Pour la toute première fois depuis son histoire, la RN44 avec ses 160 km qui, rappelons-le, a fait l’objet d’un « Velirano » du Président Andry Rajoelina durant sa campagne présidentielle, va enfin être réhabilitée intégralement sur toute sa longueur. Le Gouvernement malagasy a, aujourd’hui, trouvé les financements nécessaires pour prendre en charge sa totale et effective rénovation via ses propres ressources internes et la concurrence des partenaires tels que la Banque mondiale.
En effet, la Banque mondiale a signé un accord de financement pour des travaux de bitumage de la RN44 sur près de 113 km pour un montant de plus de 65 milliards d’ariary. Les travaux sur les premiers 40 km reliant Marovoay (PK20) à Amboasary Gare (PK60) ont déjà été entamés et sont assurés par l’entreprise CGC (China Engeneering Corporation). Les 73 km restants, qui font l’objet du Projet d’Appui à la Connectivité des Transport (PACT) partant d’Amboasary Gare (PK60 jusqu’à Vohidiala (PK 133), donnent lieu actuellement à un appel d’offres quant à son exécution et devraient débuter cette année 2020.
Par ailleurs, les fonds propres du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics (MAHTP) prendront en charge, pour un montant de près de 21 milliards d’ariary, les travaux non financés, comme par exemple la construction d’un radier alvéolé à Lohafasika (PK160) ou le bitumage de la bretelle menant à l’Aéroport d’Ambatondrazaka et la réalisation très attendue de l’aménagement de la chaussée et la construction d’un radier à Manaingazipo, point noir bien connu des usagers de la RN44. Ces travaux financés par le MAHTP sont actuellement en cours de réalisation.
Le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics, maître d’ouvrage de l’ensemble de ce grand projet, travaille activement et effectivement, et ce afin que la RN44 soit bien partie pour ne plus rester à l’état virtuel de la promesse. D’ailleurs, de nouvelles normes et structures de chaussées ont été établies dorénavant pour avoir des infrastructures routières de qualité et durables.
Les rizières de l’Alaotra seront ainsi enfin accessibles, et les produits de cette région pourront facilement être écoulés à travers toute l’île, ce qui permettra de progresser vers la réalisation d’un autre Velirano d’atteindre une autosuffisance alimentaire.
Les 160km pour aller à Ambatondrazaka ne seront plus, pour très bientôt, qu’un trajet de trois heures et quelques, contre un calvaire de huit heures de route auparavant. Charge à la population malagasy, d’ensuite respecter ces infrastructures et d’en user de façon citoyenne afin qu’elles durent et perdurent pour être des « Fotodrafitrasa ho lovain-jafy ».
Durant des années, la Route nationale 44 reliant la ville de Moramanga à Ambatondrazaka a fait couler beaucoup d’encre et a été sujet de débats et discussions houleuses. Politiciens et dirigeants d’antan ont fait pratiquement de cette route, longue de 160 km, leur cheval de bataille électorale.
La Région d’Alaotra Mangoro comme nous le savons tous, constitue le principal grenier à riz de Madagascar et cette route sera l’artère principale qui reliera cette région aux autres parties de la Grande île. Mais force est de constater que jusqu’ici, elle restait quasiment impraticable durant la saison des pluies. Et pourtant, depuis plusieurs décennies, ce ne sont pas les financements qui ont manqué, annonçant très souvent des débuts de travaux sur telles ou telles portions à grand renforts de discours tout aussi éphémères que les travaux effectifs.
De nombreuses études ont été réalisées sur les points les plus critiques de la RN44, comme ce fut le cas par exemple entre 2006 et 2008 pour la mise en place de couches de roulement sur 81 km sans pour autant aller jusqu’au bitumage ou la construction de plusieurs ponts en 2012. Mais jamais cet axe n’a été traité dans la totalité de ses 160 km, malgré les nombreuses demandes répétées et justifiées des nombreux usagers.
Le traitement systématique par les agents d'une société, en vue d'une désinsectisation du local abritant la société Gamma Textile, une entreprise franche spécialisée dans la confection à Anosizato-ouest, a très mal tourné samedi matin dernier. Au moins 70 salariés qui ont travaillé dans le hangar, ont été victimes de malaises liés à une intoxication d'origine chimique plus ou moins sévère : vertige, difficulté à respirer, syncope, etc. Des salariés s'écroulaient ainsi les uns après les autres. D'autres n'ont perdu connaissance qu'une dizaine de minutes après qu'ils ont quitté précipitamment l'usine. « J'ignore ce qui s'était passé. Mais il y avait cette odeur particulièrement tenace rendant l'air irrespirable », se souvient une femme.
Soumise à la Haute Cour constitutionnelle (HCC) le 24 décembre 2019. La Loi n° 2019-008 relative à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) fait partie des 6 dossiers en instance auprès de cette juridiction constitutionnelle. Elle y sera ainsi soumise au contrôle de constitutionnalité. Si cette loi s’avère conforme à la Constitution, elle passera au Président de la République pour sa promulgation. Sa publication dans le Journal officiel confirmera sa mise en vigueur. Toutefois, un décret d’application s’impose en cas de nécessité de précision des modalités. Toutes ces étapes à suivre avant l’application de la loi sont attendues cette année 2020.
Simple fait du hasard ? Concours fortuit de circonstances ou simple coïncidence de faits ? Les réalités sont là ! Le chiffre 13 semble, apparemment, porter bonheur à notre Président et par extension le pays entier. Un chiffre craint par certaine civilisation d'un autre continent surtout s'il tombe un vendredi. Par contre, dans d'autres contrées quelque part en Palestine, il y a plus de deux mille ans, il incarna l'espoir et porta du baume au cœur. Quand il fallait remplacer le Douzième, le traitre, qui s'était suicidé, les Onze avaient dû choisir un autre Douzième, Matthias, en fait un Treizième, en lieu et place du traitre, Judas. Ce fut l'apaisement pour les Apôtres !
Conclusion hâtive. Des propos malveillants véhiculés sur les réseaux sociaux font l'état de l'implication d'une société malagasy dans la fuite du Franco-libanais Carlos Ghosn, ex-Pdg du groupe Renault- Nissan du Japon où il était détenu des mois pour des présumés malversations financières. A la veille de la fin d'année 2019, celui-ci a déjoué la surveillance des autorités japonaises et s'est enfui du pays du Soleil levant pour rejoindre le Liban via la Turquie. C'est dans ce dernier pays qu'opère effectivement la société MGN Jet, première compagnie de location de jets en Turquie. Carlos Ghosn a pu s'enfuir de son pays de détention à bord de deux jets privés loués par cette société turque à deux prestataires différents, dont la compagnie Qatar Executive qui gère et exploite un des jets de TOA Aviation Madagascar depuis quelques mois.
Les éléments du Service central des enquêtes spécialisées (SCES) de la Police, ont interpellé 5 ressortissants chinois dont une femme pour trafic de femmes malagasy vers la Chine. Ces arrestations remontent vendredi dernier dans un hôtel sis à Ivato. Tout a démarré en mois de décembre 2019 lorsque la Police était renseignée sur les agissements d'une inconnue, de nationalité chinoise. Elle serait une entremetteuse à la recherche de femmes malagasy en vue de les marier à des Chinois.
Le cauchemar revient dans le Fokontany de Tsimialonjafy Mahamasina et ses environs. Après la forte précipitation de jeudi dernier, un bloc de rocher a détruit une maison en bois. Bien qu’aucun décès ni de blessé n’ait été enregistré, les habitants sont terrorisés. Hier, l’équipe du Bureau national de gestion de risques et des catastrophes (BNGRC), accompagnée de la Préfecture de police d’Antananarivo, du Corps de la protection civile et des sapeurs-pompiers ont effectué une descente sur terrain. Afin de prévenir la population, ils ont placé une centaine de drapeaux rouges sur les lieux où le risque d’éboulement est très élevé. 5 « Fokontany », à savoir Tsimialonjafy, Ankadilalana, Ambaninamparinana, Tsarafaritra, Ambohidempona, Ambohipotsy sont donc en alerte rouge à cause d’une éventuelle chute de blocs de rocher, glissement de terrain ou les deux phénomènes en même temps.
D’après le directeur général du BNGRC, le Général de brigade Elack Olivier Andriankaja, outre la sensibilisation de la population à quitter les lieux, aucun mesure n’est plus possible, ni l’explosion avec de la dynamite ni la décomposition artisanale des blocs, puisque ces pratiques augmentent le risque d’éboulement. A tout moment, les 25 blocs de rocher, identifiés lors des études menées avec l’université de La Réunion, celle de la France ainsi que l’université d’Antananarivo, menacent de s’écrouler. Après la mise en place des drapeaux rouges, chaque ménage connait sa situation et demeure donc libre de quitter ou non sa maison. D’ailleurs, le DG du BNGRC a confirmé que le fait de convaincre les habitants à quitter ces endroits est très difficile, bien que le danger soit imminent. Cependant, leur évacuation est inévitable vu l’ampleur du danger, et il vaut mieux le faire dès aujourd’hui avant qu’il ne soit trop tard. Actuellement, 350 toits sont exposés directement au risque d’une chute de rochers et d’un glissement de terrain.
Selon la prévision météorologique, une pluie abondante sera attendue dans l’ensemble du pays, du moins pour ce mois de janvier. La Région de Boeny et Sofia sont actuellement en alerte rouge quant au risque d’inondation. Partout, la vigilance est de mise puisque des crues rapides, des glissements de terrain et des inondations menacent tout le territoire national.
Anatra R.
Faute de lumière, la plupart des quartiers de la ville d’Antananarivo se trouvent dans le noir. Les points lumineux qui servent d’éclairage public disparaissent de jour en jour voire n’existent plus. Soit les poteaux électriques ne sont pas équipés de lampes, soit les ampoules sont brûlées et attendent que le miracle arrive afin qu’elles se rallument. C’est à cela que se résume la situation à Andavamamba, 67 Ha, Ankorondrano, Analamahitsy, et tant d’autres quartiers fréquentés 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Par conséquent, l’insécurité y règne, les rues et ruelles deviennent des zones rouges, et il est impossible de circuler à pied une fois que le soleil se couche. « Mon travail m’oblige à rentrer tard tous les jours. L’heure tardive ne me pose pas de problème, mais ce qui me préoccupe est la sécurité dans mon quartier. Etant donné que ma maison se situe à des dizaines de mètres en partant de la route principale, je suis contrainte d’appeler des gens pour me chercher puisqu’aucune lampe n’illumine notre ruelle », relate une femme. « Cette triste réalité m’intrigue beaucoup avec les impôts et taxes que j’alloue régulièrement à la Collectivité locale », avoue une mère de famille habitant du côté d’Andavamamba. « J’ai exposé plusieurs fois ce problème à chaque passage au "Fokontany" et au cours des rencontres avec les responsables communaux, mais en vain ! », poursuit-elle.
Quid de la responsabilité de la Commune urbaine d’Antananarivo ? En effet, la mise en place des infrastructures d’éclairage à Antananarivo résulte d’une collaboration entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et la société Jiro sy Rano Malagasy. Pour sa part, la CUA assure la détection des problèmes au niveau local à travers des services techniques opérationnels dans les différents Arrondissements. Ces derniers se chargent d’envoyer les alertes présentés par les chefs de Fokontany. Effectivement, la gestion de l’éclairage public appartient en grande partie à la Municipalité. Notre journal a contacté cette dernière mais malheureusement, cette approche n’a donné aucune explication concrète.
Quant à la compagnie d’eau et d’électricité, la JIRAMA, par le biais d’un service spécifique, elle se place en tant que fournisseur d’énergie et de ressources humaines spécialistes dans l’installation des ampoules au niveau des poteaux électriques. D’après les informations communiquées par un responsable auprès de la JIRAMA, il suffit juste que la Commune l’interpelle pour que ses techniciens déploient tous les matériels nécessaires, à l’exception des ampoules. Pour résoudre ce problème, l’arrivée de la nouvelle équipe communale est très attendue.
K.R.