L’entreprise adjudicataire exploitera la route pour rembourser ses fonds. La précision a été faite hier par la porte parole du gouvernement. Et ce face aux questions des observateurs suite a l’approbation par le Conseil des ministres du lancement de la procédure de passation de marchés publics pour les travaux de construction.
80% du financement de la construction de l’ensemble des ouvrages seront assuré par l’entreprise adjudicataire et 20% seront garantis par l’Etat Malagasy. Et ce, dans l’approche Enginering – Procurement – Construction and Financing contract qui se traduit en français par Ingénierie, Approvisionnement, Construction et financement, pour ledit projet afin de mettre à profit l’expertise du secteur privé selon le compte rendu du conseil des ministres. Nombre de personnes se sont ainsi demandés quelle sera la contrepartie pour l’entreprise adjudicataire.
Cette dernière a en charge de réaliser l’ensemble des tâches (conception, approvisionnement, mise en opération…) pour livrer le projet dans un état opérationnel. Il s’occupe de l’ensemble du projet, de l’installation, des matériaux nécessaires puis de la réalisation. Il porte la responsabilité du projet. L’État fournit au contractant une conception détaillée comprenant des spécifications techniques et fonctionnelles lui permettant de construire et de livrer le projet, dans un délai spécifié.
L’entreprise adjudicataire exploitera ensuite la route pour rembourser les fonds injectés, précise la porte-parole du gouvernement. Cela devrait se traduire concrètement par la mise en place d’un système de péage. Ce système est recommandé par les techniciens du Ministère des Travaux Publics car il permettra d’assurer l’entretien périodique des infrastructures mais aussi de responsabiliser les usagers. Cette pratique est habituelle dans les autres pays du monde et notamment dans de nombreux pays africains tels le Rwanda.
La mise en œuvre du projet << Voie Rapide Ouest Tana >> (VROT), est inclus dans la mise en œuvre du « PEM » ou du «< Plan Émergence Madagascar ». Cette voie rapide reliant Andohatapenaka à Imerintsiatosika constituera la réponse privilégiée à la problématique d’assurer la fonctionnalité du transit, la desserte et la liaison entre les deux pôles économiques Antananarivo et Tana-Masoandro Imerintsiatosika.
Il s’agit d’une voie rapide à 4 voies de circulation comportant des voies parallèles destinées pour un train urbain et des pistes cyclables. Le projet, d’une longueur de 25 km environ, consiste au prolongement de la route au niveau de la gare routière Maki, à proximité de la station Total. Le tracé traverse la RN 58b (Route digue) enjambe la rivière Ikopa par un pont en béton précontraint avant de continuer dans la plaine, jusqu’à Imerintsiatosika en passant par les Communes rurales de Fiadanana, Ambohidrapeto, Fenoarivo, Alakamisy- Fenoarivo et Ambatomirahavavy, rappelions nous dans notre édition d’hier.
Il y a deux grands ponts à construire. Pont sur la rivière Ikopa de 160 m environ et pont sur la rivière Sisaony de 160 m environ. Le projet comporte des ouvrages majeurs tels que échangeurs, des dalots de grandes dimensions et ponts pour le franchissement des canaux d’irrigation et pour des passages supérieurs.
L’équipe technique connue. Du 11 au 13 octobre prochains, Madagascar sera l’hôte d'un événement international de basketball pour les jeunes. Il s’agit du Camp de Basketball pour les jeunes, FIBA Africa regional youth camp, qui se déroulera au Palais des Sports de Mahamasina. Pas moins de 45 jeunes joueurs issus de 19 pays membres de la FIBA sont attendus à Madagascar pour prendre part à ce Camp.
Le convoi funèbre des proches de la défunte épouse du directeur de l’information et protection civile de la Région Boeny a connu un terrible accident de la circulation, tôt hier matin, sur une nationale du Sud-est du pays. Le drame est survenu sur une intersection de voies sises à Irondro et menant vers Manakara. En effet, le minibus Volkswagen Crafter - qui a transporté les membres de la famille endeuillée ainsi que des personnalités au sein de ladite Région- a alors basculé dans un fossé avant d’atterrir brutalement 40 mètres plus bas.
En bonne voie. Le processus entrant dans la réalisation de la route reliant la ville d’Antananarivo à la nouvelle ville de Tanà-Masoandro Imerintsiatosika (VROT) sort de terre. Validé en Conseil des ministres avant-hier, le lancement de la procédure de passation de marché public pour les travaux de construction est désormais effectif. Pour l’instant, le contractant n’est pas encore connu du grand public.
Au moins 7.000 taxis-motos exercent dans la Capitale. 3.000 d'entre eux travaillent tous les jours, tandis que les 4.000 autres profitent des heures de pointe, notamment dans la matinée et la soirée pour faire quelques courses, selon le secrétaire général adjoint de l'association des taxis-motos (VTMT), Tsiritiana. En attendant la régularisation de cette activité, ladite association mise sur le recensement des taxis-motos.
Le commun des mortels subit encore et toujours des vicissitudes de la vie. Il semble que les mâchoires de l'étau se resserrent de mal en pis. Tel un constrictor qui ne lâche point sa prise, il étouffe sa proie ! Le petit peuple est au bord de ne pas pouvoir le supporter ! Le Chef de l'Etat Rajoelina arpente le pays du Nord au Sud, d'Est en Ouest et va même au-delà du territoire, d'un pays à l'autre jusqu'à la tribune des Nations Unies et cela pour plaider sans relâche en faveur des pays en difficulté dont la Grande île.
Les problèmes se multiplient. Le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD) fait actuellement face à des affaires défrayant la chronique, dont il est le plus cité et attendu pour agir. Les incendies qui ravagent notamment les aires protégées en font partie. Mais dernièrement, la saisie d'un véhicule transportant des bois de palissandre à Vohitraivo Amparafaravola, sur autorisation d'une députée, a été sujet à polémique.
Le syndicat des greffiers est effectivement entré en grève générale et illimitée hier. Aucun terrain d'entente n'a en effet été trouvé avec les autorités, soutient Alain Michel Randriamaro, président du syndicat, hier au Tribunal d'Anosy. Il indique que les greffiers grévistes s'abstiennent de participer aux déferrements ou encore aux délibérations auprès des juridictions. Et ce dans tout Madagascar.
Trente (30 ans) de présence à Madagascar. La Fondation Air France a pu réaliser ou financer la mise en œuvre de centaines de projets dans la Grande île. La plupart d’entre eux sont destinés aux enfants et les jeunes. Il s’agit d’une véritable « réussite humaine », à en croire Estelle Brice Santos, déléguée générale de ladite Fondation. Des milliers d’enfants sont sortis de leur situation de précarité ou des rues grâce aux activités entreprises dans les projets. Celles-ci se concentrent particulièrement sur l’éducation ainsi que la formation des enfants et des jeunes, selon les informations recueillies. « Les années d’engagement des 5000 salariés d’Air France pour soutenir les projets au profit des enfants portent leurs fruits. Les résultats constatés aujourd’hui en sont les concrétisations », ajoute notre source.
L’association « Aina, enfance et avenir » fait partie des premiers bénéficiaires du soutien de la Fondation Air France. En 17 ans d’existence à Madagascar, ladite association dispose actuellement de 3 locaux solidaires sis à Laniera, Isotry et Antanandrano Ambohitrarahaba, outre l’orphelinat localisé à Malaza. Elle recense 300 bénéficiaires directs, sans parler des 800 à 1000 paysans formés chaque année. Les villages solidaires proposent diverses activités humanitaires auprès de leurs maisons des jeunes, centres de formation agricole et crèches. « La Fondation Air France étant la première qui nous a fait confiance il y a 15 ans. Elle a entre autres financé la construction de l’orphelinat à Malaza ainsi que plusieurs autres infrastructures. Nous sommes là aujourd’hui grâce à elle », s’exprime Nathaly Charbonier, présidente de cette association.
La Fondation Air France lance un appel à projets chaque premier trimestre de l’année, ouvert aux associations et ONG. Une occasion de choisir les bénéficiaires de son soutien. Le nombre des projets et associations ou ONG validés dépend des besoins et des demandes. Pour cette année 2022, ladite fondation accompagne 5 ONG œuvrant à Madagascar. Pour les années à venir, ladite fondation ambitionne d’accompagner les bénéficiaires, à travers la poursuite de ses interventions dans l’éducation et la formation. Les enjeux sociétaux et environnementaux seront également pris en compte. Notons que la Fondation Air France intervient dans 90 pays, dont Madagascar ayant des escales de la compagnie.
P.R.