Le géant minier Rio Tinto a annoncé un investissement de 16 millions de dollars dans le projet REDD+ du Parc naturel de Makira, en partenariat avec la « Wildlife Conservation Society » (WCS) et le parc Everland. Ce projet vise à protéger l'une des dernières grandes forêts tropicales de Madagascar, couvrant 372.000 hectares de forêt dense. Situé au nord de l'île, ce parc abrite 17 espèces de lémuriens et plus de la moitié de la diversité botanique du pays. Cet investissement est nécessaire pour soutenir les efforts de conservation dans une région où vivent près de 90.000 personnes réparties dans 120 villages. Selon un communiqué officiel, cet investissement servira à promouvoir une agriculture durable et prévenir la déforestation, contribuant ainsi à préserver les écosystèmes et à améliorer la vie des communautés locales. Selon le ministre de l’Environnement, Max Andonirina Fontaine, « l’engagement de Rio Tinto marque une étape importante dans la lutte contre la déforestation à Madagascar, en soutenant à la fois la biodiversité et les populations locales ».
Gestion durable
Le projet REDD+ de Makira se distingue par son approche de financement basé sur la vente de crédits carbone, offrant une opportunité pour les entreprises et le Gouvernement d’investir dans des solutions concrètes pour le climat. Theresia Ott, conseillère en chef chez Rio Tinto, a souligné l'importance de ce soutien dans le cadre du programme « Nature Solutions » de l'entreprise. Elle a déclaré : « Ce projet prouve que les initiatives REDD+ peuvent protéger des territoires à haute biodiversité, tout en générant des résultats positifs pour les communautés locales ». Le projet REDD+ de Makira a déjà permis de réduire la déforestation de 6.000 hectares entre 2005 et 2013, et de restaurer 400 hectares de terres dégradées. Grâce à cet investissement, les communautés locales seront davantage impliquées dans la gestion durable de leurs ressources, garantissant ainsi la pérennité de leurs moyens de subsistance.
Carinah Mamilalaina
La Fondation H ouvre ses portes ce samedi 16 novembre de 10h à 12h pour une rencontre littéraire exceptionnelle. L'événement mettra en lumière la présentation du livre « De douleur, la terre gémit », traduit de l'œuvre originale malagasy « Mitaraina ny tany », réalisé par l'écrivain Tefy, de son vrai nom Théophile Raoelison Andriamahery. Ce roman, signé à l'origine par Andry Andraina, constitue une pierre angulaire de la littérature malagasy et évoque avec force les épreuves vécues par Madagascar durant l'époque coloniale.
Tefy, également auteur et traducteur, se penche sur les défis et les nuances de la traduction littéraire. Lors de cette rencontre, il partagera ses expériences sur ce récit poignant, permettant ainsi au public de mieux comprendre l’importance de la langue et de la culture dans la transmission des récits historiques. La traduction, souvent considérée comme un simple passage d'une langue à une autre, se révèle ici comme un acte de réinvention et de réinterprétation, essentiel à la préservation de la mémoire collective.
Le roman « De douleur, la terre gémit » aborde des thématiques lourdes telles que la lutte pour la dignité et l'identité face à l'oppression coloniale. Par sa plume, Andry Andraina offre une voix à ceux qui ont vécu ces épisodes déchirants de l'histoire malagasy. Tefy, en traduisant cette œuvre, permet à un public francophone de découvrir ces réalités souvent oubliées, rendant hommage à la résistance et à la résilience de tout un peuple. Cette rencontre est non seulement une occasion d'échanger autour du processus de traduction, mais également une invitation à réfléchir sur l'impact perdurant de ces récits dans notre compréhension du passé. Elle s'inscrit dans la volonté de la Fondation H de promouvoir la littérature malagasy et d'encourager le dialogue interculturel.
L'événement est gratuit et l'entrée est libre. La Fondation H invite tous les amateurs de littérature, les passionnés d'histoire et ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance de Madagascar à participer à cet échange enrichissant. Ne manquez pas cette opportunité unique de plonger dans l'univers littéraire malagasy et d'en discuter directement avec son auteur, Tefy. Rendez-vous donc à la bibliothèque de la Fondation H pour ce samedi littéraire qui s’annonce à la fois instructif et inspirant.
Si.R
Madagascar Airlines vient d’annoncer la fin des perturbations qui ont lourdement affecté son réseau intérieur pendant plusieurs jours, suscitant la colère de nombreux passagers. En effet, trois de ses appareils se sont retrouvés immobilisés simultanément, provoquant des retards importants et laissant de nombreux voyageurs bloqués, sans solutions immédiates. Bien que la compagnie ait mis en place des vols de remplacement dès le lendemain, cela n’a pas suffi à calmer la frustration des passagers, qui dénoncent un manque de communication et une gestion désordonnée de la crise. « On nous a laissés sans aucune information claire sur le rétablissement des vols. C’était une situation très stressante », a témoigné un des clients affectés par les perturbations. Ce n'est qu’aujourd’hui que la situation pourrait revenir à la normale, mais pour beaucoup, le mal était déjà fait. La gestion de cette crise soulève des questions sur la réactivité et l’organisation de la compagnie nationale. Pour une entreprise qui se doit d’assurer la mobilité dans un pays où les alternatives de transport sont limitées, l’incident a mis en lumière des failles préoccupantes.
Prévention
Les passagers, contraints de patienter sans véritable prise en charge, se sont sentis abandonnés par la compagnie. « Ils auraient pu anticiper de tels problèmes », déplore un autre client, mécontent de la lenteur des réactions de Madagascar Airlines. La compagnie, consciente de l’impact de cette situation sur son image, a présenté des excuses publiques et a promis de renforcer sa flotte afin de prévenir ce type d’incidents à l’avenir. Ce plan, dont les détails seront annoncés prochainement, vise à améliorer la capacité de la compagnie à faire face à des imprévus techniques de grande ampleur. Cependant, de nombreux clients restent sceptiques face aux promesses. « Renforcer la flotte, c’est une chose. Mais ce que l’on attend, ce sont des actions concrètes pour garantir la fiabilité du service et une meilleure gestion des urgences », a ajouté un client fidèle, déçu par cette expérience.
Pour Madagascar Airlines, la confiance des passagers est en jeu. Et si la compagnie souhaite préserver sa réputation, elle devra non seulement tenir ses engagements, mais aussi prouver sa capacité à réagir plus efficacement en cas de problème. En attendant, les passagers concernés sont invités à contacter le service « client » pour toute information complémentaire ou réclamation, bien que certains craignent que leur mécontentement reste sans réponse.
Hary Rakoto
Une édition spéciale. Le dimanche 1er décembre, la piste vibrera sous le rugissement des moteurs pour la dernière manche du championnat de Madagascar de Run, organisée par l’AMA (Association des Motorsports Amateurs) et soutenue par le Bobo Racing Club (BRC), partenaire officiel de l’événement. Sous la devise « We Run For Fun », le BRC s'engage à soutenir pilotes, clubs et passionnés, contribuant ainsi à l’épanouissement de la discipline dans le pays.
Cette année, l’AMA célèbre la 10ᵉ édition de son Final Round, marquant 15 ans d’existence. Cette dernière manche promet des nouveautés excitantes : une tombola exclusive organisée par le team BRC avec, à la clé, un turbo de 700 chevaux réservé aux participants des catégories Run et Super Run. Pour plus de spectacle, un écran géant au parc de réparation et une caméra -installée à 800 m- offriront des vues en direct des performances des pilotes. L’ambiance sera animée par un DJ showcase et le groupe Tempo Gaigy.
« Rien n’est encore joué pour cette ultime manche qui promet des sensations fortes. Madagascar confirme que le Run n’est plus une simple passion locale mais une véritable compétition de haut niveau », confirme Rindra Ranaivo, président du club AMA.
Le championnat s’annonce serré, avec Bobo en tête avec 92 points, suivi de Jaytaxx à 71 points. Les deux pilotes devront impérativement participer à cette dernière manche pour espérer décrocher le titre. La compétition reste ouverte pour le titre toutes catégories confondues, avec des pilotes prêts à réaliser des chronos sous les 8 secondes, un exploit qui rivalise avec les standards internationaux.
Super Run est réservé aux voitures sans turbo, moins de 2L et la catégorie Run réservé aux véhicules sans turbo, moins de 2000 cc.
Cette année, une Tesla Model S fera sa première apparition dans la catégorie Open, une nouveauté qui promet de captiver les spectateurs.
Les inscriptions pour les compétitions sont ouvertes à 20 000 Ar pour les voitures et 10 000 Ar pour les motos. Les packages seront distribués dès le 28 novembre, et la course débutera à 9 h, le 1er décembre. Les meilleures performances seront récompensées : 25 points pour le premier de chaque manche et des prix pour les meilleurs temps cumulés dans chaque catégorie.
Un soutien notable
L’événement est appuyé par plusieurs partenaires, notamment Motul et I-ndrana 643, une agence de microfinance innovante. Cette dernière, connue pour ses offres adaptées à la modernité et la vitesse, soutient les jeunes passionnés en leur offrant des solutions financières pour l’entretien et l’amélioration de leurs véhicules.
Elias Fanomezantsoa
Romuald Rakotondrabe vient d'annoncer aux micros de Bein Sports sa démission à la tête de l'équipe nationale de Madagascar.
Une sage décision que le sélectionneur malagasy a prise après que Madagascar est éliminé de la course vers le Maroc, et que la Tunisie valide son ticket in extremis.
« C'est très dur. Nous sommes revenus au score face à la Tunisie. Ce n’était pas facile. Nous avons joué notre jeu, mais encore une fois, les Barea ont trébuché dans le temps additionnel. En tant que coach, j’endosse toute responsabilité de cet échec. Je ne l'ai pas encore annoncé au président de la fédération, mais j’annonce officiellement ma démission du poste de sélectionneur de l'équipe A des Barea », a déclaré le coach après le match.
Le drame qui a touché le chaland baptisé Reziky sur le fleuve du Tsiribihina et qui a coûté la vie à 18 personnes qui ont voyagé à son bord, continue de hanter les esprits. Hier, une source au niveau d'une unité de gendarmerie à Morondava était ferme : « Il n'y a aucune autre victime à rechercher dans cet accident, contrairement à ce que certains ont avancé. Et le nombre de victimes reste donc le même. Idem concernant celui des survivants : une douzaine », confie cette source.
La 3ème tempête de la saison cyclonique 2024-2025 à été nommée Bheki par le service météorologique de Maurice, hier vers 10h du matin. Une intensification jusqu'au stade de cyclone tropical est anticipée, sur une trajectoire du sud-ouest. Ce système n’aura pas encore d’impact sur Madagascar, du moins jusqu'en fin de cette semaine. Par conséquent, la pluie ne sera pas encore au rendez-vous pour la Capitale.
Le centre hospitalier universitaire de gynécologie-obstétrique de Befelatanana (CHU - GOB) effectue plus de 6.000 accouchements et environ 600 interventions gynécologiques par an. L’établissement reçoit des femmes enceintes dont l'accouchement par voie naturelle s’avère difficile, et prend soin des nouveau-nés prématurés ou ayant de faible poids.
La prison d'Antanimora fait face à une recrudescence des cas de gale. Actuellement, l'établissement accueille 5.017 détenus, un nombre bien au-delà de sa capacité d'accueil. La surpopulation carcérale, associée à un accès limité à l'eau, favorise la propagation de certaines maladies comme les infections respiratoires et la gale. « Nous traitons plus de 60 détenus chaque jour à l'infirmerie », déclare le Major Ratsimbazafy Ando, responsable de la santé des détenus. La gale, une infection cutanée causée par des parasites, s'est intensifiée avec l'arrivée de la saison chaude.