jeudi, 14 octobre 2021

La une du 15 octobre 2021

Publié dans La Une
jeudi, 14 octobre 2021

A chacun ! 

Bon, ça y est ! C’est la réouverture des frontières. Finalement, l’Etat lâche les vannes. Cette réouverture va enfin permettre à tous d’entrer et de sortir librement du pays.
Annoncée pour être éventuellement effective dans le courant du mois d’octobre, et cela en fonction de l’évolution positive ou améliorée de la pandémie de la Covid-19 dans le pays et également dans les pays devant avoir des contacts avec nous, la réouverture des frontières offrira une bouffée d’air … frais au secteur du tourisme qui est dans la tourmente mais qui est vital pour l’économie nationale.
En effet, le 24 août à l’hippodrome de Longchamp, près de Paris, pour répondre à une pertinente question d’un opérateur économique participant à la REF, le Chef de l’Etat Rajoelina évoquait la possibilité de réouverture des frontières le mois d’octobre prochain à condition que la situation sanitaire le permette.  Vu que l’état sanitaire du pays par rapport à la Covid-19 s’améliore de façon satisfaisante, la réouverture du ciel malagasy est fort probable. Ainsi, le Conseil des ministres du mercredi 12 octobre prit le décret de la délivrance à savoir les vols régionaux qui pourront reprendre à partir du 23 octobre tandis que les vols internationaux (Europe pour commencer) le 6 novembre. C’est la fin d’un long suspens qui a retenu tout le monde du tourisme en général et de nombreux usagers en particulier en haleine.
On saisit en toute lucidité la difficulté pour les décideurs à prendre les … décisions qui conviennent. L’on sait la complexité du pourtour du problème dans la mesure où il s’agit d’une question de santé de tous. Certes, une question hautement délicate ! La menace d’une troisième vague plane toujours. Une menace dangereuse toujours à craindre d’autant qu’elle risque, au cas où …,  d’être virulente. Une arrivée en masse sur le territoire national représente évidemment un danger potentiel mais l’Etat ne peut pas non plus continuer d’ignorer les tourmentes des opérateurs et ceux vivant de ce secteur stratégique pour l’économie nationale.
Maintenant, la voie est … libre, il appartient à tout un chacun de veiller au grain au respect strict des mesures sanitaires qui s’imposent. La responsabilité de chacun est engagée !
A la première loge, les responsables étatiques en l’occurrence le département de la Santé publique de faire appliquer et contrôler le respect des consignes. A commencer par les premières mesures dès l’aéroport, tout doit être impérativement réglo. Tous les passagers doivent être traités sur le même pied d’égalité. Aucun geste privilégiant le « deux poids deux mesures » ne sera toléré ! Les membres du personnel de santé sur terrain doivent faire preuve de rigueur jusque dans les détails. Ensuite, les opérateurs et leurs agents, jusque dans les coins les plus reculés du pays chargés d’accompagner les touristes, prendront garde scrupuleusement au respect des mesures sanitaires. Les moindres imprudences coûteront cher au pays. Et les habitants des sites touristiques concernés par les visites, eux aussi, sont priés de ne point négliger le respect sans faille des consignes.
La balle est donc dans le camp de chacun. Une négligence, même dans les détails, coûtera sans nul doute les yeux de la tête de tout le pays. Les conséquences d’un retour en force de la pandémie sont impensables sinon incalculables.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial



Le Président de la République Andry Rajoelina a lancé officiellement le projet « branchement mora ». Un projet dont l’objectif est de permettre aux foyers les plus vulnérables de bénéficier d’une installation d’un raccordement électrique à coûts réduits. Le Chef de l’Etat a effectué une descente dans trois Fokontany de la Commune urbaine d’Antananarivo, à savoir Ambatobe, Ankorondrano- Andrefana et Ampefiloha- Ambodirano, pour lancer ce projet. Un projet qui cadre avec le deuxième velirano du Président Andry Rajoelina : L’électricité pour tous les ménages. En effet, le constat est que 15% seulement des ménages malagasy disposent de l’électricité. Fruit du partenariat entre l’Etat malagasy et la Banque mondiale, le projet « branchement mora » vise ainsi à augmenter ce taux.
Concrètement, l’installation de branchements électriques sera totalement gratuite pour les ménages concernés par le projet. Selon les explications, les ménages ayant des revenus en dessous de 300 000 ariary feront partie des bénéficiaires du projet. Les kits et les intrants nécessaires à ce branchement, notamment un compteur prépayé, des disjoncteurs, des lampes, des câbles devront toutefois être achetés. Le Chef de l’Etat précise que ce pack coûtera 30 000 ariary. Un prix jugé abordable pour les ménages les plus vulnérables. Près de 30 000 foyers sont prévus bénéficier de ce projet jusqu’en 2023. Le fait de ne pas avoir d’adresse ou le fait de ne pas avoir de permis de construire ne seront pas des freins, a assuré le Président Rajoelina. Il souligne toutefois que tous les ménages doivent désormais avoir des adresses.
Le lancement officiel de ce projet « branchement mora » a eu lieu en même temps que le lancement officiel des carnets fokontany 2.0. Ce nouveau « karinem-pokontany » est doté d’une identification par QR Code. Un système qui permettra de faciliter le référencement des informations de chaque famille ainsi que la délivrance des papiers administratifs nécessaires aux citoyens. Selon le locataire d’Iavoloha, « il permettra surtout de faciliter le recensement de la population et de faire le suivi des aides sociales octroyées par l’Etat, telles que les vatsy tsinjo, tosika fameno… ». Ce projet entre dans le cadre de la digitalisation de la gestion et de l’administration au niveau des Fokontany. D’ailleurs, ce projet va de pair avec la dotation de matériels informatiques aux 192 Fokontany d’Antananarivo. Des hotspots Wifi seront en outre installés au niveau de tous les bureaux de Fokontany afin de permettre aux habitants de ces quartiers de bénéficier d’une heure de connexion Wifi gratuite tous les jours.
La rédaction








Publié dans Politique


Le ministre malagasy des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina, profite chaque opportunité de la scène internationale pour mettre sur le tapis le sujet des îles Eparses. Ces îles revendiquées à la France par Madagascar constituent un lot de nuages qui assombrit la relation entre les deux pays. Les deux Présidents de la République, Andry Rajoelina et Emmanuel Macron ont touché mot de la question lors de leurs dernières rencontres. A la tribune des Nations Unies, le numéro un malagasy a de nouveau évoqué le sujet et a demandé à l’ONU de prendre ses responsabilités. En dépit des deux résolutions prises par l’ONU, rien ne semble bouger en effet.
Suite à ce discours du Président de la République malagasy, le ministre des Affaires étrangères prend le relais dans le but d’avoir un large soutien. C’est dans ce sens que durant son voyage en Italie dans le cadre du sommet Italie –Afrique Business Week de la semaine dernière, Patrick Rajoelina a tenu à rencontrer ses homologues du continent africain pour les convaincre à soutenir la restitution des îles Eparses aux Malagasy. « Les nombreux échanges avec mes homologues africains ont été utiles pour réaffirmer notre souhait de faire aboutir ces démarches dans le cadre de la commission mixte franco-malagasy », a expliqué le numéro un de la diplomatie malagasy durant le point de presse tenu hier à Anosy.
 C’était également l’occassion pour lui de présenter le bilan de son séjour en Italie. Des rencontres avec des personnalités du système des Nations Unies étaient au programme du ministre malagasy. Ainsi, il a pu discuter avec les directeurs généraux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Fonds international de développement agricole (FIDA). Deux entités qualifiées de « partenaires essentiels » pour le Grand Sud « de leurs soutiens » au Gouvernement malagasy.
La diplomatie économique exigée par le Président de la République a été respectée par le ministre des Affaires étrangères. D’où ses échanges avec des dirigeants ou représentants d’entreprises italiennes dans les secteurs dits prioritaires et d’avenir pour Madagascar à savoir l’agriculture, l’agro business, le tourisme…
Comme tous les Malagasy qui se respectent, Patrick Rajoelina a rencontré au cours de cette mission en Italie la diaspora locale dont les membres, note le ministre, sont nos meilleurs ambassadeurs. Des Malagasy d’Andafy rassurés par Patrick Rajoelina quant à leur participation aux prochaines élections présidentielles à travers leur droit de vote.
La Rédaction


Publié dans Politique


La détention provisoire du maire de Tsarahotana,  Rakotozanakolona Paul alias Paul Karany, à Morondava, accusé dans une affaire d’assassinat d’un collecteur à Belo sur Tsiribihina fait monter le ton au sein de la population locale.  Cette dernière a fait une manifestation aux côtés des membres du conseil municipal pour exiger la libération de cet élu. Les manifestants sont convaincus de l’innocence de leur maire. Une requête dans ce sens a d’ailleurs été envoyée auprès du procureur du Tribunal de Morondava.
Pour rappel des faits, l’affaire remonte au mois de septembre dernier après l’assassinat d’un collecteur à bord d’une vedette à Belo sur Tsiribihina. La victime et son épouse ont traversé le Tsiribihina pour acheter des produits agricoles dans le Belo lorsqu’ils ont été la cible de tirs qui ont été fatals à l’homme. D’après les explications émanant de l’avocat de Paul Karany, l’origine de l’accusation contre le concerné vient d’une arme à feu qui est inscrite légalement à son nom et qu’il a vendu à un dénommé Sagira, frère du maire de Tsimafana au mois de mai dernier. Après l’achat de ce fusil, le nouveau propriétaire n’a pas encore effectué la procédure de mutation bien que la vente ait été conclue avec un acte écrit. Le même fusil a été découvert avec d’autres armes à feu au cours d’une perquisition menée par les Forces de l’ordre au domicile du maire de Tsimafana. D’après les hypothèses des enquêteurs, l’un de ces armes aurait servi dans le meurtre du collecteur.
Zones d’ombre
Après la saisie de ces armes, le maire de Tsimafana a été interpellé pour assassinat, trafic d’armes et association de malfaiteurs. Le maire de Tsarahotana, Paul Karany quant à lui, est accusé de vente d’armes illicites et association de malfaiteurs. Une accusation que l’avocat du prévenu remet en question étant donné que l’erreur vient de l’acheteur de l’arme qui n’a pas procédé à la mutation. Le maire a été placé en détention préventive après son déferrement le 30 septembre dernier mais aucune enquête au fond n’a été menée jusqu’à aujourd’hui. Autant de détails qui intriguent l’avocat de Paul Karany et qui s’interroge sur certaines zones d’ombre dans cette affaire.
Ayant déjà été élu député de Belo sur Tsiribihina pendant 5 ans, Paul Karany en est à son 5ème mandat de maire de Tsarahotana. Ce qui explique sa notoriété auprès de la population locale. De plus, la gestion des affaires de la Commune tourne au ralenti depuis l’emprisonnement du maire. Suite à la manifestation des habitants, la tension monte d’un cran dans la Commune. La population, qui soupçonne des calculs politiques dans le but d’entraver le mandat de Paul Karany, interpelle les autorités étatiques afin de suivre de près la situation.
La Rédaction

Publié dans Politique
jeudi, 14 octobre 2021

Agenda du week-end


Vendredi 15 octobre

Silo & Mafonja
Du jazz et de la musique « roots » à profusion. C’est ce que propose la salle de Tany Mashy, Ambohijanahary pour ce soir à partir de 20h. Une soirée qui s’annonce déjà très musicale. Deux artistes et à la foi des musiciens reconnus dans leurs domaines investiront la scène, à savoir Silo et Mafonja jouant tous à la guitare ou au clavier. Le « line-up » donne déjà une idée de ce que la soirée sera et les mélomanes sauront où sortir ce soir. Le répertoire sera éclectique, voguant entre soul, jazz et roots à leurs sauces. Une jolie soirée musicale en perspective, à marquer autour de quelques verres.

Big MJ
De retour sur la scène de la Capitale, Big MJ mettra le feu au Buffet du Jardin, Antaninarenina à l’occasion de la fête de l’Octoberfest, ce soir à 18h. Promettant une chaude ambiance à leurs fidèles fans, le chanteur et son groupe vont partager le meilleur d'eux-mêmes par le biais d'un répertoire varié allant du « salegy » au sega, en passant par la biguine, le slowx, l'« antosy », le « malesa », le « bawejy »... Rejoignez la piste pour vous éclater avec les morceaux populaires comme « No limit », « Tsaravady », « 100 pour 100 », « Mankafy anao fo », « Tu me mank », « Zah love », « Mikisaha », « Za tsy hiala », « Ataoko akory », « Ambiance à Diégo », « Ravady », « Chériko », « Tsinjaka tria tria » »… A noter que La Manitra et Ny Ony seront également sur place pour s’occuper de l’animation musicale.

Mr Sayda
Mr Sayda sera l’affiche du côté du Bypass ce soir. Une aubaine à ne rater sous aucun prétexte pour ceux qui ne l’ont jamais vu à l’œuvre, ailleurs que sur le petit écran. Au programme, les « Mba marina anie », « Vokatry ny foko», « Tia anao aho », ou encore son nouveau single  « Isika roa ». Une soirée « roots » qui promet d’être mémorable. Pour toute une soirée qui s’annonce  chaude, rendez-vous ce soir à partir de 19h 30 à l’Aire du Bypass.

Raiven
Une ambiance tropicale assurée à travers un répertoire dominé par du rythme à gogo, ce soir à 21 h au Bonara Be, 67 Ha. En matière d'animation, Raiven est un grand habitué de la scène et occupe la place qu'il mérite dans la grande famille des artistes. Doté de multiples styles musicaux allant du « salegy » au slow, en passant par du zouk love, afro pop, reggae ou encore « afro beats gasy »..., le jeune artiste est capable d'offrir une soirée survoltée et explosive. Ses tubes « Tsy plaisir », « Tonton dembal », « Aza araraotigny », « Bye bye jaly »,… seront à  apprécier sur place.

Tence Mena
La reine du style « mipoapoaka »  ne cesse de monter en puissance. A preuve, sa dernière composition intitulée « Bye bye » fait un énorme tabac sur les ondes de la radio et sur les chaînes de télévision. Hortencia Maroanjara, connue plutôt sous son nom d’artiste Tence Mena, n'a pas fini de surprendre ses fans qui, à leur tour, lui témoignent leur soutien. Riche d'un potentiel varié, énergique par sa chorégraphie et puissante par sa voix, l’artiste reste une référence à part entière en matière d'animation. Au lieu d'entendre les échos le lendemain, il vaut mieux être présent ce soir à 21h au Jao’s Pub, Ambohipo pour vibrer avec ses sons.   

Rija Ramanantoanina
Il est l’un des chanteurs les plus remarquables de sa génération. Ayant su se forger une réputation de crooner invétéré auprès de ses fans depuis près de trois décennies, Rija Ramanantoanina sera en concert ce soir au restaurant Sonia’s Food, Ankadindratombo pour  un rendez-vous qui s’annonce prometteur de joie et d’allégresse, comme à l’accoutumée, que le chanteur prépare actuellement pour le public et qu’il égayera encore plus avec cette aura de générosité qui lui est propre. Il charmera une fois encore la gent féminine et inspirera les hommes à travers ses chansons romantiques.

Samedi 16 octobre

‘Zay
C’est un peu un avant-goût de la célébration du 25ème anniversaire du groupe. Le groupe ‘Zay, composé de Nary avec sa guitare électroacoustique et sa sœur Malala au niveau vocal seront sur à la scène de La Café de la Gare, Soarano demain soir à partir de 19h. Ils seront bien sûr accompagnés par ses six musiciens. Nary et sa bande sont de grands habitués d’une magnifique prestation à chaque apparition publique. Un rendez-vous dominical en compagnie de 'Zay au grand complet et toujours au top de sa forme. A ne pas rater !

Madajazzcar
Un moment pour les férus de la musique jazz. Quelques artistes se relayeront demain matin sur la scène du théâtre de verdure à Analamaitso pour le grand plaisir du public, dans le cadre de l’évènement Madajazzcar. A l’affiche : des artistes et instrumentistes de renom à l’instar de Andy Razafindrazaka Group, Jazz Club CGM, Solo Andrianasolo Quintet, Really Jazz, Joro Quartet et 5 perform. L’entrée est libre.

Dimanche 17 octobre

Samoëla
Une fin de semaine animée par une formation qu'on ne présente plus en matière d'animation. Depuis sa présence dans le showbiz tant sur le plan national qu'international, Samoëla reste une grande référence dans le milieu des chansons à texte. Classé dans le rang des auteurs-compositeurs et interprètes de haut niveau, il excelle aussi dans son statut de musicien polyvalent. Souvent armé de sa guitare et de son « kabôsy », ses deux instruments de prédilection, Samoëla poursuit son bonhomme de chemin. De ce fait, le chanteur montera sur la scène du terrain de l’Esca Antanimena ce dimanche à 15h pour le concert intitulé « Zara revy », entrant dans le cadre de la célébration de ses 25 ans de scène.


« Ny tsikin’ny fitia »
Ce dimanche à partir de 15h 30, en marge de la célébration du 50ème anniversaire de Lilie, la salle du CCEsca Antanimena accueillera un concert géant dénommé « Ny tsikin’ny fitia ». Un grand point de rencontre des amoureux de « kalon’ny fahiny » « Folk gasy » ou encore « bà-gasy » issus de tous les horizons. Et comme un anniversaire ne se fête pas tout seul, la chanteuse sera entourée de plusieurs sommités de la musique malagasy qui vont inonder la scène. Parmi les « headliners », on retrouvera Mahery, Lilie, le crooner Rija Ramanantoanina, le chanteur et humoriste Gothlieb, Salomon.

Sitraka Rakotobe





Publié dans Culture


Le prix des bouteilles de gaz de Vitogaz devra baisser dès lundi. C’est la promesse annoncée par Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation, hier dans la Région de Bongolava, à l’occasion du lancement de l’industrialisation dans cette Région. D’après ce responsable, la société Vitogaz n’a pas respecté le consensus à ce sujet et a procédé unilatéralement à la modification des prix de ses produits.
Pour rappel, après une longue période de maintien des prix, Vitogaz Madagascar s’est retrouvée contrainte de répercuter en partie la hausse des cours mondiaux. La société a ainsi révisé à la hausse d’environ 16% le prix du gaz si la dernière hausse a eu lieu au mois de février 2020. Ainsi, les augmentations ininterrompues du cours du produit sur le marché depuis plusieurs mois ont contraint le distributeur malagasy à revoir ses prix à la hausse.
Cependant, cette société, malgré un contexte difficile sur le marché mondial, a collaboré avec les autorités pour développer l’utilisation et la popularisation du gaz. Collaboration dont plusieurs initiatives sont sorties à l’instar de la mise sur le marché de bouteilles de petite capacité de 4 à 6kg pour une vente dans toute l’île, le développement de la vente de gaz au détail (possibilité d’acheter son gaz à partir de 3 000 ariary, avec en projet de nouvelles installations en Province) et enfin la mise en place de promotions pour faciliter un premier accès au gaz à plusieurs milliers de ménages malagasy.
Par ailleurs, au ministère d’expliquer que «Le marché national est considéré comme étant un marché libre. Toutefois, le prix sur le marché de certains produits mis en vente nécessite une concertation avec le Gouvernement. Le gaz combustible figure dans la liste de ces produits pour préserver le bien-être de la population dans la mesure où ce produit figure d’ailleurs parmi les produits contrôlés et suivis par le ministère à travers les descentes des commissaires et contrôleurs du commerce ». Les consommateurs attendent ainsi avec hâte le jour du début de la semaine prochaine pour revoir les grilles tarifaires de cette denrée à la baisse une nouvelle fois. 

Hary Rakoto

Publié dans Economie



La saison hivernale 2021 s’estompe et laisse la place actuellement à du temps globalement clément (ciel dégagé) avec déjà quelques averses d’instabilité à prévoir sur les zones à hauts reliefs. « Les conditions météorologiques sont particulièrement propices au développement et à la propagation des feux », ont alarmé les prévisionnistes de la Direction générale de la Météorologie (DGM) sise à Ampandrianomby. Ainsi, une vigilance absolue est lancée à tout individu afin d’éviter une situation catastrophique. « Quelques points de feux sont déjà visibles chaque jour sur les produits satellites disponibles durant les deux derniers mois », ont poursuivi les techniciens. Il est à rappeler que le déclenchement des feux pourrait être d’origine anthropique et/ou naturel (effet de loupe, effets combinés d’une forte insolation, hausse de température et baisse d’humidité de l’air).
Selon les chiffres publiés par la Direction de la revalorisation des ressources forestières auprès du ministère malagasy de l’Environnement, 10 000 hectares de forêt sont perdus chaque année à Madagascar à cause des feux de brousse. Et les statistiques fournies par l’Agence spatiale américaine (Nasa) indiquent que « 90 % des surfaces brûlées correspondent à des savanes herbeuses/arbustives, un peu plus de 5 % à des zones forestières et moins de 5 % à des zones de culture.

Vent chaud à prévoir

Par ailleurs, le temps pour ces mois d’octobre et novembre est caractérisé par un régime de vent chaud, relativement faible mais qui s’amplifie parfois durant la hausse des températures au cours de la journée. L’humidité atmosphérique est généralement faible, mises à part les zones fortement influencées par les brises marines/continentales (Ouest, Sambirano, hauts reliefs) où les averses locales voire les orages sont probables.
Rappelons que le dernier épisode de froid et de fraicheur significative, associé à un flux d’alizé, remonte à la deuxième et la troisième décades de septembre et durant lesquelles les températures maximales descendaient jusqu’à 17,4° C à Antsirabe le 11 septembre dernier, 18° C le 12 septembre à Fianarantsoa et 17,8° C à Antananarivo le 20 septembre. Cette situation a été marquée par la présence d’un anticyclone très puissant (1  042 Hpa), centré au sud des îles Mascareignes, en charriant des masses d’air froid sur l’ensemble de la zone. « Nous avons ainsi assisté à nouveau à un hiver normal, que ce soit en termes de début (dernière décade de mai 2021), de fin (dernière décade de septembre 2021), notamment des températures extrêmes observées mais aussi des temps sensibles. Dans son ensemble, l’hiver 2021 a accusé une anomalie de température moyenne de + 0.14 °C, plus froid que celui de l’année 2019 (+1° C). La température minimale absolue observée dans la Région de Vakinankaratra (Antsirabe) était de 2,5° C le 5 juillet 2021 contre 1,6° C le 7 août 2020, 2° C en juillet 2017 et -2° C en juillet 2013 », a expliqué Météo Madagascar.
Recueillis par K.R.


Baisse de la température à l’exception du Sud ce week-end
Pour ce week-end, une légère baisse des températures maximales est prévue en général sur toute l'île, sauf dans le Sud où elles resteront élevées (autour de 39° C). Telle est la prévision météorologique d’au moins pour trois jours. D’après la Direction générale de la Météorologie sise à Ampandrianomby, les personnes vulnérables sont priées d'être vigilantes. Particulièrement pour cette matinée, du temps nuageux avec parfois des crachins est prévu sur la partie Nord-est du pays. Tandis que quelques averses résiduelles sont attendues sur Melaky en début de la matinée. Le temps sec persistera sur le reste du pays. Et au fil de l'après-midi, le ciel sera un peu plus chargé par des nuages sur les hautes terres centrales et les hauts reliefs avec même un risque d'averses sur Vakinankaratra, à l’intérieur de Melaky, Menabe et une partie d'Atsimo-Andrefana. Un temps sec persistera ailleurs.

Publié dans Société


Dans quelques heures, le départ de la 42e édition du Rallye international de Madagascar (RIM) sera donné à Ankorondrano dans l’enceinte de Materauto, partenaire de l’événement, à travers ses deux marques EFL et Michelin. La course s’étalera du vendredi 22 au dimanche 24 octobre prochain. Le parcours comptera 14 épreuves spéciales (ES), totalisant 183,62 km. Le parcours le plus court sera de 6,10 km contre 27,71 km pour le plus long. Durant l’étape 1, il y aura 4 ES de 29,38 km, et pour l’étape 2, 4 ES de 79,02 km seront prévues, enfin pour l’étape 3, 6 ES de 73,96 km seront au menu. La course se déroulera dans les parties ouest et nord de la Capitale en passant par Vontovorona, Ampangabe, Alakamisy- Ambohidratrimo , Ivato et Ambodifasina.
 Vu le contexte sanitaire que traverse le monde, le nombre de participants a vu une baisse par rapport aux éditions précédentes.
La course à la succession des frères Ando et Rivo Andrianarivony est donc relancée pour le titre 2021.   Cette compétition compte pour la cinquième manche du championnat de Madagascar. Pour le moment, l’équipage Mika et Fafah mène provisoirement au classement général du cumul de points depuis la première manche.  Ils ont gagné le rallye de Vakinankaratra, le rallye du Boeny et le rallye Tour de Tana. L’équipage a gagné trois manches sur le championnat. La victoire pourrait déjà être décisive pour l’équipage pour le titre de cette saison.
Les deux manches restantes se disputeront les 18-19-20 novembre et les 18 et 19 décembre dans le programme de fin de saison de la fédération.
E.F.


Publié dans Sport


Le phénomène lié aux violences conjugales semble être subitement en recrudescence, un peu partout dans le pays. Souvent, ce sont les épouses qui paient le plus lourd tribut de cette situation au point que certaines ont même failli perdre la vie dans des circonstances parfois tragiques. Vers le début de cette semaine, une mère de famille a dû être évacuée puis hospitalisée en ville, précisément à l’HJRA. Pendant trois jours, elle n’a toujours pas émergé de son coma après que son mari l’a battue sans ménagement pour un motif qui échappe au commun des mortels.
Le week-end dernier, l’opinion avait été horrifiée après qu’un jeune chef de famille de 27 ans d’Ambohitrarahaba a tenté de tuer sa femme en l’égorgeant et son enfant de 2 ans en le dépeçant et en l’éventrant, avant qu’il ne mette lui-même fin à sa propre existence. La mère de famille a failli également disparaître à jamais si les membres du fokonolona n’étaient pas arrivés assez rapidement. Le geste suicidaire et plein de violence, sinon de folie meurtrière chez le père de famille, aurait été à la fois d’ordre psychique et professionnel. Il n’aurait dû pas supporter la pression morale liée à sa dispute avec son employeur qu’il a préféré voir les siens mourir avec lui.
Une ou deux semaines de cela, le comportement destructeur d’un autre chef de famille, domicilié à Ankofafa à Fianarantsoa, a ouvert cette sombre série montrant des gestes de folie et de brutalité de la part de certains maris envers leurs femmes. Mais à la différence que l’habitant d’Ankofafa, dans sa colère folle contre son épouse, il a préféré dynamiter sa maison plutôt que de s’en prendre physiquement à elle. Mais pour un peu, le résultat a frôlé la catastrophe et on peut dire que la dame l’avait quand même échappé belle. En cause, l’homme qui avait pourtant l’habitude de telle prise de bec avec sa conjointe aurait été excédé par les vifs échanges verbaux qu’il a eus avec sa femme.
Le 2 octobre dernier, un spectacle similaire s’est poursuivi, mais qui s’est déroulé cette fois-ci à Nanisana. Là, un mari colérique a mis le feu à sa maison à la suite d’une violente dispute avec sa femme. Le comble pour cet homme, c’est qu’outre le fait que le drame a failli ruiner sa femme, la maison ne lui appartiendrait pas, mais plutôt à ses beaux-parents. Et comme un malheur ne vient jamais seul, une maison voisine de celle du couple en cause avait été également touchée par l’incendie.
Franck R.






Publié dans Société
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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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