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Le projet « MIONJO » prend une nouvelle dimension. Grâce à un financement additionnel de 54 millions de dollars, octroyé par l’Association internationale de développement (IDA), 900.000 personnes supplémentaires bénéficieront de ce programme dans le sud de Madagascar. Ce soutien porte désormais à 2,3 millions le nombre total de bénéficiaires. 

 

Le pays Betsileo est frappé par une tragédie alors qu'on n'est pas encore remis de l'empoisonnement d'Imerinkasinina. Douze décès ont été officiellement déclarés hier dans le District d'Ambositra suite à une intoxication alimentaire, probablement causée par de la mortadelle avariée rapportée de Toamasina. Lors d'un repas de famille célébrant une première communion dimanche dernier, cet aliment a été incorporé au menu. Plusieurs personnes présentes, dont le garçon de dix ans (à l’honneur de la fête de la première communion) et sa mère, ont succombé hier. D'autres, ayant consommé les restes du repas chez eux, font également partie des victimes.

Sursaut patriotique

Publié le mardi, 24 juin 2025

Deux en un ! Deux termes percutants, « sursaut » et « patriotique » symbolisent et incarnent la célébration de la Fête nationale fondée sur le retour à la souveraineté du pays. Deux mots dont le sens évoque réellement la raison d’être de la citoyenneté d’un Malagasy qui se respecte.

Le  terme « sursaut » se définit, entre autres, par un regain subit qui fait qu’on se dresse brusquement devant conduire à une réaction vive, un élan volontaire d’un ensemble bref à une dynamique de groupe motivé par un sentiment profond d’appartenance.

 

Pris en étau entre l’explosion de la dette publique, une instabilité financière mondiale persistante et des failles structurelles profondes, le secteur bancaire africain se retrouve présentement à Anosy à l’hôtel Carlton pour étudier les meilleures possibilités à entreprendre. C’est dans ce contexte que le gouverneur de la Banque foiben’i Madagascar (BFM), Aivo Handriatiana Andrianarivelo, a dressé un constat sans détour : « L’Afrique ne peut plus continuer à vivre avec une dette qu’elle ne maîtrise pas. Ce jeu de dupe doit cesser ». Un message fort dans une situation où le poids de l’endettement atteint des niveaux alarmants. En 2024, les pays africains doivent rembourser près de 163 milliards de dollars, contre 61 milliards en 2010.

Cette année, Madagascar a décidé de marquer la 65ème année de son indépendance par un événement hors du commun, mêlant tradition, fierté et innovation. A cette occasion, les Magasins U du pays se sont illustrés par une performance culinaire exceptionnelle. Il s’agit de la création du plus long « koba » jamais confectionné, mesurant précisément 9,68 mètres. Ce gâteau, véritable emblème de la gastronomie malagasy, est ainsi entré dans l'histoire locale et internationale. 

 

Une journée chargée hier pour le Président Andry Rajoelina qui souhaite montrer, une fois de plus, qu’il est un homme d’action. A 48 heures de la célébration du 65e anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar, les évènements marquants de ce jubilé s’enchaînent. Dès le début de la matinée, le Chef de l’Etat a pris part à la cérémonie de remise des nouveaux bus électriques et thermiques qui viennent d’être importés par l’Etat hier au CCI Ivato. Ces gros véhicules de transport sont destinés à améliorer le réseau de transport à Antananarivo. 

 

Madagasikara - A l’unisson !

Publié le mardi, 24 juin 2025

Appel solennel à l’unité nationale ! Le moment idéal de prouver aux yeux du reste du monde l’unité  des Malagasy arrive. Unité nationale, « patrimoine sacré », un trésor unique que les Ntaolo nos ancêtres nous ont légué. Unité nationale ce « cordon ombilical » incassable, invisible et résistant à toutes les épreuves qui nous unit et nous attache ensemble sur cette île que le Bon Dieu a bien voulu nous offrir pour Patrie, nous le gardons, nous l’entretenons et nous le respectons jalousement !

 

La une du 24 juin 2025

Publié le lundi, 23 juin 2025

Actu-brèves

Publié le lundi, 23 juin 2025

Renforcement des relations entre l'OIF et l'Assemblée nationale. Hier, le nouveau représentant de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) dans la région de l'océan Indien, Traian-Laurentiu Hristea, a rencontré Justin Tokely, président de l'Assemblée nationale. Cette visite de courtoisie au Palais de Tsimbazaza s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération politique, culturelle et du soutien aux institutions démocratiques à Madagascar. Les discussions ont porté sur plusieurs thématiques essentielles notamment le renforcement des liens diplomatiques et techniques entre l'Assemblée nationale et l'OIF, ainsi que le soutien dans le domaine de l'éducation et l'amélioration des structures parlementaires. Un accent particulier a été mis sur l'importance de valoriser la langue et la culture francophones au niveau local. De plus, le « Réseau des femmes parlementaires » a été évoqué, dans l'espoir d'un soutien de l'OIF à travers des formations et des échanges d'expériences, afin de promouvoir l'égalité des droits et l'engagement des femmes sur la scène politique. Il convient de souligner qu'en 2025, Madagascar célèbre ses 36 ans d'adhésion à l'OIF, ayant rejoint l'organisation en 1989. 

 

Système judicaire peu fiable, moins d’investissements étrangers. La rencontre entre le ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin Alexis, et Atou Seck, le représentant de la Banque mondiale à Madagascar, hier, a clairement démontré le rôle fondamental du ministère de la Justice dans la promotion du développement économique du pays. Un système judiciaire performant est en effet une condition préalable pour garantir un environnement stable et prévisible, indispensable pour attirer et rassurer les investisseurs désireux de s'implanter. Sans cette confiance juridique, l'investissement est freiné, limitant ainsi la création d'emplois, un facteur crucial pour la croissance et le progrès économique de Madagascar. Au cours de cette discussion stratégique, trois axes majeurs ont été examinés. Un premier point a été la révision approfondie de la loi sur les sûretés, une initiative du ministre visant à solidifier le cadre légal des garanties pour les créanciers, ce qui est essentiel pour encourager les flux d'investissement. Le deuxième sujet abordé a été la situation de la compagnie Air Madagascar, actuellement en procédure de redressement judiciaire. Enfin, le projet PRODIGY (Projet de gouvernance digitale et de gestion de l’identité malagasy) a été mis en avant. Ce projet ambitieux implique activement le ministère de la Justice dans la réforme de l'état civil et de l'identité, un pas vers la modernisation de la gestion des données personnelles pour une gouvernance plus efficace et transparente.

 

L’Egypte en quête d’investissement potentiel à Madagascar.

Une mission économique égyptienne, menée par le vice-ministre des Transports maritimes et comprenant une dizaine de chefs d'entreprise influents représentant divers secteurs clés, est attendue à Madagascar dès la semaine prochaine. L'objectif central de cette visite est d’attirer des investissements égyptiens substantiels dans les domaines stratégiques identifiés pour le développement accéléré de Madagascar, notamment les infrastructures (routières, portuaires, etc.), l'énergie (productions, distribution), le transport (logistique, maritime) et l'habitat (construction de logements). Le programme de cette mission s'articulera autour d'un business forum majeur organisé à Antananarivo. Cet événement, fruit d'une collaboration étroite entre l'Ambassade d'Egypte à Madagascar, plusieurs ministères malagasy concernés par ces secteurs prioritaires et l'Economic development board of Madagascar (EDBM), proposera un agenda chargé. Il inclura des rencontres B2B personnalisées visant à faciliter les échanges directs et les potentiels partenariats entre opérateurs, des sessions intensives de prospection d'investissements ciblés, et des visites sur des sites stratégiques essentiels pour une compréhension concrète des opportunités et des besoins sur le terrain.

 

La promesse présidentielle avait suscité un espoir. Lors d’une déclaration très attendue la semaine dernière, le Chef de l’Etat s’était voulu rassurant. Le numéro un du pays assurait que les délestages allaient diminuer, du moins en journée. Une manière de dire que le pire était derrière la population. Las. A peine l’encre de son discours sèche que la réalité, elle, revient à la charge.

La JIRAMA, fidèle à ses habitudes, a repris hier les coupures ou les délestages impromptus. Les explications données par la société nationale dernièrement tournaient autour de raisons techniques ou climatiques. Cette fois-ci, dans un communiqué diffusé récemment, la JIRAMA impute ses défaillances à un prestataire privé. 

Une panne sur les installations d’un de ses fournisseurs, en effet, été désignée responsable des coupures à Antananarivo et dans les environs, selon un communiqué publié par la JIRAMA sur ses réseaux sociaux, disparue depuis. Elle évoque également la baisse du niveau d’eau à la centrale hydroélectrique d’Andekaleka pour justifier les délestages à répétition.

Sauf que le prestataire aurait formellement démenti ces allégations. Si tel est le cas, la JIRAMA ne se contente donc plus de masquer ses lacunes derrière des causes techniques, elle jette en plus ses fournisseurs sous le bus, au risque de provoquer une crise de confiance au sein même de la chaîne énergétique.

Mais au-delà de ces justifications techniques ou climatiques, ce que les citoyens reprochent à la JIRAMA, c’est son imprévisibilité. La moindre annonce de calendrier permettrait à la population de s’organiser tant bien que mal. Or, la société d’Etat se contente trop souvent de publier des grilles horaires qu’elle n’applique pas, ce qui ne fait que générer de la confusion, agacement et pertes économiques en cascade.

Une chose est en tout cas claire, c’est que la JIRAMA sape la parole présidentielle. Soit elle n’a pas été en mesure d’honorer les engagements annoncés en haut lieu, soit elle a caché au pouvoir exécutif l’ampleur des problèmes qu’elle rencontre. Dans les deux cas, cela illustre une faillite de gouvernance, à un moment où l’on attend des résultats concrets, et non une fuite en avant.

La population, elle, commence à perdre patience. Car si elle comprend les difficultés économiques de la JIRAMA, si elle tolère à contrecœur les effets de l’étiage, elle n’accepte plus le manque de transparence, les contradictions, et surtout le mépris qu’implique une absence totale de prévisibilité.

La Rédaction

 

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Editorial

  • La surchauffe
    Des entités veulent une explosion sociale dans le pays ? La tension semble monter de quelques crans ces derniers jours. Les délestages et la coupure d’eau de plus en plus tenaces et cerise sur le gâteau, la menace de grève de la JIRAMA ! En sus de la misère étouffante et l’insécurité grandissante ! La taxation d’une TVA de l’ordre de 20% sur les prêts bancaires.

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