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Un an jour pour jour hier, la Covid-19 a fait officiellement son premier décès. Il s’agissait d’un Chinois de 69 ans habitant dans la ville chinoise à Wuhan où le virus a été détecté pour la première fois. 365 jours après, ce virus est devenu l’une des principales causes de mortalité à travers la planète. Après ce premier décès officiel, la barre des 2 000 000 de décès est presque franchie aujourd’hui, un an après. Le pays berceau du virus, c’est-à-dire la Chine, a déploré jusqu’ici 4 634 morts sur 87 433 personnes contaminées.  Et même si ce pays est parvenu dès le printemps dernier à enrayer l’épidémie, actuellement il risque un rebond épidémique. La semaine dernière, le Hebei, une Province située à l’Est de la Chine, a fait état de plus de 300 contaminations, dont près de 200 cas asymptomatiques.
A la date d’hier, ce sont notamment les Etats-Unis d’Amérique qui sont le plus endeuillés avec 374 428 morts. Ils sont suivis par Brésil qui a compté 203 100 décès, et après l’Inde avec 151 160 morts.  En général, le continent américain recense plus de cas de décès que les autres continents avec 918 390 patients emportés par la Covid-19. En Europe, le chiffre monte en flèche également avec 617 928 décès qui ont été rapportés depuis le début de cette pandémie. Ce sont le Royaume-Uni, l’Italie, la France, l’Espagne qui, jusqu’à présent, ont été les plus durement frappés. Par contre, l’Asie n’a comptabilisé jusqu’ici que 317 385 décès. Après l’Océanie, le continent africain est le moins touché en termes de nombre de morts avec 72 122 décès, dont 33 163 ont été signalés en Afrique du Sud. Rappelons que le premier décès lié au coronavirus en Afrique a été enregistré en Egypte le 8 mars 2020. Il s’agissait d’un touriste allemand âgé de 60 ans.
Particulièrement pour Madagascar, le premier patient ayant rendu l’âme à cause de cette pandémie, a été recensé le 17 mai 2020. Le premier décès déclaré sur le territoire national est donc survenu deux mois après l’apparition du premier cas confirmé. C’était un homme de 57 ans, originaire de Toamasina, souffrant de diabète et d’hypertension artérielle. Depuis ce temps-là, 267 patients ont succombé du syndrome de détresse respiratoire aigüe. Par ailleurs, la première victime malagasy, expatriée en France, emportée par ce virus le 23 mars 2020, a été un médecin urgentiste travaillant à Compiègne, une Commune située dans le Département de l’Oise.
Découverte de traitements jusqu’à la disponibilité des vaccins
Afin de maîtriser cette crise sanitaire, tous les pays ont déployé leurs ressources pour la recherche d’un traitement à administrer aux patients de la Covid-19. Et comme l’heure est grave, la plupart des traitements n’ont pas fait l’objet d’un essai clinique ou d’une expérimentation médicale, à commencer par le traitement à base de Chloroquine du Professeur Didier Raoult en France, l’essai Recovery au Royaume-Uni, ou encore le Remsdesivir utilisé pour combattre l’Ebola. Ce sont notamment des anti-viraux, des antibiotiques, des corticostéroïdes. Cependant, d’autres pays ont choisi les produits issus de la médecine traditionnelle pour soigner les malades infectés. Madagascar fait partie des pays qui ont opté pour cette dernière option.
Ainsi, le 20 mars 2020, le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina, a lancé officiellement le Covid-Organics, un remède traditionnel amélioré aux vertus curatives et préventives des symptômes du coronavirus. Distribué au niveau national, ce protocole de traitement a aussi intéressé et servi dans d’autres pays tels que Sénégal, la Guinée Equatoriale, la Guinée Bissau, la République de Congo, les Comores.
Entre-temps, même s’il faut au moins 10 longues années pour concevoir un vaccin, les scientifiques américains ont battu le record. Deux laboratoires américains qui sont Moderna et Pfizer BioNTech ont conçu les premiers vaccins contre la Covid-19. Vers la fin de l’année 2020, les premières doses ont été déjà administrées au Royaume-Uni, en Russie et aux Etats-Unis. En Chine, au total, 9 millions de personnes ont déjà bénéficié du vaccin contre le coronavirus grâce aux efforts entrepris par les autorités.
Recueillis par K.R.

Au travail !

Publié le lundi, 11 janvier 2021

Le 31 décembre 2020, au dernier jour de l’année, le Chef de l’Etat annonça solennellement et avec détermination le travail qui attend la Nation au titre de l’année nouvelle 2021.
Traditionnellement, le discours à la Nation de fin d’année du Premier magistrat du pays se concentre aux félicitations et aux vœux du « Raiamandreny » à l’endroit de ses enfants, tous les Malagasy qui vivent dans ce beau pays.
Cette fois-ci, le fameux discours tant attendu revêt un caractère particulier. En effet, le Président Rajoelina ne s’est pas contenté de souhaiter les meilleurs vœux au peuple malagasy mais il a saisi l’occasion pour annoncer aux concitoyens les tenants et aboutissants des travaux qui nous attendent tous. De gros chantiers ambitieux et audacieux et à la hauteur des aspirations du peuple malagasy se profilent à l’horizon. De gros chantiers qui requerront de gros sacrifices et d’acharnement passage obligé pour la réussite. Il s’agit en quelque sorte des cadeaux que Rajoelina Andry offre à son honorable peuple. Pour certains, annoncer du travail à faire à titre de cadeau avec ce que cela suppose d’efforts à fournir et des dépenses à effectuer équivaut à quelque chose de peu catholique. Mais pour d’autres plus sérieux, c’est une bonne nouvelle qui confortera l’optimisme d’un avenir meilleur.
L’année 2020 assiégée par la pandémie du nouveau coronavirus a vu la destruction du fondement de l’économie nationale. Aucun secteur n’a été épargné. Des dizaines de milliers d’emplois s’évanouissent. Le nombre des pauvres redouble ou même triple en quantité. Les calamités naturelles du genre dans le Sud n’arrangent guère la situation. Bref, l’année qui vient de nous quitter est synonyme de perte et de ruine. N’empêche que les dirigeants aux manettes du pouvoir réussissent malgré tout à inscrire sur le tableau des réalisations de travaux qui en fait ne sont pas des moindres.
L’année 2021, comme le Président l’a annoncé, sera une « année de travail ». Une année délicate où l’échec quelle que soit la forme est inadmissible. La loi de Finances 2021 nous communique les défis à relever. Le Gouvernement projette d’atteindre un taux de croissance de 4,4 %. Trop ambitieux ou même impossible pour certains mais réalisable et accessible pour d’autres à condition que tout le monde retrousse ses manches et se mette au travail. Le Gouvernement ainsi que les membres qui le composent en tant que locomotive doivent s’atteler en montrant le bon exemple à suivre. Le bon exemple vient d’en haut, dit-on ! Mais il ne suffit pas seulement de travailler, il va falloir le faire vite avec la vitesse du TGV. Bien sûr, « vitesse » n’est pas à confondre avec « précipitation » !
Le Chef de l’Etat veut bien inculquer aux concitoyens une nouvelle culture du travail à savoir « travail beaucoup et vite fait mais bien fait ! » En Europe, on admire souvent la prestation économique de l’Allemagne. Elle occupe le premier dans le vieux Continent. Mais on a tendance à oublier que les Allemands travaillent dur et vite. Le rendement d’un ouvrier allemand équivaut à celui de deux ouvriers français et à trois africains. Les Allemands ont reconstruit en l’espace de 10 à 15 ans seulement leur pays détruit par la guerre.
La Covid-19 nous a ravagés. Relevons-nous, mettons-nous au travail !
Ndrianaivo


Branle-bas de combat pour les autorités malagasy dans leur lutte contre l’impunité à propos de l’exportation illicite de 74 kg d’or épinglés par la police sud-africaine le 31 décembre dernier à Johannesburg. En attendant l’issue des pourparlers avec l’Afrique du Sud concernant l’extradition des trois passagers et éventuellement le rapatriement de la cargaison saisie sur place, des entités commencent à porter des coups à tous ceux qui sont concernés de près ou de loin dans l’affaire.
Hier, la douane malagasy est passée à son tour à l’action en procédant à la saisie réelle de l’avion de la STA ayant emmené les trois malagasy et les lingots d’or en Afrique du Sud. C’est à bord de cet aéronef immatriculé 05-ASB, type PA 42 que  Mahamodo, Regasy Francis Deliot et Anjaranantenaina Zava Herimanana ont pris place dans la matinée du 31 décembre 2020 à destination d’Afrique du Sud après une escale technique à Toliary. Quelques minutes après leur débarquement à l’aéroport O.R. Tambo de Johannesburg, la police locale a découvert 73,5 kg d’or dans les bagages de ces ressortissants malagasy, qui voulaient rejoindre Dubaï via Ethiopie. Cette saisie de l’aéronef  de la douane malagasy s’explique du fait qu’il était considéré comme le moyen de transport de marchandises en contrebande.
Avant la douane, c’est la justice à travers le pôle anti-corruption qui a frappé fort au niveau national en plaçant sous mandat de dépôt, dans la nuit de samedi, huit personnes dont 5 employés de la même société. Concernant toujours cette dernière, une source proche du dossier affirme que sa caméra de surveillance, placée à l’emplacement de l’avion en dehors du hangar la veille de son départ, a été piratée et le système d’enregistrement endommagé.  Un « incident » qui n’a pas permis d’enregistrer les mouvements autour de l’avion  du 30 décembre à 23 heures jusqu’au 31 décembre à midi….
Par ailleurs, les trois ressortissants malagasy arrêtés en Afrique du Sud seront de nouveau face à la justice locale aujourd’hui. La presse internationale annonce que l’enjeu de l’audition de ce jour a trait à une demande de mise en liberté sous caution demandée par les transporteurs de ces lingots d’or.
La Rédaction


Pas moins de 3 000 à 5000 jeunes seront réunis dans des tournois, partout à Madagascar, pour la détection des futurs pensionnaires de l’Académie Barea. Celle-ci ouvrira ses portes, le mois de la CAN, en janvier 2022. Un projet présidentiel piloté par le sélectionneur national, Nicolas Dupuis, pour assurer la relève des Barea.
« Pas moins de 3000 à 5000 jeunes vont être réunis aux tournois dans lesquels on tirera les meilleurs joueurs pour rejoindre l’Académie Barea qui ouvrira ses portes en janvier 2022», relate Nicolas Dupuis.
La détection des futurs membres de l’Académie Barea se divisera en deux, d’après Nicolas Dupuis.  La première étape se déroulera dans la Capitale par le biais du « Tournoi la relève». Pas moins de 64 équipes de jeunes de 14 à 15 ans sont attendus à cette compétition.
Cela permettra ainsi de trouver les meilleurs talents d’Analamanga. Ce sera un tournoi « open » car tous les clubs affiliés aux sections ou simple équipe de quartier pourront y prendre part. La compétition s’étalera ainsi de février à novembre de l’année en cours. Tous les jeunes nés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2007 seront autorisés à participer au tournoi. L’inscription sera ouverte le 14 janvier au Palais des sports Mahamasina. Le « Tournoi la relève » dévoilera une première liste de 25 présélectionnés pour la grande finale. Les anciens membres de l’équipe nationale s’attèleront avec le coach à travers le tournoi pour détecter les jeunes talents susceptibles de rejoindre la première présélection.
La deuxième étape sera un autre tournoi et ce, organisé dans toutes les régions. Aux termes desdits tournois, les collaborateurs du coach Dupuis dégageront aussi une liste des 25 meilleurs joueurs dans tout le pays. Ces 25 meilleurs de la Capitale seront confrontés avec les 25 meilleurs dans tout Madagascar dans une Grande Finale. C’est à partir de cette liste que la première promotion de Barea Académie sera établie.
Elias Fanomezantsoa

 


« Suite aux annonces faites depuis le mois de novembre 2020, le paiement des factures impayées durant le confinement se fera à partir de ce mois de janvier ». Telle est l’annonce faite par la compagnie Jiro sy Rano Malagasy auprès des différentes stations audiovisuelles de la Capitale. Effectivement, au mois de novembre dernier, les responsables au niveau de la compagnie ont déjà envoyé un courrier aux 150 000 abonnés pour leur faire part du montant total de leurs arriérés auprès de la JIRAMA, ainsi que des échéances et des mensualités à payer. Toutefois, ces échéances ne sont pas fixes. « Nous sommes aujourd’hui ouvertes à toute discussion avec nos clients. Nous comprenons tout à fait que ces derniers rencontrent actuellement des difficultés dans le paiement de leurs factures. Les raisons sont connues de tous. De plus, ils doivent encore payer les factures mensuelles. Si les clients arrivent à payer les échéances à temps, tant mieux. Dans le cas contraire, ils peuvent très bien passer en agence pour voir les modalités de paiement adaptés à leurs sources de revenus ou autres », explique Thierry Ramangasoavina, directeur commercial au sein de la Société d’eau et d’électricité, joint au téléphone. Toutefois, ce report de paiement n’implique aucun frais supplémentaire. « Nous ne faisons aucune majoration sur les reports de paiement, contrairement aux rumeurs qui circulent. Seuls les montants affichés dans les factures sont pris en compte », clarifie ce responsable.
Sanctions
En tout, les factures impayées s’étalant du mois de mars au mois d’août 2020 ont atteint la somme de 75 milliards d’ariary, mais les 5 milliards d’ariary sont presque déjà payés. Pour rappel, ce report du paiement des factures fait suite aux directives du Président de la République consistant à alléger les charges des ménages, durant le confinement. Cependant, les responsables au sein de la JIRAMA devront prendre des mesures pour les personnes qui refusent de payer leurs factures. « Si des abonnés ne paient pas leurs factures et ne viennent pas en agence pour s’expliquer et négocier avec nous, nous serons dans l’obligation de leur couper l’eau et l’électricité », soutient Thierry Ramangasoavina. Toutefois, la JIRAMA espère ne pas en arriver là.
Jusque-là, la compagnie n’a pas encore de chiffres prévisionnels concernant les mensualités de ce mois de janvier. Un bilan sera réalisé à la fin du mois pour voir exactement le déroulement du paiement de ces arriérés.      
Rova Randria


« En politique, rien n’arrive par hasard ». Cette fameuse citation du célèbre homme politique Franklin Roosevelt résume le climat politique qui prévaut actuellement dans le pays. En effet, au lendemain du jour du Nouvel an, le régime sous la houlette du Président Andry Rajoelina a déjà fait face à plusieurs foyers de tension. D’abord, la revendication des étudiants de l’Ecole Normale supérieure (ENS) à Ampefiloha, ainsi que des étudiants d’Antsiranana. Parallèlement, les deux figures des partis politiques considérés comme opposants au régime font leur apparition.
D’abord, l’ancien Président Marc Ravalomanana qui, au cours d’une cérémonie de vœux à son domicile à Faravohitra, a fortement critiqué les dirigeants. Dans un discours très axé sur le contexte politique, l’ex – Chef d’Etat a même incité ses partisans à le suivre sans préciser quelle action il allait entreprendre. « Personne ne peut s’opposer à la force du peuple », avait – il alors déclaré. Des propos remplis de nombreux sous-entendus qui en disent long sur les intentions de l’Opposition.  D’ailleurs, dans leur devise pour cette nouvelle année, le parti « Tiako i Madagasikara » parle d’une « année de l’audace ».
Manœuvres politiques
De son côté, l’ex – Président Hery Rajaonarimampianina fait également son grand retour sur la scène médiatique en accordant une interview au magazine « Jeune Afrique » et parle d’une «situation explosive » à Madagascar. Disparu de la circulation depuis sa défaite, dès le premier tour, aux élections présidentielles de novembre 2018, la dernière apparition publique de l’ex – locataire d’Iavoloha fut lors de la cérémonie d’investiture de son successeur, Andry Rajoelina le 19 janvier 2019. Il était alors aux côtés de deux de ses homologues, les anciens Présidents Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka. Par la suite, l’ex- Président s’est envolé vers la France pour y résider avec sa famille.
Pourquoi a – t – il alors choisi justement le début de l’année 2021 pour accepter finalement les sollicitations du magazine « Jeune Afrique » ? Au même moment, les ténors du TIM intensifient les invectives contre les tenants du pouvoir. Les dessous politiques de telles manœuvres sont plus que flagrants. Comme on dit, il n’y a pas de fumées sans feu. Force est de constater que les tirs croisés de l’Opposition ne sont nullement fortuits. Il appartient à la population de faire preuve de discernement.
La Rédaction



Une progression de 1 558 millions de dollars dont 673 millions venant des financements extérieurs contractés durant le coronavirus. La dette publique passe de 4 914,07 millions de dollars en 2019, soit 34,79 % du Produit intérieur brut (PIB) à 6 477,26 millions dollars, soit 45,34 % du PIB en 2020. Le rapport sur la viabilité de la dette publiée par le Trésor public indique que le risque de surendettement de la Grande île entre désormais dans la catégorie « modéré » car la dette dépasse désormais 40 % du PIB. Alors que notre pays était classé dans le risque de surendettement faible auparavant. Il faut savoir que notre dette représentait entre 30 à 40 % du PIB il y a deux ans. « Ce passage à un niveau de risque de surendettement extérieur et public "modéré" résulte de plusieurs facteurs, notamment de la baisse du PIB et des exportations suite aux impacts de la crise sanitaire sur l’économie nationale et  mondiale, ainsi que de la diminution des recettes durant la pandémie de Covid-19, obligeant l’Etat à faire recours à l’endettement non-concessionnel pour faire face à cette crise sanitaire et assurer le redressement économique post-crise », explique le rapport.
Moratoire du G20
La suspension du paiement du service de la dette au titre de l’Initiative G20 n’a pas eu de répercussion dans la gestion des finances publiques, vu que les charges de la dette restent inchangées. En effet, ladite initiative n’est pas une annulation ou un effacement de la dette comme c’est le cas de l’Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés (IPPTE) ou l’Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale (IADM), mais un moratoire donné par les pays du G20 qui consiste en un report des dates d’échéance du paiement du service de la dette. Ainsi, le calendrier de remboursement des services de la dette a été gardé tel qu’il a été prescrit dans l’accord de financement.
Recommandation
Afin de s’assurer que Madagascar ne passe à un risque de surendettement « élevé », c’est-à-dire dépassant 50 % du PIB, le Trésor public a apporté des recommandations dans le document. « Il faudra poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles visant à soutenir la croissance économique, à élargir la base des exportations, à améliorer le climat des affaires afin qu’il y ait une augmentation des recettes de l’Etat, à mieux évaluer et gérer les risques budgétaires liés aux passifs contingents, notamment ceux découlant de la situation financière de la JIRAMA et de la compagnie Air Madagascar », note le document.
Recueillis par Solange Heriniaina


Le danger frappe toujours à nos portes. Effectivement, le coronavirus continue de faire des victimes à Madagascar. En deux semaines, 16 personnes ont contracté la Covid-19 à l’île Sainte-Marie. Après l’identification de deux cas positifs vers la fin de l’année 2020, 14 autres porteurs du virus ont été également découverts. D’après les explications des autorités sanitaires locales, une fois que la contamination de deux individus s’est avérée, 27 cas contacts ont effectué des prélèvements et dont les résultats ont révélé ces 14 autres cas positifs à la Covid-19. A la date d’hier, avec les deux porteurs déjà en traitement, il existe 16 individus infectés à Sainte-Marie dont 5 patients qui sont pris en charge médicalement à Toamasina. « Nous ne savons pas d’où est-ce que les deux premières personnes testées positives ont contracté le virus. Cependant, nous avons appris que l’un d’eux revenait d’un voyage à Antananarivo. Par la suite, il a présidé un évènement le jour de Noël dans son église. Et après quelques jours, quelques fidèles de sa chapelle sont déclarés officiellement positifs au coronavirus. Entre-temps, il a déjà contaminé sa femme et ses enfants ainsi que son personnel », nous a révélé une autre source locale. D’après ses dires, seul un individu ayant contracté le virus développe des symptômes, les patients restants étant donc des porteurs sains. Et d’ajouter que des équipes sont déjà mobilisées pour le « tracing contact » afin d’identifier à temps leurs cas contacts respectifs, permettant ainsi de rompre la chaîne de transmission. Particulièrement, ce jour, d’autres prélèvements sont programmés à Sainte-Marie. Aux dernières nouvelles, cette île a comptabilisé 25 cas positifs depuis le début de cette épidémie.
Le non-respect des gestes barrières sanctionné
Comme il a été souvent recommandé, les gestes de barrières sanitaires représentent les principales armes pour lutter contre le coronavirus. Une raison de plus pour les autorités de Sainte-Marie de sanctionner le non-respect des mesures de sécurité sanitaire, à savoir le port de masque obligatoire ou encore la distanciation sociale d’un mètre ainsi que le lavage systématique des mains. Jusqu’à nouvel ordre, les lieux de rassemblement, en particulier les bars et karaokés restent fermés. Par contre, les lieux de culte peuvent maintenir leur messe mais tout en considérant la distanciation sociale d’un mètre et le port de masque. Le transport maritime se poursuit également, mais doit suivre bien évidemment les protocoles sanitaires.
Par ailleurs, Fénérive-est se trouve toujours épargnée par la Covid-19. A la date du samedi dernier, aucun cas confirmé n’y est recensé.
K.R.


Le sang a giclé dans la nuit du samedi dans la localité d’Anosiala Ambohidratrimo. Deux assaillants y mouraient, fauchés par les balles des gendarmes, qui sont intervenus après que l’alerte fut donnée. Tout a justement démarré par cette alerte concernant l’attaque perpétrée par des bandits, et qui a visé le foyer appartenant à un commerçant du quartier de Tsarahonenana à Anosiala. Ces derniers ont fait main basse sur des objets et une somme d’argent. Sitôt informée par le chef Fokontany sur cette situation, la Gendarmerie s’est immédiatement mobilisée.
Encadrés par le capitaine commandant la compagnie de gendarmerie d’Ambohidratrimo, les éléments dépêchés sur le terrain par celle-ci se sont heurtés aux assaillants. Du coup, ces derniers ont tiré sur les gendarmes, une situation qui a obligé les éléments des Forces de sécurité à répliquer à ces tirs des bandits. Rapidement, ce fut l’escalade. L’échange de tirs qui s’en était suivi, fut lourd de conséquences chez les agresseurs : l’un d’entre eux, celui qui est armé d’un revolver de fabrication locale, fut mortellement touché, et a agonisé peu de temps après.
Les gendarmes ont continué à ratisser le secteur. En effet, ils ont trouvé des traces de sang, et ont dû solliciter l’aide d’un chien renifleur. Il était 8h du matin ou presque, hier lorsqu’ils ont finalement découvert les traces de l’autre assaillant, grièvement blessé et ne pouvait plus se tenir debout. Les gendarmes l’ont transporté à l’hôpital. Mais le suspect a rendu l’âme en cours de chemin. Selon une source après d’un service de la Gendarmerie, ils étaient cinq à perpétrer l’assaut et étaient équipés, outre le PA local, des objets tranchants. Actuellement, il reste pour les Forces de l’ordre de retrouver les traces des trois bandits survivants, encore en cavale. Ils ont emmené dans leur fuite le butin de vol constitué d’une somme d’1 million d’ariary, de quelques téléphones portables ainsi que divers articles de vente, c’est-à-dire les objets qu’ils ont pu porter à main d’homme. Mais l’un de ces fugitifs serait aussi grièvement blessé.
Enfin, la Gendarmerie a salué le coup de main des membres du « fokonolona » pour la neutralisation de ces bandits, qui n’ont pas cessé de semer la terreur à Anosiala, depuis le 2 janvier dernier. Hier, une source auprès de la morgue d’Ampefiloha a confirmé le fait que la dépouille d’un assaillant y était entrée au cours de la même nuit le samedi tandis que celle du second le fut vers 10h du matin, hier. Selon une précision, les victimes n’ont pas été encore identifiées, et qu’aucun de leurs proches ne s’était toujours pas rendu à la morgue.
Franck R.

Quid d’une trahison !

Publié le dimanche, 10 janvier 2021

L’ancien Président Rajaonarimampianina se plaint. Interrogé par Jeune Afrique, Rajao se dit victime d’une trahison. En cause, l’actuel Chef de l’Etat. Sans ambages, Rajaonarimampianina Hery, le Chef de l’Etat de 2014 à 2018, accuse son prédécesseur Rajoelina Andry de l’avoir abandonné seul sur terrain, ce qui explique ajoute-t-il l’échec de son mandat.
Mais, qui trahit qui ? En 2013, lors des préparatifs pour l’élection présidentielle, les partenaires techniques et financiers (PTF), les vrais patrons des pays pauvres, dictaient une loi irrévocable : « Ni Rajoelina ni Ravalomanana ne pouvaient pas se porter candidats ! » Le fameux « ni…ni » auquel les deux éternels protagonistes doivent se soumettre sinon… Une « loi » insolite, inique et désolante.
Dans le camp de Rajoelina, on avait dû trouver d’urgence une solution de rechange. Il fallait impérativement pondre un candidat de substitution. Et ce fut dans de telle circonstance embarrassante et humiliante que le nom d’un certain Rajaonarimampianina Hery Martial apparut sur l’échiquier. Etant ministre des Finances, il fut l’un des hommes de confiance du président de la Transition, Rajoelina Andry Nirina, au même titre qu’un certain Rahajason Harry Laurent, alias Rolly Mercia, ou d’un certain Hajo Andrianainarivelo ou bien d’autres. En tout, ils étaient cinq qui formaient le cercle rapproché et restreint autour du leader de la révolution Orange. D’ailleurs, ce qui explique en fait l’orientation du choix vers Hery.
La candidature du Grand argentier de la Transition, entièrement soutenue ou à bloc par le MAPAR (la formation politique de Rajoelina), a été logiquement soumise sinon assortie d’une deal pour ne pas dire d’une condition précise entre les deux hommes (Rajoelina et Rajaonarimampianina) comme quoi Rajao accordera, en cas de réussite, à la formation MAPAR une place de choix dans le régime. C’est une requête légitime de la part de celui qui l’a fait roi.
Coup de théâtre, voire de tonnerre à Mahamasina le 24 janvier 2014, au moment de la cérémonie d’investiture, le Président élu et investi annonça, urbi et orbi, qu’il allait se démarquer de la famille politique, le MAPAR, dont il est issu et qui l’avait triomphalement soutenu. Il renonçait à nommer le Premier ministre dans les rangs du MAPAR étant donné que ce parti avait obtenu la majorité à l’Assemblée nationale. Tout simplement, le Président Rajaonarimampianina délaissait au… quai le MAPAR. Si ce ne fut pas une trahison, que cela ressemblait trop ! Durant tout le temps de son mandat, Rajao a magistralement ignoré Rajoelina et son MAPAR. Un certain moment, on avait l’impression que le régime Bleu du HVM traquait des membres influents du MAPAR ou certains proches de Rajoelina.
Alors, qui trahit qui ? On se fait tomber des nues quand on entend Rajaose plaindre quelque part. Il accusait Rajoelina de l’avoir trahi en le laissant tout seul. Autrement dit, il imputait à Rajoelina l’échec, à plate couture, de son mandat. Jamais dans l’histoire de l’élection présidentielle dans le continent noir qu’un Chef d’Etat, en exercice, qui se portait candidat à sa propre succession avait obtenu un score aussi dérisoire : huit pourcent et quelques miettes.  Un triste record et qui fit la honte au concerné.
Quid de la trahison ! En tout état de cause, le traître se reconnait lui-même !
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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