Madagascar se prépare à franchir une étape importante dans le développement durable et le soutien à l'artisanat local, grâce à la création prochaine d'une centrale d’achat pour les chutes de tissu. Cette initiative novatrice a pour objectif de centraliser les chutes de tissu provenant des entreprises franches afin de les mettre à la disposition des artisans de la filière textile et habillement. Cette démarche est le fruit d'une convention de partenariat signée début mai entre le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et le Groupement des entreprises franches de Madagascar (GEFP). Ce partenariat marque une avancée significative dans la valorisation des déchets textiles et le soutien aux petits artisans locaux. Traditionnellement, les chutes de tissu des entreprises franches étaient détruites ou rejetées, contribuant à l'augmentation des déchets industriels. Grâce à cette nouvelle centrale d’achat, ces matériaux seront récupérés et redistribués de manière organisée et écoresponsable. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), mettant en avant une gestion plus durable des ressources. Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a souligné que cette initiative présente des avantages multiples. En premier lieu, elle contribue à la réduction des déchets industriels en offrant une seconde vie à des matériaux qui auraient autrement été perdus. Cela permet de diminuer l'impact environnemental de l'industrie textile, un secteur souvent critiqué pour ses pratiques polluantes. En outre, cette centrale d’achat fournit aux artisans locaux des matières premières abordables. Pour de nombreux artisans, l'accès à des matériaux de qualité à moindre coût représente un défi majeur.
Opportunités
La possibilité d’acquérir des chutes de tissu à prix réduit ouvre de nouvelles opportunités économiques pour ces travailleurs, leur permettant de créer des produits à valeur ajoutée tout en minimisant leurs coûts de production. La mise en place de cette centrale d’achat représente également une forme de soutien direct à l'économie locale. En fournissant aux artisans les ressources nécessaires pour exercer leur métier, cette initiative encourage la croissance et le développement de la filière textile et habillement à Madagascar. Les artisans peuvent ainsi se concentrer sur la créativité et l'innovation, en transformant des chutes de tissu en produits uniques et de haute qualité. Les bénéfices de cette initiative ne se limitent pas aux seuls artisans. Les entreprises franches participent également à un processus vertueux en intégrant des pratiques de RSE dans leur fonctionnement. En collaborant avec le ministère du Tourisme et de l’Artisanat et le GEFP, elles montrent leur engagement en faveur du développement durable et du soutien à la communauté locale. Cette coopération public-privé est un exemple de synergie bénéfique pour l'ensemble de la société malagasy. Le lancement officiel de la centrale d’achat est prévu pour les prochains mois, avec un processus de collecte et de redistribution des chutes de tissu qui sera progressivement mis en place. Cette initiative est attendue avec impatience par les artisans, qui voient en elle une opportunité de croissance et de renforcement de leurs activités.
Hary Rakoto
Retenez bien son nom : Arnaud Rakoto-Ratsimba, un jeune malagasy de 28 ans, était en lice pour devenir la nouvelle recrue du service Sport de CANAL+. Il est l'un des deux finalistes de l'émission intitulée « Au micro » du groupe, qui a rassemblé 10 000 candidats. En finale contre Alexandre Araujo, Arnaud a commenté un match de la Ligue des Champions du PSG au Parc des Princes.
Drame pour les 8 occupants de deux pirogues au cours d'une navigation sur le lac Alaotra, vers 4h du matin, mercredi dernier. De très violents coups de vent ont surpris les passagers en cours de route, faisant chavirer et sombrer ainsi les deux frêles embarcations et entraînant les premières et la marchandise dans le fond.
Du coup, les autorités locales ont déclenché les recherches. Ce n'était seulement que dans la journée d'hier que celles-ci ont finalement porté leurs fruits.
Des futurs défenseurs de l’environnement. 75 « Junior Ecoguards » (JE) issus de 4 zones clés pour la biodiversité, à savoir Ambodivahibe, Baie de Rigny, Irodo et Nosy Hara, ont participé au forum environnemental organisé par l’ONG « Community Centred Conservation » (C3). L’évènement s’est tenu du 8 au 11 mai dernier à Antsiranana. Les JE ont d’abord voyagé en sécurité depuis leurs villages respectifs jusqu’au lieu du forum, accompagnés de leurs enseignants et représentants de C3.
La célébration de la Fête nationale approche à grands pas. Celle-ci est inséparable avec les lumières, jouets, pétards, lampions, feux d’artifice,... En ce mois de juin qui vient de débuter, les centres commerciaux sont déjà aux couleurs festives. Les jouets, effets d’habillement, objets de décoration et d’autres accessoires de fête occupent déjà les étagères des centres commerciaux et tous les coins de rue de la Capitale. D'après une vendeuse dans un magasin de distribution à Analakely, ces produits sont sortis plus tôt cette année afin que les consommateurs puissent en profiter. Cependant, ce sont les grossistes et commerçants œuvrant dans les autres Provinces qui sont leurs principaux clients pour le moment. Les prix sont encore abordables. Mais beaucoup de gens, en majorité des parents, attendent encore quelques jours avant la fête avant d’en acheter.
La célébration nationale de la Journée internationale de la biodiversité, célébrée tous les 22 mai, a été clôturée hier au « Saha Maintsoanala », situé dans le Fokontany de Mandraka, Commune d’Ambatoloana, District de Manjakandriana. Le site renferme 30 % des zones forestières de la Région d’Analamanga.
Le choix du lieu de célébration, sous le thème « Miasa miaraka ho an’ny karazan-java-manan’aina », ou « contribuer au plan », n’est pas le fruit du hasard. En fait, le « Saha Maintsoanala », plus connu sous l’appellation de « Mandraka Park », possède plusieurs atouts pour l’écotourisme grâce à la diversité de sa faune et de sa flore. C’est aussi l’habitat naturel des lémuriens le plus proche de la ville d’Antananarivo.
Le pays attend. L’attente est une période critique, propice à tous les vices, aux délires. Le moment où l’on attend les résultats d’un concours difficile, d’une importance capitale ou le verdict d’un jugement d’intérêt essentiel revêt toujours un caractère complexe à gérer pour l’homme concerné.
On est en pleine période de dépouillements et de comptages des voix et d’établissements des procès verbaux au niveau des Districts pour être acheminés à la CENI qui se chargera des compilations avant de les envoyer à la Haute Cour constitutionnelle. A charge pour cette dernière de finaliser les travaux en vue de la publication des résultats officiels. La HCC étudiera également le sort des requêtes et plaintes diverses durant le déroulement du scrutin le jour du vote à l’issue desquelles elle tranchera. L’arrêt que la Haute Cour d’Ambohidahy ne sera susceptible d’aucun recours.
La Direction générale des douanes a mis en place l’« E-Tariff Tool », une nouvelle plateforme en ligne accessible au grand public pour consulter les tarifs douaniers. Développée par le cabinet sud-africain Global Trade Solutions (GTS), cette initiative vise à améliorer la transparence et la prévisibilité des opérations de commerce international. La plateforme sera disponible à partir du mois de juillet, ce qui permettra aux importateurs et exportateurs de connaître à l'avance les frais et les taxes applicables aux marchandises. « Le commerce international a besoin de prévisibilité. La personne qui importe ou exporte des marchandises doit connaître à l’avance les frais ou tout l’argent nécessaire pour les marchandises qu’elle importe », souligne Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des douanes.
Faire rayonner la langue maternelle à travers différentes manifestations et un grand concours littéraire. Après une année de disette, le ministère de la Communication et de la Culture a décidé d’organiser un concours national de littérature, dans le cadre de l’évènement culturel baptisé « Iray volan’nyteny malagasy » (Mois de la langue malagasy). Si cet événement s’est déroulé durant un mois lors des éditions précédentes, cette année il aura lieu jusqu’à l’année 2025. Ainsi, le ministère sollicite tous les auteurs, mais surtout les jeunes à participer à ce concours.