Ces dernières heures, la ville d'Ampanihy Ouest est en éruption, laquelle prend l'allure d'une rébellion. Ses habitants se dressent contre un l'évangéliste d'une église locale à cause de ses agissements que les premiers jugent arbitraires sinon contraires à la coutume de la Région. D'après les plaignants, le pasteur en cause aurait introduit des mœurs contre-nature dans le cercle des fidèles. « Il a imposé des relations sexuelles sur des jeunes filles issues de mêmes familles », enrage un chef de famille.
J-1. Avec un taux de réussite à 42,75 % dans toute l'île, trois candidats sur 5 devront passer la 2ème session exceptionnelle du Baccalauréat à partir de demain jusqu'à samedi prochain. Il s'agit, rappelons-le, d'une décision prise par le Président de la République afin de compenser les cas de désorganisations enregistrés dans quelques centres situés dans tout Madagascar. Cette mesure présidentielle ravit les candidats recalés lors de la session officielle, dont les résultats ont été publiés samedi dernier pour l'enseignement général. « Personnellement, je ne m'attendais pas à un échec puisque je travaillais dur durant l'année scolaire. De plus, il n'y avait aucun problème dans mon centre.
La compagnie nationale Air Mad doit trouver, présentement, 7 millions de dollars pour faire face à ses dépenses courantes. Un besoin immédiat sinon la compagnie s'acheminera vers la cession de paiement. La mauvaise nouvelle qui vient de tomber n'arrange pas du tout l'affaire en ce sens qu'elle (Air Mad) a perdu contre le litige avec Air France. En effet, le Tribunal de Commerce de Paris a tranché en faveur d'Air France. Air Mad doit payer 47 millions de dollars US de plus.
Tous les carburants au niveau des stations-services de la Capitale peuvent être vidés en une journée. Toutefois, en une journée, les opérateurs ne peuvent pas renflouer toutes les citernes qui approvisionnent ces stations-services. « C’est pour cette raison que les consommateurs ont eu l’impression de faire face à une pénurie de carburants le week-end dernier. De plus, aucun approvisionnement ne se fait le dimanche », a expliqué Mondher Bouhouche, directeur général de Vivo Energy, hier dans l’après-midi durant une conférence de presse du Groupement des pétroliers de Madagascar (GPM) qui s’est tenue à Ivandry. « Ainsi, il n’est pas du tout question de pénurie », rassure le groupement.
Toutes les procédures ont été respectées. Telle est la réponse de l’Etat malagasy aux détracteurs du projet Tana Masoandro. Sur les réseaux sociaux, ces derniers accusent notamment l’Etat de ne pas avoir respecté des procédures dans l’expropriation pour cause d’utilité publique des populations concernées par le projet. Dans une communication hier, le ministère de de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics a démenti ces accusations et tenu à rappeler les procédures déjà entamées à ce jour.
Un coup de pied dans la fourmilière. C'est l'effet qu'a eu une publication sur les réseaux sociaux rapportant les mésaventures d'un groupe de voyageurs bloqués la semaine dernière à Dubaï. Ce, en raison de ce qui se révèle être une filouterie à grande échelle - une de plus - du nommé Jo Willy Rabe à travers son agence dénommée Sourcin Voyage. Il semblerait en effet que la publication en question a été le déclic pour plus d'une centaine de victimes de l'individu et de son agence, lesquelles ont déposé hier lundi une plainte collective auprès de la Brigade criminelle Anosy. A la suite, un avis de recherche pour émission de chèque sans provisions, abus de confiance et escroquerie a été émis le même jour sur Jo Willy Rabe par la Police économique qui a été saisie de l'affaire.
L’état du gendarme stagiaire gravement blessé à l’issue de son agression par des émeutiers anti-Tana Masoandro, jeudi dernier à Ambohitrimanjaka, reste stationnaire. C’est du moins ce qu’a avancé une information de la Gendarmerie. Cependant, une source hospitalière de l’HJRA parle d’une très légère amélioration de l’état de la victime. D’après la directrice d’établissement, la professeure Olivia Rakoto Alison, la victime qui est admise au service de la réanimation médicale, a retrouvé sa faculté psychomotrice mais son état reste stationnaire. « On a dû lui faire une ponction pour enlever un caillot de sang mais aussi pratiquer une mini-ouverture sur le crâne pour réduire la pression liée à un traumatisme sévère », explique-t-elle.
Immense désillusion pour les supporteurs de football malagasy. Malgré leur victoire (1 but à 0) à domicile lors du match aller, les Barea de Madagascar ont été éliminés par la Namibie (2-0), lors du dernier tour de qualification au Championnat d’Afrique comptant pour le match retour qui s’est tenu à Sam Najuma Stadium, Windhoek, Namibie.
Les protégés de Franklin Andriamanarivo n’ont pas su garder leur précieux avantage gagné au match aller. La pression a beaucoup pesé sur les épaules de Ando, capitaine de l’équipe, et ses camarades à 90 minutes de leur qualification au Cameroun. Les Bravo Warriors de Namibie ont réussi à réduire l’écart 1-0 sur un corner à la première période. Toujours sur leur garde, les Namibiens continuent de renverser la vapeur après être revenus au score.
La nouvelle était tombée hier comme un coup de tonnerre pour les fans du groupe Mahaleo en particulier et ceux de la musique malagasy en général. Fafah, le chanteur « à la voix magique » s’est éteint hier à l’âge de 65 ans, à la suite d’une longue maladie. Né le 13 mai 1954, Famantanantsoa Andriamihaingo Rajaonarison, de son vrai nom, est l’un des piliers, pour ne pas dire le pilier du groupe Mahaleo constitué en début des années 70 et qui traverse jusqu’à l’heure actuelle presque trois générations. La voix de Fafah est présente sur les 80 % des chansons du groupe, ce qui confirme la qualification que lui a donné l’opinion publique. Pour de nombreux mélomanes ou autres amateurs de « folk songs » du pays, la voix de Fafah est inimitable bien que le récent concours réalisé par le groupe ait désigné Ony comme l’une des rares personnes à pouvoir reproduire la voix du défunt. Plus d’un frissonnent en entendant la voix de Fafah dans « Ise Kely », « Ravorondreo » ou « Ramiaramila » et des larmes coulaient sur le visage en écoutant « Jamba », « Farimbolana » ou « Rafahafahana ». « En mai 1972, en pleine révolution, ou bien plus tard, la voix de Fafah a toujours galvanisé les jeunes étudiants contestataires de l’université d’Ankatso », se rémémore Toky, la soixantaine et à la fois un nostalgique de la belle époque. Brice, la cinquantaine, cet autre passionné du groupe se souvient : « Il y a surtout quelque chose d’électrique et d’irrésistible, mais aussi de nostalgique dans sa voix. Quand je l’entends chanter, les larmes coulent souvent le long de mes joues et l’envie de chanter comme lui me saisit. Oui, il reste mon idole ! », déclare notre interlocuteur.