« Il y a urgence ! Les sources d’informations se ferment ». Cette publication d’une consœur journaliste concernant le non-accès aux informations au sein du ministère de la Santé publique (MinSan) ainsi que de ses branches et organismes rattachés, en dit long. En fait, aucun reportage dans le secteur de la santé ne peut se faire, ces derniers temps, sans l’autorisation du ministère de tutelle. Il en est de même pour les recoupements d’information, lesquels nécessitent des demandes au préalable ou des « va-et-vient » dans plusieurs directions et services. Aucun recoupement via des appels téléphoniques n’est possible à cet ère des nouvelles technologies.
Lancées le 22 mars dernier à Anosy avec une exposition de photographies ainsi que des consultations médicales gratuites pour les familles des anciens combattants, les cérémonies de commémoration en l’honneur des nationalistes tombés durant les événements du 29 mars 1947 visant l’accès à l’indépendance de Madagascar continuent.
Feux de l'amour de la Patrie. Ou flamme du patriotisme. En tout cas, c'est un flambeau à passer, à transmettre aux générations futures !
Le pays s'apprête à commémorer dans la dignité et le respect la mémoire des « Evènements de 47 ». En effet, dans la nuit du 29 mars 1947 éclatèrent des « troubles » ou « Tabataba » dans certaines localités ou villes, principalement à Moramanga, de Madagasikara alors sous domination coloniale française.
50 exportateurs parmi les 88 agréés n’ont pas pu atteindre leurs objectifs « quantité » en termes d’achat de vanille, et ce pour diverses raisons. Une situation ayant provoqué entre autres le mécontentement des producteurs dans le nord de l’île, la semaine dernière. Une problématique que le Conseil national de la vanille a tenté de résoudre hier au Carlton, Anosy en convoquant l’ensemble des opérateurs ayant obtenu le précieux sésame permettant d’exporter pour cette année de campagne. « Nous sommes actuellement en train de voir toutes les alternatives et solutions envisageables avec les exportateurs. Il est probable que l’on procèdera à l’ouverture des agréments pour d’autres opérateurs qui sont sur liste d’attente. Mais nous devons voir s'ils ont de la vanille. Ils sont sur le point d’acheter de la vanille sur le marché intérieur et de l'exporter à l'étranger », a expliqué hier Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, devant les représentants de la presse, à la sortie de la réunion à huit clos effectuée quelques heures auparavant avec les exportateurs de vanille.
Qui seront les champions de lecture pour cette année 2023 ? Les membres du jury ont enfin dévoilé la liste des lauréats de la cinquième édition de cette compétition, organisée par l’Alliance française d’Antananarivo (AFT), en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie et Telma Madagascar. Ainsi, neuf lauréats se sont distingués parmi les centaines de participants. Antema Tanteraka Andriamahenina, Loraine Rakotondramarina et Ariane Randriamalala sont sortis vainqueurs dans la catégorie « Juniors ». Pour la catégorie « Ados », on retrouvera Hichay Rasoamiaramanana, Noah Ravaonasolo et Lohianne Suleman. Enfin, Fyona Rafidimanana, Tsanta Randriantsoa et Mihajasoa Rasolondraibeny sont les lauréats dans la catégorie « Adultes ».
Des faits « inacceptables » et « graves ». Les adjectifs sont ceux du bâtonnier Maître Alain Raondry hier, en conférence de presse, réagissant aux faits qui se sont déroulés dans la soirée du jeudi 23 mars dernier dans un bureau de la Police nationale de Taolagnaro. Alors qu'elle venait d'assister à l'audition de son client, une avocate aurait en effet été victime d'une agression verbale, avec prolifération d'insultes, de menaces et d'agression physique de la part d'un officier au sein de la Gendarmerie nationale.
Les deux semaines précédentes, on a signalé quelques vols de taxis-ville dans la capitale. Dans l’un des cas, le phénomène a été accompagné du meurtre du chauffeur. C’est ce qui était arrivé le 19 mars dernier où le corps sans vie du chauffeur d’un taxi avait été repéré du côté d’Amboditsiry. Lors de l’enquête menée par les hommes de la brigade criminelle ou BC4, le corps de la victime comporte des traces des coups de couteau à la fois dans la région du coeur, ainsi que sa main. Enfin, plusieurs autres plaies ont été observées sur la figure du taximan. En même temps que cela, la police a noté la disparition du véhicule.
Destinés pour le traitement des cas de malnutrition aiguë sévère ou modéré. Les « Plumpy nut » et « Plumpy sup » sont des aliments thérapeutiques dédiés à la réhabilitation nutritionnelle des enfants âgés de plus de 6 mois ainsi que des adultes malnutris. Interdits de vente, ces produits sont fournis gratuitement pour les enfants traités dans les centres de récupération nutritionnelle. Pourtant, bon nombre de vendeurs en ligne les proposent librement sur les réseaux sociaux, dont le prix varie de 1.000 à 3.000 ariary l’unité, avec 10 pièces au minimum. Les vendeurs peuvent même livrer jusqu’à 300 pièces à Antananarivo, selon les enquêtes menées par le réseau des champions pour la nutrition, regroupant des artistes et journalistes engagés. Pour les autres Régions, à l’exemple d’Androy, ces compléments nutritionnels sont même vendus dans les épiceries et servent de « goûter » pour les enfants qui peuvent s’en acquérir à un prix allant de 500 à 2.000 ariary l’unité.
Pour le moment, aucune mesure n’a été prise sur le pullulement de ces aliments thérapeutiques dans la ville des mille. Des informations recueillies ont avancé que « des stocks de plumpy auraient été détournés dans un service, au début de cette année ». En voulant obtenir une version officielle, le ministère de la Santé publique nous a fermé ses portes. Un responsable joint au téléphone n’a voulu rien savoir sur ce problème. Dans d’autres localités, les autorités ont déjà adopté des mesures, dont l’interdiction de vente de ces produits sur le marché, comme c’est le cas à Farafangana. Ils auraient été détournés par des médecins et agents de santé locaux, selon nos sources locales. La Gendarmerie a déjà été mobilisée en novembre dernier sur cette affaire. A Betroka, des sensibilisations ont eu lieu pour conscientiser les habitants sur le danger de consommer ces produits sans consultation médicale. L’interdiction de les vendre sur le marché a également été confirmée. Une campagne de suivi de ces mesures y a été menée. On attend la prise de responsabilité des autorités dans la Capitale. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia R.
60 % des professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) exerçant dans les collèges d'enseignement général (CEG) et lycées ont plus de 50 ans. Par conséquent, il n'y aura peut-être plus d’enseignant œuvrant dans cette discipline dans dix ans, selon le directeur de l'Académie nationale des sports (ANS), M. Jean Claude, lors d'une rencontre et un débat autour du sport qui s'est tenue en fin de semaine à Ampefiloha, dans le cadre de la première édition de la « Rencontre de l'ANS ». Leur nombre est encore largement insuffisant. Si la norme internationale requiert un professeur d’EPS pour 30 élèves, à Madagascar l’on dénombre un enseignant pour 5.600 élèves.
Par ailleurs, le temps consacré à la formation pour les professeurs d’EPS est insuffisant, ce qui rend difficile d’assurer leur relève. Les enseignants ne bénéficient pas de formation suffisante et continue après l'obtention de leur diplôme. A cet effet, le directeur de l'ANS a sollicité le recrutement d'enseignants d'EPS au niveau de cette académie.
Cette première édition de la rencontre de l'ANS a pour objectif de faire connaître les responsabilités et les rôles de ladite académie dans la promotion du sport et l'éducation physique.
L'ANS a trois missions dont la formation des cadres et des techniciens pour le compte de l’administration du sport, du mouvement sportif et des collectivités à Madagascar. Elle assure également le suivi-évaluation ainsi que la formation continue des professeurs d’EPS.
Afin d'améliorer ce secteur dans le pays, un événement est organisé tous les deux mois. Il s’agit de réunir les professionnels du sport qui peuvent transmettre leur savoir-faire dans le domaine de l'éducation physique et sportive.
L’éducation physique de qualité est un apprentissage actif, inclusif et mutuel. Ce programme encourage les étudiants dans le développement de leurs compétences physiques, sociales et émotionnelles pour qu’ils deviennent plus tard des citoyens ayant confiance en eux et socialement responsables.
Anatra R.