Drame après l’accident d’un véhicule issu du cortège présidentiel survenu dimanche dernier, à Ambatobe. Rappelons que cet accident de la route a fait une dizaine de blessés dont 6 militaires et 4 civils qui ont été immédiatement conduits au service des Urgences de l’hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana. Suite à des complications liées à l’état de santé de Raharimalala Tsihoarana, âgé de 8 ans, les médecins ont décidé de procéder à une intervention chirurgicale dans la nuit de dimanche et ce, avec le consentement de la famille de l’enfant. Malgré cette opération qui a duré près de 4 heures, l’enfant n’a pas survécu à ses blessures, selon une déclaration officielle au niveau de l’HOMI. Au cours d’une déclaration à la presse hier, l’un des proches du défunt a confirmé que l’enfant n’a pas été percuté par le véhicule tout en expliquant les circonstances qui ont provoqué ses blessures.
« A chaque fois que le cortège présidentiel passait, mes petits – enfants avaient l’habitude de sortir pour saluer le Président mais ils n’avaient jamais dépassé la barre en fer qui bordait la rue », explique Marie Jeanne, grand – mère du petit Tsihoarana. D’après toujours ses précisions, « ce n’était pas le véhicule qui l’avait blessé mais le choc de la chute des agents qui ont sauté à la suite de l’accident ». Le petit Tsihoarana n’avait donc pas supporté le poids du militaire qui lui est tombé dessus.
Soutien et prise en charge
Pour rappel des faits, le véhicule blindé qui ferme le cortège présidentiel a fait une embardée et s’est retrouvé les quatre roues en l’air. En voulant éviter un enfant qui avait traversé brusquement la chaussée, le conducteur du véhicule a appuyé de manière excessive sur la pédale de frein.
Dans une déclaration hier, la Présidence a présenté des condoléances à la famille du défunt. La dépouille mortelle a été amenée depuis l’HOMI vers le Tranompokonolona Mangarivotra – Ambatobe pour une veillée funèbre. Un soutien qui a été accueilli positivement par ses proches dont sa grand – mère.
La Président réitère également la poursuite de la prise en charge des soins et frais d’hôpitaux ainsi que la surveillance de l’état de santé des autres blessés dont 3 enfants et une femme. Les responsables au sein de la Présidence ont été à leurs côtés depuis leur admission à l’hôpital jusqu’à maintenant. Dimanche, juste après l’accident, une délégation dirigée par la directrice de cabinet de la Présidence ainsi que le directeur de la sécurité présidentielle ont fait le déplacement à l’hôpital pour venir au chevet des blessés et leur apporter des aides pour leur traitement.
La Rédaction
Comme toute formation politique tenant en main le pouvoir, l’IRD n’échappe pas aux vicissitudes des pratiques politiques indécentes. La plateforme présidentielle détient la majorité dans les deux Chambres du Parlement. Le régime Orange règne sans partage. Cependant, à l’intérieur de cette majorité, des brebis galeuses sèment la discorde.
La devise de la IV ème République, place l’amour (de la Patrie, d’autrui) au premier rang « Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana », une place de choix traduisant le premier souci des dirigeants de la République.
En réalité, le régime dont le TGV assure la locomotive veut émettre un message clair et net selon lequel on priorise avant toute chose l’Amour, grand « A ». Un précepte inspiré et tiré des Saintes Ecritures « Et l’Amour en est le plus grand ! » selon I Corinthiens 13 : 13. Tous les actes seront dictés et faits en fonction de ce concept divin, basé sur l’amour des hommes, d’autrui. Bref, de la Patrie !
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, n’a de cesse répéter à qui veut l’entendre à travers le pays sa conviction ancrée sur l’amour de ses concitoyens. Les XIII Points du « Velirano » focalisent comme point d’orgue l’amour d’autrui dans toutes les concrétisations des promesses présidentielles.
Tous les grands responsables, ministres et gouverneurs, ainsi que les élus notamment parlementaires, prennent impérativement acte de ce « principe » qui doit être visible à travers comportement et geste quotidiens. Chacun sera jugé par rapport à la fidélité de ses actes, de son comportement vis-à-vis du régime qui, rappelons-le à tout moment, fonctionne sur la base de l’Amour. Et c’est ici que le bât blesse !
Si des uns épousent, par conviction, ce principe divin cher au régime Orange, d’autres emboîtent le pas par pur … intérêt. Ils rejoignent, au départ, le camp de Zandry Kely pour le « soutenir » non par conviction du cœur mais pour le besoin de la … poche ! Ils n’hésitaient pas à endosser l’étiquette IRD rien que pour se faire passer au verdict des urnes. Au final, ce sont des hauts responsables ou des élus IRD ! Néanmoins, ils n’ont pas mis trop longtemps pour se démasquer. Le voile tombe dès la moindre secousse.
A l’approche des échéances électorales de 2023, certains de ces traîtres se trahissent, d’eux-mêmes. Ils préparent discrètement, encore pour le moment, le terrain. Soutenus par des personnalités diverses qui ne se déclarent pas ouvertement opposées au régime Orange mais agissent comme tels à travers le pays.
Le nettoyage du régime, du parti et de la plateforme s’impose. Le moment arrive qu’il va falloir écarter voire isoler les IRD par intérêts.
Ndrianaivo
Interrompus par les sénateurs. Les articles 22 et 23 relatifs aux pratiques de l’avortement thérapeutique ont été supprimés de la Loi sur le planning familial, lors de leur passage au Sénat en décembre 2017. Par conséquent, l’interruption volontaire de grossesse reste punie par la loi malagasy jusqu’ici, et même pour des raisons médicales. « L’article 317 de notre Code pénal interdit l’avortement sous toutes ses formes, même si la grossesse nuit à la santé de la mère. C’est également le cas même si des malformations congénitales du fœtus, entre autres des handicaps ou des problèmes cardiaques, sont détectées à l’avance », rappelle Masy Goulamaly, présidente de la Commission Genre auprès de l’Assemblée nationale.
Face à des situations dangereuses pouvant nuire à la santé de la mère et de l’enfant, cette députée élue à Tsihombe va présenter une nouvelle proposition de loi sur l’interruption thérapeutique de grossesse (ITG), durant la session ordinaire du Parlement qui débute cette semaine. « Cette proposition de loi met surtout l’accent sur l’interruption d’une grossesse dangereuse, à l’exemple d’une mère ayant des déficiences mentales ou une autre dont l’état de santé fragile ne peut pas supporter une grossesse jusqu’à son terme. Les cas d’une mère victime de viol ou de violences peuvent également être pris en compte », expose cette vice- présidente des femmes parlementaires de la SADC.
Tenir compte du contexte actuel
L’article 28 de la loi n° 2017-043 souligne que désormais, « toute personne physique qui aura pratiqué l’interruption de la grossesse pour motif médical au mépris des conditions prévues par la loi sera punie par les peines prévues par le Code pénal, dans son article 317 ». Mais depuis, les activités de plaidoyers ont été renforcées par les activistes, sur une initiative du mouvement « Nifin’Akanga ». « Réviser la loi, en tenant compte du contexte actuel, s’avère indispensable. Les démarches devraient être entamées pour la dépénalisation de l’avortement, face à la peur persistante tant au niveau du personnel médical que des femmes qui la pratique », se convainc la présidente de la Commission Genre au sein de l’Assemblée nationale. Elle a d’ailleurs exprimé son engagement dans cette cause, lors la présentation du film documentaire sur les pratiques de l’avortement à Madagascar, le 6 février dernier à l’IFM, Analakely.
Effectivement, les pratiques clandestines de l’avortement ne cessent de se multiplier, notamment durant le confinement lié à la Covid- 19 l’année dernière. Les témoignages des femmes et des sources auprès de certains centres de santé confirment ce fait. Mais avec la nouvelle proposition de loi sur l’ITG, cette pratique pourrait se faire seulement sur demande de la femme ou du médecin, après diagnostics des dangers liés à la grossesse. Depuis longtemps, les médecins ne peuvent prendre des décisions y afférentes au risque d’être poursuivis en justice. Son adoption pourrait ainsi réduire la mortalité maternelle et infantile liée à l’accouchement. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina
« J’ai gagné ! », a annoncé joyeusement Niu Raza sur sa page Facebook. Et oui, la chanteuse vient de remporter la première place lors du concours international « New England Music Awards 2021 » dans la catégorie « World Act Of the Year » qui s’est tenu dimanche dernier à Malden (Etats-Unis). Il s’agit d’une autre jeune talentueuse malagasy qui a ainsi eu l’opportunité de briller à l’échelle internationale. Durant cette compétition, Niu Raza, de son vrai nom Ny Ony Razafindratandra, s’est retrouvée aux côtés de huit autres groupes étrangers, entre autres Dub Apocalypse, Eduardo Betancourt, Greg Roy, Roots of creation. Autant dire que c’est une bonne nouvelle pour les fans de la chanteuse mais également pour tout le peuple de la Grande île.
A noter que leditconcours baptisé « New England Music Awards » consiste à décerner tous les ans des prix, et ce depuis l’année 2012, aux artistes résidant dans la Région de la Nouvelle Angleterre aux Etats-Unis, autrement dit dans les Etats de Connecticut, Maine, Massachusets, New Hampshire, Rhode Island et Vermont. Il s’agit de récompenser, selon les organisateurs, « le dévouement, l’esprit et les réalisations qui se sont imposés au cours de l’année comme une force contribuant à la scène musicale la plus robuste et la plus diversifiée au monde. Une centaine d’artistes internationaux ont participé à cette competition musicale mêlant les genres, en allant du rock metal au jazz, en passant par le soul, le RnB, le hip-hop,…
S.R.
Consensus. Le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andry Ramaroson, accompagné de l’équipe de l’organisme Economic Development Board, de la Direction du trésor ainsi que celle de la douane, ont effectué hier une réunion avec le représentant du groupement des pétroliers, et cela dans l’objectif de sortir une solution concrète afin de maintenir le prix du carburant en son état actuel. « Nous étudierons toutes les alternatives envisageables afin de garder les tarifs tels qu’ils sont présentement, de manière à atténuer les impacts sur le quotidien des Malagasy dont la faiblesse du pouvoir d’achat qui est encore persistante », explique sur les réseaux sociaux le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. En effet, si les effets de la pandémie s'estompent, la consommation redémarrera. La hausse de prix du pétrole illustre cette soudaine reprise économique. Selon la logique, la Grande île aura du mal à déroger à cette règle même si le prix du litre d’essence et celui du gazole n'avaient pas bougé depuis deux ans. Ainsi, le prix du carburant reste le même depuis le 20 juin 2019. Jour où les négociations qui ont eu lieu entre l’Etat et les compagnies pétrolières ont permis d’assoir le prix du gasoil à 3 400 ariary le litre, 4 100 ariary pour le supercarburant et 2 130 ariary pour le pétrole lampant. Pourtant, si l'Etat maintient les prix actuels, l'écart entre le prix d'achat d'un litre d'essence et sa vente serait de 450 ariary, selon les observations de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH).
Désaccord
Maintes fois, les compagnies pétrolières ont manifesté leur désaccord sur le mécanisme d’ajustement automatique des prix minima affichés à la pompe (PMPA). Pour comparaison, les prix à la pompe n'ont pas varié depuis juin 2019 pour Madagascar. Mais pour les pays insulaires voisins, chaque premier jour du mois, les stations-services ajustent leurs tarifs aux décisions préfectorales de manière à afficher une réelle vérité des prix. D’ailleurs, si l'an dernier, le cours du pétrole s’est effondré à cause de la pandémie mondiale, le phénomène a permis aux autorités de lisser le déficit financier de l'OMH. Ces pertes étaient dues au maintien d'un prix de vente inférieur au prix d'achat par litre. Avec, la baisse du Brent, le maintien des prix du litre à la pompe a permis de combler le trou dans les caisses. Mais actuellement, avec la reprise, même les bailleurs à l’image du Fonds monétaire international (FMI) préconisent de maintenir le prix du carburant à un niveau conforme avec les coûts du marché, afin d'éviter l'accumulation d'un nouveau passif envers les distributeurs. Ainsi, a priori, le prix du carburant ne pourrait pas échapper à une hausse et il est fort possible qu'il en soit de même pour le prix de l'électricité. Celle-ci est produite, pour l’essentiel, avec des énergies fossiles.
Hary Rakoto
La réserve naturelle de plus en plus menacée. Le week-end dernier, les flammes ont de nouveau envahi le parc national d’Ankarafantsika. Trois zones ont pris feu en même temps, dans la soirée du samedi, vers 19 heures d’après les informations communiquées par le ministère de l’Environnement et du Développement durable. Le premier feu s’est déclaré à Ambodimanga, au bord de la route nationale 4. Alors que ce premier incendie n’était pas maîtrisé, deux autres se sont déclenchés, respectivement à Andranofasika et Bemena. Dimanche, dans la soirée, les feux ont été plus ou moins maîtrisés. Et hier, Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable a annoncé, dans une publication sur son compte Facebook, que tous les feux sont enfin éteints après trois jours de dur labeur. Elle en a aussi profité pour remercier les 500 personnes qui se sont mobilisées pour éteindre les feux, mais aussi l’entreprise SOCTAM et une personne de bonne volonté pour avoir fourni 15 pulvérisateurs et une voiture pour aider à combattre ces feux. D’autre part, les autorités locales ont intercepté, avant-hier, un individu à l’origine de ces incendies dans la réserve naturelle. Ce dernier a déjà été remis à la Justice. En attendant, l’enquête continue.
Si les responsables n’ont pas encore diffusé de bilan des dégâts, les pertes forestières pourraient tourner autour d’une cinquantaine d’hectares. En seulement un mois, le parc national d’Ankarafantsika a perdu au moins 3 250 hectares de zones forestières, soit l’équivalent à quelques hectares près de la ville de Toamasina, dont la superficie est de 3 090 hectares. Ces chiffres pourraient augmenter colossalement une fois le bilan dressé. Il ne faut pas oublier qu’en septembre, après l’incendie d’une semaine, les responsables ont estimé les pertes qu’à seulement une centaine d’hectares, très loin de la réalité en fin de compte. Après avoir mesuré l’étendue des pertes lors de cet incendie ravageur, du mois de septembre, précisément du 9 au 13 septembre, « le parc national d’Ankarafantsika a perdu près de 3 200 hectares de forêts», a annoncé le Madagascar National Parks (MNP), en charge de la gestion de cette réserve naturelle. Les 136 000 hectares de cette aire protégée sont dévorés petit à petit par les feux. Et quand les flammes auront atteint le noyau dur, le cœur de la réserve naturelle, Ankarafantsika ne sera plus que de l’histoire ancienne.
Il faut noter que les autorités autant que le gestionnaire du parc ont investi pour renforcer les moyens de lutte contre les feux. «Nous avons renforcé les matériels sur place. La région sujet à des feux a notamment été approvisionnée en sacs d’eau, en jerricane mais aussi en bêche et autres matériels nécessaires dans l’extinction des feux», soutient Hanitra Razafindrahanta, responsable en charge du reboisement, de la gestion des feux et de la dynamisation des acteurs au sein du MEDD. Malheureusement, face à l’étendue de feux, ces matériels sont loin d’être suffisants surtout à cette période de l’année, la saison des feux de brousse. Ankarafantsika n’est donc pas la seule région touchée par ces feux. Le site Firecast de Conservation International, système de surveillance et de prévisions des forêts et des incendies, affiche notamment des centaines de points de feux dans les quatre zones forestières du pays. Des mesures pérennes doivent être prises pour toutes ces zones forestières, et pas seulement Ankarafantsika.
Rova Randria
L’Ambassade de Corée à Madagascar dispose désormais de son équipe de démonstration de Taekwondo, art martial traditionnel coréen. L’équipe sera dorénavant présente lors d’évènements culturels organisés par l’Ambassade, et continuera la promotion de cette discipline dans tout Madagascar. Effectivement, celle-ci va se présenter à la Coupe de l’ambassadeur de Corée qui se déroulera en 2022.
La première édition a été lancée en 2020 mais au vu du contexte sanitaire, la compétition s’est déroulée en ligne sur un enchaînement que chaque participant a dû envoyer. A noter que pas moins de 2500 pratiquants ont pris part à cet évènement.
Pour revenir à cette équipe de Taekwondo de l’Ambassade, elle a été présentée officiellement au public lors de la célébration de la fête nationale coréenne le 5 octobre dernier.
Les 24 membres de l’équipe ont été sélectionnés parmi une soixantaine de candidats au mois de juillet dernier lors de la journée de sélection. Cette équipe est dirigée par Lee Jeong-moo (6e Dan), maître officiel du Kukkiwon, siège mondial du Taekwondo.
« Je souhaite que beaucoup de malgaches assisteront à la Coupe l’an prochain et que le Taekwondo gagne plus de terrain à Madagascar », a expliqué l’ambassadeur de Corée à Madagascar, Son Yongho.
Recueillis par E.F.
Un grand « ouf » de soulagement pour les étudiants autant que le Personnel administratif et technique(PAT) de l’université d’Antananarivo. Une étape a été franchie pour résoudre les problèmes qui minent l’enseignement supérieur à Madagascar. Après la rencontre entre les membres du bureau syndical du personnel administratif et technique (PAT) et la ministre de l’Enseignement supérieur, Assoumacou Elia Béatrice, cette dernière a annoncé le rétablissement des indemnités de technicité dans les salaires du PET. D’après la ministre, le Conseil du Gouvernement a permis de signer le décret donnant gain de cause à ses revendications.
Elle de rappeler dans son discours que ces indemnités de technicité sont versées dans les salaires du PAT depuis 2003. Puis, elles ont été suspendues pendant un certain temps à cause de la non-conformité avec les textes y afférents. Une bombe à retardement qui a déclenché la grève du PAT, engendrant ainsi l’interruption des inscriptions au sein du campus et le début des cours. En contrepartie, ce dernier souhaite le début de la rentrée universitaire 2020-2021 dans la sérénité totale. Entre-temps, la cérémonie officielle pour la rentrée universitaire 2020-2021 s’est tenue hier à l’université de Fianarantsoa.
Faut-il rappeler que cette grève du personnel administratif et technique de l’université a duré deux semaines. Ces agents de l’Etat ont réclamé leur salaire du mois de septembre ainsi que leurs indemnités de technicités. Hier, la grève s’est poursuivie jusqu’au niveau des arrêts bus 119 à Ankatso. Il a fallu l’intervention des Forces de l’ordre pour que la situation revienne à la normale. La rentrée universitaire 2020-2021 a été déjà plusieurs fois reportée. Elle était prévue le 30 août dernier, puis le 4 octobre, le 12 octobre et dernièrement le 25 octobre pour l’Ecole normale supérieure.
La semaine dernière, une rencontre entre le PAT Antananarivo et la ministre de l’Enseignement supérieur a déjà eu lieu. Les deux parties ont discuté sur les mesures déjà prises pour résoudre le problème des salaires et des indemnités techniques. Selon la ministre Assoumacou Elia Béatrice, son département ne se contente pas seulement d'examiner les nombreux problèmes des universités qui durent depuis des décennies, mais également de chercher leur résolution. Une étape est déjà franchie quant à la résolution du litige entre l’université d'Antananarivo et le service du contrôle financier concernant le retard des salaires. Après la rencontre, les deux parties ont convenu de travailler ensemble et de se prêter main-forte.
Anatra R.