Vers 17h10 hier, un incendie a éclaté dans le bâtiment G, qui sert de logements aux étudiants de l'université de Barikadimy, à Toamasina. C'est la chambre du rez-de-chaussée, la porte 7, qui avait été ainsi dévastée. Les dégats matériels sont assez importants.
Mais le sinistre a été maîtrisé un quart d'heure à peine après, précisément vers 17h30. Là, la pièce occupée par quatre étudiantes était la proie des flammes. Malheureusement pour ces dernières, elles n'étaient pas à l'endroit au moment des faits. Ce qui expliquait la perte des mobiliers et autres affaires personnelles des occupantes de cette pièce. Le feu a pu être vaincu assez rapidement car on a assisté à une mobilisation, sinon à une intervention sans précédent des locataires eux-mêmes pour mâter le feu. Leurs efforts n'ont pas été vains. Car même si les sapeurs- pompiers de la Commune urbaine de Toamasina étaient intervenus une quinzaine de minutes à peine après l'alerte au feu, les étudiants, eux, ont déjà fini de circonscrire les flammes avec les moyens du bord. Ce qui fait que les soldats du feu n'avaient qu'à parachever la tâche.
Sur place une fois les flammes vaincues, l’heure était au bilan : une partie des mobiliers a été perdue dont un ordinateur et même le diplôme d’une étudiante. Dommage toutefois que des individus, à l’intention malveillante, ont profité de voler l’autre partie qui a pu être sauvée du brasier.
Quant à l’origine du sinistre, un court-circuit a été pointé à l’index. « Le bâtiment ne dispose pas de disjoncteur », explique une source d’information locale. Mais les causes du problème sont multiples : la chambre située au-dessus de celle des victimes est déclarée inhabitable . L'effet de la forte chaleur d'en bas aurait sérieusement altéré la résistance des structures à l'étage, selon toujours cette source.
Et il est inutile d’ajouter la vétusté des installations à Barikadimy, comme on en voit dans tous les campus universitaires du pays. De plus, certains locataires s’entêtent à utiliser des réchauds électriques alors que c’est interdit dans le campus. Et que les locataires ont déjà une cuisine commune à leur disposition.
Franck R./M.R.
Cela fait cinq jours que les Jeux des îles de l’océan Indien 2023 battent leur plein. Les craintes des retards, quelques jours avant le début des Jeux, autour des infrastructures sportives en particulier, sont désormais un très lointain souvenir. Celles-ci sont au top. Même les commentateurs TV issus des autres îles participantes aux Jeux des îles de l’océan Indien 2023 n’ont pas tari d’éloges concernant ce domaine. Les infrastructures « manara-penitra » ont dépassé les attentes. Le Président de la République n’a pas failli à sa réputation et à ses engagements.
Des édifices vieillots ont retrouvé leur lustre d’antan. A l’image du gymnase couvert d’Ankatso, celui de Mahamasina ainsi que celui d’Ankorondrano, ou encore le stade d’Alarobia, qui se sont refait une nouvelle jeunesse. Partant des parquets aux gradins, en passant par les vestiaires et les toilettes, de sérieuses rénovations ont été entreprises. Les autres sites d’accueil des compétitions ne sont pas en reste, pour ne citer que le site à Tanjombato accueillant les compétitions de tennis de table. L’infrastructure qui a attiré le plus de louanges reste cependant le stade Barea de Mahamasina, refait totalement à neuf sous l’impulsion du Chef de l’Etat malgache Andry Rajoelina.
Si les JIOI se déroulent dans des sites dignes de ce nom, l’atmosphère est également à citer. Il y a d’abord la réussite phénoménale de la cérémonie d’ouverture de ces Jeux insulaires au stade Barea de Mahamasina, qui a été riche en couleurs. Une cérémonie grandiose et mémorable. « Fou », « magique », font partie des commentaires qui sont revenus de la bouche des commentateurs étrangers. Une ambiance portée par les plus de 40 000 spectateurs venus dans ce stade.
A l’image de cette cérémonie, l’ambiance est loin d’être morne dans les enceintes qui accueillent les Jeux. Rendant chaque exploit plus exaltant et vibrant. L’ambiance dans les gradins est parfois survoltée. Les billets pour assister à nombre des épreuves sont souvent en rupture de stock plusieurs jours à l’avance. Malgré l’organisation au cordeau, Madagascar est en passe de remporter la médaille de l’ambiance. Les JIOI sont l’évènement populaire et fédérateur souhaité par le Chef de l’Etat Andry Rajoelina.
« Bravo à Madagascar », « mission accomplie ». Les propos du président du Conseil international des Jeux des îles de l’océan Indien, Antonio Gopal, lors de l’ouverture des Jeux prennent, en tout cas, tout leur sens aujourd’hui. Des félicitations qui s’imposent vu le contexte difficile qui a précédé la tenue de ces Jeux. « Il ne faut pas oublier que ce sont les Maldives qui devaient abriter les Jeux à l’origine. Madagascar a pris les Jeux en cours de route et ils ont dû faire face à la Covid-19 », devait rappeler Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien, avant le début de ces Jeux. Lui qui avait appelé à « être indulgents envers le pays organisateur », en prévision d’éventuels couacs de circonstance comme l’hébergement ou la restauration. Des imperfections que les infrastructures, l’ambiance et l’hospitalité malgache semblent avoir fait oublier.
La rédaction
« Une grande fierté pour nos judokas », affirme le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa. Les judokas malagasy n'ont pas failli à leur mission à cette 11ème édition des Jeux des îles de l'océan Indien (JIOI). Ils ont remporté la finale par équipe, hier au gymnase d'Ankorondrano. Le ministre coach de la discipline a pu savourer la victoire de ses protégés. D'ailleurs, il a manifesté sa joie et fierté face à la performance des judokas de la Grande île. Lui-même a été très honoré de remettre la médaille d'or à l'équipe malagasy, hier après-midi à Ankorondrano.
La rentrée scolaire aura lieu dans trois semaines pour les établissements privés. Quant aux écoles publiques, les cours commenceront au début du mois de septembre. Après avoir inscrit leurs enfants, les parents se ruent actuellement vers l'achat de fournitures scolaires. Contrairement aux années précédentes, de longues files sont constatées devant les grossistes de fournitures scolaires, notamment à Anosibe, Tsaralalàna ou Andravoahangy. D'après les parents, ils préfèrent se réveiller tôt pour faire la queue afin de pouvoir économiser un peu d'argent. D'ailleurs, bon nombre de grossistes offrent une remise pour les clients, tandis que d'autres acceptent des achats de petite quantité, en tenant compte du faible pouvoir d'achat des parents.
Prise de poste à Madagascar le 2 septembre 2018. Dr Coffi Dominique Agossou, directeur pays de l’Organisation internationale du travail (OIT) pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles, arrive aux termes de son mandat dans le pays. Les réalisations palpables sous son leadership, ces 5 dernières années, lui ont valu une promotion au niveau régional. En fait, il va occuper le poste de directeur régional adjoint de l’OIT Afrique à partir du 1er septembre prochain. « En 60 mois de poste à Madagascar, j’ai pu collaborer avec 3 ministres en charge du Travail. Dix conventions internationales ont été ratifiées et des milliers de jeunes ont pu être formés à travers le programme " Fihariana " », cite ce directeur pays.
Une tentative réelle de secouer le cocotier ou une démarche visant à faire du buzz ? La question se pose avec la candidature annoncée d’une dame à l’élection présidentielle malgache prévue en novembre prochain. Si tout laissait au début penser à une candidature sérieuse, La composition de son staff de campagne et ses actions auprès de la Haute Cour constitutionnelle remettent fortement en doute la crédibilité et le sérieux de sa démarche.
Mise au vert. A l’occasion d'une cérémonie remarquée qui s’est tenue hier à Mandoto, Antsirabe, Imperial Brands Madagascar a officiellement lancé le projet « Madagasikarantsika », en partenariat avec le ministère de l'Environnement et du Développement Durable (MEDD). L'événement a été honoré par la présence du directeur général d'Imperial Brands Madagascar, accompagné du Président de la République, Andry Rajoelina. « Ce projet novateur vise à préserver l'environnement malgache en créant cinq vastes parcs botaniques, tout cela dans l’objectif annoncé depuis quelques années afin de recouvrir à nouveau de forêt entière notre pays », avance le Président de la République.
L'Union européenne (UE) a récemment dévoilé de nouvelles directives concernant les limites maximales résiduelles (LMR) de nicotine applicables à la vanille. Une décision qui pourrait avoir un impact significatif sur la production de vanille à Madagascar. Georges Geeraerts, président du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar (GEVM), via un média international, a informé que ces nouvelles réglementations entreront en vigueur à partir du 14 septembre prochain. L'objectif principal de cette mesure est de réduire la teneur autorisée en nicotine dans la vanille, passant ainsi de 0,3 mg à 0,05 mg/kg, et cela dans le but de garantir la sécurité des consommateurs. Ce responsable a également souligné que les résultats des analyses actuelles concernant la concentration de nicotine dans la vanille malgache sont assez variés, ce qui rend difficile l'établissement d'une moyenne fiable. Toutefois, de nombreuses sources semblent converger vers une valeur d'environ 0,2 mg/kg.
La scène culturelle malagasy et le monde de la musique traditionnelle est en deuil. C’est une triste nouvelle qui vient de bouleverser les fans et chanteurs de « Hira gasy ». Rochel Rasamimanana, alias Rapety, un membre du groupe « Sahondrafinina Zanany » depuis 1980 et chanteur de la troupe « Ramilison Andohavary » - créée en 1969, vient d’être emporté par le sommeil éternel dimanche dernier. Ce chanteur de « Hira gasy » a quitté la scène définitivement. En ayant appris la triste nouvelle, les artistes œuvrant dans cette musique traditionnelle avaient du mal à y croire. La nouvelle a été ensuite relayée sur les réseaux sociaux par les fans et membres du groupe.