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C’était l’effusion de sang chez une commerçante, dans la nuit du dimanche dernier à Alasora. Des bandits constitués par un couple ont fait irruption chez elle dans le but de l’éliminer de manière la plus barbare. Mais la tentative des tueurs a finalement échoué car quelqu’un a pu donner l’alerte, provoquant ainsi une intervention de la Police.  D’ailleurs, cette intervention assez rapide a permis d’arracher la victime, qui était déjà en sang, d’une mort atroce.

 

La saison pesteuse ne prendra fin qu'au mois d'avril prochain. Depuis le mois d'août dernier, sept personnes atteintes de la peste pulmonaire ont perdu la vie dans le District d'Arivonimamo, tandis que 22 personnes poursuivent encore des traitements. Dès le début de cette saison où trois décès ont été annoncés au niveau du centre hospitalier local, des mesures sont déjà prises par le ministère de la Santé publique comme l'isolation du District contaminé, la mise en place des barrages sanitaires dans les Régions voisines, ainsi que la sensibilisation auprès de la population.

 

Comme l'a bien souligné Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, lors de la cérémonie de clôture du concours « Tosik'art » en 2019, l'investissement dans le domaine culturel reste un moyen efficace pour valoriser notre culture, bien que très peu d'entrepreneurs s'y lancent. C'est d'ailleurs dans ce sens qu'elle décide actuellement avec son équipe de s'y mettre tout de suite.

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Diplomatie offensive et dynamique

De l’agressivité ! Une diplomatie agressive. L’époque d’une Ambassade somnolente plongée dans une léthargie est révolue. Le contexte international, principalement dominé par l’après-Covid, nous oblige à avoir une diplomatie offensive et dynamique, en d’autres termes, des ambassades qui … bougent.

 

Au taquet. Après la déclaration des autorités concernant la possibilité de la réouverture des frontières de Madagascar aux voyageurs internationaux, une réunion préliminaire entre les principaux ministères concernés s’est tenue hier à Anosy dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Ainsi, les premiers responsables au sein de différents ministères, notamment du Tourisme, des Transports, de la Santé publique, du Commerce ainsi que celui des Affaires étrangères se sont concertés sur les dispositions à prendre en rapport avec cette mesure de reprise.

Après la formation du Gouvernement, plusieurs postes, et non des moindres, restent à pourvoir. Les prochains Conseils des ministres pourraient être consacrés à la nomination aux hauts emplois de l’Etat. Parmi les plus attendus figure notamment la nomination du gouverneur de la Région Anosy, poste laissé vacant après la nomination de Jerry Hatrefindrazana, ancien gouverneur de ladite Région placé à la tête du ministère des Travaux publics. Son remplacement au gouvernorat d’Anosy est nécessaire. La nomination de son successeur devrait se faire en Conseil des ministres, tout comme cela a été le cas pour sa nomination.

 

Le 23 août dernier, Shoprite a annoncé son retrait du marché de la grande distribution de Madagascar et de l’Ouganda. Et hier, le directeur financier de Shoprite, Anton de Bruyn, a déclaré à un média international que « le détaillant avait déjà reçu des offres fermes pour les deux opérations à savoir Ouganda et Madagascar ». Les dix magasins Shoprite à Madagascar ont trouvé un repreneur.

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LA UNE DU 08 SEPTEMBRE 2021


Parmi les 400 000 domestiques au Liban. Les femmes malagasy sont des milliers à y travailler et ce depuis des années. Selon les informations recueillies, près de 6 000 travailleuses migrantes de Madagascar ont été recensées dans ce pays du Moyen-Orient avant 2017. Mais avec la fin de contrat non renouvelé ou encore la récession économique libanaise, cet effectif aurait diminué considérablement. En fait, les femmes domestiques sont doublement victimes de ce recul de l’économie, un phénomène favorisé par la crise sanitaire liée à la Covid-19 et l’explosion du port. Depuis le mois de mai 2020, les employeurs libanais se débarrassent de leurs travailleuses domestiques en les jetant dans les rues ou en les déposant avec leurs valises devant le Consulat. Les domestiques venant d’Ethiopie, constituant 80 % des servantes ayant migré dans ce pays du cèdre, en sont les principales victimes. Mais les domestiques malagasy sont également frappés de plein fouet par la récession économique.
« Outre quelques-unes qui ont été renvoyées, bon nombre de travailleuses malagasy ont été transférées par leurs patrons dans d’autres familles pour éviter les rues. Celles retenues par leurs employeurs font face à une réduction de salaire allant jusqu’à 50 ou 75 % », nous confie F.R., parmi les travailleuses malagasy concernées. « Pour mon cas, mon salaire a été maintenu à 250 dollars, soit dans les 800 000 à 1 million d’ariary par mois, quoi que son paiement n’est plus régulier comme avant. Cela fait maintenant deux mois que je n’ai pas touché mon dû, mais je ne peux pas le réclamer puisque ma patronne est actuellement hospitalisée », ajoute la femme dans la trentaine qui travaille à Beyrouth depuis 2007.

Hausse des cas de violences

Jeter son employé dans la rue constitue une forme de violence que beaucoup de travailleuses domestiques au Liban ont connue depuis la récession économique. La réduction de salaire ou le non paiement en font aussi partie. A cela s’ajoute la hausse des autres cas de violence, notamment physique et morale, occasionnés par la situation. Pour les femmes migrantes malagasy, les violences psychologiques sont au premier rang au sein des foyers employeurs. « Ma patronne a doublé mes tâches quotidiennes ces derniers mois. Quand je me plains ou que je prends une petite pause, elle me dit que je dois la remercier de m’avoir gardée pendant que les autres sont dans les rues. Et que je dois m’estimer heureuse en ayant encore un toit et de la nourriture en cette crise », témoigne B.A., une domestique malagasy résidant dans ce pays, parmi les « pays du Levant ». La réduction de la quantité et la détérioration de la qualité des nourritures sont également devenues un lot quotidien de ces travailleuses.
Pour les autres domestiques venant d’autres pays, les plaintes pour cause de violences ne trouvent aucune issue légale, et aboutissent dans le meilleur des cas à une prise en charge ou une aide apportée par une ONG. Elles doivent, le plus souvent, négocier avec leurs employeurs, s'accommoder des violences vécues ou s'enfuir. Celles abandonnées ou qui se sont enfuies bénéficient de l’aide d’une ONG, notamment pour les produits de première nécessité. Elles ont lancé un appel de détresse à l’endroit des autorités compétentes de leur pays respectif. Certaines ont été rapatriées, d’autres toujours coincées au Liban. Les travailleuses malagasy qui ont économisé assez d’argent pour s’acheter leur billet d’avion ou payer certains frais ont pu quitter ce pays. D’autres y restent et sont livrées à elles-mêmes…
Recueillis par Patricia Ramavonirina



Un violent incendie a ravagé le vieux bâtiment de l’ONEP (Office national des écoles privées) sis à Ampasamadinika, et devenu plus tard un bureau annexe du ministère de l’Education nationale (MEN), vers 13h hier.Toutefois, l’on ne déplore aucune victime humaine contrairement aux allégations de certaines sources annonçant la blessure d’un enfant. L’immeuble, datant des années 50, abrite des familles d’agents dudit ministère. Ces dernières, absentes pour la plupart, ont perdu une bonne partie de leurs biens et meubles dans le sinistre.  “Les occupants du vieux immeuble n’avait même pas le temps d’évacuer leurs affaires. Tout était consumé : la literie, les appareils électroménagers, etc. Seule une infime partie des meubles a pu être sauvée”, commente un voisin des victimes. Tous les ouvrages ou autres manuels d’enseignement qui s’y trouvaient et prévus être distribués gratuitement aux élèves du pays, mais aussi des tonnes d’archives et autres vieux documents ont été également réduits en cendres. “En un rien de temps, le feu a poursuivi son œuvre destructrice. Ces vieux papiers ainsi que les vieilles boiseries constituant la charpente de la construction ont accéléré sinon amplifié l’ampleur des dégâts”, constate un officier encadrant l’équipe de sapeurs-pompiers engagée dans la lutte contre le feu, sur place.
Comprenant deux étages, l’ensemble de l’édifice était alors parti en flammes et un angle de l’immeuble situé au second étage, orienté nord, s’est déjà écroulé lorsque nous nous rendions sur place pour constater de visu. “Sous l’effet des flammes, la structure du toit déjà ramolli s’est brutalement affaissé, provoquant au passage l’écroulement d’une bonne partie du mur”, renchérit notre interlocuteur.
L’incendie, dont on ignore justement la cause, aurait démarré dans un angle orienté nord du bâtiment. Les versions des témoins, qui sont constitués de locataires, restent confuses. Car si certains soupçonnent un court-circuit, d’autres certifient que le feu aurait démarré d’une maison voisine et dont les flammes se sont étendues très rapidement sur le bâtiment du MEN. “Tout ce j’ai vu, c’est que le feu s’est développé au rez-de-chaussée. De plus, il n’y eut aucun moyen pour y accéder, les occupants n’étant pas à l’endroit au moment où l’incendie s’est déclaré. Ils ont dû se rendre à un enterrement”, explique Vero, une jeune locataire. 
Les sapeurs-pompiers y ont dépêché trois fourgons-pompes. « Nos camions servent uniquement de relais. A l’explication, on exploite au maximum et par surpression une bouche d’incendie située dans le secteur de l’hôtel Sakamanga afin d’amener l’eau jusqu’ici », explique encore notre interlocuteur au sein du service des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. Il a fallu plus de deux heures de temps aux soldats du feu pour maîtriser les flammes particulièrement opiniâtres. Actuellement, l’affaire est entre les mains du commissariat central de Police de Tsaralàlàna, lequel a dépêché ses éléments encadrés par un commandant de compagnie sur place. L’enquête suit son cours.
Franck R.


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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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