Les employés de la JIRAMA ont annoncé la tenue d’une grève générale ce jour. D’après une déclaration faite hier, les membres de groupes syndicaux se donnent rendez-vous devant l’enceinte de l’agence à Soanierana pour cette manifestation tout en appelant leurs collègues dans les Régions à rejoindre le mouvement. Initialement, le nouveau statut de la compagnie nationale d’eau et d’électricité serait à l’origine de cette mobilisation des employés. D’après ce nouveau statut, cette entreprise publique est muée en Société anonyme à participation de l’Etat. Une mutation que certains employés soupçonnent de privatisation déguisée et qui est évoquée comme étant la motivation de cette grève.
Moins d’attente, moins de rabatteurs, moins de corruption. Une avancée majeure a été franchie dans le secteur foncier de la Capitale malgache. Dès lundi, l'obtention de documents fonciers et de plans cadastraux au sein du service des domaines et de la topographie d'Antananarivo est devenue considérablement plus simple et rapide. Cette modernisation met fin à des décennies de procédures lentes et complexes, promettant une nouvelle ère de service public pour les citoyens. Le "certificat de situation juridique" ainsi que le "certificat d'immatriculation", qui nécessitaient auparavant plusieurs jours, voire semaines, d'attente, sont désormais délivrés instantanément au sein de la circonscription domaniale d'Antananarivo-ville.
L’affaire des huiles de marque Roots, récemment détruites à Antsirabe après avoir été jugées impropres à la consommation, connaît un nouveau rebondissement. La chaîne d’approvisionnement a été retracée. Selon les dernières informations obtenues, ces produits incriminés provenant de Dubaï, ont été importés à Madagascar par une société appartenant à un certain I.A., puis distribués à l’échelle nationale par une entreprise basée à Fianarantsoa.
Pour rappel, 672 bouteilles d’huile de cette marque ont été saisies fin juin dans un magasin de gros à Antsirabe, avant d’être détruites le 3 juillet 2025, après des analyses scientifiques confirmant qu’elles n’étaient pas comestibles. Le marquage des bouteilles, en caractères arabes, avait déjà éveillé les soupçons quant à leur traçabilité et leur conformité.
Ce cas met en exergue la vulnérabilité persistante des circuits d’importation, notamment pour les denrées alimentaires. Que cela soit de l’huile, des biscuits, des produits en conserve ou autres articles de grande consommation, force est de constater que les marchandises en provenance de l’extérieur échappent encore trop souvent à un contrôle rigoureux avant leur mise sur le marché. Une faille que certains opérateurs peu scrupuleux n’hésitent pas à exploiter, au détriment des consommateurs malgaches.
Face à cela, les autorités sont appelées à renforcer les mécanismes de vérification des produits importés, tant au niveau des frontières que sur le territoire national. L’Agence de contrôle de la sécurité sanitaire (ACSSQDA) et les directions régionales du ministère du Commerce jouent un rôle crucial, mais les moyens doivent suivre. Une meilleure coordination entre services douaniers, laboratoires d’analyse, et acteurs économiques est indispensable pour prévenir d'autres scandales sanitaires.
Enfin, cette affaire relance aussi le débat sur l’importance du “vita malagasy”. Miser sur les productions locales, traçables et mieux contrôlables, apparaît comme une réponse durable aux risques liés aux importations. Non seulement pour la santé des citoyens, mais aussi pour l’économie du pays.
La Rédaction
« Un train peut cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre Sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community), Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’Organisation sous-régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.
La SADC, créée en 1992, regroupe 16 Etats membres dont la République de l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagasikara, Malawi, Mozambique, Namibie, Seychelles, la République Unie de Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe. C’est une organisation régionale à vocation économique et politique. Elle vise à promouvoir le développement économique, la paix, la sécurité et l’intégration régionale des pays de la région australe de l’Afrique. A ses débuts, la SADC incarnait la lutte contre la ségrégation raciale, contre le colonialisme et l’impérialisme de l’Occident. Presque les 16 pays membres ont une affinité sinon une sympathie envers les deux grands amis de l’Est, la Chine et la Russie. Les choses ont évolué graduellement.
Etant affiliée à l’Organisation des Nations Unies, la SADC est habilitée à veiller sur la paix notamment dans le domaine politique au sein des Etats membres et cela sous l’égide de l’ONU. La SADC, en cas de conflit d’ordre politique ou autre, est appelée à intervenir au nom de l’ONU dans le ou les pays concernés au cas où la crise s’enliserait en essayant de débloquer la situation par le biais d’un émissaire afin d’amorcer le dialogue constructif. Dénuée d’une structure militaire, la SADC priorise l’instauration du dialogue inclusif entre les protagonistes et ce pour parvenir à la paix sinon à l’ordre constitutionnel, s’il le faut.
Durant la crise de 2002 et celle de 2009 dans la Grande île, la SADC sous l’impulsion et au nom de l’ONU, de la Communauté internationale, a dû intervenir en dépêchant sur place un émissaire spécial. L’ancien Président mozambicain, le Dr Joachim Chissano fut le représentant spécial de l’Organisation sous-régionale pour tenter de débloquer la crise malagasy. La navette « interminable » entre Maputo et Antananarivo a été nécessaire pour aboutir enfin en 2013 à une « Feuille de route de sortie de crise » devant déboucher vers une élection démocratique libre, inclusive et acceptée de tous. Après quoi, Madagasikara réintègre de nouveau la Communauté internationale. L’intervention et l’engagement de la SADC s’inscrivent dans la dynamique de rétablissement de la paix et de la sécurité des peuples étant l’un des fondamentaux de la création de l’Organisation des Nations Unies en 1945 !
Madagasikara milite corps et âme pour que la SADC atteigne ses nobles objectifs. Le Chef de l’Etat malagasy, Rajoelina Andry Nirina figure parmi les leaders très engagés au sein de l’Organisation sous-régionale. En quelque sorte, un « rattrapage » de Madagasikara dans les efforts pour parvenir à l’épanouissement et au développement de l’Afrique australe. Pourquoi pas également, un sentiment de « redevabilité » envers la SADC !
Un autre Sommet se profile à l’horizon. Elu parmi les membres de la Troïka, Organe dirigeant de la SADC, Madagasikara entend jouer pleinement son rôle de leadership. Ceci étant, le Sommet de la SADC n’est pas moins que celui de la COI. Les préparatifs vont bon train !
Ndrianaivo
ONU-Madagascar : Les différentes crises ne devraient pas réduire les ambitions. Madagascar, pays membre des Nations Unies depuis le 20 septembre 1960, fait face à de multiples défis. Pauvreté, faim, dégradation environnementale : les crises se multiplient, mettant à rude épreuve la population et les ressources du pays. Pourtant, le personnel de l'ONU à Madagascar réaffirme son engagement indéfectible, soulignant sa détermination à poursuivre ses actions, à faire plus avec moins et à amplifier son impact sur le terrain. L'empreinte de l'organisation est visible dans de nombreux domaines, témoignant d'une coopération solide et durable. L'ONU choisit aujourd'hui le chemin du multilatéralisme, convaincue de la nécessité d'une coopération internationale renforcée. Les crises actuelles, loin de freiner les ambitions, doivent au contraire stimuler l'engagement et la détermination à agir. Face aux difficultés, l'ONU à Madagascar renforce sa collaboration avec les autorités malagasy et la société civile pour apporter des solutions concrètes et durables. L'objectif reste inchangé : combattre la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire, améliorer le bien-être des populations et préserver la planète par une production et une consommation responsables.
L’Assemblée nationale malagasy a approuvé onze projets de loi clés destinés à financer des projets de développement économique pour un montant total de 877,5 millions de dollars. Ces textes visent à améliorer la gestion des finances publiques et à stimuler des secteurs stratégiques du pays. L'adoption de ces projets de loi représente un engagement fort du ministère de l'Economie et des Finances envers la modernisation et le développement durable de Madagascar. Neuf projets de loi ont été adoptés le 3 juillet dernier, mettant l'accent sur l'infrastructure, l'éducation et la stabilité financière. Parmi les initiatives les plus importantes, on retrouve le projet de loi sur la stabilité financière, essentiel pour la santé économique du pays. Le projet PACFC III, visant à améliorer le réseau routier et la connectivité interrégionale, constitue un pilier essentiel pour le développement. De même, le projet TALIM, axé sur la modernisation du système éducatif, représente un investissement majeur dans le capital humain malagasy. D'autres projets significatifs ont également été approuvés, notamment LEAD pour l'accès à l'électricité, le PRRC pour la résilience face au changement climatique, et plusieurs projets d'infrastructures routières comme le PIC 3, MIONJO et PCMC. Deux autres projets de loi avaient déjà été adoptés le 24 juin : l'un concernant la gestion du Trésor public, l'autre, PAPAM II, concentré sur la modernisation du secteur agricole. Seul le projet de loi sur la stabilité financière a subi des amendements de la part des députés. L'adoption sans modification des autres textes souligne une volonté politique claire et un consensus sur les priorités nationales.
OIF-MCC : renouveler l’accord sur les Centres de lecture et d’animation culturelle. La ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, a reçu en audience Train Laurentiu Hristea, le nouvel ambassadeur et représentant de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour la région de l'océan Indien, hier. Cette rencontre a été l'occasion d'aborder plusieurs axes de coopération entre le ministère et l'organisation. Sur le plan culturel, les discussions ont porté sur l'accélération du processus de renouvellement de l'accord relatif au projet de développement des « Centres de lecture et d’animation Culturelle (CLAC) », une initiative déjà en cours. Il a également été question d'une collaboration renforcée entre l'OIF et le ministère pour la mise en place du « Statut de l'artiste professionnel » ainsi que pour le soutien à divers événements culturels, notamment les festivals. Concernant le volet de la communication, les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les stratégies de lutte contre la désinformation. L'OIF s'est déclarée prête à apporter son appui en matière d'éducation aux médias. Cet appui se matérialiserait par l'élaboration conjointe d'un programme de formation sur la lutte contre les fausses nouvelles, et par la poursuite des formations destinées aux professionnels du journalisme sur cette même thématique.
Le Conseil des ministres décentralisé va jeter l’ancre à Nosy Boraha ou Sainte-Marie cette semaine. L’Exécutif poursuit en effet sa politique de proximité. Après Fianarantsoa la semaine dernière, c’est au tour du District de Sainte-Marie, dans la Région Analanjirofo, d’accueillir le prochain Conseil des ministres décentralisé, sauf changement. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du Président de la République, Andry Rajoelina, de rapprocher l’administration centrale des réalités locales et de donner une attention particulière aux besoins spécifiques de chaque territoire.
Comme pour les précédentes éditions, tenues à Mahajanga, Toliara, Nosy Be, et Fianarantsoa, les travaux du Conseil des ministres porteront assurément sur les problématiques propres à Sainte-Marie, mais aussi à l’ensemble de la Région Analanjirofo et de la province de Toamasina. Les infrastructures, l’accès à l’eau potable, l’électricité, ainsi que d’autres préoccupations sociales et économiques pourraient figurer au menu des discussions lors de ce traditionnel rendez-vous hebdomadaire du Président de la République et des ministres.
Inaugurations
La tenue de ce Conseil des ministres à Sainte-Marie sera également l’occasion pour le Chef de l’Etat d’effectuer une descente sur le terrain. Plusieurs visites et inaugurations de projets d’envergure sont programmées. Parmi elles figure la mise en service attendue de la route nationale secondaire RNS21, reliant Ravoraha à Ambodirano sur 87,2 km. Le parc solaire d’Ilampy, qui viendra renforcer l’approvisionnement énergétique de l’île, pourrait aussi être inauguré. Des visites de sites sont aussi au menu des quelques jours que va durer la visite du Chef d’Etat sur place.
Comme à l’accoutumée, un volet social est prévu, avec la distribution de soutiens à destination des ménages vulnérables de la Commune. Le Président Rajoelina rencontrera également les habitants lors d’un grand rassemblement populaire. L’événement coïncide par ailleurs avec l’ouverture du Festival des Baleines, rendez-vous culturel emblématique de Sainte-Marie.
L.A.
Le flux d'alizé sera de retour. Il s'affaiblira progressivement vers la fin de la semaine. Selon les prévisions météorologiques, des brouillards matinaux resteront probables sur les Hautes- terres centrales et la partie Sud-est du pays en début de semaine. Ainsi, des pluies alizéennes seront au rendez-vous sur l’ensemble des régions orientales à compter de cet après-midi, avec des crachins locaux sur le versant Est des Hautes-terres centrales. Concernant les températures, une baisse des températures maximales est prévue en milieu de semaine, puis elle ne cessera de baisser. Les températures minimales varient de 3 à 23° C, tandis que les maximales avoisinent les 17 et 32° C.
Pour la semaine du 7 au 13 juillet 2025, des cumuls de précipitations faibles à modérés allant de 25 à 75 mm sont prévus pour les Districts des Régions d’Ambatosoa, Analanjirofo, ainsi que les Districts de Toamasina, Vohibinany, Vangaindrano et Taolagnaro. A compter de ce jour, un nouvel épisode de houle australe devrait perturber les activités maritimes tout au long des eaux côtières du grand Sud. Par conséquent, une vigilance « forte houle » est en vigueur sur les zones concernées.
Selon les résultats issus des centres météorologiques mondiaux pour les trois prochains mois, de juillet à septembre, la température de la surface de la mer dans la partie centre Est du Pacifique au niveau de l'Equateur sera proche de la normale, c'est-à-dire que l’on entame la phase « neutre ». Le Dipôle de l’océan Indien (IOD) au niveau de l’Equateur est dans la phase « neutre ». Autrement dit, la température de la surface de la mer est aux alentours de la normale et le Dipôle subtropical de l’océan Indien (SIOD) est dans la phase « normale ». Les précipitations prévues pour la période allant de juillet à septembre seront normales à inférieures par rapport aux valeurs normales pour les Régions d’Androy, Sofia, DIANA et Analanjirofo, le nord de la Région SAVA, Atsinanana et la partie sud de la Région d’Ambatosoa. Ailleurs, les précipitations seront normales à supérieures à la normale saisonnière.
Anatra R.
L’heure aux transcriptions des notes. Après quelques jours de correction des feuilles de copies pour l’examen du BEPC, les correcteurs mobilisés dans bon nombre de circonscriptions scolaires (CISCO), dont Tanà ville etAtsimondrano, ont débuté les transcriptions des notes par ordinateurs depuis hier. Les activités y afférentes, y compris les vérifications et contre-vérifications, dureront quelques jours, avant de passer à la séance de délibération et la publication des résultats. Cette étape finale est prévue en fin de cette semaine pour les CISCO ayant un nombre conséquent de candidats qui ont participé à ce deuxième examen officiel, y compris celles d’Antananarivo.
Jusqu’à hier soir, 39 CISCO ont pu sortir les résultats du BEPC. D’un côté, la circonscription scolaire d’Ankazoabo enregistre le taux de réussite le plus élevé jusqu’ici, soit 93,94% des candidats admis. S’en suivent les CISCO de Manja et de Maevatanàna, avec un taux respectivement de 92,11% et 81,89%. D’un autre côté, la circonscription de Beloha note le plus faible taux de réussite à l’examen du BEPC de cette année, avec 15,64% d’admission contre 87,39% en 2024, soit une énorme baisse de 71,75%. La CISCO d’AnosibeAn’Ala enregistre également une baisse considérable du taux, passant de 43,30% en 2024 à 19,05% cette année. Il en est de même pour la CISCO de Midongy, avec un taux de 38,45% cette année contre 77,50% en 2024. Apparemment, les résultats de cette année sont en baisse dans la plupart des CISCO...
Patricia R.
Dans un monde où le digital n'est plus une option mais une nécessité, deux géants de la technologie, Orange Madagascar et Samsung, ont décidé de frapper fort. Le 1er juillet dernier, dans l’ambiance feutrée de l’Orange Digital Center à Antananarivo, les deux partenaires ont officialisé une alliance stratégique taillée pour les défis numériques des entreprises malagasy. L’événement, baptisé « Let’s Lead the Future », n’avait rien d’un simple lancement de produits car il marquait un virage résolu vers un numérique plus sécurisé, plus intelligent et surtout plus adapté aux réalités économiques locales.
Innovation technologique et cybersécurité sont les maîtres-mots de cette nouvelle collaboration. En vitrine, on peut voir les tout derniers bijoux de Samsung, allant des Galaxy S25 Ultra aux Galaxy A56, bardés de fonctionnalités intelligentes comme la traduction vocale ou la retouche photo automatisée. « Ce partenariat va bien au-delà de la technologie », a lancé Fabrice André, PDG d’Orange Madagascar, soulignant l’ambition de bâtir un écosystème numérique local robuste et résilient. En effet, les entreprises malagasy ne veulent plus de gadgets brillants mais de vrais outils, stables, efficaces et sécurisés. A ce titre, l’intégration de la solution « Knox Guard » dans les offres professionnelles d’Orange arrive à point nommé pour rassurer des dirigeants de plus en plus conscients des risques cybernétiques. « Dans notre secteur, la sécurité n’est plus un luxe, c’est devenu vital », confie Hery, responsable informatique dans une PME de la capitale.
Initiative locale
Le partenariat ne s'arrête pas à l'affichage technologique. Il vise également à démocratiser l’accès aux équipements numériques à travers des offres commerciales attractives : réductions sur les terminaux, bonus data, voire un Smartphone offert pour l’achat d’un modèle premium. Un geste marketing bienvenu en cette période où les budgets serrés obligent les entreprises à réfléchir à deux fois avant chaque investissement. « Offrir un Galaxy A06 pour l’achat d’un S25 Ultra, c’est une belle opportunité pour équiper deux collaborateurs au lieu d’un », commente Lova, responsable RH dans une entreprise d'import-export. En parallèle, la présence de Simon Lee, CEO de Samsung Afrique, donne un écho continental à cette initiative locale. Selon lui, Madagascar n’est pas en marge de la révolution numérique, mais bien un terrain fertile pour tester des solutions concrètes et durables. L’accent mis sur la formation, l’innovation et l’accessibilité résonne comme une réponse directe aux besoins du tissu entrepreneurial local, encore fragile mais résolument tourné vers l’avenir. Quelques imperfections techniques, des défis logistiques ou économiques pourront freiner la cadence, mais l’essentiel est là : un cap est donné. Et avec des partenaires aussi engagés, l’espoir reste permis.