débordés, ont dû employer les grands moyens pour au moins se faire respecter : procéder à quelques coups de semonce ! L’objectif de ces coups de feu a été d’obliger les détenus en rébellion à regagner sur-le-champ leurs cellules de détention.
C’était lors de cette grande bousculade que les 12 prisonniers en cause, ont réussi à se faufiler à l’extérieur. Mais c’était aussi dans ces circonstances que les agents pénitentiaires se sont lancés à leur poursuite. Des témoins assurent que les gardes ont dû lutter au corps-à-corps avec les fuyards pour tenter au moins de les neutraliser. Mais la rixe était sanglante et lourde de conséquences, côté Forces de l’ordre. Trois de leurs éléments ont eu un traumatisme crânien lié aux différents coups reçus. Enfin, les efforts de leurs collègues pour dompter les fugitifs, ont permis de mettre deux de ces derniers dans leur filet.
Actuellement encore, des patrouilles conjointes issues des corps des Forces de sécurité dont celle de l’administration pénitentiaire, participent dans le ratissage de la région afin de tenter de retrouver les traces des 10 évadés. Notons que seuls cinq d’entre eux, ont déjà été jugés dont l’un est condamné à perpétuité pour affaire d’homicide. Les 5 autres sont encore en détention provisoire, dans l’attente de leur prochaine comparution.
Mais il y a un dénominateur commun pour tous les centres de détention du pays : la surpopulation carcérale, un phénomène qui n’échappe pas à celui d’Ihosy. 200 prisonniers y croupissent actuellement pour une infrastructure d’accueil à la fois vétuste et qui est loin de contenir autant de détenus. En un mois, on enregistre plus d’intrants que de sortants. Et de nouveaux prévenus intègrent la prison presque quotidiennement.
En l’espace d’une semaine, deux prisons du pays connaissent donc des cas d’évasion. Le premier remonte vers fin avril dernier à Arivonimamo où deux prisonniers ont pu prendre la fuite. Comme son collègue d’Ihosy, l’un des fuyards est aussi condamné à perpétuité, toujours pour une affaire de meurtre. Actuellement, les tentatives des Forces de l’ordre pour retrouver les fugitifs demeurent vaines.
Franck R.