Avoir un logement salubre et sécurisé, où la famille peut bénéficier des services essentiels, est un droit fondamental. Cependant, beaucoup de gens n'ont ni toit, ni installations sanitaires. Et c’est le cas de Madagascar. Il s’avère que dans notre pays, 70 % des logements ne sont pas conformes à la norme internationale. Certaines maisons sont insalubres, ne disposant pas d’équipements sanitaires nécessaires, tandis que d’autres sont des constructions illicites. La majorité d’entre elles se trouvent dans les bas-quartiers. Ce rapport a été publié par le secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’habitat, hier.
Un logement convenable doit offrir un minimum de confort, outre ses quatre murs et un toit. Il doit assurer la sécurité des occupants, avoir accès à l’eau potable, disposer des équipements servant à l’hygiène, une source d’énergie, un système de chauffage, d’éclairage et de dispositifs d’évacuation des ordures ménagères.
Afin d’offrir aux habitants issus des quartiers défavorisées un logement convenable, le projet d'amélioration des bidonvilles a été lancé officiellement, hier. A cet effet, le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina et le secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles Villes et de l’Habitat, Gérard Andriamanohisoa, ont effectué une descente dans les Fokontany de Manarintsoa-Isotry et Andavamamba. En collaboration avec le Programme des Nations unies pour les établissements humains, également appelé ONU-Habitat, le département en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat ainsi que la Commune urbaine d'Antananarivo, la première phase du projet concerne 4 Fokontany, à savoir Anatihazo, Andavamamba, Manarintsoa-Isotry et Andranomanalina. Il s’agit de la construction de maisons communautaires pour la population.
Ce programme vise à encourager la communauté à contribuer à l'amélioration des communautés dans lesquelles elle vit, mais également à bénéficier de nombreux services dans les domaines de la santé, la culture et l'assainissement. « Dès maintenant, nous devons agir, puisque le nombre de la population ne cesse d’augmenter, notamment dans les grandes villes de Madagascar », soutient Gérard Andriamanohisoa. D’ailleurs, sept grandes villes de Madagascar figurent parmi celles situées dans les pays africains où une explosion démographique est à craindre. Selon les estimations, dans 10 ans, le nombre d’habitants serait multiplié par deux dans la Grande île. Actuellement, les autorités misent sur la concrétisation de l’objectif de l’ONU-habitat, lequel consiste à accélérer l’action urbaine pour un monde sans carbone. Quelques pas ont déjà été franchis dont la mise en place des projets « train urbain » et « téléphériques », ainsi que la construction de logements sociaux à bas prix.
Anatra R.
« Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) porte à la connaissance du public que les faits d’usurpation d’identité numérique à son préjudice sont constatés ces derniers temps sur Internet. BFM n’a aucun lien avec le message circulant actuellement, informant le public d’une importante somme d’argent à gagner. »
« Il s’agit d’actes malveillants dont BFM condamne fermement la pratique. L’auteur induit l’internaute en erreur et essaie de lui soutirer des informations et/ou de l’argent. Les usagers d’Internet sont invités à faire attention à ce type de message en n’y répondant sous aucun prétexte.
« Par prudence, il est recommandé de ne pas cliquer sur ces liens et de ne pas ouvrir les documents contenus, de ne fournir aucune information personnelle confidentielle (identifiants, mots de passe, coordonnées bancaires) et d’activer les protections anti-phishing fournies dans les navigateurs web. »
Telle est la teneur d’un communiqué de mise en garde émis par la Banque centrale de Madagascar qui était en circulation le 30 septembre dernier. Le jour précédent, une réunion importante sur la cybercriminalité s’est tenue à Johannesburg, Afrique du Sud, à l’occasion du mois de la sensibilisation à la cybersécurité par un moment où la sensibilisation à la cybersécurité devrait être à l’esprit de tous.
Faux bonus
Le rendez-vous a mis en exergue que le risque d’attaque a grimpé en flèche. Près de 45% des organisations dans le monde ont été touchées par des cyberattaques récurrentes, des logiciels malveillants en hausse de 358% et des ransomwares de 435%. Anna Collard, évangéliste et vice présidente sénior de la supervision chez KnowBe4 Africa, avertit que l’ingénierie sociale demeure la cause principale utilisée par les ransomwares et autres attaques de logiciels malveillants pour obtenir un accès initial.
Il est devenu absolument essentiel de gérer les risques humains efficacement étant le vecteur d’attaque le plus utilisé par les cybercriminels. « Il y a des façons d’atténuer le facteur de risque humain et de communiquer plus en profondeur avec vos employés », a-t-elle ajouté. « Abordez la formation avec sensibilité, assurez-vous que vos employés sont engagés et que leurs préoccupations sont reconnues. »
Bien que les campagnes d’hameçonnage simulées soient très efficaces pour éduquer le personnel à ce sujet, une erreur courante commise par les entreprises lorsqu’elles se lancent dans ces campagnes est d’utiliser des sujets qui sont sensibles ou qui peuvent causer des bouleversements. Même si les escrocs utilisent des sujets tels qu’un faux bonus ou des mises à pied avec beaucoup de succès dans leurs campagnes, il n’est pas conseillé de les utiliser dans le cadre de la formation.
Vue de base
La meilleure façon d’aborder les sujets sensibles de l’hameçonnage est de fournir aux gens les outils dont ils ont besoin pour reconnaître les attaques potentielles et, ce qui est peut-être le plus important, de s’assurer que les employés soient heureux. Les personnes heureuses et responsables sont la meilleure protection. Autant alors travailler à créer ce genre de culture pour réussir à long terme en matière de sécurité.
« Un autre point critique est de s’assurer que vous commencez votre campagne avec une base de référence claire. Vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas mesurer. Alors créez une vue de base de votre statu quo actuel en matière de sécurité en effectuant une évaluation des compétences ou de la culture de sécurité et faites en le suivi chaque année. Cela vous aidera à présenter les améliorations et à gérer la formation plus efficacement. Enfin, rendez tout amusant, particulièrement en cette période de crise sanitaire », a insisté l’évangéliste.
Recueillis par M.R.
Le couple présidentiel se mobilise. Des indiscrets ou des curieux parfois profanes dans l’observation des faits et gestes des personnages publics s’interrogent : « Rajoelina et son épouse Mialy ont-ils le temps de se reposer ? ». Infatigables, il paraît qu’ils se lancent dans une course-marathon plutôt qu’une course contre la montre en raison d’urgence quelconque qui presse.
Dans l’Atsinanana, il descend sur terrain pour constater de visu l’état de délabrement avancé de la RN2, cette artère vitale qui relie le cœur du pays (la Capitale) au Grand port de l’Est et cela pour nourrir et réguler la vie des millions de malagasy. Pénuries et inflation résultent de la dégradation de cet axe essentiel.
A Itasy (Ampefy et Analavory) au Centre, le Chef de l’Etat rend visite aux populations rurales et relance leurs activités autour du célèbre et historique Lac Itasy notamment la pêche et l’hôtellerie. A Analavory, il inaugure le marché « manarapenitra ».
Dans le Nord, le couple présidentiel donne le coup d’envoi des réparations de la RN6, le tronçon reliant Diégo à Ambilobe, qui se trouve également dans un état de dégradation critique. Par un jogging ayant l’allure d’une course pédestre, Rajoelina et son épouse inaugurent la route menant à Ramena, ce site touristique à proximité d’Antsiranana-ville, de renommée mondiale.
De Paris (France) à Washington en passant par New York (USA), le Président malagasy accompagné de son épouse s’active auprès de groupements d’opérateurs, des investisseurs potentiels, sur la tribune mondiale des Nations unies et face aux décideurs de la Finance internationale (FMI) et tout cela pour défendre la cause des intérêts vitaux de la Nation. Apparemment, le périple a rapporté gros entre autres ce prêt spécial (non remboursable) de 332 millions de dollars pour Madagasikara octroyé gracieusement par le FMI et disponible dans l’immédiat pour les besoins urgents du pays.
De retour au pays, le couple présidentiel se dirige immédiatement vers le grand Sud où le kere continue de faire des ravages. Il y a urgence ! Rajoelina annonce qu’une partie non négligeable de la « manne » du FMI sera affectée aux besoins urgents de la population de cette partie en lutte permanente contre la malédiction.
La Première dame, très impliquée voire pleinement engagée dans ce « marathon » pour prêter secours aux femmes et enfants en détresse, ne ménage pas ses efforts pour que des vieshumaines soient sauvées. Une noble cause à laquelle Mialy, pour les intimes, considère comme son combat personnel ! A la différence des Premières dames précédentes, notre « Lady Di » nationale fonce corps et âme de manière à ce que mères et enfants (filles surtout) recouvrent leurs droits que la Constitution garantit en leur faveur. Lutte contre les VBG ! Combat pour l’égalité du genre ! Eradiquer les insuffisances alimentaires ! Des thèmes chers à la Première dame de la République. Le défi dépasse les normes et l’enjeu est difficile à cerner. De la mobilisation contre les insuffisances alimentaires à la campagne de vaccination en passant par la lutte contre les VBG, la Première dame aura fort à faire.
Le couple présidentiel, Rajoelina et son épouse, se battra et continuera à se battre pour la noble cause et ce en dépit des tirs croisés du camp d’en face.
Ndrianaivo
Méconnaissance des tenants et aboutissants de la question (dont les textes qui la régissent) ou mauvaise foi manifeste ? On serait tenté de répondre les deux à la fois, face aux déclarations de la « cellule de crise » créée par certains confrères dimanche dernier lors d’une conférence de presse. Ceci, dans l’objectif de s’opposer à l’élection des membres du bureau de l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM) prévue se tenir le 16 octobre prochain après plus de 10 mois de préparation. Dans tous les cas, à voir point par point les griefs énoncés par les initiateurs de cette démarche, il est difficile de ne pas y voir une volonté manifeste d’induire l’opinion publique en erreur.
C’est ainsi que, dans leurs déclarations, les conférenciers de marteler que les membres des commissions paritaires à différents niveaux (régional, provincial et central), chargées -entre autres - de l’organisation de l’élection suscitée, auraient été nommés directement par le ministère de la Communication et sont donc sous la coupe de celui-ci. C’est ignorer sciemment que ce ministère, conformément aux lois et règlements en vigueur, n’a fait qu’appeler les entités prévues composer lesdites commissions à désigner ou à élire leurs représentants. Et c’est ce qui s’est passé, les lettres officielles de saisine en ce sens en font foi.
Il faut savoir que tout ceci est en stricte conformité avec l’article 11 du décret 2021-307 du 17 mars 2021 portant organisation, attribution et fonctionnement de l’Ordre des journalistes de Madagascar (voir encadré). S’il est vrai que ce texte émane de l’Exécutif, il n’en demeure pas moins qu’il ne fait que venir en application d’une loi, plus précisément de l’article 55 (nouveau) de la loi 2016-029 du 24 août 2016, modifiée par la loi n°2020-006 du 1er septembre 2020 relative à la communication médiatisée en son alinéa 4, lequel stipule que « l’organisation, le fonctionnement et les attributions de ladite commission (commission paritaire, ndlr) sont fixés par voie règlementaire ».
Ni éligibles ni électeurs
De même, la « cellule de crise » de pointer du doigt le nombre pléthorique des membres du bureau de l’OJM à élire dans le cadre de l’élection à venir, nombre qui est passé de 25 à 93. Une augmentation que cette cellule est prompte à mettre à l’actif du ministère de la Communication, tout en prêtant à ce dernier la volonté de favoriser ses propres candidats et en même temps de compliquer la tâche - sinon barrer la route - aux autres prétendants. Malgré plusieurs précisions émises sur ce point, les membres de la « cellule de crise » continuent ou feignent d’ignorer que ce changement découle d’amendements apportés par le Sénat de l’ancienne mandature (voir facsimilés ci-contre). Quoi qu’il en soit, si l’on s’en tient à cette objection, il faudra donc attendre une énième modification de la loi avant de pouvoir renouveler le bureau de l’OJM, alors que
l’actuel est déjà « périmé » depuis
4 ans (2017).
Comme autre argument pour s’opposer à l’élection du 16 octobre prochain, les conférenciers de dimanche dernier de prétendre avoir été pris de court, par manque de transparence, quant aux différentes échéances se rapportant à ladite élection (date du scrutin, début et fin de dépôt de candidature,…). Or, toutes ces informations ont été rendues publiques par la commission paritaire centrale lors d’un point de presse et par voie de communiqué dès le 1er septembre de cette année, dans la foulée de la publication de la liste des 1509 journalistes professionnels retenus après examen de leurs dossiers par les trois niveaux de commissions paritaires.
En ce qui concerne particulièrement ce dernier point, il convient de signaler que les ténors de la « cellule de crise », dans leur quasi-totalité, ne figurent pas dans la liste en question. Ceci, pour la simple et bonne raison qu’ils ont choisi de boycotter la démarche entamée par les commissions paritaires depuis décembre 2020, dont l’objectif annoncé était d’établir la liste électorale en vue du renouvellement des membres du bureau de l’OJM. Résultat des courses : ces absents volontaires ne sont, ni éligibles ni électeurs lors de l’élection du 16 octobre prochain. Et c’est ce qui explique sans doute cette demande de remise à zéro des compteurs… 10 mois après le début d’un processus pourtant superbement snobé. « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude », dit-on.
La Rédaction
Article 11 du décret 2021-307 du 17 mars 2021 portant organisation, attribution et
fonctionnement de l’Ordre des journalistes de Madagascar
« La nomination des membres des commissions paritaires est constatée par décision du ministre en charge de la Communication.
A cet effet, chaque entité propose au ministre en charge de la Communication selon ses procédures internes respectives la/les personne(s) qui la représente(nt) au sein de la commission paritaire dans un délai de quinze (15) jours au plus tard avant l’échéance du mandat
des membres de la commission paritaire centrale ou à compter de la notification de la délibération portant mise en place des commissions régionales.
A défaut pour les entités concernées de présenter leurs représentants dans le délai imparti, la carence de ces représentants au sein de la commission paritaire sera constatée dans la décision de nomination des membres de la commission paritaire centrale ou régionale.
EN AUCUN CAS, CETTE CARENCE NE PEUT CONSTITUER UN OBSTACLE AU
FONCTIONNEMENT DE LA COMMISSION PARITAIRE. »
NDLR. Pour ce qui concerne l’actuelle commission paritaire centrale, seul l’OJM n’a pas désigné ses représentants et la carence a donc été constatée.
La rentrée universitaire a déjà pris du retard en raison de la Covid-19. Pire encore, prévue commencer hier, la rentrée universitaire 2020-2021 pour l’université d’Antananarivo a été interrompue. Une manifestation ayant vu la participation du Personnel administratif et technique (PAT), mobilisé au niveau des Facultés respectives, ainsi que celui au sein de la présidence de l’université d’Antananarivo y a été observée. Dès 9h du matin, des rassemblements ont été aperçus dans l’enceinte du campus universitaire d’Ambohitsaina. Cela fait suite au non-respect des 72 heures d’ultimatum posé par les membres du syndicat des PAT sur la régularisation de leurs salaires. Afin de montrer leur mécontentement, les grévistes ont fermé l'entrée principale de l'université, ainsi que tous les établissements voire les bureaux de la présidence. Ils ont aussi empêché les étudiants de franchir les différentes Facultés. Par conséquent, aucune activité pédagogique et administrative n’a pu se dérouler pour le premier jour des cours à Ankatso. « J’ai juste appris que leurs salaires ne leur sont toujours pas parvenus. De ce fait, ils nous ont refusé l’accès à l’université. Dans le cas où la situation se rétablisse, je devrais encore patienter durant des heures avant de décider de rentrer », a avancé l’un des centaines d’étudiants présents sur place.
Il faut noter que les salaires dudit personnel administratif et technique ont été payés depuis le mois de janvier dernier à partir des ressources propres de l’université d’Ambohitsaina. Des sommes d’argent qui proviennent des subventions offertes par l’Etat et obtenues grâce au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) ainsi que celui de l’Economie et des Finances. L’université d’Antananarivo, quant à elle, ne dispose plus actuellement d’aucun financement pour solder ses comptes. « Nous avons maintes fois approché le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Malheureusement, les réponses n’ont jamais été satisfaisantes. Soit, cette institution nous réclame sans cesse l’état des salaires mensuels, soit elle évoque des difficultés rencontrées en raison de la digitalisation qui a déjà pris fin en juin dernier », a raconté l’un des manifestants. Contactée hier, une source auprès du MESUPRES a avancé que ce sont les procédures administratives qui retardent la transaction financière. Le paiement se fera ainsi d’ici peu.
Rappelons que parallèlement à cela, le personnel au sein des universités de Fianarantsoa et de Toliara mène également une grève, toujours en vue de réclamer des arriérés. Les activités pédagogiques et administratives y demeurent ainsi suspendues.
Recueillis par K.R.
Au-delà du simple livret d’épargne, la Caisse d’Epargne de Madagascar vient d’ouvrir son énième agence à Ambatolampy, hier, avec une panoplie de nouvelles offres que l’institution financière propose aux usagers de la localité ainsi que sur l’ensemble du territoire national. En effet, reconnue pour la promotion de l’épargne individuelle et l’éducation à l’épargne, la plus ancienne institution financière de Madagascar se projette dans de nouvelles activités financières et ambitionne de conquérir des parts de marché dans le crédit en particulier et la microfinance en général. « Le contexte de relance économique qui prévaut dans le secteur financier avec cette reprise progressive des activités économiques après la crise sanitaire mondiale permettra à la Caisse d’Epargne de Madagascar de devenir un opérateur dans ce domaine et se lancer dans le financement des projets. Pour le moment, un peu moins de deux millions de comptes épargnes sont ouverts dans la trentaine d’agences réparties dans une quinzaine de région du pays », explique Serge Razafindrakoto, directeur général par intérim de l’institution financière. L’institution appartient 100% à l’Etat malagasy avec un capital de 5,5 milliards d’ariary. Avec un peu plus d’un million cent mille membres, la Caisse d’épargne de Madagascar a été en mesure de financer de nombreux projets en détenant entre autres un compte de dépôt au Trésor.
Potentialité financière
A Ambatolampy ils sont près de 3000 épargnants et l’agence enregistre près de 1.350.000 ariary de crédit en cours. Autant dire que la potentialité financière de la localité est non négligeable dans la mesure où Ambatolampy recense un des plus hauts taux d’entrepreneur et d’opérateur au mètre carré. La capacité d’épargne d’un pays est fondamentale pour son économie. Malheureusement, l’épargne ne représente que 11,9 % du PIB de Madagascar. Les comptes livret-épargne, les comptes spéciaux d’épargne, le service de transfert d’argent ou encore le compte spécial retraite, proposés actuellement, ne sont pas ainsi suffisants pour affronter le rude marché du secteur financier même si le service de transfert de devises avec Western Union a fait ses preuves des années auparavant. Ainsi l’institution financière est indiquée ne plus gagner des marchés avec un faible taux d’intérêt de 3% pour les épargnes entre autres et ne pas avoir proposé l’octroi de crédit. Raison pour laquelle La Caisse d’Epargne de Madagascar s’est élargie dans la microfinance. « La Caisse d’Epargne de Madagascar est la plus ancienne institution financière à Madagascar. Elle met des produits d’épargne à la disposition de tous les citoyens malagasy. Sa mission étant à vocation sociale et communautaire, ses produits sont à la portée de toutes les catégories sociales d’où notre politique d’ouverture à ces services de crédit », rajoute le directeur général par intérim.
Hary Rakoto
Le handicap s’alourdit. Abel Anicet et Carolus manquent à l’appel. Fabien Boyer n’est pas venu prendre le vol à l’aéroport de La Réunion.
Les Barea de Madagascar évolueront pour la énième fois sans leur capitaine face aux Léopards de la République Démocratique de Congo (RDC) à Kinshasa. Une rencontre qui se déroulera le 7 octobre 2021pour le match Aller au Stade des Martyr de Pentecôte à Kinshasa et le 10 Octobre pour le match retour au Stade Barea Mahamasina pour le compte de la troisième et quatrième journée des Eliminatoires de la Coupe du monde de Qatar 2022. Abel Anicet Andrianantenaina ne fera pas partie de l’équipe pour le match pour cause de blessure. D’après les informations, le nouveau joueur de Future FC, qui évolue dans l’ « Egyptian Primer League », s’est blessé à l’entrainement. Même cas pour Carolus Andriamahitsinoro, l’attaquant du club Al Qadisya, Arabie Saoudite. Visiblement, l’absence des binationaux dans l’effectif s’alourdit. Hormis Mombris et Fontaine snobés par le coach, le malgacho-algérien et le malgacho-bulgare ne seront pas au rendez-vous également.
L’équipe nationale devrait prendre le départ pour le regroupement prévu à partir de ce jour.
Fabien Boyer, le défenseur central de l’AS Excelsior, n’est pas venu prendre le vol avec les expatriés malagasy à savoir, Mamy Gervais, Bapasy, Fabrice et Gladison pour rallier Madagascar avant de rejoindre Kinshasa, tard dans la nuit de ce lundi. Aucune explication valable n’a été évoquée sauf une indisponibilité de dernière minute d’après l’instance nationale de football. A la place, le staff de Rabesandratana a donc fait appel à Tsiry le milieu offensif de l’Ajesaia pour renforcer l’équipe.
Elias Fanomezantsoa
Amoronakona, Mandikamanana et Mandroseza. Une traînée de poudre blanche, repérée près d’une usine basée dans le Fokontany d’Ambohipeno, Commune d’Ambohimanambola, risque de polluer la rivière d’Ikopa. Et ces stations de traitement et de production d’eau de la Société nationale d’eau et d’électricité pourraient en payer les frais.
C’est une citoyenne passant habituellement par ce chemin qui a lancé l’alerte hier, à travers une publication sur les réseaux sociaux. « J’ai remarqué cette poudre blanche depuis la semaine dernière. En passant ce matin, j’étais curieuse de voir ce que c’était exactement. Donc, je me suis approchée. En regardant de plus près, j’ai pu constater que cette poudre blanche brûle toutes les plantes à proximité. A première vue, elle provient de cette usine située à côté. Cette traînée de poudre est également accompagnée d’une montagne de déchets. Le plus inquiétant est que cette substance se trouve juste à côté de l’Ikopa, une de nos principales sources d’approvisionnement en eau, qui est donc directement menacée », détaille-t-elle dans son post Facebook. Après ce constat, afin de s’assurer que des mesures soient prises dans les moindres délais, elle a donc contacté les autorités compétentes tant au niveau de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) que du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Face à l’urgence, les autorités ont réagi dans les temps. Effectivement, des agents ont déjà effectué une descente sur les lieux pour voir de près la nature de cette poudre et son origine, mais aussi l’étendue des dégâts. « Nous ne pouvons pas encore vous fournir des détails sur le sujet vu que nous analysons encore la situation, l’origine de cette poudre et les risques qui en découlent. C’est seulement après cette analyse que nous pourrons définir les mesures à prendre. Cependant, nous avons déjà un dossier sur l’entreprise en question », explique un responsable au niveau du MEDD.
De son côté, la JIRAMA a organisé une réunion de crise pour adopter la meilleure des stratégies pour préserver en premier lieu ses abonnés. « Un prélèvement a déjà été réalisé dès la connaissance de ces faits afin d’évaluer l’éventuelle pollution de l’eau. Nous attendons actuellement les résultats de ces analyses. Dans tous les cas, nous avons constaté sur le terrain que le lieu de déversement n’a pas de lien direct avec l’Ikopa malgré la proximité. Cependant, par prévention, des mesures conservatoires ont été prises en renforçant la surveillance et la mesure de la qualité de l’eau pour les stations de production et de traitement immédiatement situées aux alentours, dont celle d’Amoronankona et de Mandroseza, mais aussi de Mandikamanana », ont communiqué les responsables, hier dans la soirée.
Par ailleurs, la JIRAMA a également averti l’Office national de l’environnement (ONE) pour que les responsables puissent prendre les mesures qui s’imposent. Une descente sur place du ministère en charge de l’Industrie et celui de l’Aménagement du territoire est ainsi programmée dès aujourd’hui. Affaire à suivre !
Rova Randria
30 jours de formation intégrée. 30 femmes survivantes des violences basées sur le genre (VBG) ont pu bénéficier de diverses séances de développement personnel, de gestion simplifiée et de planning familial. Ceci en dehors des formations professionnelles en coupe et couture, broderie ou encore en cuisine et pâtisserie, selon leur choix, dispensées au centre spécialisé en lutte contre les VBG et la prise en charge des personnes victimes, sis à Mahamasina. « Le développement personnel a démarré la formation intégrée, le 6 septembre dernier. Ceci face aux douleurs, peur, angoisse et déception constatées lors de la première séance. La formation a pour objectif de leur octroyer les connaissances nécessaires pour mieux se redresser et aller de l’avant », déclare Mialy Rajoelina, Première dame et non moins ambassadrice de lutte contre les VBG. C’était hier à Mahamasina, lors de la cérémonie de remise d’attestations de fin de formation des survivantes.
« Au départ, nous étions venues ici pour se plaindre quant aux violences conjugales que nous avons subies quotidiennement. Mais nous avons été chanceuses d’être appelées pour bénéficier de cette formation intégrée. Le développement personnel nous a aidées à faire face aux problèmes qui nous ont étouffées. Désormais, nous savons gérer nos émotions. Nous sommes maintenant débout, prêtes à prendre en main notre vie », témoigne LJ, parmi les survivantes prises en charge au centre spécialisé.
La formation intégrée a pu se réaliser grâce aux contributions de divers partenaires de l’association Fitia, à savoir le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), le programme national « Fihariana », les associations JUNIOR MBA et ZARASOA, les Centres de formation professionnelle (CFP) de Tsimbazaza et d’Antsofinondry, le LTA ainsi que l’association « Fianakaviana Sambatra » (FISA) Andoharanofotsy.
Une étape pour l’autonomisation
« Les violences basées sur le genre font partie des fléaux auprès de notre société, souvent dissimulés. La lutte y afférente devrait s’enchaîner », affirme Gabriella Vavitsara Rahantanirina, numéro Un du METFP. « Ces 30 femmes survivantes méritent notre reconnaissance puisqu’elles ont osé briser le silence, se sont redressées et ont franchi une étape importante pour vaincre la peur pour dénoncer les violences qu’elles ont endurées », reconnait la Première dame et présidente fondatrice de l’association Fitia. « Maintenant que la formation est finie, vous pouvez être fières de votre progrès et des résultats de vos efforts pour votre autonomisation », ajoute cette ambassadrice de lutte contre les VBG.
La cérémonie de sortie de la promotion « Fandresena » a été une occasion de remettre aux survivantes des kits de démarrage, avec lesquels elles pourront commencer des activités génératrices de revenus et assurer leur indépendance financière. Pour sa part, l’entreprise Huawei a remis des matériels informatiques pour le centre spécialisé, dans le cadre de sa collaboration avec l’association Fitia et son programme de lutte contre les violences. D’ailleurs, les 30 femmes survivantes seront les premières bénéficiaires d’une formation en informatique.
Patricia Ramavonirina