vendredi, 22 octobre 2021

La une du 23 octobre 2021

Publié dans La Une



Et le cauchemar n’en finit pas à propos de ces accidents mortels imputés aux taxis-brousse Mercedes-Benz Sprinter sur les routes nationales ! Pas plus tard que jeudi soir, vers 18h, la RN7 au niveau d’Andohasana, dans le District du Lalangina, a été le théâtre d’un autre accident routier ayant coûté la vie à un passager du minibus concerné. Par ailleurs, 21 autres personnes, c’est-à-dire la majorité des passagers du minibus, sur un total de 22, sont blessées. Elles ont été toutes évacuées à l’hôpital de Tambohobe, Fianarantsoa. L’une d’elles - une femme - se trouverait encore dans le coma, du moins jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, tandis que les cinq passagers restants ont été aussi gravement touchés, selon une information de la Région.

Ce soir-là, une délégation composée d’une cinquantaine de personnes et qui venait de participer à un atelier se rapportant sur la production agricole à Antsirabe, devait rentrer à Fianarantsoa. Ces personnes ont voyagé à bord de trois minibus Sprinter qui se suivaient à la queue leu leu. A un moment donné, le minibus qui se trouvait au milieu de la file a voulu doubler celui qui se trouvait en tête. C’était dans ces circonstances que le pire s’est produit. « Le conducteur ne s’était donc pas attendu à ce que son véhicule allait se retrouver nez-à-nez avec un autre minibus Mazda qui a roulé en sens inverse. N’ayant plus le temps d’esquiver ce dernier, le chauffeur imprudent a ainsi perdu totalement le contrôle de son véhicule, rendant ainsi la collision inévitable », explique cette source.

Le Fonds d’intervention pour le développement (FID) a pris en charge les frais médicaux et d’hospitalisation de toutes les victimes de ce drame.  Alors que la cicatrice occasionnée par l’accident qui est survenu la veille sur la RN 44 à cause d’un Sprinter-fou de la coopérative FIFIZAM et ayant fait 8 morts dont ce nourrisson de 8 mois, est encore loin d’être fermée, voilà donc que l’axe du Sud a de nouveau connu une effusion de sang. Mais dans tous ces accidents, il y a un dénominateur commun : l’imprudence probante des conducteurs en cause. Matière à réflexion !

Franck R.

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La FIFA a dévoilé son classement mensuel ce jeudi 21 octobre 2021. Cette semaine, les Barea dames se trouvent à deux places de la lanterne rouge, 166e devant le Turks et Caicos Islands et l’Ile Maurice, dernière du classement. Chez l’équipe féminine, le résultat ne montre aucune surprise. Vu que la sélection féminine de football malagasy est disparue du radar des compétitions nationale qu’internationale depuis le mandat de Raoul Arizaka et dirigé par la dénommée Sandrine Michela Andriatsimilaona à la tête de la commission du football féminin. Le dernier titre de l’équipe féminine U20 remonte en 2019 lors de la finale de l’UFFOI. En 2019, Madagascar se trouvait à la 155e place à l’époque de Doda Andriamiasasoa, l’intérim de Ahmad, à la tête de la Fédération au temps de Patricia Rajeriarison à la tête de cette commission. Toujours à la même époque, le meilleur classement du football féminin malagasy était de 117ème place mondiale en 2017.
Contrairement au rugby, 45ème mondial, 2 ans après sa formation, le football féminin malagasy touche presque le fond. Sandrine Michela Andriatsimialona, la présidente de ladite commission du football féminin au niveau de la Fédération malagasy de football est pourtant visible partout mais dans un autre domaine
Les Lions du Sénégal sont toujours premiers en Afrique chez les hommes devant la Tunisie et 20e sur le plan mondial tandis que l’Algérie ayant perdu une place se trouve à la 4e position doublé par le Maroc. Les Barea de  Madagascar viennent de faire un bond en gagnant  une place. La sélection malagasy reste ainsi dans le top 100 du classement mondial mais passe du 100e au 99e rang. Elle est créditée de 1218 points. Cette légère amélioration est due à la victoire devant la RD Congo, lors de la 4e journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022.
Au classement mondial, la Belgique reste leader devant le Brésil et chez les dames, les Etats-Unis restent irrésistiblement en tête. 
E.F.

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vendredi, 22 octobre 2021

Cas désespéré !

Quand quelqu’un détruit un des biens personnels à la maison, il est à plaindre. Mais quand il s’amuse à démolir sa propre maison en sapant irrémédiablement les fondations, il est malade voire un cas désespéré !
Les désastres par le feu continuent. Des incendies ravageurs se déclarent un peu partout sur le territoire national presque au même moment. Des feux involontaires ou actes criminels ? Les résultats des enquêtes nous fixeront sur les détails. Dans tous les cas de figure, l’incendie détruit à jamais ! Des crimes de sang à la destruction totale des patrimoines nationaux en passant l’anéantissement d’une partie non négligeable des zones protégées pour en finir aux habitations humaines et d’animaux d’élevage défraient les chroniques.
Des villages entiers disparaissent avec ce que cela suppose de dégâts humains, matériels et d’ordre moral. Des familles perdent en un seul moment tout ce qu’elles ont durement épargné des années. Tout récemment, cette mère de famille d’une cinquantaine d’années, retrouvée morte entièrement calcinée, dans les parages de l’Université d’Antananarivo, brise le cœur. Assassinée puis jetée dans un buisson qu’on a incendié après, près d’une route, elle subit les foudres aveugles des voyous. Une scène horrible que les esprits sensibles ne supporteront pas mais réduite au rang des faits divers de la vie quotidienne des malagasy.
Le feu sème le désarroi dans le pays. Des trente dernières années, des apprentis sorciers de la pyromanie à la solde des ennemis de la Nation exécutent, sans voir, des actes odieux et ignobles. Sans peur ni reproche, ils incendient des lieux sacrés ou des domaines royaux sur lesquels sont bâtis des palais des anciens souverains du pays. Ils brûlent sans état d’âme des édifices historiques, témoins de l’Histoire aux valeurs culturelles. A travers leurs actes bassement criminels, les sbires des détracteurs du pays veulent réduire en cendres l’identité culturelle de la Nation. L’acte est très grave, sévèrement condamnable ! Les auteurs reconnus coupables doivent être punis de la manière la plus extrême. Le concept de « tolérance zéro » prôné sur le toit doit être appliqué sans scrupule ni discrimination. Le temps des avertissements est révolu ! C’est beau d’entendre la ministre de l’Environnement lancer un « dernier avertissement », en réalité, l’appel ne rime à rien ! Il faut sévir et de un. Et se donner les moyens utiles pour pouvoir lutter efficacement contre le feu et de deux. Et ne plus tergiverser et de trois !
Mais, soyons clairs ! Il fallait déterminer la part claire des responsabilités. Qui sont les vrais commanditaires de ces abominables actes ? A qui profite le crime ?
En fait, le crime du feu ne profite qu’aux traîtres qui ne misent qu’à la ruine du pays. Ils usent de tous les moyens pour parvenir à leurs fins. L’objectif à moins terme revient à créer des ennuis en permanence aux dirigeants en place jusqu’au point où ils seraient débordés et déstabilisés. Et le régime Orange irait à la dérive. Ainsi le but final n’est autre que la chute prématurée des tenants du pouvoir. Un cas désespéré pour ces égarés. Un schéma diabolique qui, certainement, n’a aucune chance d’aboutir. Toutefois, le locataire d’Iavoloha et son équipe au pouvoir ne doivent point se laisser aller à l’imprudence.
Mais qui sont-ils ?

Ndrianaivo


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Economique et respectueuse de l’environnement, l’énergie obtenue à partir des sources hydroélectriques peine pourtant à percer dans la Grande île. C’est le constat sur lequel se rejoignent la majeure partie des participants à la célébration de la Journée mondiale de l’énergie qui s’est tenue hier à Anosy. Particulièrement dépendante des combustibles fossiles, notamment le pétrole et le charbon, Madagascar espère une concrétisation réelle du concept de transition énergétique. Cependant, le chemin est encore loin, selon l’observation des acteurs dans ce secteur précis.

Face à cette dépendance énergétique, les énergies renouvelables représentent une option sérieuse, dans la mesure où le pays dispose d’un fort potentiel dans ce domaine, notamment en termes d’hydroélectricité. Pour l’instant, avec la réalisation en cours de quatre projets de barrage à Volobe, Ranomafana, Antetezambato et à Sahofika, la Grande île espère augmenter de manière significative, allant jusqu’à dépasser un millier de mégawatts, ses futures productions énergétiques d’origine hydraulique. En attendant que les infrastructures soient opérationnelles, l’impatience se reflète jusqu’aux consommateurs finaux qui subissent de plein fouet le coût de cette dépendance à l’énergie fossile.

Il s’avère que les langues se délient. « Nous sommes toujours au même stade. Jusqu’ici, l’Etat et le consortium désigné pour construire le barrage de Sahofika n’ont pas encore pu trouver de terrain d’entente sur le prix d’achat du kilowattheure. Certes, le prix plafond a été convenu entre les deux parties. Cependant, cela ne doit pas être celui que l’on imposera aux consommateurs finaux. Il s’agit pour l’Etat de trouver un consensus de tarifs qui conviendra au pouvoir d’achat des Malagasy », explique un responsable au niveau du secteur énergétique. Même constat en ce qui concerne le projet Volobe, dans la Région d’Atsinanana, dont la mise en service opérationnelle - initialement prévue en 2023 - est maintenant décalée en 2025 du fait du retard pris dans la signature du contrat de concession et du contrat d’achat d’électricité.

Outre Volobe, d’autres projets dits « petits hydro » sont aussi à recenser dans tout le pays comme « Tsinjoarivo », « Namorona2 », « Andranomamofona » ou encore « Farahantsana », sans compter « Sahofika » avec sa projection de puissance de 192 mégawatts et qui aura un apport conséquent par rapport à l’approvisionnement en électricité sur le réseau interconnecté d’Antananarivo, tout en améliorant les conditions sociales des populations vivant dans les localités environnantes avec la construction de nouvelles infrastructures routières.

Tous ces projets font partie du Plan de développement à moindre coût (PDMC), une politique adoptée par le Gouvernement dans le secteur de l’énergie. Pourtant, malgré toutes ces annonces de projet d’amélioration, la situation stagne et jusqu’à présent la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité doit encore se reposer sur une majorité de source thermique.

Hary Rakoto

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vendredi, 22 octobre 2021

La Vérité de la semaine

D’ores et déjà, à travers cette nouvelle rubrique « la Vérité de la semaine », le journal vous propose un aperçu des évènements chocs des sept jours écoulés.
Le glas
Le feu revisite « déjà » Ankarafantsika. Après quelques petites semaines de « pause », nos précieuses et endémiques essences, du moins ce qui en reste, repartent en fumée. Selon les estimations dignes de foi, l’incendie a ravagé un espace d’au moins 3250 ha qui, en fait, vont disparaître à jamais. Madagasikara dispose d’un département ministériel que les contribuables paient de leur sueur pour le faire fonctionner. Il est censé protéger l’environnement du pays notamment notre trésor en faune et flore. Où en est donc la part de responsabilité de chacun ? Le ou les auteurs du crime doivent payer de leurs actes. Il faut que le désastre cesse un jour !
Mauvaises notes
Lors de l’inauguration du « Analamanga Park » à Ampangabe, entièrement rénové par les soins du gouvernorat d’Analamanga, le Président Rajoelina annonça publiquement que l’évaluation des gouverneurs aura lieu incessamment. D’ores et déjà, il a averti que certains de ces nababs des Régions ne reverront pas leurs fauteuils dorés. Et pour cause, des notes mauvaises !
Passe difficile
Le match mettant aux prises CFFA Madagasikara et Interclube Angola se soldait par une défaite cuisante des malagasy par 3 buts à zéro à … domicile. La deuxième déroute humiliante de Madagasikara sur son propre terrain flambant neuf, le grand Stade des Barea. Une passe difficile pour les poulains de Titi Rasoanaivo au point que les dirigeants du Centre ont décidé d’abandonner.
Et pour clore la série noire, une petite lumière, Easy Park s’efface pour céder la place à la Société municipale de gestion digitale (SMGD) entièrement sous la coupe de la CUA. Enfin, le glas a sonné pour cette Société privée ayant infligé une passe difficile aux usagers. C’est une bonne nouvelle tout de même !
Apre bataille
La deuxième session ordinaire du Parlement ouvre ses portes. D’âpre bataille s’annonce déjà. Débat enflammé entre parlementaires ! Face-à-face orageux entre Exécutif et élus ! D’autant que les sujets à débattre frôlent le délicat sinon la polémique et ne manquent pas de provoquer des irritations : projet de Loi des Finances 2022, projet de loi sur l’Interruption thérapeutique de grossesse (ITG), la Commission d’accusation près de la Haute Cour de justice (HCJ). De l’électricité dans l’air ! Que les parlementaires sachent saisir l’occasion de prouver aux yeux du public, les électeurs qu’ils sont censés représenter, qu’ils sont dignes de leur rang et de leur mission.
Bousculade
La Présidence de la République fouette, avec les courtoisies hiérarchiques, le ministère des Transports et de la Météorologie (MTM). En cause, la saisie par les agents de la Douane à Ivato au cours du contrôle d’usage avant embarquement d’un « paquet » dissimulant des pierres précieuses d’une valeur estimée à 500.000 USD. Du coup, le SGP au nom du Président de la République adresse une « Lettre » au ministre du MTM lui rappelant les responsabilités de son département dans la gestion des vols (contrôles des entrées ou sorties du territoire). Un rappel à l’ordre tout court ! Si ce n’est pas un avertissement sinon une bousculade vers la sortie, que cela y ressemble trop !

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La présentation du nouveau livre intitulé « Ny fiandohan’ny Malagasy » a été effectué officiellement jeudi à la Bibliothèque nationale sise à Anosy, dans la salle d'études et de recherches Jaomanoro.  Les chercheurs universitaires qui ont contribué à la mise en œuvre des données de recherche ont été les premiers à bénéficier de ce nouvel ouvrage. Un événement rendu possible par le biais du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), mené par le n° 1 de ce ministère, Lalatiana Andriantongarivo. A propos de son contenu, l’ouvrage « Ny fiandohan’ny Malagasy » se divise en trois parties.  La première est consacrée à l'origine des appellations « Madagasikara » et « Malagasy ». La seconde partie, quant à elle, traite l'arrivée des migrants sur l'île. Et enfin, la troisième partie évalue toutes les cultures qui ont fini par s'imposer sur le territoire au fil des années. Dès le jour de cette publication officielle, le MCC fera le maximum pour assurer la distribution du livre dans toutes les Régions de l’île. « Ce bouquin n'est pas à vendre. Au contraire, nous ferons tout le nécessaire pour le distribuer gratuitement au niveau des institutions concernées », a martelé la ministre dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère.

Apport
La sortie d’un livre comme celui-ci s’avère bénéfique pour le peuple malagasy. Une opportunité pour que nous puissions connaître notre propre Histoire. Notons que les fruits des recherches contenues dans l’ouvrage « Ny fiandohan’ny Malagasy » n'ont pas été effectués par le ministère de tutelle, mais plutôt grâce à la collaboration de nombreux chercheurs. Pour mieux élargir la diffusion du livre, le ministère projette de collaborer avec différents départements pour que tout le monde puisse profiter de ce livre. Parmi eux figurent les écoles primaires publiques, les lycées et universités dans toutes les Régions de Madagascar. Un grand musée de l’histoire des origines du peuple malagasy sera également construit d’ici peu dans la nouvelle ville de Tanamasoandro.



Publié dans Culture



Issus des quatre coins de l’île. Dix personnes âgées de plus de 100 ans perçoivent leur pension de retraite ou celle de leurs défunts maris à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Razanamanga, la doyenne d’Antananarivo, âgée de 104 ans, en fait partie. A travers sa fille benjamine, elle a accepté de nous ouvrir la porte de son domicile et de se confier…

123 000 ariary. Tel est le montant de la pension de retraite que Razanamanga encaisse chaque trimestre. Cela fait maintenant 34 ans qu’elle touche une pension auprès de la CNaPS, après le décès de son mari. Ce dernier travaillait en tant qu’enseignant auprès d’une école « LMS » à Vangaina, situé à 9 km de Mahitsy, Antananarivo depuis 1934, avant de devenir un pasteur FJKM dans ce même village en 1942, pour partir en retraite en 1972. « Mon père aurait dû toucher une double pension de retraite, mais la personne qui se chargeait du versement des cotisations auprès de l’école où il travaillait ne l’a pas fait. Au final, il n’a encaissé que sa pension en tant que Pasteur, et ce jusqu’à sa mort en 1987, à l’âge de 75 ans. Depuis, ma mère continue de percevoir la pension », explique Elise Ranaliarisoa, la fille de cette doyenne des pensionnés à Antananarivo. Parmi les 10 pensionnés centenaires, deux résident dans la Capitale, un à Antsirabe, un à Amboasary-Sud, un à Mananjary et un à Fianarantsoa.

Zen attitude

Une vie sereine. Razanamanga l’a vécue depuis toujours, depuis la campagne où elle résidait pendant des années, jusqu’en ville où elle vit avec sa fille benjamine depuis 2011. « Ma mère a encore une santé de fer malgré son âge. Elle se met encore débout sans l’aide de personne et se charge elle-même de son hygiène. Elle parle normalement et se souvient de presque tout et de tout le monde, malgré quelques pertes de mémoire passagères. Son secret, c’est qu’elle habitait dans la campagne depuis son enfance, avant que je l’emmène avec moi à Antananarivo depuis 2011. Ma mère était toujours une femme très active, notamment dans l’agriculture et l’élevage. Elle consomme des aliments "bio", ce qui pourrait expliquer sa bonne santé. De plus, elle a une conscience tranquille et a toujours fait du bien autour d’elle, en étant la femme d’un pasteur », résume sa fille, âgée de 81 ans. Comme routine quotidienne, la doyenne se réveille à 6h du matin et se couche à 19h au plus tard. Elle prend ses trois repas quotidiens aux mêmes heures, à 6h30 pour le petit déjeuner, à 12h pour le déjeuner et à 17h pour le dîner. Elle n’a pas de caprice et ne se prive d’aucune nourriture.

Réalisé par Patricia Ramavonirina

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Enfin ! Les opérateurs, plus particulièrement ceux dans le secteur du tourisme l’ont attendu depuis des mois. Le tout premier vol commercial depuis la fermeture des frontières au mois de mars 2020 atterrira aujourd’hui, à l’aéroport international d’Antananarivo, en début d’après-midi, vers 14 heures. Ce sera la compagnie Air Mauritius qui ouvrira le bal pour cette réouverture des frontières aériennes de la Grande île. Elle sera la seule compagnie attendue pour ce week-end. D’après les responsables, « environ 130 passagers devront alors débarquer aujourd’hui dans ce premier vol. Ces chiffres sont encore assez bas vu que nous n’avons eu que quatre jours de vente seulement. En tout cas, nous espérons augmenter cela au fur et à mesure ».  Dans tous les cas, pour ce premier vol, un comité d’accueil de la compagnie mauricienne sera sur place pour s’assurer que le protocole sanitaire mis en place par les autorités soit respecté à la lettre, et éviter ainsi tout risque de recrudescence de la pandémie de coronavirus dans le pays. Les autorités locales issues des différents ministères concernés comme le Tourisme ou encore les Transports et la Santé publique seront également sur les lieux pour veiller au grain. Après ce premier vol, Air Mauritius prévoira deux vols hebdomadaires reliant Port-Louis à Antananarivo.  
Madagascar, une destination «sûre»
Toutefois, avec cette réouverture des frontières, il est indispensable de rassurer les voyageurs sur les mesures prises pour offrir un séjour agréable et sécurisé. Rien ne sert de préparer la reprise du secteur tourisme si les touristes ne comptent même pas venir à Madagascar. En effet, le pays a déjà fait évaluer ses protocoles sanitaires par le World Travel & Tourism Council (WTTC). Ce dernier est un important réseau dans le secteur du tourisme mondial dont la mission est de développer le potentiel de croissance inclusive et durable du secteur du tourisme en s’associant aux gouvernements, aux destinations, aux communautés et à d’autres parties prenantes pour stimuler le développement économique, créer des emplois, réduire la pauvreté et assurer la sécurité dans notre monde. Après cette évaluation, Madagascar a donc obtenu le « Safe Travels Stamp » qui reconnaît le pays sur la scène internationale comme étant une destination « sûre », pour la mise en œuvre des protocoles d’hygiène assurant la sécurité sanitaire des voyageurs pendant la pandémie.
Vu que tous les feux sont désormais au vert, les opérateurs espèrent que l’économie pourra redémarrer au plus vite.
Rova Randria

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Pour la énième fois, des ressources minières sont parvenues à sortir de nos frontières. 22,5 kg d’or viennent d’être saisis par les autorités seychelloises à bord d’un bateau en partance de Nosy Be.  D’après les informations officielles publiées par la Direction générale des douanes de Madagacscar, ce navire en partance de Nosy Be à destination des Seychelles a fait l’objet d’un contrôle mixte au port de Nosy Be. Ce contrôle mixte effectué conjointement par un représentant de l’APMF (Agence portuaire maritime et fluviale), la Police de l’air et des frontières (PAF), la Gendarmerie nationale et des agents de la Douane malagasy n’a révélé aucune anomalie.
« Néanmoins, étant donné le profil des passagers en matière de trafic illicite, connaissant le mode opératoire des contrebandiers aux abords de nos côtes, lequel se fait par transbordement en pleine mer, alors que confrontée au manque de moyens pour y effectuer des interventions, la douane malagasy a sollicité les autorités seychelloises aux fins de contre – visite du navire », précise la douane malagasy. Cette contre – visite a donc permis de saisir ces 22,5 kilos d’or. Quatre passagers non répertoriés au contrôle depuis Nosy Be se trouvaient également à bord dudit navire. Et seront poursuivis pour contrebande, faux et usage de faux.
D’après d’autres sources bien informées, le navire en question a prétexté vouloir effectuer des réparations aux Seychelles. Pourquoi donc ne pas confier ces travaux de réparation à la SECREN au lieu de se déplacer jusqu’aux Seychelles ? Des doutes qui n’ont pas empêché les responsables de la préfecture et l’APMF de Nosy Be d’accorder une autorisation. Aux dernières nouvelles, un certain T. serait le propriétaire du bateau. Alors que l’affaire de trafic de 73,5 kilos d’or saisis en Afrique du Sud n’est pas encore résolue, voilà qu’une nouvelle affaire de trafic d’or s’ajoute encore à la liste des dossiers sensibles à résoudre pour les autorités malagasy.
La Rédaction

Publié dans Politique
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Editorial

  • Retour sur terre !
    Après avoir effectué un bref voyage dans l’espace imaginaire de Noël, on redescend sur terre. On ne peut pas rester longtemps « là-haut », il faut obligatoirement mettre le cap sur notre planète. Une descente à pic parfois brutale et mal négociée. Et le crash fait mal de temps à autre. Les réalités crues tapent sur les nerfs. La très courte odyssée au-delà de l’atmosphère chargée de particules nocives et polluée nous a emmenés vers l’enchantement imaginaire de la Nativité. La magie de Noël nous a emportés vers l’émerveillement pour une durée éphémère soit-elle ! Maintenant, c’est du passé ! On retourne sur terre.

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