Un canal d’évacuation d’eaux usées obstrué. Depuis plusieurs mois, les riverains d’Ampatsakana, Isoraka, cohabitent avec les odeurs nauséabondes provenant des eaux usées débordant d’un canal d’évacuation défectueux, longeant une partie de la rue du quartier. Malgré que, depuis plusieurs mois, la situation dégénère de jour en jour, aucune mesure n’a été prise par les autorités locales, à savoir le Fokontany. De guerre lasse, les habitants, regroupés au sein d’une association de riverains (« Fikambanana Ampatsakana Miray » ou FAM), ont décidé de prendre l’affaire en main.
Entendez bien, on parle de pénurie de cet « élément » vital et indispensable à la vie de tout être vivant sur terre. Mais non de ce terrible virus « SRAS – COV 2 » communément appelé Covid-19 qui a ravagé la planète Terre trois ans passés. Ainsi, faisons bien la nuance entre « eau vide » et « Covid » bien que la résonnance pourrait bien tromper les oreilles. Il s’agit d’une différence de taille à cause d’une consonne et quelques voyelles mais dont les impacts destructifs de ces deux phénomènes sur les êtres vivants, particulièrement sur les humains, sont durement ressentis.
Potentialité. En un an, plus de 50 tonnes d'huile essentielle d'Ylang Ylang ont été exportées depuis Madagascar, d’après les données fournies par l'administration douanière. Ce volume, bien qu'en augmentation par rapport aux années précédentes, reste loin des 125 tonnes exportées en 2019 et des 600 tonnes atteintes lors des années fastes de la filière. Cette chute considérable est en partie attribuée aux conséquences de la pandémie de Covid-19, qui a gravement impacté la production locale, et aux nouvelles régulations environnementales internationales.
Lundi dernier, au cœur de la Californie, Laurino Raoelijaona, un jeune réalisateur malagasy, a remporté le prestigieux prix du meilleur documentaire court au Silicon Valley Film Festival pour son œuvre percutante intitulée « Les sentiers du doute ». Ce succès distingue non seulement le talent du réalisateur, mais également la voix des minorités qu'il met en lumière à travers son film.
« Nous devons démanteler à tout prix les réseaux de voleurs de terrains », a martelé fermement le Président Andry Rajoelina hier durant son discours au cours de l’inauguration du Tribunal de première instance (TPI) à Avaradrano. Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat s’exprime sur ce sujet épineux. Il déplore le nombre élevé de citoyens justes qui deviennent pourtant des victimes et sont lésés dans les litiges fonciers au moment de leur traduction des dossiers devant le Tribunal. Les décisions de Justice accablantes conduisent parfois au décès de certaines victimes. Il a donc donné des consignes strictes en vue de la mise en place d’une section spéciale consacrée au traitement de ces conflits fonciers.
Les nouveaux députés et les sénateurs sont entrés en 2e session ordinaire hier. Les premiers ont assisté pour la première fois à leur session budgétaire. Outre le budget, les tensions sociales liées aux crises de l’eau, de l’électricité et de l’insécurité devraient animer le débat à Tsimbazaza. Ainsi, la partie « questions- réponses » avec les membres du Gouvernement sera certainement axée sur la pénurie d’eau et les délestages dans le pays et les solutions proposées. Selon le président de l’Assemblée nationale, Tokely Justin dans son discours d’ouverture, deux propositions de loi seront examinées par les députés en plus des projets de loi. Ayant un rapport avec la crise de l’eau, un texte unique sur le climat portera particulièrement l’attention des parlementaires.