Peu reluisante. Les projections avancées par les professionnels du secteur par rapport à leur espérance concernant la relance du tourisme en général et du tourisme traditionnel en particulier sont loin de rassurer l’ensemble des gens qui vivent du tourisme. « Nous n’enregistrons en moyenne qu’un peu moins d’une dizaine de jours de location par mois depuis le début de la pandémie si auparavant notre agenda était toujours complet ou presque. Par ailleurs, depuis deux ans aucun touriste n’a occupé la banquette arrière de mon véhicule.
Briser le silence sur ces maltraitances et violences que certaines personnes peuvent subir. Après un long travail acharné, la bande dessinée intitulée « Pejy Maizina » est sortie de sa tanière lundi matin. Une BD assez originale puisque les auteurs, illustrateurs et dessinateurs Anja et Riri l’ont conçue pour lutter contre la violence basée sur le genre ou VBG. Des faits ont été illustrés dans cette œuvre inspirée d’une histoire vraie.
Dons du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Dans le cadre des réponses suite au passage du cyclone Batsirai et face à l’arrivée de la tempête tropicale Emnati, des équipements médicaux et lots d’intrants de santé sont mis à la disposition des Districts du Sud- est les plus affectés, à savoir Mananjary, Manakara et Ifanadiana.
Le sang a giclé et un assaillant se trouve actuellement entre la vie et la mort ! A un moment où les multiples agressions et autres assauts de bandits ayant souvent ensanglanté le quartier de Tsararano et les environs du bureau de la JIRAMA à Amboaboaka à Mahajanga, inquiètent et exaspèrent à la fois les riverains, la Police surprend avec sa récente opération anti-gang.
Pour un peu, les choses ont failli vraiment s’envenimer dans le quartier d’Andrefantsena à Antsirabe, hier en milieu de journée.
Une foule compacte et particulièrement survoltée était déjà sur le point de prendre violemment à partie un automobiliste lorsque la Police est intervenue. Son intervention a donc permis de sauver presque in extrémis la vie de cet automobiliste, et d’arracher ce dernier à la foudre populaire. Alors que la personne assise à côté du conducteur a réussi à s’échapper à temps. La voiture était déjà encerclée lorsque les Forces de sécurité sont arrivées. En cause, les occupants de cette voiture furent soupçonnés de kidnapping dont la victime est surtout un gamin. De son côté, ce dernier est également parvenu à prendre la poudre d’escampette, profitant du chaos momentané lié à la colère des curieux.
Le fait que les gens ont aperçu le gosse assis à l’arrière du véhicule, le visage baigné de larmes, a alarmé les passants qui ont cru à un kidnapping. D’autant plus que l’enfant semblait chercher à s’échapper à tout prix en ouvrant la vitre, nourrit davantage la méfiance des curieux qui ont assisté à la scène. “Il se trouve que les occupants du véhicule ont surpris l’enfant commettre un vol mais dont j’ignore quoi, l’affaire étant entre les mains de la Police, et que les premiers étaient en chemin de l’emmener à la
Police lorsque la situation a connu un tel revirement”, explique une source auprès de la Gendarmerie à Antsirabe. D’après ce dernier, l’automobiliste en cause serait soumis à un interrogatoire au commissariat de la ville d’Eaux.
Cette affaire n’est pas sans rappeler celle survenue il y a quelques mois de cela dans la Capitale, précisément à Mahazo. Un autre automobiliste a alors cru bien faire aussi en appréhendant et transportant dans sa voiture un jeune soupçonné également d’un vol. Là aussi, des passants, qui ont surpris l’automobiliste cherchant à obliger le suspect à monter dans sa voiture, étaient pris d’une violente colère, quitte à la déverser sur celui-ci. Les Forces sont intervenues et il y eut même des coups de feu pour disperser la foule. Précisons que les citoyens n’ont aucun droit d’agir à la place de la Police, ni de la Gendarmerie pour arrêter un suspect, selon la loi en vigueur.
Franck R.
Reprise de la visite de conformité pour les taxis-be exerçant dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Une réunion entre le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina et les transporteurs rassemblés au sein de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) ainsi que le « Fitaterana mendrika an’Antananarivo » (FMA) s’est tenue hier, dans le but d’améliorer ce secteur d’activité. La visite de conformité des taxis-be a été l’ordre du jour. Cette rencontre se tient à l’ancien siège de l’OMAVET sis à Ampasampito depuis le mois de décembre dernier, et cela après une suspension de deux ans.
Selon le commissaire Ainanirina Albert Estel, directeur du transport au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo, un délai de deux mois supplémentaires est accordé à tous les transporteurs pour qu’ils puissent effectuer la visite de conformité, première phase, si ce délai devait initialement prendre fin ce mois-ci. Cette visite se tient tous les six mois. Actuellement, 30 % des taxis-be l’ont déjà faite. Après ce délai, des sanctions seront infligées aux transporteurs irréguliers, selon le Code municipal d’hygiène et le Code de la route. La visite concerne la visibilité, les aspects extérieurs du véhicule ainsi que le système de frein.
Depuis la suspension de cette visite de conformité, bon nombre de véhicules de transport en commun ne sont plus réguliers. Certains bus manquent de vitres latéraux ou n’ont plus de pare-brise, d’autres ont une défaillance au niveau des freins et des phares, engendrant ainsi des accidents de la circulation.
Anatra R.
La population (en âge de voter) boude la révision de la liste électorale. Visiblement, on constate une indifférence flagrante. Les Malagasy, normalement et légalement concernés, « se font tirer les oreilles », lit-on quelque part. Selon le chronogramme établi, la période d’inscription, d’addition et de retranchement dans le cadre de la révision de liste électorale auprès des Fokontany a pris fin le 15 février 2022. L’empressement n’y était pas. Il frise même l’indifférence citoyenne !
Annuellement, on procède à la révision de la liste électorale entre le 1er décembre et le 15 mai de l’année suivante et cela en vertu de la Loi organique sur le régime général des élections qui stipule ainsi « les listes électorales des Fokontany et le registre électoral national sont révisés annuellement ». Le Texte prévoit aussi que « les demandes d’inscription, d’addition et de retranchement d’électeurs pour changement de résidence ou pour décès, etc., sont déposées au bureau du Fokontany du 1er décembre au 15 février de l’année suivante… ». Et du 15 février au 15 mai, ce sera réservé à la période de vérification, réclamation et correction. Une obligation de service qui revient de droit à la CENI en collaboration directe avec les démembrements de ladite Commission à travers l’île et en tandem avec les Fokontany. Une condition sine qua non pour que les scrutins à venir réussissent notamment celui du 2023. Toujours est-il que l’on est en face d’un désintéressement généralisé des concitoyens du moins pour la Ville des Mille. Mais on ose croire que le phénomène se rencontre ailleurs.Et cela pour des raisons diverses.
Depuis mi-décembre jusqu’à ce jour (21 février), le pays se trouve en permanence en état d’alerte pour diverses raisonsentre autres, l’incendie de la centrale d’Andekaleka (le 20 décembre) et les répercussions dramatiques qu’il engendre et les conditions climatiques mouvementées successives et délétères. D’une panique à l’autre, les gens n’ont pas la tête avec. Pour ainsi que se déplacer au bureau du Fokontany pour vérifier la liste électorale s’avère le dernier des soucis.
Le processus électoral fait partie, qu’on le veuille ou non, de la chose politique à laquelle l’opinion se désintéresse de plus en plus. Elle ne fait pas le poids vis-à-vis d’autres « priorités » à savoir trouver de quoi à mettre sous la dent, l’inflation qui étrangle les ménages et le problème d’insécurité qui préoccupe au fil des jours. D’autant plus que 2023 est encore plus loin, on s’intéresse pour le moment aux sujets plus urgents. On verra plus tard !
La communication entre la CENI et la population passe mal. Il semble que les nouveaux maîtres d’Alarobia manquent d’astuces plus convaincantes de manière à « obliger » les citoyens à se résoudre sinon à se plier pour s’acquitter de leur devoir.
En ce qui concerne Antananarivo, plus particulièrement, l’ambiance politique ne contribue guère à encourager les concitoyens à un autre devoir civique. L’atmosphère de suspicion touchant le domaine des élections qu’entretiennent subtilement les éléments subversifs de l’Opposition a des impacts non négligeables auprès de l’opinion. En outre, on pousse les concitoyens à se méfier des instances en charge des élections telles la CENI et la HCC.
Ceci étant, il appartient aux responsables étatiques directs et indirects de parvenir à renverser la vapeur.
Ndrianaivo
Un premier déblocage d’une valeur de plus de 116 millions d’ariary a été effectué pour la filière maïs du Menabe par le programme Fihariana en addition aux autres produits déjà financés dans la Région et qui sont dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage et la pêche. En effet, parmi ces matières premières financées par Fihariana, la filière maïs figure en bonne position. Une collaboration, à double bénéficiaire, a par ailleurs été développée avec le groupe Eclosia. Pour ce faire, d’un côté, les producteurs, sous contrat avec le groupe, reçoivent le financement nécessaire pour optimiser leur productivité. D’un autre côté, l’industriel se fournit en matières premières de qualité et quantité élevée. Par cette initiative, le programme Fihariana confirme son ouverture à tous les secteurs d’activité et sa volonté d’appuyer les jeunes entrepreneurs de la Région. Terre fertile aux vastes surfaces cultivables et aux matières premières diversifiées, le Menabe dispose d’un fort potentiel de croissance dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Toutefois, ces secteurs porteurs d’opportunités nécessitent un appui afin de remplir les critères d’émergence tout en optimisant la qualité des produits. Raison pour laquelle, depuis 2019, Fihariana déploie ses efforts afin de développer le potentiel entrepreneurial de la population dans le Menabe. Des efforts qui s’illustrent notamment par un accompagnement financier et technique de producteurs, individuels ou regroupés dans des coopératives ou union de coopératives. Ces structures entrepreneuriales paysannes et collectives bénéficient d’encadrement technique pour un rendement optimal des matières premières. Et pas plus tard que la semaine dernière, la représentation de Fihariana dans la Région Menabe s’est entretenue avec des responsables de l’USAID Mikajy et Hay Tao dans le District de Morondava, à la demande de ces derniers, afin de demander des informations complémentaires concernant le programme Fihariana. Selon ces responsables « de nombreux jeunes issus des associations partenaires de l’USAID Mikaly et Hay Tao, désireux de se lancer dans l’entrepreneuriat, voudraient bénéficier de l’appui financier et technique proposé par Fihariana ». Pour rappel, Fihariana est bien présent dans la Région à travers le financement de plusieurs filières, notamment l’agriculture, l’élevage et la pêche, et est heureux de compter, parmi ses bénéficiaires, 33% de femmes entrepreneures. A travers cet entretien, Fihariana confirme son ouverture à tous les secteurs d’activité et sa volonté d’appuyer tous les jeunes entrepreneurs des Régions, y compris ceux qui œuvrent pour la préservation de l’environnement comme c’est le cas de ces associations partenaires de l’USAID Mikajy et Hay Tao.
Hary Rakoto