mardi, 26 octobre 2021

La une du 27 octobre 2021

Publié dans La Une


Affranchissement. Un an après l’immense vague d’annulations des manifestations culturelles en raison de l’épidémie de Covid-19, et dès l’annonce des mesures liées au déconfinement, les artistes et organisateurs de spectacles peuvent désormais respirer un peu d’air frais en se lançant petit à petit dans la préparation des concerts, même si l’ambiance n’est pas encore propice pour conclure de bonnes affaires. Lôla est parmi les chanteurs ayant prévu de célébrer son anniversaire de scène l’an passé. Un évènement annulé en raison de la crise sanitaire. Et même si les annonces publicitaires et les organisations déjà mises en avance pour le grand moment étaient déjà prêtes, la célébration n’a pas eu lieu l’an dernier (2020). Il aura fallu attendre un an après pour que Lola, ses musiciens, choristes et danseurs retrouvent leur public. Et oui, la célébration du vingtième anniversaire de scène de Roland Modeste Ratovoson dit Lôla aura bel et bien lieu ce lundi 1er novembre au Palais des Sports, Mahamasina à partir de 15h 04. Quelques tours d’horloge pour replonger dans les souvenirs et revivre des moments inoubliables. C’est ce que Lôla et son équipe nous proposeront via leur concert intitulé « Tiako loatra ianao ».

Réjouissance
Et comme un anniversaire ne se fête pas tout seul, l’artiste a invité de nombreux amis pour marquer cet évènement, partager la scène et pourquoi pas le gâteau et le champagne avec lui. Parmi les invités, on retrouvera Njakatiana, Do Rajohnson, Farakely, Melky, Black Nadia, Stéphanie, Safidy, Nate Tex et madame Lady Soul Denise. Avec cette longue préparation, le public pourrait s’attendre à un événement unique et grandiose. Un moment pour renouer les liens et à se remémorer le bon vieux temps. Ainsi, toutes les chansons les plus connues de Lôla composeront le répertoire, à commencer par les tubes qui ont lancé sa carrière en solo jusqu’à ceux sortis récemment, à l’instar de « Tiako loatra » ou encore « Mampitempo ny fo ». « Pour cette grande occasion, mon équipe et moi-même concoctons quelque chose de spécial. Nous n’allons pas seulement faire plaisir à tous ceux qui seront présents. Nous allons, en même temps, nous amuser. Beaucoup de belles surprises sont en perspective pour les fans », a mentionné Lôla dans sa page publiée sur les réseaux sociaux. Ainsi, l’artiste promet un concert à la hauteur de sa réputation et des attentes des fans.
Sitraka Rakotobe

Publié dans Culture


Un mandat d'arrêt international est en cours de gestation à l’encontre de l’ancien Premier ministre Jean Ravelonarivo. C’est ce qu’a indiqué le Pôle anticorruption (PAC) dans des propos rapportés par la presse locale. Une décision qui fait suite à l’annonce de la fuite du Général retraité sous d’autres cieux. L’ex-chef du Gouvernement a quitté de manière illicite la Grande-île, pour rejoindre la France au terme d’une cavale rocambolesque.
Celui qui porte désormais le statut de fugitif a été condamné le 27 septembre dernier, à 5 ans d'emprisonnement ferme ainsi qu'à un paiement d'amende de 100 millions d'ariary, par le PAC. Et ce, dans l'affaire de détournement de deniers publics, détecté au niveau de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS).
Beaucoup doutent d’une issue heureuse à ce mandat d’arrêt international malagasy en Europe. Nombreux sont ceux qui estiment ainsi que Jean Ravelonarivo ne court quasiment plus aucun risque judiciaire. Et que le mandat d’arrêt international n’est que pour la forme. Une idée compréhensible et ce d’autant plus qu’il y a eu des précédents. Ce fut en effet également le cas avec l’ancien Directeur général de la CNAPS. Un mandat d’arrêt international a été émis à l’endroit de Raoul Arizaka Rabekoto.
Ce dernier était accusé dans la même affaire que l’ancien chef de Gouvernement Jean Ravelonarivo et a depuis été condamné lui aussi. L’ex-Directeur général de la CNaPS et non moins président de la Fédération malagasy de football a écopé de 10 ans de travaux forcés et d’une amende de 500 millions d’ariary, ainsi que 10 ans d’incapacité à exercer dans la fonction publique. Pourtant jusqu’ici, il semble ne pas être inquiété. L’on ignore la raison pour laquelle ces mandats d’arrêts internationaux, émis par les autorités malagasy concernant ces fugitifs dans les pays européens, ne semblent visiblement pas être exécutés.
Il faut pourtant souligner que ceux émis pour des personnes sur le continent africain portent leurs fruits. Aussitôt libérées, les trois personnes accusées et arrêtées en Afrique du Sud dans l’affaire des 73,5 kg d’or ont été appréhendées et renvoyées en prison. Après leur libération provisoire sous caution par la Justice sud-africaine, l’Interpol qui s’est également saisi de l’affaire les aurait arrêtées quelques jours plus tard. Un mandat d’arrêt international émis par les autorités malagasy serait à l’origine de cette nouvelle arrestation de ces trois suspects.
En tout cas, en attendant une issue au mandat d’arrêt international que doit émettre la Justice malagasy, l’opinion attend des explications sur le pourquoi du comment de cette fuite de Jean Ravelonarivo. Comment se fait-il que l’homme n’a pas été arrêté entre la prononciation de la décision du PAC et l’annonce de son envol sous d’autres cieux, ou encore, qui sont les complices ayant permis cette fuite, sont des questions posées et auxquelles les observateurs attendent légitimement des réponses.
La rédaction






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Restriction. Les autorités malagasy et l’équipe de la mission du Fonds monétaire international (FMI) ont malgré tout trouvé un consensus au niveau des services sur la première revue du programme de réforme économique de Madagascar, dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC). D’après les missionaires du FMI, les autorités sont déterminées à accroître les recettes budgétaires pour financer davantage de dépenses sociales et d’investissements publics, tout en préservant la stabilité macroéconomique. Raison pour laquelle un accord a été principalement trouvé entre les deux entités. Cependant, le Fonds monétaire international a tout de même émis quelques conditionnalités avant de valider ladite première revue du programme de réforme économique au titre de la FEC, particulièrement en ce qui concerne le cas du plan de redressement d’Air Madagascar et celui de la JIRAMA, ou encore le prix du carburant où le FMI propose l’application de la tarification automatique. Ce qui offrirait la possibilité à l’Etat de ne pas avoir à payer pour subventionner le carburant. Toutefois, cette option devrait être accompagnée de mesures afin d’atténuer les effets du prix élevé et volatile du carburant sur les gens à faible revenu.


Gouffres financiers

Le FMI précise que les autorités se sont engagées à éviter l’accumulation de dettes envers les distributeurs de carburant et préparent un plan pour la mise en œuvre d'un mécanisme de tarification automatique ainsi que des filets de sécurité sociale renforcés. « Les réformes structurelles sont essentielles pour réduire les risques budgétaires. Ainsi, la restructuration de l’entreprise publique JIRAMA contribuera à renforcer sa situation financière et permettra d’assurer de meilleurs services. En parallèle, l’injection d’argent public dans la compagnie aérienne Air Madagascar sera strictement limitée jusqu'à ce qu'un plan d'affaires viable soit finalisé et approuvé », explique Fréderic Lambert, dirigeant de la mission actuelle du FMI dans la Grande île. Une façon pour ces bailleurs de mettre les points sur les « i » quant à la perpétuelle perfusion financière accordée à ces sociétés d’Etat malgré le fait qu’elles peinent toujours à se remettre sur pied. A cet effet, un plan de redressement concret et effectif est réclamé par le FMI pour ces gouffres financiers que sont Air Madagascar et JIRAMA.

A rappeler que ces deux dossiers brûlants, en l’occurrence la JIRAMA et Air Madagascar sont suivis de près par les partenaires techniques et financiers (PTF). A un certain moment, la suspension des subventions à l’endroit de ces deux sociétés a été imposée par ces PTF. Et même en bénéficiant de l’aide de la Banque mondiale et du FMI, les autorités devront encore continuer à s’attaquer aux problèmes rencontrés par ces deux compagnies nationales afin de maîtriser les transferts aux entreprises d’Etat.


La JIRAMA toujours dans le noir
Malgré les efforts de redressement, la compagnie nationale de l’eau et d’électricité semble toujours être dans une impasse. Les coupures techniques s’enchaînent. Pas plus tard que dimanche dernier, c’était toute la Capitale qui était dans le « black-out » durant plusieurs heures. D'après les explications fournies par les responsables au sein de la « Jiro sy Rano Malagasy » (JIRAMA), cette longue coupure de courant résulte d'une panne technique au niveau de la centrale d'Andekaleka. Depuis, la situation a été plus ou moins rétablie pour les Tananariviens. Cependant, le même cas de figure s’est reproduit hier et cette fois-ci, la panne a impacté sur tout le réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Un signe que cette société d’Etat a encore cruellement besoin d’un coup de pouce pour se relever. Dans tous les cas, la compagnie nationale d'eau et d'électricité a affirmé que des travaux sont déjà en cours de programmation pour régler une fois bonne pour toutes ce problème d'approvisionnement en électricité.
Hary Rakoto

Publié dans Economie


Il est urgent de tirer la sonnette d’alarme. Un conflit est sur le point d’exploser entre les usagers et les acteurs œuvrant au Grand port, les compagnies maritimes, la Douane et le MICTSL.
Si l’administration portuaire, ainsi que les ministères concernés ne trouvent aucun compromis dans les plus brefs délais, c’est l’économie nationale qui sera prise en otage. Malgré un contexte de relance économique très fragile, certains acteurs privés au sein du port de Toamasina comme les manutentionnaires, les compagnies maritimes, les sociétés de logistique et de transport ainsi que les prestataires, ne lésinent pas les moyens pour extorquer le maximum de profit.  Plusieurs compagnies maritimes pratiquent des décisions unilatérales et arbitraires à l’encontre des opérateurs touchant le métier de la logistique portuaire et douanière. C’est le cas notamment du remboursement des cautions contre la restitution des conteneurs vides. « Un tel remboursement devrait se faire immédiatement à la réception de l’équipement mais les compagnies maritimes font tout leur possible pour faire autrement. Elles exigent l’accomplissement de formalités exubérantes et inutiles dans le seul but de garder le plus longtemps possible les cautions encaissées lesquelles ne seront remboursables qu’après 60 jours, ce qui génère des intérêts faramineux à leur profit », peste un responsable dont la société en est victime. « Filouteries ou combines, certaines compagnies osent même se prévaloir de ne traiter les dossiers de remboursement que le mercredi et le vendredi uniquement alors qu’elles encaissent tous les jours », renchérit un autre qui a ajouté qu’à l’importation, des milliards d’Ar de fonds sont bloqués par ces compagnies !
Les opérateurs peinent à joindre les bouts à jongler entre les frets maritimes qui explosent, les valeurs en douane qui ne cessent d’être redressées, les frais de transport locaux qui flèchent vers la hausse du fait de l’état de la route complètement délabré notamment la RN2, et enfin les consommateurs finaux qui font des crédits et bon à tout-va par manque de liquidités.
 Des procédures exagérées pénalisent fortement également les opérateurs. Outre le délai de franchise réduit à 10 contre 14jours avant, il y a l’ouverture des terre-pleins où il n’y a aucune permanence entre 12 et 14 heures, encore moins après 18 heures et surtout pas le week-end, contrairement à MICTSL qui essaie d’assurer ce service tant bien que mal 24h/7j. Les frais d’immobilisation, appelés communément « surestarie » ne sont pas négligeables du tout, en moyenne 40euros / jour / par équipement. En un weekend, le calcul est très cher payé du fait de leur défaillance ! Les surestaries qui continuent à courir et les opérateurs doivent aussi payer les camions immobilisés durant ce laps de temps. Les compagnies maritimes prennent des jours pour établir les factures. Et pourtant, le temps c’est de l’argent surtout dans ce domaine. … Et la liste n’est pas exhaustive. Les refus des règlements à leurs guichets deviennent aussi plus que contraignants. La lenteur des dépôts de manifeste et l’obtention du bon à délivrer qui est fortement pénalisante. Et la goutte d’eau qui fait déborder le vase, le manque d’informations entre les dates annoncées et les reports de navire incessants lesquels génèrent des faux frais exorbitants au détriment de ladite filière d’exportation sans parler des procédures imposées, comme celle d’utiliser les moyens propres des compagnies sous peine de se voir refuser une réservation ou payer plus ! C’est juste du chantage et de la concurrence déloyale envers d’autres entités …. Les lignes maritimes sont un grand souci, mais la Douane avec ses changements de règlementation à tout- va, ainsi que le MICTSL où l’embouteillage ne sont pas des moindres, font aussi grincer les dents. Les prestations de Gasynet qui ont des services si chers payés laissent pourtant à désirer. Et en dernier lieu, un service de désinfection dont personne ne comprend ni l’utilité, ni l’efficacité mais toujours payant. Bref, tout le monde profite d’une situation dont aucun n’a le contrôle.
Et ce sont les citoyens malagasy, qui ont déjà du mal à s’en sortir, sont les victimes directes de tels acharnements ! On parle de hausse de prix, d’inflation mais est-ce qu’il y a des contrôles rigoureux pour voir d’où viennent exactement ces augmentations incessantes ?
Ainsi, il est urgent de trouver un juste équilibre pour ne pas envenimer davantage la situation déjà critique. Il est indéniable que les opérateurs tels que les transitaires et les commissionnaires agréés en douane sont non seulement des acteurs directs à pouvoir signaler ce genre d’abus, mais aussi les piliers de notre économie nationale. Appel est lancé ainsi aux autorités administratives concernées et qu’elles ne restent pas impassibles et trouvent des solutions pour dénouer les problèmes dans les plus brefs délais face à de telles situations dans le Grand port du pays.

Publié dans Politique


Une nouvelle vague d’instabilité est prévue sur la partie Est et les hautes terres à partir de demain. A cause du changement climatique et la dégradation de l’environnement, la température a subi une hausse de 3 points. Antananarivo n’est pas encore au stade avancé. Cependant, les personnes atteintes de malaise occupent déjà en ce moment les rues, les véhicules de transport en commun ou encore les centres de santé de base. D’après le docteur Noro Rasamimanana, médecin généraliste, certains individus demeurent plus fragiles face à ces épisodes de forte chaleur, notamment les personnes âgées et les nourrissons. La chaleur élevée et persistante favorise le risque de déshydratation. Et avec les effets de la pollution atmosphérique actuelle, la liste des catégories de gens vulnérables augmente, et cela pourrait atteindre tout le monde. « L’organisme humain cherche à s’adapter à la chaleur. Mais dès que la température corporelle dépasse les 37° C, le corps se met à transpirer et la respiration s’accélère, les vaisseaux sanguins situés à la surface de la peau augmentent de diamètre pour refroidir le sang », explique-t-elle. Pour éviter les malaises et d’autres maladies, l’organisme doit être régulièrement hydraté. Cela permet à ce dernier de produire davantage de sueur. « La chaleur pourrait être plus pénible à supporter. Celle-ci accentue certains symptômes, notamment en cas de maladie chronique à la suite d’un AVC, asthme ou troubles mentaux comme la démence et la maladie d’Alzheimer », poursuit-elle.
Les symptômes de la déshydratation peuvent se présenter sous différentes formes, à savoir une soif intense, une bouche et langue sèches, un regard pâle et des yeux enfoncés. Plus grave encore, cela pourrait aller jusqu’à l’apparition d’un pli cutané, une peau sèche, une fièvre et des urines à faible quantité.
Dans les trois prochains jours, un flux de Sud-Sud-Est de 25 à 35 km/h s’installera dans le grand sud. Celui-ci serait susceptible de générer quelques chasses-poussières locales. Des averses orageuses locales sont à prévoir, d’abord sur le Sud-ouest. Elles gagneront le Sud-est, ce jour, pour se généraliser ensuite sur l’Est et les hautes terres centrales vers jeudi. Une baisse des températures maximales est attendue dans le Sud en milieu de semaine.
Anatra R.



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Découverte par des ramasseurs de bois morts. Une nouveau-née, à peine accouchée, a été abandonnée dans la forêt, à 3km du village d’Antsahasoa à Morafenobe, le 5 octobre dernier vers 11h du matin. Confus, ils se sont empressés de retourner au village pour avertir leurs familles sur leur découverte, qui ont à leur tour parlé avec les villageois. Paniqués, ces derniers ont voulu informer les autorités villageoises sur l’existence du nouveau-née dans la forêt, mais les responsables étaient introuvables jusqu’en fin d’après-midi. Au moment où ils se sont apparus, il était trop tard puisque la nuit tombait dans le village. Après une concertation, les villageois se sont convenus d’aller dans la forêt le lendemain matin pour retrouver le bébé. Ce dernier était encore dans l’endroit de son abandon, avec son cordon ombilical. Ses yeux étaient entourés de fourmis et de mouches tandis que son corps était couvert de sable. Un chien l’a tenu compagnie cette matinée- là, après avoir mangé le placenta, d’après notre source locale. Après avoir été retournée par les villageois, ils ont découvert que le bébé était une fille. Ils l’ont ramenée au village où le nourrisson a reçu les premiers soins nécessaires pour sa survie. La miraculée abandonnée a survécu un jour et une nuit dans la forêt.
Accueillie par une famille défavorisée
Soanomendragnahary. Tel est le prénom donné à la petite miraculée de la forêt d’Antsahasoa. La famille de celui qui l’a trouvée l’a accueillie, d’autant plus que sa sœur venait d’accoucher une semaine avant la découverte de ce nourrisson. 21 jours après son abandon, le bébé se trouve en bonne santé, auprès de sa famille « adoptive ». Toutefois, celle-ci vit dans une situation de précarité, tout comme la mère allaitante. La famille, soutenue par les villageois, lance un appel aux dons pour venir en aide, non seulement aux 2 bébés mais surtout à leur mère. Toutes donations en nature ou en espèces sont les bienvenues.
Pour information, les villageois ont pu identifier la mère biologique de la miraculée, quelques jours après sa découverte. La femme a pourtant pris la fuite et reste introuvable jusqu’à maintenant. Malgré cela, le bébé se trouve entre de bonnes mains et reçoit les soins adéquats.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Publié dans Société


1,4 million de dollars à dispatcher, soit environ 5,4 milliards d’ariary. Dans le cadre du projet «Business Linkage Programme», la Banque africaine de développement (BAD) accordera ce financement afin de soutenir la croissance des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) à Madagascar, et ce jusqu’en 2023.  L’appel à candidature des entreprises, souhaitant bénéficier de financement, a donc été officiellement lancé hier. En tout, le projet entend soutenir 300 entreprises réparties dans les quatre coins du pays et dirigées majoritairement par des jeunes et des femmes. D’après le responsable du projet, «toutes les entreprises, tous secteurs d’activités confondus, peuvent participer tant qu’elles correspondent aux critères déjà en place». Pour pouvoir bénéficier du programme, l’entreprise doit donc avoir existé depuis plus de deux ans, avec des employés entre cinq et 100, et un chiffre d’affaires d’au moins 40 millions d’ariary.
Outre le financement, ce soutien se traduira également par l’initiation à l’entrepreneuriat pour les dirigeants mais aussi la mise en relation des MPME avec des grandes entreprises, de futurs clients. «Le «Business Linkage Programme» est une plateforme numérique reliant les grandes entreprises aux MPME. Dans ce sens, les grandes entreprises y répertorieront leurs besoins en matière d’achats et d’externalisation qui seront ensuite accessibles aux MPME formées. Cela améliorera notamment l’accès des fournisseurs aux opportunités commerciales, tout en instaurant une confiance dans la chaîne d’approvisionnement» explique la BAD.
Le comité qui choisira les entreprises bénéficiaires sera ainsi composé par le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, celui de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que les Chambres de commerce et d’industrie, sans oublier les groupements d’entreprises comme le SIM (Syndicat des industries de Madagascar) ou encore le GFEM (Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar).
Rova Randria

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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