Il faudra patienter encore pour savoir la date du procès dans l’affaire Apollo 21. Abordant ce sujet, le Garde des Sceaux souligne que la procédure judiciaire dans cette affaire est toujours au niveau de la Chambre d’instruction. Ce fut en marge d’un évènement entre le ministère de la Justice et l’association Justice et Paix à Antanimena. Le ministre de la Justice, Herilaza Imbiki affirme que cette Chambre doit statuer sur les recours des « nombreux avocats » de certains accusés dans cette affaire. Des recours qui rallongent le processus. L’affaire qui avait secoué le microcosme politique malagasy n’est ainsi pas inscrite dans le rôle d’audience de la session de la Cour criminelle en cours à Antananarivo.
Une fois que tous les recours seront évacués, la procédure pourra suivre son cours et le Parquet général pourra alors décider à quelle date le procès aura lieu, précise le ministre. Herilaza Imbiki souligne en tout cas que d’autres sessions de la Cour criminelle auront lieu avant les vacances judiciaires en décembre. Cependant, les affaires les plus anciennes seront traitées en priorité, souligne-t-il. Datant de plusieurs mois déjà, l’affaire « Lama », considérée comme un gros dossier, ne sera traitée que maintenant durant l’actuelle session de la Cour criminelle.
Pour rappel, l’affaire Apollo 21 concerne cette affaire de tentative d’attenter à la vie du Président de la République malagasy tuée dans l’œuf par les Forces de l’ordre malagasy. Dans le cadre de ce dossier, une vingtaine de personnes ont été interpellées dont les présumés cerveaux ont été placées en détention préventive.
Sur une toute autre affaire, le ministre de la Justice a appelé hier les personnes non satisfaites par certaines décisions de Justice à choisir la voie légale et procédure au niveau de la Justice, et à ne pas choisir la voie de l’affrontement. Le patron de Faravohitra parle ainsi en référence à l’affaire qui a récemment secoué Farafangana où la foule a été incitée à aller marcher vers la prison locale pour revendiquer la libération de quelques personnes placées en détention préventive.
« Les prévenus ne sont pas encore désignés coupables. La Justice est au stade où elle cherche la vérité et les preuves à charge ou à décharge. Nous appelons ainsi à l’apaisement dans cette affaire et à privilégier toujours la voie du dialogue », indique le ministre de la Justice. Parlant de la session du Conseil supérieur de la magistrature, qui prendra fin ce jour, Imbiki Herilaza indique que 4 magistrats vont passer devant le Conseil de discipline. Il indique également que la décision de nomination aux postes de chefs de juridiction et les demandes d’affectation seront traitées durant cette session.
La rédaction
Vendredi
Malm Martiora
De la musique urbaine au menu avec Malm Martiora. Ce groupe, considéré comme la coqueluche des jeunes, tient désormais sa place dans le showbiz. Pour finir le week-end en beauté, il donne rendez-vous au Blue Moon Café, Tanjombato, ce soir à 19h. Une occasion de le voir performer en live pour toute une soirée.
Oladad
Il fait partie de ces groupes qui sortent des sentiers battus de la variété classique pour mettre en valeur la musique du terroir. Oladad ne renie pas ses racines fianaroises, tout en étant parfaitement en harmonie avec son époque. Depuis son « Afindrafindrao » remis au goût du jour, le groupe a conquis un public jeune, mais il ne déplaît pas non plus aux gens plus âgés. Ce soir, Oladad allumera la scène du Fast Food à Ankatso II à partir de 20h.
Jaojoby et Eusebia
Ce soir, Jaojoby et sa fille Eusebia seront à l’affiche chez lui au Jao’S Pub Ambohipo à partir de 20h. Une occasion que ne rateront certainement pas tous les fans du chanteur mais également les mélomanes car avec Jaojoby, on s’attend toujours à des surprises. Oui, c’est le roi du « salegy » mais il s’agit également d’un « bluesman » qui ne cesse de surprendre.
Elidiot
Une soirée qui s’annonce chaude. Et oui, Elidiot affiche actuellement une ascension fulgurante dans le showbusiness local. L’interprète de « Magnanyioh », « Aza latsaigny », « Ngôma lehilahy », « Aza mipaipay »,... ne cesse de donner son maximum pour satisfaire ses fans. Ce soir, le chanteur va monter sur la scène de Le Glacier à Analakely à partir de 20h. Ça va chauffer à fond du côté du centre-ville lors de ce vendredi joli !
Samedi
Farakely et Laza
L’occasion se présente à nouveau pour les fans de Farakely. Ce soir, la chanteuse sera sous le feu des projecteurs pour une soirée acoustique. Elle sera même accompagnée du chanteur Laza. Avec ses deux albums « Tafaray isika roa» et « Nofiko », l’artiste a réussi son pari et s’est imposée dans le paysage musical. Aujourd’hui, elle s’est fait un nom et a déjà partagé la scène avec de grandes stars. Il faut savoir que Farakely est une artiste à part entière qui n’a rien à envier à ses pairs. Le rendez-vous est donné demain au Piment Café, Behoririka à partir de 15h.
KR 78
Que du lourd ! Demain, le groupe de « Groove Thrash Metal » KR 78 est à l’affiche du No Comment Bar, situé à Isoraka, samedi à 20 heures. Un évènement à ne pas rater sous aucun prétexte pour les hardos. Il faut noter que le « Groove Thrash Métal » de KR 78 est un genre de musique rock reliant le style progressiste et quelques influences de la musique malagasy. Ce groupe s'est formé à Antsirabe en 2008. Le nom KR signifie « Kôfa atambatry ny Rock », et le chiffre 78 correspond au nombre d’heures qu’ils ont mis pour trouver un nom. Pour voir leur performance, il suffit de visiter le « No Comment Bar » demain soir.
Dimanche
« Talatamaty M’fety »
Week-end spécial. Ce dimanche, le « Kianja Maitso Tsiafoy », sis à Amborompotsy-Talatamaty, accueillera sept talents les plus populaire de la Capitale. Ainsi, Wada et Yoongs, Tif à Tif, Marion, Johane, Rumik Family, Princy et le groupe de rap Gas’ta se retrouveront sur la même scène pour le plus grand bonheur des fans mais surtout les adolescents. Des jeunes artistes jouant différents styles de musique actuels vont mettre de l’ambiance inouë ce dimanche. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, ceux qui viennent de passer une semaine chargée prendront le temps pour s’amuser et se déstresser.
Gothlieb
Toujours présent. Gothlieb, le célèbre humoriste ou l’artiste à multiples facettes, dont le talent n’est plus à présenter au public, sera de nouveau là pour faire rire aux larmes les spectateurs et les divertir à fond à travers des sketchs, saynètes, blagues, plaisanteries ainsi que des chansons. Cette fois-ci, l’humoriste présentera son nouveau volet «Vava Latsaka Tsisy S» au CCEsca Antanimena, ce dimanche à partir de 15h. Un nouveau rendez-vous à ne pas rater !
Lundi
Lôla et compagnie
Après une longue attente, la célébration du vingtième anniversaire de scène du chanteur Lôla aura bel et bien lieu ce lundi 1er novembre au Palais des Sports, Mahamasina à partir de 15h 04. Quelques tours d’horloge pour replonger dans des souvenirs et revivre des moments inoubliables. C’est ce que Lôla et son équipe nous proposeront via un concert intitulé « Tiako loatra ianao ». Et comme un anniversaire ne se fête pas tout seul, Lôla a invité de nombreux amis pour partager la scène avec lui. Parmi les invités, on retrouvera Njakatiana, Do Rajohnson, Farakely, Melky, Black Nadia, Stéphanie, Safidy, Nate Tex et Denise.
Green
Du rock à l’ancienne, comme les aiment les puristes, c’est ce qui sera au menu au Théâtre de verdure Analamaitso, situé à Analamahitsy, ce lundi à 15 heures tapantes. Ne se produisant que rarement, Jacquot et ses potes, pour ces retrouvailles avec les inconditionnels du groupe, vont reprendre tous leurs tubes et toutes les chansons avec lesquelles on les a connus. Des sons très intenses et de l’émotion attendront ceux qui vont décider de visiter cet antre de la Capitale.
Cela fait deux semaines et presque jour pour jour qu’une mère de famille de 54 ans avait été assassinée de façon la plus barbare. Son corps carbonisé, et rendu à moitié méconnaissable, avait été retrouvé dans un secteur boisé et incendié situé en aval des locaux des Domaines et inclus dans le campus universitaire d’Ankatso. C’est là que le bât blesse ! Jusqu’à présent, l’enquête semble être dans l’impasse. Et pourtant, les Forces de l’ordre devraient tenir au moins une piste, ne serait-ce qu’en se basant sur celle de la personne avec laquelle la victime a eu rendez-vous la veille du drame à Besarety. “La Police est encore en pleine investigation”, nous a fait-on savoir, hier. En réalité, la Police ne s’en cache pas : ne rien dire au public sous peine de court-circuiter le cours de son enquête.
Les premiers éléments de l’information privilégient la thèse d’un meurtre dont le ou les auteurs du forfait auraient tenté de maquiller en mettant volontairement ensuite le feu sur cette forêt d’Ankatso, et ce, après qu’ils y ont jeté le corps sans vie. D’ailleurs, ce sont les sapeurs-pompiers qui ont fait la découverte macabre de la malheureuse lors de leur intervention à l’endroit. Entre-temps, les proches de la victime s’étaient vivement inquiétés en ne la voyant toujours pas rentrer au foyer le soir du jeudi 14 octobre dernier, date à laquelle elle était censée avoir eu cette entrevue avec cet(te) inconnu(e), du moins au cours de la matinée à Besarety. L’angoisse qui étreignait la famille fut compréhensible car ce jeudi-là, cette habitante d’Antsirabe, du moins de son vivant, s’était fait accompagner par son fils, qui devait attendre son retour dans les parages, le temps que sa maman ait terminé son entretien avec l’inconnu. Mais en vain ! La concernée n’a plus reparu et que son fils a dû rentrer bredouille à la maison, partageant ainsi son inquiétude de cette disparition inexpliquée de la mère de famille. Depuis, la famille a passé l’essentiel de son temps à rechercher la portée disparue.
Ce n’est seulement qu’après trois jours que le ciel semblait tomber sur celle-ci ! La dépouille carbonisée d’une femme qu’elle a trouvée à la morgue de l’HJRA Ampefiloha était bel et bien celle de leur mère ! Depuis, ce fut le silence radio total sur l’affaire. Les proches de la disparue paraissaient se recroqueviller sur eux-mêmes, préférant du coup ne pas s’exprimer devant les médias. “Désolé, nous ne pouvons rien vous dire plus, du moins pour le moment”, déclare le fils de la défunte.
Enfin, il existe une certitude : des personnes ont été déjà auditionnées par la Police et d’autres le devront également encore sans qu’on ne peut pour autant que certaines d’entre-elles avaient été arrêtées ou non.
F.R.
Le projet de loi déposé au desk de l’Assemblée nationale, relatif à l’interruption thérapeutique de grossesse (ITG), déchire l’opinion.
La députée Masy Goulamaly, indépendante et élue dans le District de Tsihombe, soumet à l’Assemblée nationale un projet de loi touchant l’ITG. D’emblée, le projet fait polémique. Différents milieux allant de l’église aux simples citoyens, en passant par les élus au Parlement, se manifestent. Les avis divergent selon la tendance des uns et des autres. Le débat fait rage !
Les chefs d’église ouvrent le bal. La commission épiscopale réunissant les évêques de l’ECAR de Madagasikara rejette dans un communiqué toute tentative d’interrompre le processus de la grossesse jusqu’à son terme, la naissance du bébé. C’est un crime contre la vie. L’Eglise catholique romaine sous la houlette du Vatican condamne l’interruption avant terme de la grossesse. Un fondamental que le Pape défend bec et ongles, autrement dit avec la plus grande fermeté. L’homme n’a pas le droit de disposer comme il l’entend à sa vie ou celle des autres. Une vérité cardinale à laquelle le Vatican défend profondément. Les dirigeants de l’église luthérienne emboitent le pas. Et ceux de l’église réformée (FJKM) ne vont pas tarder. Un coup de massue pour la parlementaire de Tsihombe dans la mesure où le régime, quel qu’il soit, n’osera pas affronter la toute puissance du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) ni passer outre à sa recommandation. Tourner le dos aux chrétiens à Madagasikaraest un risque qu’il ne faudra jamais oser le faire.
Au niveau de l’Assemblée, les élus se divisent jusqu’à en arriver aux prises de bec. La députée Anyah, élue dans le IIIème Arrondissement de la Capitale, appartenant à la majorité présidentielle, dans une longue publication à travers les réseaux sociaux, argue la conviction chrétienne comme point de vue principal pour refuser le projet de la discorde. Elle fustige la « proposition » de son homologue de Tsihombe qui risque de donner libre cours à l’avortement.
Masy Goulamaly, une femme engagée, à sa manière, dans la lutte pour défendre le droit de la femme, vice-présidente de la commission de l’égalité du genre, de la promotion de la femme au sein du Parlement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), n’entend pas se laisser marcher. Elle déplore le fait qu’environ 3 000 femmes malagasy sont victimes de viol et d’inceste. Par ailleurs, nombreuses femmes du Sud, affaiblies par l’insuffisance alimentaire, meurent de l’avortement clandestin dont le nombre augmente dangereusement.
Parmi ces arguments phares, elle bétonne sur la nécessité de faire la différence entre IVG et ITG. L’interruption volontaire de grossesse n’est pas à confondre avec l’interruption thérapeutique de grossesse, insiste-t-elle. Si la première risque de conduire tout droit vers l’avortement non contrôlé sinon sauvage, la seconde n’intervient uniquement que sur ordre strict du médecin, en fonction de la santé de la mère et de l’enfant.
De tous les cas de figure, le débat à l’hémicycle risque fort de s’enflammer. Le sujet a été déjà débattu à l’Assemblée en 2017, mais les élus du peuple ont dû rebrousser chemin, étant donné la délicatesse du sujet et la polémique qu’il pourrait engendrer.
Projet de loi de la discorde, il en vaut la peine d’être abordé.
Ndrianaivo
Un évènement historique. La première conférence africaine sur le tabagisme et le développement s’est tenue en ligne cette semaine, du 26 au 28 octobre. Une occasion pour plus de 700 leaders, chercheurs et acteurs dans la lutte antitabac de partager leurs expériences en la matière ainsi que d’avancer des perspectives pour faire évoluer les choses. Madagascar fait partie des 11 pays dont les efforts et activités de lutte ont été particulièrement reconnus lors de cette rencontre virtuelle. Il s’agit, entre autres, de l’interdiction de fumer dans les lieux publics et les endroits clos, appliquée depuis octobre 2014. Les mesures y afférentes concernent les bureaux, les transports en commun, y compris les taxis, les restaurants et autres espaces intérieurs clos fréquentés par le public. Elles visent à protéger les non-fumeurs contre l’exposition à la fumée du tabac. Comme sanction, celui ou celle qui enfreint à cette mesure devrait payer une somme de 2 500 ariary par produit du tabac, par exemple pour une tige de cigarette. Depuis, les contrôles inopinés se sont multipliés pour s’assurer de la mise en œuvre de cette législation.
Diverses actions entreprises
Outre l’interdiction de fumer dans les lieux publics, de nombreuses actions ont également été entreprises dans le cadre de la lutte contre le tabagisme à Madagascar. L’impression d’images chocs sur les paquets de cigarettes, avec des messages dissuasifs à l’appui, en fait partie. Les industries du tabac ont accepté de coopérer dans cette démarche visant à dissuader les fumeurs en leur exposant du danger qui les guette avec le tabagisme. Les effets néfastes de la consommation de tabac sur le corps humain leur sont imprimés en image. D’un autre côté, les publicités concernant les produits de tabac ainsi que le parrainage ou sponsoring entrepris par les sociétés de production sont interdits depuis quelques années.
Le tabac tue près de 8 300 personnes chaque année dans la Grande île, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus de 2 300 parmi ces décès sont causés par l’exposition à la fumée secondaire, dont 759 concernent les enfants âgés de moins de 15 ans. Au niveau mondial, près de 5 millions de personnes périssent chaque année à cause du tabagisme et ses impacts.
Patricia Ramavonirina
Partenaire de la Fédération de sport boules de Madagascar, la société Star a assuré le rafraîchissement des quatre équipes nationales durant un mois de regroupement. Ces dernières seront en lice aux échéances internationales les mois de novembre et décembre. Quelques jours avant le départ des sélections nationales, la société a remis un jeu de maillots individuels aux quatre formations. Le lot comporte des survêtements mais aussi et surtout des boules neuves de marque Obut.
Il faut noter que l’équipe nationale senior hommes disputera le championnat d’Afrique et non moins la qualification à la Coupe du monde de 2022, qui aura lieu à Ouagadougou, capitale burkinabé du 04 au 08 novembre prochain. Les trois équipes, seniors hommes et dames et juniors garçons iront à Santa Susanna Espagne pour disputer le championnat du monde. Les seniors dames et les juniors garçons défendront le fanion national du 12 au 14 novembre tandis que les seniors hommes, quant à eux, disputeront le titre mondial le 18 au 21 novembre.
La présentation officielle des équipes nationales s’est déroulée, hier, au Skate Park Antanimena avec le partenaire. « La pétanque est un sport qui suscite l’engouement et la solidarité des passionnés. Dans cette même optique, « Soa Ny Fiarahantsika », la marque emblématique de THB, confirme son soutien aux équipes nationales qui défendront l’honneur du pays aux sommets continental et mondial à travers un appui matériel durant les compétitions.
Malgré cela, le sort des représentants de Madagascar n’est pas encore décidé. Le ministère de tutelle a déjà validé la participation de la Grande -île avec les 22 autres pays africains et une cinquantaine d’autres pour le monde. Mais l’obtention des billets d’avion est une autre paire de manche à résoudre. En effet, à deux jours de leur départ, prévu le 30 octobre, la délégation n’a toujours pas de billet d’avion.
« Nous attendons pour l'instant le déblocage de l'argent venant des autorités pour pouvoir acheter les billets et pour payer le droit d'engagement pour le mondial », a souligné le président de la FSBM, Moez Amir Andrialemirovason.
Et d’ajouter, que « notre engagement est déjà confirmé mais l’instance internationale nous a donné une grâce de 15 jours pour payer cet engagement, le 30 octobre au plus tard, sinon notre participation sera entravée. Et cela pourrait déjà impacter le déroulement de la saison 2022. Effectivement, il suffit de se qualifier en quarts de finale pour valider notre ticket au mondial de 2022. Si nous manquons donc cette rendez-vous continental, nous serions aussi forfaits pour le mondial de la saison prochaine».
Pourtant, Madagascar a tous les potentiels pour se hisser de nouveau parmi les élites mondiales de la discipline.
Elias Fanomezantsoa
Précieux sésame. La ruée vers les billets d’avion pour la liaison entre Antananarivo et la Capitale française se confirme. Selon une agence de voyage basée à Paris, les places sur la compagnie nationale française sont toutes réservées jusqu’à la fin de l’année. Pour rappel, Air France propose une fréquence de deux vols passagers et un vol cargo par semaine en partance de Paris pour Antananarivo et trois vols passagers depuis la Capitale malagasy jusqu’à Paris. Pour ce qui est d’Air Madagascar, cette même agence de voyage de préciser que le remplissage des vols Paris-Tanà est en bonne voie tandis que les réservations sur la ligne Tanà-Paris peinent à décoller. « Selon nos projections, d’ici le début décembre, les réservations sur la ligne Paris-Tanà seront « full » tandis que le voyage en sens inverse ne trouve pas encore beaucoup de preneurs en termes de réservation de billet. La raison étant que le traitement des visas reste sur le statu quo par rapport à la période antérieure à la pandémie », explique notre responsable d’agence. En effet, les procédures de traitement des dossiers de visa n’ont pas évolué jusqu’à présent. Le niveau de complexité reste le même pour un Malagasy désireux d’aller en France comme la simplicité des procédures pour un Français de venir à Madagascar est toujours la même. De plus, selon les explications de certains tour- opérateurs étrangers, ils peinent à vendre rapidement les places sur la liaison Paris-Tanà de la compagnie malagasy car cette dernière n’est pas en mesure de fournir des informations en temps réel en réponse aux demandes de renseignement des clients potentiels.
Stratégie agressive
« Les clients n’ont pas l’assurance quant à la fréquence ou encore la disponibilité des vols tant pour la liaison internationale que les vols locaux. Prenons l’exemple d’un touriste en provenance de Paris qui désire séjourner à Mahajanga et qui n’a aucune idée de la disponibilité de la liaison Ivato-Amborovy alors qu’il embarque depuis CDG Paris. On comprend qu’il puisse avoir un sentiment d’hésitation lors de la confirmation de la réservation sur Air Madagascar », déplore notre responsable d’agence. En alternative à cette situation, ces professionnels du voyage préconisent d’adopter une stratégie de vente un peu plus agressive, notamment en renouant sur les partenariats avec les compagnies étrangères en proposant des liaisons assurant un post acheminement à travers le système de « code share ». « La compagnie nationale gagnerait à établir une table ronde avec les « vendeurs de place » en Europe pour mettre une stratégie de vente plus efficace sur la liaison en profitant de la ruée après l’ouverture prochaine des frontières. De cette manière, on pourra directement proposer à un voyageur en provenance, par exemple, des Etats-Unis, de venir à Madagascar en transitant par Paris sans pour autant se soucier des détails de ce transit en achetant un seul et unique billet direct », suggère l’agence de voyage parisienne.
Hary Rakoto
Ça sent la moutarde. Une descente de l’Inspection générale de l’Etat (IGE), pour vérifier les comptes publics, n’est jamais fortuite d’autant plus qu’elle se fasse en milieu de l’exercice. Depuis la semaine dernière, selon des informations, des éléments de l’IGE se trouvent au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT), non pas pour une visite du lieu, mais pour des raisons précises. Ils y sont suite à des cris d’alerte lancés par des employés à la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES) sur la gestion dudit parc. Ce dernier, sous tutelle de ce département ministériel, serait actuellement dans une situation lamentable, notamment les animaux qui y sont exposés. Mais d’autres faits répréhensibles font aussi pourrir la situation du parc.
Un visiteur témoigne sur les réseaux sociaux sa déception et son amertume, à l’issue de sa visite dans cet unique parc botanique et zoologique de la Capitale, voire de Madagascar. « Ce parc n’est plus digne de son statut de conservation des faunes et flores. L’endroit est mal entretenu et les animaux qui s’y trouvent sont presque décharnés. Bref, le parc n’est plus attrayant comme auparavant », regrette ce visiteur qui n’est pas certainement le seul à constater la dégradation du parc au fil des mois et des années. Les responsables du MESUPRES en sont conscients d’où leur demande à l’IGE de voir de très près la gestion du parc.
En effet, le ministère alloue un budget annuel au PBZT et prend en charge entièrement les salaires des employés. Les recettes générées par le parc, par contre, lui reviennent exclusivement. Ainsi, il est inadmissible qu’avec ces fonds, le PBZT se dégrade de jour en jour. Espérons que la lumière soit faite pour que le PBZT retrouve sa notoriété d’antan…
La rédaction
La population encouragée à se protéger. Le ministre de la Santé publique, le Pr Zely Arivelo Randriamanantany, mise, voire exige la responsabilité de chacun face à la réouverture des frontières internationales, prévue pour le 6 novembre prochain. « Tous les moyens de défense peuvent être utilisés. La prise de la CVO pour renforcer le système immunitaire en fait partie. Maintenant, la vaccination fait aussi partie des priorités », avance le ministre de tutelle. Madagascar a, rappelons-le, déjà reçu plus d’un million de doses de vaccins Covishield/ Astrazeneca, Johnson&Johnson, de Sinopharm. Une campagne de communication intensive se fera bientôt pour encourager la population à se faire vacciner. Toutefois, la vaccination se fera volontairement et gratuitement.
D’un autre côté, le respect des gestes barrières constitue la principale prévention, maintenant plus que jamais. « Les pays qui ont effectué des campagnes de vaccination mais qui ont négligé ces gestes ont vu leurs cas augmenter. Vaccinés ou pas, le port de masque, la distanciation sociale ainsi que le lavage des mains avec du savon sont primordiaux », souligne le ministre de tutelle.
Des équipements pour renforcer les contrôles
« Limiter les effets négatifs induits par les restrictions de mobilité liées au contrôle de la Covid- 19 ». Ce projet intitulé « REfrAMe », mis en œuvre par l’Organisation internationale de Migration (OIM), bénéficie d’un financement japonais à hauteur de 272 277 dollars, soit plus d’un milliard d’ariary. Concrètement, l’OIM vient de remettre des équipements informatiques et de santé pour renforcer les capacités de contrôle aux frontières de Madagascar. Ces équipements, utilisés auprès des aéroports internationaux d’Antananarivo et de Nosy Be ainsi qu’au port de Toamasina, vontfaciliter le traitement informatique afin que les services fournis soient proportionnels aux arrivées. La Police de l’air et des frontières, la Direction générale des Douanes ainsi que la Direction de la veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique et riposte constituent les bénéficiaires de ce soutien matériel.
Lors de la remise des équipements, hier à Ivato, l’ambassadeur du Japon à Madagascar a mis l’accent sur la nécessité de rouvrir les frontières, notamment pour la relance des secteurs- clés de l’économie. Cela présente aussi un risque de nouvelles flambées de cas de Covid- 19, notamment par le biais des cas « importés ». « Les mesures sanitaires restent les mêmes, dont l’exigence d’un test PCR pour chaque passager depuis son embarquement ainsi qu’un PCR de contrôle à son arrivée dans le pays. Quoi qu’il en soit, le système de riposte mis en place sera réactivé en cas de flambée des cas », conclut le n01 de la Santé publique.
Patricia Ramavonirina