Nos archives web

A la fois émouvant et horrifiant. C’est ce qu’on peut dire du sort réservé à ce piéton de 43 ans, ce dernier ayant été domicilié dans le secteur. Son corps avait été retrouvé puis finalement  repêché des eaux d’une canalisation drainant le cœur du quartier de Mahavoky-Besarety. Sur place, une poignée de curieux se tenait près de sa dépouille enveloppée d’un linge blanc. D’après une information, ce sont des riverains, des volontaires qui ont ramené le cadavre de la victime sur la terre ferme. Tous attendaient l’arrivée du BMH pour transporter le corps jusqu’à son foyer après que la Police eut procédé à un constat. « Le malheureux avait une blessure à l’abdomen et au visage », explique un jeune garçon. « La victime semble être complètement exsangue », précise une employée du Fokontany.
La victime dont l’identité n’a pas été déclinée, a commencé à disparaître totalement du circuit depuis dimanche dernier où un orage a éclaté au-dessus de la Capitale. L’eau a monté dans le quartier. Ce qui laisse donc supposer que le quadragénaire avait été accidentellement emporté par les puissants flots jusqu’à ce qu’il s’est noyé totalement sans que personne n’ait pu le sauver.

Mine de rien, le réseau de canalisations d’eau usée non protégé car à ciel ouvert, semble être innocent en temps ordinaire dans un quartier comme Mahavoky. Mais c’est  tout simplement l’enfer  lors d’un orage. Car les chenaux s’y transforment en de  torrents furieux qui peuvent tout emporter en quelques secondes. D’autant plus que l’eau déchaînée inonde tout, rendant difficile tout repérage. Ce qui représente une grave menace pour les piétons, notamment ceux qui n’ont pas l’habitude.

A preuve, cela fait au moins la troisième fois qu’un piéton s’est tué tragiquement à Besarety et ses environs. C’est ce qui était arrivé il y a quelques années à ce médecin, qui avait été emporté par les flots dangereux lors d’un orage, ou bien ce jeune qui avait été entraîné par les torrents depuis la ville haute pour choir dans un canal, toujours dans le même secteur.
Franck R

Même si l’information n’a pas été confirmée par Météo Madagascar, la Grande île serait actuellement menacée par une cyclogenèse qui se présente encore actuellement sous forme d’activité orageuse dans les îles voisines. Le système évolue peu avec potentiellement une lente dérive vers l’île Maurice. Selon la Direction générale de la Météorologie (DGM), la zone suspecte n’a pas encore d’impact sur notre pays. Tout dépendra de l’évolution du système qui sera à déterminer dans les prochaines heures. Mais il serait évident que plus il se rapprochera des côtes, plus le risque de forte pluie sera élevé. Le service météorologique à Ampandrianomby suit actuellement de près son déplacement pour déterminer l’ampleur des pluies pouvant éventuellement concerner Madagascar. « Demain, notre service disposera toutes les informations mentionnant si le système se transformera en cyclone et dans quelle direction il se dirige », affirme le service communication de la DGM.

« Le renforcement des hautes pressions subtropicales aura pour effet de repousser le système vers l’ouest nord-ouest ou le nord-ouest. Avec cette trajectoire, il se rapproche des côtes Nord-est de Madagascar, sans que ce soit possible de dire s’il atterrira ou non sur la Grande île. (…) Par contre, le signal pluviométrique semble un peu plus marqué pour le Nord-est de Madagascar », rapporte par contre Cycloneoi, un blog spécialisé sur les cyclones tropicaux.

En attendant, c’est la zone du mauvais temps qui détermine la météo sur quasiment toute l’île. Et cela se renforce par le flux d’alizé.  A partir de demain, la prévision prévoit un ciel couvert avec une possibilité de crachins sur les hautes terres. Plus précisément, les côtes Est recevront des pluies. Des activités orageuses seront également attendues sur les régions près du littoral nord-ouest, de même que sur Betsiboka et Bongolava. Ailleurs, on observera un temps sec. Une baisse des températures est même à prévoir.

Pour vendredi prochain, la prévision météorologique indique un temps nuageux avec une possibilité de crachins sur toute la partie Est des hautes terres. Les pluies orageuses se déclencheront sur la moitié ouest et nord-ouest, s’étendant jusqu’à l’extrême nord de l’île. En revanche, des pluies faibles à modérées toucheront Analanjirofo, Atsinanana, Alaotra- Mangoro, Vatovavy-Fitovinany et Atsimo-Antsinanana. Ailleurs, le temps sera sec. En ce qui concerne la température, elle va continuer à baisser sur les côtes Est ainsi que sur les hautes terres. Néanmoins, la chaleur se fera toujours ressentir sur la partie ouest.
Recueillis par K.R.

La sonnette d’alarme retentit de nouveau du côté des consommateurs. Les produits de première nécessité connaissent une nouvelle flambée et ce depuis quelques semaines. Une situation qui fait monter la grogne dans les ménages. Apporter un billet de 10 000 ariary est devenu presque insignifiant pour les ménagères car ne suffit plus à acheter tous les besoins en une journée.

Le coût de l’huile, par exemple, a augmenté de 1000 ariary. Le prix de ce produit en cacheté est passé de 5000 à 6000 ariary. Pire, certaines marques d’huile peuvent même atteindre jusqu’à 8 000 ariary. Il en est de même pour le sucre qui connait une hausse d’au moins 300 ariary. Il va sans dire du riz, aliment de base des Malagasy, qui revient également toujours aussi cher et n’a connu aucune baisse pour le moment. Les prix du riz dans les épiceries de quartier varient de 1900 à 2100 ariary. Une différence de prix fixée selon le type de riz : Makalioka, Vary Gasy, Mavokely, etc. Les autres produits comme la farine ou la viande ne sont pas épargnés par cette hausse de prix.

Cri de détresse

Ce retour en force de l’inflation fait monter des cris de détresse.  Des cris qui devraient être sérieusement considérés par les responsables concernés. Faut – il rappeler que l’année dernière, vers les deux derniers mois de l’année, la même inflation a été observée dans le pays. A preuve,  en se référant aux chiffres de l’Institut national des statistiques (INSTAT), l’on peut noter une hausse de l’indice des prix à la consommation. « Des fois, je n’ose même plus aller au marché quand je n’ai pas assez d’argent car je sais que je ne pourrai acheter grand-chose », confie une femme au foyer.

Les causes de cette reprise de l’inflation sont assez floues. En effet, la monnaie malagasy est aujourd’hui dans une phase de stabilité. De leur côté, les commerçants eux – mêmes n’arrivent pas à expliquer les vraies raisons d’une telle inflation. C’est le cas, par exemple, pour le prix de l’huile. « Je ne sais pas pourquoi les prix ont augmenté. D’ailleurs, je crains que le coût de ce produit pourrait encore connaître une nouvelle hausse », déplore une commerçante du côté d’Analakely. A cette hausse des prix s’ajoute la très fâcheuse habitude des marchands de la Capitale à tricher sur la quantité des marchandises vendues par kilo en trafiquant les balances. Les consommateurs s'en sortent encore plus perdants!
Sandra R.

L’épidémie de coronavirus met en doute les observateurs sur la date de livraison des travaux de réhabilitation de Mahamasina prévue avant le 26 juin prochain. En effet, la tribune centrale devrait être finie avant cette date. Effectivement, selon nos dernières informations, les techniciens chinois n’ont pu rejoindre le pays et tous les matériaux de construction indispensables ne sont pas  non plus arrivés. Aucun pays  ne se rallie avec la Chine, totalement mise en quarantaine à cause de ce virus.

L’entreprise chinoise China State Construction Overseas Development a opté pour une autre solution pour le respect du délai de livraison. Elle a  décidé de faire recours au sous-traitant local pour assurer la continuité et assuré que les travaux seront finis avant le 26 juin. Notons qu’actuellement, les travaux en cours concernent la fondation qui supportera l’infrastructure.

Rappelons que ce problème ne concerne non seulement la tribune centrale de Mahamasina mais aussi plusieurs infrastructures dans le pays comme le cas du gymnase couvert de Mahajanga.
 

Par contre, pour le cas du stade Maître Kira Andaboly Toliara, tout se déroule à merveille car les travaux sont assurés par des entreprises malagasy. Il en est de même pour  le stade à Antsiranana dont la construction a été relancée après 4 ans de suspension.
Elias Fanomezantsoa

Miser sur le capital humain. Ravinala Airports, gestionnaire des aéroports d’Ivato-Antananarivo et de Fascène-Nosy Be a toujours mis ses ressources humaines au cœur de son développement. Il en fera donc de même pour atteindre son objectif de faire de l’aéroport d’Ivato, une référence dans tout l’océan Indien. « Notre objectif est de faire d’Ivato un aéroport de référence dans l’océan Indien, non seulement pour la qualité de ses infrastructures et des services qu’il propose, mais aussi pour la qualité de l’accueil et le professionnalisme dont feront preuve ses employés », a déclaré Bruno Ranivo, directeur des ressources humaines de Ravinala Airports. « Pour y arriver, nous avons toujours misé et continuerons à investir sur la culture de l’excellence et la formation de nos collaborateurs, que ce soit à Madagascar ou à l’étranger », ajoute-t-il.

Depuis 2017, Ravinala Airports a ainsi investi près d’un milliard d’ariary dans la formation de 90 % de ses collaborateurs. Ces formations se sont notamment axées sur les compétences professionnelles, opérationnelles, techniques mais aussi règlementaires, le comportement orienté vers le client, l’informatique, la maîtrise des langues étrangères - principalement l’anglais, le français et l’italien, ainsi que sur les réflexes « sécurité » et « sûreté ».

Une formation a également été dispensée à tout le personnel de l’aéroport international d’Ivato pour faciliter leur transition dans le nouveau terminal. « Toujours dans la perspective d’offrir aux passagers la qualité de service requise par les normes internationales et de redonner une nouvelle image à l’aéroport, première porte d’entrée à Madagascar, l’équipe de la Direction ORAT, en charge du transfert du terminal international existant vers le nouveau terminal, a dispensé plus de 3 400 heures de formation pour le personnel de Ravinala Airports et les entités aéroportuaires dont les compagnies aériennes et le handling, le service des douanes et la sûreté aéroportuaire », a précisé le responsable. En tout cas, tout le monde se prépare pour l’ouverture du nouveau terminal qui se fera prochainement. La Direction générale n’a pas encore donné de dates précises. Mais cela devra se faire bien avant le déroulement de la prochaine édition de l’AviaDev, un forum consacré à la connectivité vers, depuis et à l’intérieur du continent africain.

Et après le nouveau terminal, Ravinala Airports va s’attaquer à la rénovation de l’ancien pour en faire celui des vols nationaux.

Rova Randria    

La une du 04 mars 2020

Publié le mardi, 03 mars 2020

Les habitants des zones situées sur les hauteurs, donnant sur l’ouest de la ville, se sont vivement inquiétés en voyant des colonnes de fumées noires et épaisses s’élevant au ciel. En effet, une maison traditionnelle à étages occupée par une famille a pris feu à Amparibe, vers le milieu d’après-midi, hier. L’incendie, qui s’est déclaré, a fait une victime. Il s’agit d’une locataire qui a perdu connaissance sous le coup de l’émotion et de la surprise. Pire, elle a été malmenée par l’énorme bousculade liée au sauve-qui-peut général dans le périmètre du sinistre. La dame a souffert également d’une asphyxie et a dû être évacuée d’urgence à l’HJRA Ampefiloha mais sa vie n’est pas en danger. A part cela, les dégâts sont énormes dont le coût n’a pu être encore déterminé. 

Le kidnapping de deux enfants albinos à Sakaraha et Manja attire actuellement l’attention des citoyens à l’affût des actualités. La semaine dernière, il y a eu la disparition d’une fillette albinos, âgée de 2 ans, enlevée par sept « dahalo ». Heureusement, les Forces de l’ordre ont déployé tous les moyens pour la retrouver et la mission a été une réussite. Et la nuit du 27 février dernier, vers 1h du matin, Tovonazy, un petit garçon âgé de 6 ans, également albinos,  fut également kidnappé chez lui. Son enlèvement s’est déroulé sur une rive du fleuve Mangoky, dans le quartier de Fenoarivo, Commune d’Ankiliabo, une zone limitrophe de la Région du Sud-ouest, dans le District de Manja.

Remis au goût du jour. Au cours des derniers mois, la vulgarisation de l’accès au gaz domestique a été un temps soit peu mis de côté. Toutefois, pour réussir à préserver notre environnement, une transition énergétique est plus que nécessaire. La vulgarisation du gaz domestique doit ainsi être accélérée. Conscient de cet enjeu, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a rencontré les responsables au niveau de l’entreprise de Vitogaz, lors d’une descente à Mahajanga, la semaine dernière. 

Un impôt de 2 % à payer à l'avance sur l'exportation. La Direction générale des Impôts applique un acompte prévisionnel en matière d'exportation. « En application de l'ordonnance 2019-016 du 23 décembre 2019 portant sur la loi de Finances 2020, les opérations d'exportation de biens doivent désormais faire l'objet de paiement d'acompte prévisionnel en matière d'impôt sur les revenus (IR) et d'impôt synthétique (IS). En effet, l'opérateur paie à l'avance 2 % d'impôt sur la valeur de l'exportation. Ce n'est pas une loi nouvelle. La même mesure a été appliquée l'année dernière sur les importations. La somme sera par la suite déduite de son impôt lors de la déclaration fiscale à la fin de l'exercice comptable », annonce Germain, directeur général des Impôts. 

Fil infos

  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025

La Une

Recherche par date

« November 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
Pub droite 1

Editorial

  • A la portée
    Le schéma de la victoire de la candidate n° 7, porte-flambeau du régime Orange aux communales et municipales du 11 décembre d’Antananarivo, Harilala Ramanantsoa, se dessine à l’horizon. Une victoire à la portée de main en faveur de la seule femme en lice et une logique de l’échec aux autres notamment les deux supposés challengers à savoir le candidat n° 2, Tahiana Razafinjoelina, et celui du n° 4 Tojo Ravalomanana face à Harilala Ramanantsoa, la … candidate du pouvoir.

A bout portant

AutoDiff