Le Musée de la photographie de Madagascar, situé à Andohalo, se prépare à accueillir son premier café-histoire de l'année 2025, ce samedi 18 janvier à 10h. L'événement mettra en lumière le travail de François Noiret, jésuite anthropologue et enseignant, qui abordera le thème fascinant orienté vers les chants Zafindraony du pays betsileo. Le « Zafindraony », né au XIXe siècle, est une forme musicale unique qui marie les chants chrétiens aux rythmes polyphoniques traditionnels, caractéristique de l’ethnie betsileo. Ce genre musical, sans accompagnement instrumental ni danse, incarne l'essence de la tradition orale malagasy, préservant des récits et émotions qui échappent souvent à l'écrit.
Le musée souligne que ces chants représentent non seulement une simple expression artistique. Ils constituent également un témoignage vivant de l'histoire culturelle et sociale de Madagascar. Au cours de cette rencontre, François Noiret présentera son ouvrage monumental intitulé « Chants de lutte, chants de vie à Madagascar », publié en deux volumes aux éditions L'Harmattan en mai 2000. Ce livre de 700 pages explore les racines et l'évolution du « Zafindraony », ainsi que son rôle dans la société betsileo contemporaine. Le chercheur, qui a consacré sa carrière à l'étude de l'oralité, offrira un aperçu précieux de cette œuvre, permettant au public de redécouvrir un aspect essentiel de la culture malagasy.
Les chants « Zafindraony », selon le résumé de l'ouvrage, reflètent un siècle d'histoire culturelle et sociale de Madagascar, mettant en lumière les luttes et les espoirs d'un peuple. Ce café-histoire sera une occasion d'engager une discussion enrichissante sur ces créations populaires, qui continuent de résonner dans les cœurs et les esprits des Malagasy. L’année dernière, François Noiret avait déjà captivé son auditoire avec une présentation axée sur le mythe d'Ibonia. Avec « Chants de lutte, chants de vie à Madagascar », il renouvelle cette expérience, tout en restant fidèle à son engagement d'analyser et de valoriser l'oralité malagasy. Cet événement promet d'être un moment de partage et de réflexion sur la richesse du patrimoine culturel de l’île.
Si.R
Les trafiquants ont démarré l'année 2025 avec une nouvelle tentative pour exporter clandestinement des tortues endémiques du pays. Heureusement, les Forces de l'ordre dont la douane malagasy étaient très vigilantes. Pas plus tard qu'hier, la douane a fait tomber à l'eau la tentative chez trois présumés passeurs chinois pour embarquer 105 bébés tortues à l'aéroport international d'Ivato.
En effet, ces passagers chinois en cause, étaient sur le point d'embarquer sur le vol ET 852 d'Ethiopian Airlines à destination d'Addis-Abeba, et Shanghai comme destination finale, lorsque les douaniers les ont arrêtés. En cause, le scanner a décelé la présence de bébés tortues dans leurs bagages au moment du contrôle. Aussitôt, les douaniers de l'aéroport d'Ivato ont conduit les trois Chinois à leur bureau pour les auditionner. Pour l'heure, aucun élément de réponse n'a encore filtré des auditions de ces Chinois, afin d'essayer au moins de comprendre s'ils sont venus au pays avec un visa de touristes, ou bien s'ils sont des résidents. Difficile de savoir aussi où se trouvent actuellement les bébés tortues.
Cette saisie d'hier à l'aéroport d'Ivato, montre une fois de plus que la douane malagasy est extrêmement vigilante quand il s'agit de trafic ou tentative de trafic des espèces rares et autres richesses du pays. A preuve, des ressources humaines et matérielles supplémentaires avec l'utilisation d'équipements de pointe, ont été déployées, spécialement dans cet aéroport. Ces mesures visent à détecter et intercepter les marchandises de contrebande. Un autre moyen ou outil de travail consiste à la mobilisation permanente de la Brigade canine afin de renforcer les capacités de détection. Enfin, les services douaniers sont particulièrement attentifs à l'authenticité des documents et au respect des procédures douanières. Parmi les mesures prises et sans doute les plus importantes, le Chef de l'Etat en personne souhaite que des primes soient versées aux agents exemplaires au sein de la douane, spécialisés dans la lutte contre la corruption. Des bonus d’avancement spécial sont également envisagés.
Tout cela explique parfaitement cette succession de récentes saisies enregistrées, toujours à l'aéroport d'Ivato. C'était le cas le 6 mai 2024 lorsqu'un ressortissant israélien fut arrêté pour avoir transporté illégalement des serpents, des tortues ainsi que des caméléons endémiques de Madagascar dans ses bagages. Comme les trois Chinois arrêtés hier, l'Hébreu prévoyait aussi de prendre un vol d'Ethiopian Airlines, cette fois-ci à destination de la Grèce.
Une autre grosse prise
Mais il n'y a pas que les tortues. Les trafiquants d'or sont aussi dans le viseur des douaniers d'Ivato. Pas plus tard qu'en décembre 2024, ils ont intercepté 53,4 kg d'or qu'un passager du vol ET 852 d'Ethiopian Airlines a caché dans une valise diplomatique. Ce passager était en partance vers Addis-Abeba, mais dont la destination finale étant Dubaï.
Plus tard, l'affaire a fait soulever des vagues car outre le passager en cause, deux fonctionnaires au sein du ministère des Affaires étrangères (MAE) ont également été arrêtés pour complicité. Déférés devant le Pôle anti-corruption (PAC), tous les trois ont finalement atterri à Tsiafahy. Enfin, le chef de service de la chancellerie diplomatique au sein du MAE, le nommé Fanambinana Julien Dersen Soananata, également trempé dans cette affaire, est toujours activement recherché. Il est poursuivi pour usurpation de fonction afin d’avoir signé la fausse autorisation pour la « valise diplomatique ».
Franck R.
Le ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC) ainsi que le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont décidé de joindre leurs efforts dans une initiative visant à réguler le prix du riz, un produit de première nécessité à Madagascar. Pour ce faire, une structure de contrôle baptisée « Task Force Riz » sera mise en place, en partenariat avec plusieurs secteurs impliqués dans la filière rizicole. Cette action s’inscrit dans le cadre des directives du Président Andry Rajoelina, visant à atténuer la hausse du prix du riz tout en mettant en place des mesures pérennes pour éviter que ce phénomène ne se reproduise. Lors de la première réunion, qui s’est tenue à la résidence du MinAE à Anosy sous la direction des ministres David Ralambofiringa et Sergio Hajarison, les grandes lignes de la mission de cette nouvelle structure ont été tracées, et des garde-fous ont été présentés pour encadrer les travaux du « Task Force Riz ». Le ministre David Ralambofiringa a rappelé l’importance de la solidarité entre les acteurs concernés : « Nous devons travailler ensemble et prendre toutes les mesures pour que la population malgache bénéficie de prix justes et d’une production suffisante ». Parmi les participants à cette réunion figuraient des représentants de la PCP Riz, du BNGRC, du CPGU, de l’APIMF, ainsi que d’autres entités importantes dans le domaine agricole et de la gestion des urgences.
Plateforme
Le « Task Force Riz » se positionne comme une plateforme ouverte à la collaboration afin de lutter contre les abus, la corruption et les pratiques illégales qui impactent directement le prix du riz. Cette structure regroupera plusieurs ministères, chacun ayant une tâche spécifique à accomplir pour garantir une gestion efficace du secteur rizicole. Des sections seront notamment dédiées à la production, au stockage, à la logistique, aux infrastructures, ainsi qu'à la transformation et à la distribution du riz. Du côté du MIC, les contrôles sur le terrain seront intensifiés afin de surveiller les acteurs du marché et éviter toute manipulation des prix. En parallèle, des descentes fréquentes seront effectuées pour s’assurer de la régularité des opérations dans toutes les étapes de la chaîne. Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a souligné que bien que la production de riz à Madagascar ait augmenté de 4% chaque année, la croissance démographique de 2,8% continue de poser un défi à l’autosuffisance alimentaire. L’objectif fixé par les directives présidentielles est d’accroître la production d’un million de tonnes de riz paddy, un seuil qui, une fois atteint, permettrait au pays de se rapprocher de son objectif d’autosuffisance alimentaire durable.
« Miracle mon ami ! » Les délestages disparaissent du moins se raréfient. De samedi après-midi jusqu’à l’heure, lundi 13 janvier, le courant électrique fonctionne pratiquement sans coupure. Du miracle ! Certains exultent. D’autres hésitent et préfèrent attendre avant de se prononcer. Dans tous les cas de figure, on se demande « serait-ce les premiers résultats concrets du Conseil des ministres en direct du 8 janvier » ? Tant mieux ! « Plutôt, le coup du hasard ? » Tant pis !
Réaffirmer leur soutien au Président Andry Rajoelina, tout en répondant aux accusations de l’Opposition concernant les dernières élections municipales et en affichant leur unité face aux rumeurs de dissensions internes. Tel a été l’objectif du point de presse des députés et élus municipaux d’Antananarivo, membres de la plateforme IRMAR (Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina), hier lors d’une conférence de presse organisée au FEIMA Analakely.
La dernière semaine des requêtes au Tribunal administratif d'Anosy s'annonce cruciale pour le dénouement de l’élection communale à Antananarivo. Ce mardi, l'attention s’est portée sur les quatre requêtes déposées par Harilala Ramanantsoa, candidate de l'IRMAR, arrivée en tête dans la Capitale selon les résultats provisoires de la CENI. Ces demandes visent à annuler les voix obtenues par Tojo Ravalomanana, le candidat du parti TIM, dans 41 bureaux de vote. La première cible les votes obtenus par Tojo Ravalomanana dans six bureaux de l’EPP d’Antsahabe, situés dans le 2ᵉ Arrondissement.
« Nous ne sommes pas des opposants. Je suis le président du groupe parlementaire Union parlementaire pour la démocratie (UPAD) qui travaille avec l’Etat. Seules les couleurs que nous portons sont différentes. Ce sont comme les maillots enfilés par les joueurs sur le terrain ». Ces propos sont ceux du député de Madagascar élu à Mahanoro, Hubert Rakotoson, un indépendant.
Visite officielle de la ministre des Affaires étrangères de Madagascar en Tunisie. La ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, est actuellement en visite officielle en République tunisienne. A son arrivée à Tunis, elle a été accueillie par Mohamed Ben Ayed, le Secrétaire d'Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger. Cet accueil a marqué le début d'une visite qui vise à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays. Cette visite s'inscrit dans un cadre stratégique, cherchant à approfondir la coopération entre Madagascar et la Tunisie. Divers domaines d'intérêt commun sont à l'ordre du jour. Sur le plan économique, il y avait les discussions autour des échanges commerciaux et des investissements mais également la collaboration sur des projets environnementaux et sociaux. L'objectif principal de cette visite est de solidifier les liens entre les deux nations et d'explorer de nouvelles opportunités de partenariat et la promotion des échanges culturels et des initiatives communes. Dans le cadre de cette visite, un dîner officiel a été offert par Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères de la Tunisie, en l'honneur de la ministre Rasata Rafaravavitafika. La réception s'est tenue à Sidi Bou Saïd, un village côtier emblématique, connu pour son charme pittoresque et ses vues imprenables sur Carthage et le golfe de Tunis. Ce cadre exceptionnel a ajouté une dimension culturelle à la rencontre, favorisant des échanges amicaux et constructifs.
Hier, les membres de l’association des commerçants locaux d’Andrianjaka, située à Isotry, ont organisé une conférence de presse. Ils ont exprimé leur mécontentement face à l’implantation illégale de vendeurs non autorisés sur le marché. Ces commerçants ambulants se sont installés sans autorisation officielle et perturbent l’ordre du marché légitime. Selon Haja, le président de l’association, « Nous demandons la suppression de ces marchés. Cela est conforme à l’arrêté stipulant qu'il est interdit d’établir des marchés sous quelque forme que ce soit.
Un projet structuré pour l'approvisionnement en eau dans le Sud. Le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Lalaina Andrianamelasoa, accompagné de la gouverneure de la Région d’Anôsy, Voahary Rakotovelomanantsoa, a réaffirmé l’importance du projet structurant « Havelo Mandrare ». Ce projet, qui fait actuellement l’objet d’études approfondies, vise à répondre durablement aux besoins en eau de la Région du Sud. Plus de 300.000 habitants des Districts d’Amboasary-Sud et Ambovombe bénéficieront directement des impacts de ce projet. Ce dernier permettra à la fois l’approvisionnement en eau potable pour la population et en eau d’abreuvement pour le bétail.