Horreur et consternation totale chez les habitants de la Commune de Masindray, dans l'Avaradrano, hier. Vers 10h du matin, et en allant effectuer, comme à leurs habitudes, des travaux au champ, des agriculteurs ont été horrifiés par ce qu'ils allaient découvrir : un sac suspect qui trônait à un coin de la rizière a attité leur attention. Mais en jetant un coup d'oeil sur ce que le sac renfermait, ces témoins manquaient de s'évanouir sur le coup tant la vision qui s'offrait à eux les a épouvantés davantage : le cadavre ensanglanté d'un inconnu les attendait. A en voir plus près, ils ont découvert que la victime n'est autre que le Chinois, celui qui a alarmé ses voisins de quartier par sa soudaine disparition depuis dimanche, la semaine dernière, selon l'information.
Quelques semaines avant la fin de la saison, une zone suspecte est sous surveillance dans l'océan Indien. Le risque de la formation d'une tempête tropicale modérée pour les cinq prochains jours est probable. D’après le bulletin d’activité cyclonique de Météo France du 23 avril, une faible circulation dépressionnaire est présente à l’Est de l’île de Seychelles et pourrait se creuser graduellement au fil des prochains jours. Le risque qu’une tempête tropicale modérée se forme au Nord-Est de Madagascar est jugé faible d’ici vendredi puis modéré jusqu’en fin de week-end. Une menace sur les terres habitées n'est pas exclue, mais il existe encore trop d'incertitudes pour les échéances au-delà de 5 jours.
Vers des solutions pour décongestionner le transport à Antananarivo. La journée d’hier a été marquée par le début du premier forum sur la mobilité urbaine dans le grand Antananarivo. Celui-ci va réunir les acteurs du transport pour deux journées intenses de réflexion et de propositions. Valéry Ramonjavelo, ministre des Transports, souligne que : « Cette ville a été conçue pour trois cent mille habitants, maintenant, nous en sommes à trois millions cinq cent mille âmes qui vivent à Antananarivo.
Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.
Stratégique. Le Carlton Anosy a récemment accueilli le premier atelier conjoint organisé par la Direction générale des impôts (DGI) et l'Organisation des Experts en gestion, plus connue sous le nom de l'Ordre des Experts comptables et financiers de Madagascar (OECFM). Dans un contexte où la bonne gestion des finances publiques revêt une importance capitale pour le développement durable et la stabilité économique du pays, ce partenariat entre la DGI et l'OECFM revêt une importance capitale. Il s'agit d'un engagement mutuel à renforcer les capacités institutionnelles et à promouvoir une culture fiscale responsable parmi les acteurs économiques du pays. Ainsi, cette rencontre stratégique, qui s'est déroulée hier, s'inscrit dans le cadre d'un programme visant à renforcer le partenariat entre ces deux entités-clés du pays.
Après le succès de sa première édition, comme les organisateurs ont promis, le festival de danse « Temps Fort Danse » revient. A cet effet, un appel à candidatures a été lancé depuis hier à l’endroit des jeunes danseurs et chorégraphes ou encore compagnies de danse locales désirant participer à cet événement d’envergure. « L'Institut Français de Madagascar est heureux d'annoncer le lancement de la deuxième édition du « Temps Fort Danse », un festival célébrant la richesse et la diversité de la danse à Madagascar. Après le succès de la première édition, nous sommes impatients de donner à nouveau une plateforme aux danseurs, chorégraphes et compagnies pour présenter leurs créations et de créer des liens entre la scène locale et internationale.
Les élections législatives de 2024 approchent à grands pas, suscitant l’attention des différents acteurs politiques qui se préparent pour le scrutin du 29 mai prochain. Bien que souvent moins médiatisées et avec une participation électorale moindre que les élections présidentielles, ces élections demeurent néanmoins un moment crucial de la vie politique malagasy, permettant de choisir les 163 députés chargés de représenter les citoyens dans le processus législatif.
Mise en valeur des compétences des jeunes malagasy dans le domaine du numérique. La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a récemment reçu en audience Mlle Matina Razafimahefa, PDG de SAYNA, la première école du digital à Madagascar. Les discussions entre les deux parties ont principalement porté sur les projets que SAYNA souhaite mettre en place avec le soutien du ministère. Parmi ces projets, l'accent a été mis sur la mise en valeur des compétences des jeunes malagasy dans le domaine du numérique. De plus, Mlle Razafimahefa a partagé son initiative de rassembler la diaspora malagasy active dans ce domaine pour collaborer en vue de contribuer au développement du pays, notamment en matière de branding pays.
L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !
En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.
Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et présidée par Ravalomanana ne réussit pas à drainer une foule. Fatiguée par la longue traversée du désert, elle traîne les pattes.
Les autres formations revendiquant le statut d’Opposition comme le Malagasy Miara-Miainga (MMM) de Hajo Andrianainarivelo ou du Malagasy Tonga Saina (MTS) du député Rolland Ratsiraka ont la peine du monde à se frayer un chemin. Et dire qu’il existe une Opposition à Madagasikara ! Cette prétendue Opposition éprouve la dure réalité pour trouver un terrain d’entente face à une majorité présidentielle qui regagne de la force. Au fait, dire qu’il existe une Opposition à Madagasikara est un bluff qui ne dit pas son nom voire une démagogie.
Justement en face, la plate-forme s’érigeant en une force politique soutenant le locataire d’Iavoloha reprend du poil de la bête. Quelque peu malmenée par une certaine fronderie ayant éclaté au sein même de la dite majorité présidentielle, elle a réussi à retrouver l’union.
L’échéance de la présidentielle de novembre dernier fut un coup dur qui a sonné le glas contre cette Opposition éreintée sinon exsangue. Les candidats regroupés dans une inédite coalition le « Collectif des 12 candidats », après s’être acquittés chacun de la caution, 200 millions Ar (un milliard de Fmg), s’amusaient à gesticuler sur la place publique durant la campagne électorale et qui, au final, boycottaient le vote du 9 novembre 2023. Un geste pour le moins ridicule pour une Opposition prétendant à accaparer le pouvoir par la noble voie de la démocratie. Un comportement portant atteinte à l’image d’une formation supposée être celle de proposition dans le cadre d’une alternance acceptée et reconnue.
La « gaffe » a atteint son paroxysme face aux législatives du 29 mai prochain. La déroute lors de la dernière présidentielle mène inexorablement à l’effritement. Déjà le fragile Collectif des candidats qui se scinde en deux factions, le « Firaisankina » codirigé par Ravalomanana et Siteny et le « Kolektifa ho an’ny Firenena » par Andrianainarivelo et Ratsiraka ternit leur image. A travers cette scission absurde réduisant à néant sa force de frappe, l’Opposition compte et promet de conquérir le Palais de Tsimbazaza par une majorité nette. Mais, de qui se moque-t-on ! Avec seulement 84 candidats, dont 68 du Firaisankina et 16 du Kolektifa contre 473 candidats au total, pour les 163 sièges dans les 120 Districts, comment l’Opposition gagnera-t-elle son pari ? Quelle démagogie !
Ndrianaivo