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La Direction de coordination nationale de pôles anti-corruption, le PAC d'Antananarivo et celui de Mahajanga, a présenté hier un rapport annuel de leurs activités durant l'année 2021. Une année jugée bonne en raison notamment de certains critères tels que la hausse des affaires traitées par les juridictions, la tenue de plusieurs sessions de Cour criminelle ordinaire ayant permis de juger un maximum de personnes détenues impliquées aux PACs, l'atteinte par le PAC d'Antananarivo du ratio condamnés/prévenus (70/30) fixé par le ministère de la Justice.

Deux nouveaux expatriés et deux nouveaux joueurs locaux figurent dans la pré-liste de Nicolas Dupuis pour les deux premières journées des Eliminatoires de la CAN 2023 contre le Ghana le 1er juin et le 5 juin face à la Tanzanie. Le sélectionneur des Barea de Madagascar, Nicolas Dupuis, a annoncé le nom des joueurs qui ont été retenus, hier, au siège de la FMF. Le directeur technique national, Rado Rasoanaivo, a tout de même précisé que la liste pourrait encore subir des changements.

LA UNE DU 14 MAI 2022

Publié le vendredi, 13 mai 2022


Depuis 2015, un projet de protection sociale intitulé « Filets sociaux de sécurité » (FSS) est attribué aux ménages les plus vulnérables à Madagascar. Ce projet est financé par la Banque mondiale et coordonné par le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF). Le Fonds d’intervention pour le développement (FID) assure sa mise en œuvre, notamment les transferts monétaires aux bénéficiaires. Si aux dernières nouvelles, près de 700.000 ménages bénéficiaires sont enregistrés, de nombreuses personnes plus vulnérables se plaignent de temps en temps d’être exclues des divers programmes inscrits dans le cadre dudit projet. « Notre quartier à Andavamamba est toujours victime d’inondation à chaque saison des pluies. Et la situation est encore pire après le passage d’un cyclone. Nous sommes tous des sinistrés. L’eau arrive jusqu’à la hauteur de nos lits respectifs, sans oublier la fissure des murs qui va causer d’importants effondrements des cases d’habitation à défaut de réhabilitation. Si la plupart des riverains perçoivent des aides financières, malheureusement, quelques-uns sont rayés de la liste sans avoir reçu aucune explication. Pourtant, nous connaissons des voisins qui mènent une vie assez confortable et qui profitent encore des appuis venant de l’Etat », a martelé Séraphine R., une femme âgée de 65 ans habitant à Andavamamba. Et effectivement, il ne s’agit pas de la seule plainte connue. Des cas similaires se révèlent de jour en jour.
Questionné à ce sujet, Achille Razakatoanina, l’un des responsables de ces transferts monétaires auprès du FID, a confirmé que des centaines de doléances, allant jusqu’à 500 dossiers par mois, sont effectivement reçues par le Fonds d’intervention pour le développement. « Certes, des gens se plaignent toujours d’être exclus mais en guise de réponse, des explications leur sont apportées. Soit, ils ont manqué la période d’inscription. Soit, ils ne répondent pas aux critères de validation, ou encore leurs noms sont déjà enregistrés dans d’autres Fokontany. Déjà, il faut savoir que nous ne sommes pas en mesure de déterminer le niveau et les conditions de vie de chaque ménage. Cela relève d’une responsabilité partagée, notamment de la communauté qui doit nous signaler en cas de doute et des responsables en charge de la validation communautaire (…) Dans un tel projet communautaire, des erreurs de ciblage, d’inclusion et d’exclusion se présentent toujours. Suivant la norme internationale, si les erreurs sont évaluées à moins de 5 %, elles seront toujours acceptables et c’est le cas à Madagascar. Il faut savoir également que nous opérons dans l’urgence et des cas imprévus pourraient se présenter. Les doléances qui nous sont parvenues sont toutes traitées. Mais de là à dire aussi que toutes les personnes qui en font la demande obtiennent de l’aide est quand même faux. Cependant, les demandes favorables existent bel et bien et elles représentent la majorité des dossiers traités », a-t-il expliqué.

A titre de rappel, un montant de 315 millions de dollars mis à disposition par la Banque mondiale soutient le pays afin de mettre en œuvre un système de protection sociale dans 14 Régions. L’on se souvient du premier projet à hauteur de 40 millions de dollars, financé en 2015 par l'Association internationale de développement (IDA). Cela a été suivi d'un premier crédit supplémentaire d'un montant de 35 millions de dollars en octobre 2016 afin de répondre à la grave sécheresse provoquée par le phénomène El Niño dans le sud de Madagascar, assorti d’un deuxième don supplémentaire de 90 millions de dollars en mars 2019 pour étendre la protection sociale. Et en 2021, la Banque mondiale a approuvé un financement supplémentaire sous forme de dons d’un montant de 150 millions de dollars, en accélérant la riposte en protection sociale face à la pandémie de Covid-19.
K.R.

La une du 13 mai 2022

Publié le jeudi, 12 mai 2022

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 12 mai 2022

Vendredi 13 mai
Samoëla
Après avoir fait le plein à Antsahamanitra le week-end dernier avec le groupe Raboussa, Samoëla donne un autre rendez-vous, mais cette fois-ci ce sera en version cabaret. Et oui, les férus et grands amoureux du « vazo miteny » seront bien encore gâtés en venant soutenir leur idole. En matière d'animation, Samoëla et sa bande ne sont plus à présenter. Habituée à se produire ensemble et toujours capable d'offrir et de partager une superbe prestation, la formation parvient à divertir au maximum l'assistance à travers ses magnifiques mélodies. A vos agendas, ce soir, monsieur « Be Mozika » et ses musiciens seront au Piment Café, Behoririka à partir de 21h.
Dat’Kotry & Konny J
L’interprète du fameux tube « Sheila » confirme son retour. Après avoir enflammé la scène du Glacier, Analakely à la fin du mois dernier, Dat’Kotry continue d’arpenter la scène de la Capitale. Ainsi, pour ce soir, il a décidé d’investir la scène de l’Ethnika à Analakely à partir de 21h. Une occasion pour l’artiste et ses inconditionnels de renouer le contact et de se remémorer le bon vieux temps. Doté d'un style de musique varié, dominé largement par du rythme typiquement malagasy, il partagera la scène avec une nouvelle étoile montante de la musique actuel, à savoir Konny J. Ces deux chanteurs sont capables de divertir, de faire bouger au maximum et finalement de satisfaire l’assistance à travers un répertoire qui invite le public à rejoindre la piste sans aucune hésitation. Appréciez à nouveau les tubes de Dat’Kotry qui ont des échos partout, à l’instar de « Mbola ho avy », « Mitsakahoraka », « Mamy ny mody » ou encore « Akory aby ».
Silo
Le fameux vendredi 13 de Silo arrive au bon moment. Bien sûr, pour les superstitieux, cette date porte malheur. Mais pour Silo, cette soirée de vendredi sera synonyme de rencontre avec ses fans pour savourer ensemble un instant de musique.  Et avec Silo, on s’attend toujours à beaucoup de surprises. Quand il se retrouve aux commandes, les tubes, même les plus connus, retrouvent toujours une nouvelle jeunesse et sont revisités de manière originale et singulière. Il fait, à travers sa prestation, voyager le public dans un monde musical inédit. Avec ce concert baptisé « Oay Silo », ce soir à partir de 20h 13au Parvis de la gare de Soarano, il va  encore démontrer son talent de musicien hors pair avec ses camarades de scène Young Square, Donnat Trumpet, Ry Mialy, Quatuor Squad et Dj H-Man.
Wada & Yoongs
Le phénomène « Wada & Yoongs » est devenu populaire depuis plus de deux ans. Les deux chanteurs ne cessent de faire des concerts partout dans la Capitale mais également dans les autres Provinces de Madagascar. Ce soir, ils vont de nouveau créer du délire avec leurs tubes sur la scène du Glacier Analakely à partir de 21h. Quelques tours d’horloge pour faire fredonner avec le public leurs tubes populaire du moment, à l’instar de « Tsangory mivadika », « Odoye » ou encore le fameux « Mon amour taloha ». Les noctambules sont avertis ce soir pour un show enflammé.
13 mai 72
Une liste de programmes et d’activités alléchantes est proposée au public pour commémorer le 50ème anniversaire de l’événement du 13 mai 1972. Ce jour, dès 8 heures du matin, l’esplanade Ankatso accueillera diverses manifestations. A 9h, il y aura du « Kabary » pour l’ouverture de la cérémonie, suivi de différents témoignages à propos de l’événement du 13 mai 72. Et à 11h 30 aura lieu le « Diabe fahatsiarovana », suivi d’un concours prévu à 12h. Ensuite, une exposition de photos aura lieu à 13h 30 à l’Hôtel de ville, suivi d’un débat politique à 14h. Un concert avec le groupe Sakelidalana se tiendra à 15h, suivi d’un spectacle avec Benny, Bebey et Nini à 16h. Une rencontre et un débat avec le groupe Mahaleo sont prévus à 17h. Enfin, la commémoration se clôturera avec un grand concert de « The Dizzy Brains » à l’esplanade d’Ankatso vers 18h.

Samedi 14 mai
Bodo
Plus de trois décennies plus tard, Bodo continue encore d’enchanter ses inconditionnels. Après avoir effectué une série de concerts dans l’Hexagone, Bodo est de retour au pays pour une soirée unique. Demain soir à partir de 21h, c’est à l’Ethnika, Analakely que la diva rencontrera de nouveau le public. Fidèle à son image, Bodo va faire un récital qui devrait ravir ses nombreux admirateurs. Habituée à des scènes restreintes, la chanteuse sera plus près du public, histoire de mettre une ambiance bon enfant.
« Teen Beauty Fashion »
La finale de ce concours de beauté devait avoir eu lieu en janvier dernier. Mais en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus, elle a été reportée. Ainsi, la dernière ligne droite pour les prétendants et prétendantes au Miss et Mister « Teen Beauty Fashion » se tiendra demain dans les enceintes du centre IKM Antsahavola à partir de 14h 30. Parmi les 70 candidats sélectionnés depuis le début de l’aventure, il n’en reste plus que 24 dont 11 jeunes garçons et 13 miss. Ces candidats sont encore en course pour être les heureux élus de ce « Teen Beauty Fashion », 4ème édition. Ces candidats se présenteront devant le public pendant trois heures et demie de spectacle, en basant leurs prestations avec les différents thèmes choisis par les membres du jury. A noter que les billets pour pouvoir assister au show sont encore disponibles à l’IKM.
Steve Madagascariensis
Une soirée plutôt reggae durant un concert enflammé pour rendre hommage au roi de la culture rastafari Bob Marley. A l’affiche, un chanteur à découvrir. Effectivement, pour honorer la mémoire de Bob Marley disparu le 11 mai 1982, Steve Madagascariensis va se produire sur la scène du No Comment Bar à Isoraka, demain soir vers 20 heures. Ainsi, le groupe qu’il a formé fait du reggae et va interpréter les morceaux de cette légende. Steve Madagascariensis est classé dans le rang des artistes de haut niveau, capable de créer une chaude ambiance. Sa performance vocale mélangée à la compétence instrumentale de son effectif soudé et complémentaire fait la différence et le rend unique en son genre.
Sitraka Rakotobe


Entrée en vigueur à partir du 22 mai. Un nouveau plan de circulation, présenté hier, va être appliqué à Andohan’Analakely à partir de la fin de la semaine prochaine. Ce nouveau plan vise à décongestionner ce point noir, à l’image des aménagements entrepris du côté d’Antanimena. Une intersection sur la place Goulette, place du 19 Mai 1929  sera supprimée. Un rond-point sera créé au niveau du magasin Super Music à Analakely.
Pour aller à Anosy, tous les véhicules en provenance d’Ambohijatovo prendront la rue Andrianampoinimerina devant le bâtiment RM1 et rejoindront ce rond-point, tandis que les voitures qui viennent d’Anosy contourneront la place du 29 Mars 1947 avant de rejoindre Analakely. Quelques arrêts de bus seront supprimés ou déplacés.



Il y a cinquante ans !

Publié le jeudi, 12 mai 2022

13 mai 1972 - 13 mai 2022, il y a cinquante ans ce jour, les contestations populaires balayèrent le régime PSD de feu Philibert Tsiranana.
Tout commençait par une grève anodine des étudiants de l’Ecole de médecine de Befelatànana en début d’année, vers février-mars. Personne ne se doutait guère, surtout les tenants du pouvoir, que cette « petite et modeste » grève à l’intérieur du domaine de l’Ecole à Befelatànana allait basculer jusqu’à la chute finale le tout puissant pouvoir PSD trois mois après.
Soutenus par leurs aînés du SEDODIA en substance, Syndicat des médecins diplômés d’Antananarivo, les médecins de l’A.M. (Assistance médicale), d’obédience AKFM, les étudiants de Befela réclamaient « l’alignement » de la formation médicale de Befelatànana au même titre que celle dispensée à Ankatso. Et par la suite, abolir le système humiliant de deux niveaux de médecin à savoir le « médecin de l’AM » sortant de Befela, hérité du système colonial, et le « médecin diplômé d’Etat », de l’université de Madagasikara ou des universités françaises ou d’autres. Une revendication que le pouvoir en place qualifiait d’inacceptable. Au départ, le mouvement n’avait aucune connotation politique bien que le régime PSD l’accuse d’être infiltré par des éléments des partis d’opposition (AKFM, MONIMA ou autres).
L’opinion publique manifestait une certaine indifférence au début à l’égard de la grève. Le monde scolaire et estudiantin, trop obnubilés par leurs soucis quotidiens, ne croyaient pas nécessaires d’accorder le moindre intérêt. Mais quand le mouvement se radicalise dans la mesure où les étudiants grévistes de Befela n’ont jamais voulu en démordre et que la répression des autorités se durcit, les élèves des lycées et les étudiants ont bien voulu apporter leur soutien. Et on commence à remettre en cause le système de l’éducation à Madagasikara en pointant du doigt l’emprise du système néocolonial. Et par l’effet de domino, on dénonce l’hégémonie de l’ancienne puissance coloniale. Et la grève des étudiants de l’Ecole de médecine de Befelatànana se généralise pour en devenir une contestation populaire contre les barons du régime PSD, taxés d’être de simples marionnettes de l’Elysée, de la « France Afrique ». Les leaders du mouvement n’avaient qu’un seul refrain « la chute du pouvoir PSD ».
Impliqué entièrement dans le mouvement, votre modeste serviteur fut très actif à la lutte. Etant étudiant à l’université, à l’époque des faits, j’étais personnellementengagé avec un certain « Oh lala » dans la direction du mouvement. Au moment où le comité de grève et les délégués réunis à l’amphi des Sciences ont été raflés par les éléments de la FRS et déportés à Nosy Lava, nous avions dû prendre le relais. Et quand les FRS ont tiré sur le tasà balles réellescontre les grévistes, les mains vides, devant l’Hôtel de ville sur l’Avenue de l’Indépendance, baptisée « Place du Treize Mai », ce fut le point de non retour du mouvement qui précipita la chute du régime.
Cinquante ans après, quoiqu’on dise, les contestations de mai 72 illustrent la contradiction entre deux systèmes : le système colonial et néocolonial qui veut par tous les moyens pérenniser leur pouvoir et soutirer le maximum de profits, et les aspirations de la jeunesse des pays nouvellement indépendants qui dénoncent toute mainmise étrangère.
Ndrianaivo


Le degré d’insécurité est particulièrement alarmant dans la Commune rurale d’Ambavahaditokana-Itaosy. La situation est telle que la Commune et la Gendarmerie se trouvent d’un coup dans un état d’alerte maximale. Et ce n’est pas tout. Une mesure drastique a été prise. Depuis le début de semaine, cette même Commune a décidé d’instaurer le couvre-feu sur place. Ce qui fait que les bars et autres endroits fréquentés par les noctambules doivent fermer à 21h tapantes.
Cette mesure draconienne découle de la décision de la Gendarmerie afin de stopper le phénomène d’insécurité qui se traduit notamment par une explosion des cambriolages. Et les gangs ne font plus aucune distinction de cibles : familles modestes, moyennes ou riches, tout le monde n’est épargné !
A Ambavahaditokana, et pendant un mois d’affilée, il ne se passe pas une seule nuit sans qu’on n’entende parler d’un ou des foyers cambriolés. D’après une résidente que nous avons interrogée, une famille a été la cible de ces bandits pendant trois nuits de suite, donc sans interruption. Le témoignage d’un autre habitant semble confirmer cette gravité de la situation d’insécurité observée dans cette localité de la banlieue ouest de la ville. “Pas plus tard qu’avant-hier soir, l’alerte au cambriolage fut donnée. Là, c’est notre voisin qui en était la cible. Lorsque les riverains étaient sortis voir ce qui se passe, grande fut leur surprise en voyant quatre larrons équipés d’objets tranchants, quitter et sortir précipitamment du domicile des victimes”, relate notre interlocuteur.
Autre objet d’inquiétude et de suspicion des habitants, et qui est susceptible d’apporter une explication à cette soudaine explosion du phénomène de cambriolage dans cette Commune : depuis qu’un ou des malfaiteurs venaient de purger leur peine, l’insécurité bondit. D’où la décision des riverains afin d’interpeller la Gendarmerie pour qu’elle renforce sa mission de surveillance.
Et il y a de quoi à être encore davantage inquiet. Nos sources sur place craignent aussi que ces gangs soient motorisés. Car il y ne devrait avoir aucune autre raison pour expliquer le fait que lorsqu’un gang était passé, autrement dit, cambriolé une maison à Ambavahaditokana, tous les objets ont été emportés de la cuisine. Et il y a pire : les animaux de basse-cour et d’élevage dont les cochons, etc. tout y passe !
Enfin, et devant ce sombre tableau, la crainte de l’opinion locale est loin de se dissiper, malgré notamment le couvre-feu. Elle ignore jusqu’à quand cette mesure va être maintenue. C’est qu’elle redoute simplement que les bandits n’y retournent pour recommencer à sévir, une fois la mesure levée. Un sentiment de peur que les habitants des autres Communes des environs partagent : les premiers s’inquiètent de fort possible déplacement des champs d’action de ces cambrioleurs une fois que l’accès à Ambavahaditokana leur est verrouillé, du moins depuis l’instauration du couvre-feu. Ce qui sous-entend que ces autres Communes s’attendent à ce que les cambrioleurs n’opèrent désormais chez elles.
Franck R.


Madagascar à la 19ème édition de la Gymnasiade, School Summer Games. La Gymnasiade 2022 est un évènement scolaire et sportif international. Un projet sportif, culturel et éducatif porté par l’Union nationale du sport scolaire (UNSS). Deux ans avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024, la Normandie accueillera cet événement qui a lieu tous les deux ans.
 Cet événement se déroule, en France, du 14 au 22 mai 2022 et réunit 5 000 lycéens âgés de 15 à 18 ans, venus de 80 pays et engagés dans 20 sports différents. Les différentes compétitions seront organisées dans les villes du Havre, de Deauville, Caen et Rouen.
Déjà présent au Maroc pour la première organisation africaine en 2018, Madagascar a de nouveau eu l’accord du Gouvernement pour y participer. La Grande île sera donc représentée par les deux judokas de Saint-Michel, qui ont brillé à la dernière Coupe de Madagascar, il s’agit de Herizo Michael (-73 kg) et Santatra (-48 kg).
Les deux athlètes ont quitté le pays ce jour. La délégation malagasy est sous la houlette du directeur des sports scolaires au sein du ministère de l’Education nationale Njaka Tsirofo Rasoloarison.
 L’ambition de la Gymnasiade 2022 en Normandie est de tisser des liens avec tous les pays membres de la fédération internationale du sport scolaire (ISF). La totalité des épreuves des vingt disciplines proposées seront mixtes, et pour la première fois dans l’histoire de ces Jeux olympiques scolaires, trois d’entre elles sont ouvertes aux personnes à mobilité réduite à savoir l’athlétisme, le judo et la natation.
Recueillis par E.F.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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