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L’Académie militaire (ACMIL) à Antsirabe a été hier le théâtre d’un exercice sur la Gestion démocratique des foules (GDF), selon l’information diffusée par le ministre de la Défense nationale. L’entrainement a été pour les élèves-officiers en cours de formation.
Des éléments du groupement de la Gendarmerie et de la direction de la sécurité publique de Vakinankaratra ont aussi participé à la séance assistée par le commandant de l’ACMIL, le Général Démosthène Pikulas.
Des esprits habitués aux raccourcis rapides connectent cet exercice des Forces de défense et de sécurité (FDS) à la situation politique assez tendue au pays. Une série d’événements susceptibles de créer des foyens de tension s’est produite depuis le début d’année.
Alors que les échos du culte organisé par l’église protestante réformée FJKM à Antsonjombe dimanche dernier sont loin de se taire, la grève des camionneurs, exaspérés par le mauvais état des routes, pourrait impulser d’autres dynamiques menaçant l’ordre.
Au passage, il a été question d’armée à Antsonjombe quand le pasteur au pupitre a lancé une pique à l’endroit du système de défense nationale à laquelle le ministre de la Défense nationale et ministre des Affaires étrangères par intérim, le Général Richard Rakotonirina, a rétorqué à l’occasion de la présentation des vœux à Anosy mardi, le jour même de l’exercice militaire à Antsirabe.
Mais tout n’est que fruit du hasard des calendriers. La pratique de la GDF fait partie intégrante du programme de formation pour les FDS, et ce, depuis des années. Des séances d’entraînement dans ce sens se déroulent de façon périodique sur des sites militaires. Des officiers en activité le confirment.
Selon la conclusion de l’Institut des hautes études du ministère (français) de l’Intérieur, la GDF englobe les opérations de maintien de l’ordre dans un cadre plus large qui inclut désormais des aspects prégnants, comme la communication ou la judiciarisation en cas de manifestations.
La même source dit que les manifestants doivent être informés, certes, de leurs droits mais également des règles à respecter pour exercer leurs libertés fondamentales dans des conditions de sécurité optimales puisqu’ils sont – ou devraient être – co-acteurs de cet exercice, aux côtés des forces de sécurité et de l’autorité civile.
« Pour répondre à l’exigence de l’équilibre entre libertés fondamentales et maintien de l’ordre public, la GDF requiert des capacités efficaces d’anticipation et d’exploitation des incidents, donc des moyens technologiques adaptés et des ressources humaines en quantité suffisante », cite la source.
M.R.


Bientôt opérationnelle. C’est ce qu’a annoncé, hier, l’Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) à propos de la connectivité sur le réseau 5G. En effet, L’ARTEC continue d’améliorer la connectivité à Madagascar en privilégiant la nouvelle technologie. Une des missions de l’ARTEC est de promouvoir l’expérimentation de nouveautés technologiques dans un cadre établi par ses soins et d’évaluer si cela constitue une opportunité pour le secteur ainsi que pour l’Etat. Ces dernières années, la 5G fait beaucoup parler d’elle. A savoir que sur le plan international, les principales bandes de fréquences à prioriser pour la 5G sont la gamme 3.5GHz ou bande N°78 (3.4 GHz à 3.8 GHz) et la bande 26 GHZ ou bande N°258 (24.75 à 27.5 GHZ). La bande 3.5 GHz (3.4 GHz à 3.8 GHz) est l’option préférée pour les déploiements commerciaux de la 5G dans le monde. Pourtant, pour le cas de Madagascar, cette bande de fréquences est actuellement occupée par un autre service. Ainsi, il est nécessaire de procéder à des expérimentations afin d’harmoniser les fréquences à utiliser et de ne pas causer d’interférences entre les différents opérateurs. D’ailleurs, depuis décembre 2019 des expérimentations de la 5G sont effectuées par un opérateur national en collaboration avec l’ARTEC. Par ailleurs, un autre opérateur a également des vues sur la 5G actuellement mais aucune expérimentation n’a été effectuée de ce côté. Actuellement, 20 sites 5G sont en cours d’expérimentation sur le territoire national dont 17 sur la Capitale et 3 dans la ville du grand port. Des contrôles techniques sont effectués par l’ARTEC lors de ces expérimentations de la 5G. Ces contrôles permettent notamment de  mesurer les paramètres techniques tels que la vitesse de téléchargement et d'envoi de la connexion ainsi que sa latence ou encore de résoudre les problèmes d’interférence avec les autres services.
Anomalies
Mais suite à ces contrôles techniques, il a été remarqué que des sites présentent encore actuellement des anomalies qui se traduisent par un débordement de fréquence, provoquant des perturbations sur d'autres services. Ces problèmes techniques ne permettent pas pour le moment l’opérationnalisation définitive de la 5G. Ainsi, l’ARTEC est à pied d’œuvre pour assurer une attribution définitive des fréquences 5G dans des conditions optimales. De plus, elle prévoit d’effectuer un assainissement et un arrangement des bandes de fréquences dont les détails seront publiés plus tard dans une feuille de route. Bien que l'argument commercial en faveur de l'utilisation des technologies 5G, ainsi que leur champ d'application, soulèvent certains problèmes, ces fonctionnalités et ces services novateurs supposent de trouver de nouvelles manières de déployer les services mobiles évolués, ainsi que de nouvelles approches permettant aux technologies 5G de fonctionner ensemble dans des environnements industriels, dans le cadre des communications de machine à machine, de l'Internet des objets (IOT) ou des véhicules connectés. De plus, l’accessibilité reste relativement coûteuse pour les Malagasy de faible revenu. Pour Telma par exemple, avec 10 000 ariary soit environ 2,70 dollars dans la poche, un usager peut s’offrir 1,5 gigaoctet de données internet avec son offre One Net Week. Pour Orange, Madagascar, la même offre de 1,5 gigaoctet pour une semaine de connexion internet coûte seulement 9 000 ariary équivaut à 2,43 dollars. Pour les forfaits mensuels, les prix tournent à quelque ariary près de ceux des offres hebdomadaires. Dans tous les cas, il faut le dire, Madagascar reste quand même cher. En Algérie par exemple, un gigaoctet vaut 0,51 dollar, la moitié d’un dollar. Les opérateurs pourraient alors trouver des moyens pour baisser les prix tout en améliorant la qualité de leurs services. Cependant, pour ce faire, plusieurs paramètres devront être pris en compte.  
Hary Rakoto




 Comme une épée de Damoclès. Une dizaine de maisons sont menacées par la chute d’un bloc de pierre de 15 tonnes à Volosarika Ambanidia. Du coup, la Préfecture de police d’Antananarivo ainsi que le chef de District ont sorti une note de service réclamant le départ immédiat d’une dizaine de familles qui résident dans ce Fokontany. Selon une explication émanant du Bureau national de gestion de risques et de catastrophes (BNGRC), ces habitations se situent en dessous de ce bloc de rocher qui risque de tomber sur eux à tout moment. Après une descente sur les lieux, le technicien du BNGRC a annoncé une nécessité de démolition de ce bloc de pierre, vu que la saison des pluies bat son plein. «  On ne devrait pas utiliser d’explosif afin d’éviter les vibrations de la roche ainsi que l’éclatement des pierres qui pourront engendrer un autre accident. Ainsi, des casseurs de pierres sont payés pour faire les travaux », soutient –t-on. Les travaux durent 10 jours. Après ce délai, les occupants des maisons pourraient y retourner.
Danger permanent
Actuellement, 10 000 personnes, habitant à Manjakamiadana, Ambohidempona et Faravohitra sont menacées par un risque d’éboulement de terrain et chute de rochers. Au mois de décembre dernier,  le BNGRC ainsi que les sapeurs-pompiers d’Antananarivo ont effectué une délimitation des zones à risques ainsi que la mise en place de 400 drapeaux rouges. Ils sont installés dans 15 Fokontany se trouvant dans la haute ville. Selon les experts, il existe de nombreux cas où la fragilité du terrain dans les endroits qualifiés de zones rouges peut provoquer l’effondrement du terrain, comme l’eau qui s’infiltre à travers les blocs de rochers sur la partie ouest de Manjakamiadana. Des grandes fissures sont apparues sur des roches et de grands blocs de pierre menacent de tomber. Outre la pression démographique exercée sur la colline, la précipitation ne fait qu’aggraver la situation. Les habitants qui vivent dans les zones rouges sont encouragés à quitter la zone jusqu’à ce qu’une solution permanente soit trouvée puisque l’effondrement peut se produire à tout moment.
 Anatra R.
 

La une du 18 janvier 2022

Publié le mardi, 17 janvier 2023


Des hectares de surfaces concernés. Les terrains appartenant au centre national de la recherche appliquée au développement rural ou FOFIFA sont actuellement accaparés par des tierces personnes. Les squatteurs s’accaparent non seulement des terrains mais aussi de la production, selon les informations recueillies. En fait, ces terrains servent à la fois de sites de recherches et d’application des travaux, à travers la plantation par exemple, ou encore de « laboratoire vivant », à en croire le Pr Aimé Lala Razafinjara, Directeur général de la FOFIFA.
Le site dans la Commune de Mitsinjo Betanimena, dans la région d’Atsimo Andrefana, fait partie des terrains squattés. Il s’agit pourtant d’un site de recherche pour le développement du coton, du maïs, du poids de cap ou encore du sorgho. Ce dernier étant l’un des produits agricoles adaptés à la sécheresse dans le Sud puisque sa culture ne nécessite que peu d’eau. Une partie du terrain de la FOFIFA à Ambanja figure également parmi les accaparés par des particuliers. « Ambanja est réputé pour sa production de cacao. D’ailleurs, Madagascar a reçu l’année dernière 3 médailles d’or, d’argent et de bronze, grâce à la meilleure qualité de cacao fin ou cacao d’excellence produit. Le cacao en question provient de notre site de recherche, avant d’être distribué aux agriculteurs », souligne le DG dudit centre national de recherche, sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Le site d’Ambohitsilaozana Ambatondrazaka, accueillant les recherches et la production de semences rizicoles améliorés ou encore celui de Moramanga sont aussi accaparés illégalement. Il en est de même pour celui de Kianjasoa, à Bongolava et Itasy, ou encore celui d’Ilaka Est, dans l’Atsinanana. Bref, de nombreux sites sont squattés en ce moment.
Face à cette situation, la FOFIFA enchaîne les descentes dans ses sites pour constater de visu la situation et prendre des mesures adéquates. Ces affaires d’accaparement illicite de terrains sont également portées devant la justice, à l’exemple de celle d’Ambanja et de Kianjasoa. L’on attend actuellement leur dénouement. Pour sa part, le Directeur général de la Recherche scientifique auprès du MESUPRES, Pr Heriniaina Ramanankierana, lance un appel à conscientisation et mobilisation de tout un chacun pour protéger les sites de recherche. Ces derniers garantissent le développement de la recherche scientifique, voire du pays. Ils assurent également la pérennisation de l’éducation et formation des élèves et étudiants.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



A l’occasion d’une présentation de vœux hier à Anosy, le ministre de la Défense nationale, le Général Léon Richard Rakotonirina a répondu de bon cœur au sermon prononcé par le pasteur Zaka Andriamampianina, dimanche dernier lors d’un culte de l’église protestante réformée de Madagascar (FJKM) au Coliseum d’Antsonjombe.  Une homélie à polémique durant lequel le président adjoint de la FJKM a lancé des critiques contre les tenants actuels du pouvoir. Il a également vitupéré contre l’armée dont il a ouvertement remis en cause la nécessité. «  Les citoyens dans un pays doivent être respectueux et ressentir une certaine fierté vis-à-vis de l’armée qui est là pour les protéger. C’est ce qu’on appelle l’esprit de défense. En tant que citoyens, le premier esprit de défense c’est de protéger sa patrie et sa Nation. Un citoyen qui ne pense pas à protéger son pays, cela pose des interrogations », soutient le Général de corps d’armée, au cours d’une interview donnée à la presse hier.
Défendant sa paroisse, le ministre rajoute que l’armée est là pour « protéger la souveraineté, la liberté, l’indépendance d’un pays et également pour servir le drapeau, l’hymne du pays ». Pour lui, des questions se posent sur la citoyenneté d’un homme qui remet en cause son armée qui serait selon ses propos assimilable à un « ennemi » de la Nation. Dans son intervention, le ministre souligne que même des pays comme la Suisse, réputée pour sa neutralité, dispose d’une armée. Tous les citoyens suisses de sexe masculin y sont astreints au service militaire, rappelle-t-il. Poursuivant son propos, le ministre prend également l’exemple du Vatican, qui dispose de la plus petite et la plus ancienne armée du monde, chargée de la protection du pape. « Remettre en cause la nécessité d’une armée me surprend », dit-il. Le ministre laisse entendre que les pays où l’armée n’est pas opérationnelle sont en proie des troubles et appelle ainsi à être fiers d’avoir encore une armée. Il lance également un appel à ne pas « crucifier » tous les éléments de l’armée à cause d’éventuels agissements de brebis égarées. « Toute chose à ses mauvais côtés, comme ses bons côtés », assure-t-il.
La rédaction




Actes citoyens et responsables

Publié le mardi, 17 janvier 2023

Le contexte délicat, auquel le pays traverse en ces temps-ci, exige de nous tous des comportements citoyens et responsables. Au moindre choc, le navire tangue et risque fort de basculer voire couler. Il y a trop d’icebergs d’à peine visibles qui se dissimulent sous les eaux troubles.
La paix civile. Ce « trésor » très fragile requiert de la part de tous les citoyens une prise de conscience sans faille. Tous les paramètres sont là pour compromettre la viabilité de la paix civile. La flambée des prix notamment pour les PPN en cette période de soudure propulse des vagues de mécontentements auprès de la masse populaire. Le commun des mortels supporte mal cette inflation que l’on peut qualifier de sauvage ou irresponsable. La recrudescence des actes de banditisme aveugles plonge les uns et les autres dans la mare des inquiétudes. Au final, angoisses et panique se mêlent pour étouffer les esprits. Les autorités étatiques, pour leur part, veillent au grain au respect de la loi sans se verser dans des répressions aveugles mais avec doigté et tact. Inutile de créer des atmosphères tendues susceptibles de provoquer des troubles. Il faut remettre à leur place les provocateurs et les détracteurs.
La liste électorale. Que chacun prenne conscience de sa responsabilité sur l’établissement de cet outil de travail de premier plan à savoir la liste électorale. Une base de données indispensable pour la réussite du processus électoral. C’est un acte citoyen responsable de se faire inscrire au bureau du Fokontany. Objet de tous les soucis de tous les acteurs politiques de toutes tendances, la liste électorale joue un rôle plus que primordial avant, pendant et après le scrutin. Une liste électorale incomplète ou mal établie se trouve toujours à l’origine des crises post-électorales.
Le reboisement national. Le pays s’apprête à entamer la saison du reboisement. Un acte citoyen et responsable qui revient à chacun de l’honorer. Les générations présentes ont un devoir sacré de léguer pour les générations futures un environnement viable. Madagasikara, une grande île verte ayant vocation de rendre la vie meilleure, doit obligatoirement faire renaître les espaces verts pour le plaisir des Malagasy. Participer aux actions de reboisement relève d’une contribution majeure pour les intérêts supérieurs de la Nation. Seulement, faudrait-il faire attention ! Il ne s’agit guère d’une « randonnée » ni d’une sortie ni encore d’une … excursion entre collègues d’un département mais d’une mobilisation des citoyens responsables pour la sauvegarde de la forêt sinon de la nature. Veuillez nous épargner de ces « m’as-tu vu » dans la nature. Ces prises de photos devenues vulgaires qui finissent par choquer irritent l’opinion. Loin d’être une partie de plaisir, le reboisement en groupe est un acte citoyen et responsable qu’il faut remettre à sa place. Il appartient au département ministériel responsable de veiller à la bonne coordination et surtout au suivi des activités de reboisement dans tout Madagasikara. Les techniciens du MEDD feront preuve de compétence à organiser sur toute l’étendue du territoire la mobilisation nationale afin de faire revivre la renommée et la gloire de la Grande île d’antan.
Madagasikara et son peuple, à la croisée des chemins, négocie en ce moment l’un des virages les plus délicats. Aucun dérapage ne sera toléré.
Ndrianaivo


Enième enveloppe. Le Gouvernement malagasy, à travers le ministère de l’Economie et des Finances, vient de signer hier un double accord de financement avec la Banque africaine de développement. Des accords de financement portant entre autres sur le financement additionnel du Programme de financement des risques de catastrophes en Afrique (ADRiFi) ainsi qu’ un accord d’avance de préparation du Projet de mobilisation, protection, valorisation de la ressource en eau et l’amélioration de la résilience au changement climatique. Pour rappel, le Programme de financement contre les risques de catastrophe en Afrique, ADRiFi, le tout premier programme dédié à la gestion des risques climatiques qu’elle met en place pour renforcer la résilience des 54 pays d’Afrique et les aider à y faire face. Dédié aux pays membres régionaux de la Banque, ADRiFi renforcera leur capacité à évaluer les risques et les coûts liés au changement climatique, à réagir aux catastrophes et à examiner les mesures d’adaptation prises au niveau national et infranational. Il facilitera également l’obtention de financements initiaux en faveur des pays qui ont besoin d’aide en ce domaine. Pour le cas de la Grande île, les bénéficiaires directs de l’ADRiFi sont le Gouvernement de Madagascar, ainsi que les agences gouvernementales impliquées dans la GRC telles que la CPGU, le BNRC et la direction générale de la météorologie.
Renforcement
Ces agences bénéficieront d’un renforcement de capacités techniques en modélisation et profilage des risques à travers l'utilisation du logiciel Africa RiskView (ARV). Les bénéficiaires indirects du programme ADRiFi à Madagascar sont les populations les plus vulnérables et en particulier les femmes du grand Sud de Madagascar, notamment le Sud-est de l’île et les hauts plateaux qui sont les zones les plus affectées par les événements de sécheresse. Il s’agit donc des Régions d’Atsimo- Andrefana, Androy et Anosy. Les bénéficiaires ciblés sont estimés à 4% de la population malagasy soit supérieur à 60% de la population du « grand Sud ». Ainsi, le premier accord signé hier s’agit d’un don multi-donateur administré par la BAD, de 4,7 millions USD, d’un accord de don de la Facilité africaine pour la transition (FAT) de 5,875 millions USD, et d’un accord de prêt, toujours de la FAT de 7,111 millions USD. Ce financement  a pour objectif de promouvoir la résilience et la réponse aux chocs climatiques à Madagascar en améliorant la gestion des risques de catastrophes naturelles et l’adaptation au changement climatique. Par ailleurs, la contribution de Madagascar dans cet accord s'élève à 1,547 million USD. Tandis que le second accord, qui s'élève à 3,49 millions USD permettront à la Grande île de renforcer la résilience des écosystèmes et des populations face aux effets du changement climatique par des actions de mobilisation, protection, valorisation des ressources en eau.
Hary Rakoto





Les deux masses nuageuses dans le bassin du sud-ouest de l’océan Indien ont connu une évolution rapide ces dernières 24 heures. La formation d’une tempête tropicale est annoncée au plus tard pour ce jour. En effet, une cyclogenèse issue de la deuxième zone de mauvais temps dite « 96 S », située à 1.228 km au Nord-est d'Antalaha, est actuellement en cours.
Selon les prévisions du service météorologique malagasy, le système pourrait atterrir entre les Districts de Mananara-Avaratra et Antalaha jeudi prochain et sera classé comme « tempête tropicale modérée » (TTM). Il apportera ainsi des vents ayant une vitesse moyenne comprise entre 63 et 88 km/h. Toujours dans une projection à long terme, la tempête pourrait poursuivre son chemin à l’intérieur de la Grande île, le 21 janvier et sortir en mer dans la journée ou durant la nuit à hauteur de la ville de Toamasina.
Notons que deux scénarios sont offerts selon le système de simulation utilisé. Le modèle GFS propose une tempête dès les prochaines 24 heures et le modèle Euro IFS voit une tempête plutôt durant la deuxième moitié de la semaine. C’est le premier qui a été utilisé dans le cas présent. Lorsque des vents moyens maximum sur 10 minutes dépassent les 63 km/h près du centre, le stade de tempête tropicale est estimé comme atteint. C'est à partir de là qu'est baptisé le système. Si tel est le cas, le prochain cyclone portera le nom de « Cheneso ».
En tout cas, de fortes pluies et des vents forts vont s’installer dès ce soir sur la Région Nord-est de Madagascar, surtout dans les villes situées au nord de Tamatave. Les fortes pluies devraient se prolonger durant toute la seconde partie de la semaine en s'étendant à la moitié nord de l’île. En outre, la fusion des masses nuageuses, nommées 90 S et 96 S, pourraient aussi créer un plus grand système en fusionnant (effet Fujiwara), donnant ainsi naissance à une menace de plus grande ampleur. Cela n’est cependant qu’une spéculation à l’heure actuelle, mais entre également dans les probabilités.
Actuellement, plusieurs Districts comme Sainte-Marie, Soanierana-Ivongo, Mahambo, Antanambe, Mananara-Nord et Maroantsetra ont déjà reçu un avis de « mauvais temps » selon une note émise par l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF). Ainsi, toute sortie en mer est strictement interdite pour les navires à passager, les navires de plaisance, les navires à bois  dans la Région d’Analanjirofo depuis hier, et les navires de charge en acier (type cargo) sont également interdits à la navigation ce jour.
Les Régions suivantes sont aussi en « alerte verte cyclone » depuis le 16 janvier : Analanjirofo, Diana, Sava, Atsinanana. Un risque d’inondation généralisée est à craindre surtout pour les zones basses et inondables. Cela signifie qu’il faut hisser le drapeau « cyclone », renforcer les portes et les fenêtres, avoir suffisamment de stock en bougies et piles électriques et écouter régulièrement les informations concernant l’évolution du cyclone.
Nikki Razaf























L’instant rock est toujours là pour réjouir les « métalleux » de la Capitale. L’agence Gasy Tsara invite deux groupes mythiques du rock des années 90 pour se retrouver sur la même scène. Il s’agit de Kiaka et de Green. Ces deux formations sont bien connues des adeptes de la musique « métal » de Madagascar.  Leurs prestations se font chaque fois remarquer, tant ces deux groupes se connaissent bien, notamment en vouant une passion commune pour la musique rock.
Ainsi, une soirée de look assez engagé et de « hard rock » aura lieu sur la scène de l’espace Dera sis à Tsiadana, le vendredi 27 janvier prochain à partir de 21h. Comme au bon vieux temps, les deux formations Kiaka et Green se retrouveront sur la même scène pour combler  de bonheur les « métalleux » de la Capitale en ce début d’année. A en déduire que ces deux groupes de rock vont renouveler leur expérience puisque ce n’est pas la première fois qu’ils se retrouvent dans un même concert. En effet, Nini, Jacquot et leurs musiciens respectifs ont déjà partagé la scène lors des concerts « Rage of Rock », « Blooky Festi-Rock » » ou encore durant l’événement « Malagasy Rock Star Live Tour » qui se sont tenus en France au mois de septembre 2017.
Pour ce vendredi 27 janvier, ils remettent ça et vont investir l’espace Dera pour un concert baptisé « Bonne année Rock », un événement qui s’annonce déjà très chaud. Il s’agit du premier concert de rock d’envergure où les deux formations vont reprendre les morceaux épiques de métal des années 80, 90 et 2000. Sans aucun doute, les riffs de guitare « trash » se mélangeront. Certes, on est déjà loin des années 80, où le jeune Nini, cheveux dans le vent, a chanté « Ilay mahantra » avec son fameux t-shirt griffé Iron Maiden. Mais le charismatique chanteur est toujours aussi énergique. De même pour Jacquot avec sa voix puissante. Effectivement, la vigueur et l’énergie débordante de ces deux chanteurs et leurs musiciens sont restées intactes. N’ayant pris aucune ride depuis, les deux groupes continuent à électriser l’ambiance, toujours avec une telle aisance naturelle. Bref, avec ces années d’expériences, ils promettent un spectacle tout feu toute flamme pour l’occasion.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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