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Suite aux recommandations du ministère de l'Environnement et du Développement durable ainsi que du ministère de la Communication, le Conseil des ministres d'avant - hier a approuvé un décret relatif à la demande d'utilisation de 350m3 de bois d'ébène saisis et stockés au port de Mahajanga depuis 2011. Ces bois précieux seront utilisés dans la réhabilitation du « Rovan'Antananarivo », en particulier le Palais de Manjakamiadana et le Palais de Besakana. Cette décision du Conseil des ministres fait suite à l'approbation du Gouvernement.

 

LA UNE DU 04 OCTOBRE 2019

Publié le jeudi, 03 octobre 2019

La gestion calamiteuse des 10 derniers mois, 1 200 000 $ dépensés, du football malagasy par le comité de normalisation a été révélée dans notre édition d’hier. Les langues commencent à se délier et font des révélations sur le mode de fonctionnement du duo de tête du comité de normalisation en l’occurrence, la présidente Attalah Béatrice et son SG qui n’est autre que son gendre, Eddy Rasolofomanana.  Concernant la dépense excessive et l’existence d’une dette de 600.000$ laissée à la nouvelle équipe de la  fédération nationale, des  explications sont attendues. En effet, pour ne citer que quelques exemples, le stage de préparation des Barea au Maroc avant la CAN2019 était pris en charge par les Marocains ou la CAF. Il en est de même pour les primes de qualification qui, sauf erreur, étaient payées par le Président de la République et le club des partenaires.  Plus d’un s’interroge ainsi sur les raisons de cette dette colossale dont le montant  correspond, par coïncidence, au prize money obtenu par les Barea à la CAN 2019. A propos de prize money justement, il devrait être partagé en principe par les joueurs qui ont mouillé leur maillot durant la CAN et le staff. Toutefois, selon une source bien informée, deux noms figureraient également dans le tableau des primes à payer et transmis par le comité de normalisation au nouveau bureau de la FMF. Il semblerait que le nom d’Attalah Béatrice et celui de son gendre, Eddy Rasolofomanana  s’y trouveraient pour bénéficier chacun les 25.000 $.Une information à prendre sur la pincette. Si elle est avérée, on aimerait bien voir, même une photo, de ces deux personnes en short  avec des chaussures à crampons, témoignant leur participation à la CAN. Sinon, quid des autres membres du comité de normalisation ? L’indécence n’a décidément pas de limite !

Aujourd’hui, les consommateurs se tournent surtout vers les voitures importées. De ce fait, le marché de la seule industrie automobile locale, Karenjy, se retrouve restreint. « Le marché local est assez particulier parce qu’il est très petit. Nous sommes malheureusement contraints par le pouvoir d’achat des gens, qui de toute façon, n’ont pas les moyens pour acheter une voiture. Et ceux qui ont les moyens choisissent d’autres marques » explique Luc Ronssin, directeur général de l’entreprise Le Relais, constructeur de la marque Karenjy. Effectivement, le prix de la Mazana II n’est pas à la portée de tous. Il se place aux alentours de 60 millions d’ariary hors TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) pour la version de base. Et en fonction des variances et des options,  ce prix peut monter jusqu’à 80 et même 90 millions d’ariary. La Mazana II dispose notamment d’une dizaine d’options et de variances, entre finition en bois et climatisation. D’un autre côté, l’importation de certaines matières premières comme le moteur contribue également à la cherté de ce produit. Cependant, la Karenjy reste très économique vu qu’elle ne consomme que 6 à 8 litres au 100.

Désordre. Les candidats auprès de plusieurs centres d’examen à Antananarivo et Toamasina ont paniqué hier. Une rumeur sur une fuite de sujets a perturbé la troisième journée de l’examen officiel du baccalauréat au niveau de ces deux ex-Provinces. « Comme à l’accoutumée, les  surveillants ont procédé calmement à l’appel ainsi qu’à la vérification de nos trousses respectives avant de franchir la salle d’examen. Une fois le sujet distribué, je me suis mis à analyser toutes les questions et à imaginer les réponses tout en écrivant dans la feuille de brouillon. Une heure s’est écoulée et tout d’un coup, les surveillants nous disaient d’une manière inquiétante de tout arrêter. Ils nous ont repris le sujet après avoir brièvement expliqué qu’une fuite de sujets est identifiée par les responsables du centre. Sitôt après, ils nous ont remis le même sujet », raconte un candidat inscrit au centre Lycée moderne Ampefiloha. Du côté du Lycée technique professionnel d’Alarobia, l’épreuve de physique-chimie n’a même pas pu commencer. Les candidats, très angoissés, quittaient quand même la salle comme lors d’un cours normal. Ils se sont regroupés dans la cour en émettant des bruits et en échangeant leurs angoisses par rapport à la suite de l’examen, tout en enregistrant ce désordre avec leurs Smartphones. Il en était de même dans les autres centres d’examen de la Capitale dont le Lycée Jules Ferry. Une telle scène s’est également produite au niveau des autres Régions, à savoir Maroantsetra, Sainte-Marie, Soanierana-Ivongo, Fénérive-Est, Tamatave. Les chefs de centre dans la Région d’Analanjirofo, particulièrement à Fénérive-Est, ont été alertés d’une fuite de sujet de physique-chimie pour les séries A1 et A2. Par conséquent, le début de l’épreuve a pris un retard considérable, une situation qui a énervé les candidats ayant même songé à manifester.

Pendant 10 mois, le football malagasy a été administré par un comité de normalisation suite à une décision de la FIFA. Un comité composé de quatre membres dont la présidence était revenue à Atallah Béatrice. Une fois au pouvoir du ballon rond malagasy, celle-ci n’a pas cherché loin pour trouver la bonne personne pour occuper le poste de secrétaire général du comité de normalisation. Elle a  choisi son ancien directeur de cabinet au ministère des Affaires étrangères en l’occurrence Eddy Rasolofomanana, son gendre. Un homme de confiance en somme qui forme avec sa belle-mère, le duo de tête du comité de normalisation. En effet, comme toutes les associations, sportives ou non, c’est le président et le secrétaire général qui tiennent les commandes et se placent, malgré eux,  au-devant de la scène. La réussite ou l’échec  de la mission dépend ainsi de la compétence de ces deux personnalités clés d’une entité. Pour le cas du comité de normalisation malagasy, il n’y a aucune hésitation à qualifier de catastrophique leur gestion. Du moins sur le plan financier.

Les 12 personnes incriminées au cours de l’année dernière pour usage de faux billets de banque et d’association de malfaiteurs, ont été jugées au Pôle anti-corruption (PAC), hier. Arrêtées en octobre 2018, respectivement à Anosy et à Ankazomanga, ces individus sont accusés d’avoir voulu échanger 16 792 fausses coupures de 10 000 ariary, soit 165,12 millions d’ariary à la Banque centrale. C’est cette entité qui se constitue en partie civile et demanderesse. Les débats à l’audience étaient particulièrement longs.
Dans le box des accusés figurent, entre autres un assistant parlementaire du nom de Z., une policière nommée F., un employé d’imprimerie prénommé M., une propriétaire de cyber, J. qui est chauffeur de taxi-brousse reliant Imerintsiatosika et la Capitale,  mais aussi des intermédiaires, etc.
Tous les  accusés viennent  de la localité d’Imerintsiatosika, et ils ont nié les accusations jusqu’au bout. Bien que les magistrats les aient confondus et piégés à plusieurs reprises par leurs propres arguments, les principaux accusés ont maintenu leurs versions, pourtant versatiles.
Le juge leur reproche de mentir et ne pas reconnaître immédiatement que les deux colis, des paquets rectangulaires scotchés et de format A4, et qu’ils ont pris livraison d’une imprimerie à Ankazomanga à l’époque, sont des photocopies de la version recto de plusieurs billets de 10 000 ariary, sortis en 2003. Un mensonge, selon la présidente de la Cour, puisque les trois principaux accusés dont l’employé d’imprimerie, le chauffeur de taxi-brousse, et  l’intermédiaire, ont essayé de faire croire que les colis renfermaient des pièces détachées et non ces photocopies en papier A4 côté recto de ces billets de banque.

La une du 3 octobre 2019

Publié le mercredi, 02 octobre 2019

Pour son troisième jour de descente dans les quartiers de la Capitale, le candidat à l’élection du maire de la Municipalité d’Antananarivo, Naina Andriantsitohaina est descendu dans  les quartiers d’Avaradoha, de Besarety, Mahavoky et Ampandrana dans le troisième Arrondissement. Comme lors de ses descentes dans le deuxième et le premier Arrondissements la veille, le porte-fanion de l’Isika rehetra Kaominina miaraka amin’i Andry Rajoelina a été accompagné par la députée élue localement, Aina Rafanomezantsoa ou Anyah et des candidats aux postes de conseillers municipaux, notamment cette fois- ci par Clémence Raharinirina tête de liste de l’IRK à Antananarivo. L’occasion pour le prétendant à la mairie de rencontrer et d’écouter les doléances des habitants. Au lendemain d’une journée de pluie qui a déjà montré les limites des canalisations dans cet Arrondissement, la nécessité de réhabiliter ces infrastructures d’assainissement a inévitablement été au cœur des échanges avec les représentants de la population.

Un bon point pour Madagascar. L’annonce du Président de la République, Andry Rajoelina concernant l’application imminente d’une grâce présidentielle en faveur des détenus accusés d’infractions mineures n’a pas laissé les organisations internationales indifférentes. Dans une déclaration publiée avant hier, Amnesty International a salué cette initiative présidentielle qui, selon cette organisation, constitue « un pas dans la bonne direction » et doit être concrétisée de façon immédiate. Sur cette lancée, l’organisation encourage la cessation de toutes les détentions arbitraires ainsi que la libération de toutes les personnes en détention provisoire pour des infractions mineures commises sans violence. L’accélération des procédures dans le traitement des autres détenus est également encouragée. « Certaines personnes se trouvent en détention provisoire depuis des années sans jugement, parfois pour des infractions aussi insignifiantes qu’un vol de poulet », selon Amnesty International. Des propos qui rejoignent l’argument du Chef de l’Etat lors de l’annonce de ladite décision au cours d’un déplacement à Fianarantsoa, la semaine dernière. D’ailleurs, l’homme fort du pays avait, pour l’occasion, procédé à la pose de la première pierre en vue de la construction d’une nouvelle prison aux normes internationales dans la capitale du Betsileo. Un chantier qui s’inscrit dans le projet de désengorgement des prisons malagasy.

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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