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Priorité pour Amboasary Sud. Ce District de la Région Anosy enregistre le plus de familles victimes du « Kere », lié à l’absence de pluie, à la sécheresse et à l’insécurité grandissante. Quatre de ses Communes, à savoir Tanandava, Berano, Ifotaka et Tsivory sont les plus concernées par ce fléau. Ainsi, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) privilégie ces localités dans l’acheminement et la distribution d’aides alimentaires collectées jusqu’à maintenant.

 Les prix, hors de portée !

Publié le mardi, 10 novembre 2020

Dure ! La vie est dure ! Les prix des produits de base sur les étals flambent. Les petites bourses ne parviennent plus à suivre le rythme et les pauvres paniers des mères de famille souffrent d'insuffisance chronique. Les sept mois de mesures drastiques afin de contourner la pandémie de la Covid-19 impactent durement sur le quotidien de la population sans distinction de niveau de vie ni de région d'origine. Le confinement total ou même partiel plonge le pays dans le désarroi sans précédent. De l'avis des observateurs politiques ou scientifiques, la propagation de la Covid à travers le monde déclenche des effets dévastateurs incalculables. Tous les secteurs de l'économie nationale et mondiale subissent des raclées innommables.

 

« Un District, une industrie ». Le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MICA), en partenariat avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM), a identifié une usine de transformation porteuse à Arivonimamo. Les deux parties ont effectué une descente sur terrain la semaine dernière. Il s'agit de l'entreprise développée par la coopérative COAGARI. Elle sera la première bénéficiaire de l'appui technique du ministère. En effet, cette petite et moyenne industrie (PMI) est connue dans la transformation de fruits, légumes, épices, mais surtout des tomates. COAGARI est réputée dans la production de ketchup « Vita Malagasy » en transformant quatre tonnes de tomates par jour.

 

La filière formelle menacée. Face aux différents problèmes administratifs, suite à la démission du directeur général de l’Office malgache des tabacs (OFMATA) au mois d’août dernier, toute la chaîne de production de la filière tabac est aujourd’hui perturbée à différents niveaux. « Le DG de l’OFMATA est à la fois ordonnateur et en charge de la passation des marchés publics. Chaque action requiert donc son aval. Pour les questions financières par exemple, aucun déblocage de fonds n’est possible sans sa signature. Et malheureusement, aucune note dans le statut de l’office ne fait mention de possibilité de le remplacer par une autre personne », explique une source proche du dossier.

Le Bureau indépendant anti-corruption, lors d’une conférence de presse dans ses locaux à Ambohibao, a publié hier, son rapport annuel d’activité pour 2019. Le nombre de doléances reçues par cet organe, au titre de l’année 2019, a connu une hausse remarquable. Les dossiers d’abus de fonction et de détournement de deniers publics continuent de trôner en tête de liste des dossiers aboutissant à des arrestations et placements en mandat de dépôt des suspects.

 

Les membres de la commission spéciale en charge des dossiers de la Haute Cour de Justice vont décider cette semaine si les 4 anciens ministres concernés sont convoqués ou pas devant la commission. La commission plénière de l’Assemblée nationale décidera la semaine prochaine sur l’autorisation de mise en accusation.

 

LA UNE DU 11 NOVEMBRE 2020

Publié le mardi, 10 novembre 2020


20 firmes ont répondu à l’appel à manifestation d’intérêts, lancé au mois dernier, pour le recrutement d’un Assistant à maîtrise d’ouvrage de la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM) en vue de l’émission potentielle de l’« e-Ariary ». Selon une source officieuse, 60 % d’entre elles sont des multinationales étrangères et 40 % sont des cabinets de consultance malagasy. Seule une entreprise sera selectionnée pour mener les travaux de conception et le programme d’expérimentation dudit projet pendant une année. Il s’agit de mettre à la disposition du grand public un porte-monnaie électronique identique à Mvola, Orange Money et Airtel Money mais sous la supervision de la BFM. Comme tous les paiements mobiles, les transactions s’effectueront de manière digitale. « A la différence des monnaies digitales privées, l’e-Ariary est garantie par notre établissement. Ceci affirme la souvernaineté de la monnaie nationale. Etant donné la circulation des liquides sur le marché, cette initiative soutient aux objectifs d’inclusion financière » explique Henri Rabarijohn, gouverneur de la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM), en marge de la présentation de la note de conjoncture économique du pays, la semaine dernière.
D’après toujours les informations reçues, l’institution financière débutera l’expérimentation à compter du mois de janvier prochain. Le projet se décomposera en phase de conception, celle d’expérimentation et la phase de déploiement et de mise en production. Cette dernière sera conditionnée par la réussite de la phase pilote. « Il faut bien analyser tous les risques pour ne citer que le blanchiment d’argent et le transfert des fonds illicites. La protection des consommateurs reste primordiale », insiste le gouverneur.
Notons que 80 % des Banques centrales dans le monde s’orientent désormais vers la transaction électronique pour ne citer que la Banque centrale européenne. L’avènement des cryptomonnaies et le développement des finances technologiques obligent les institutions financières à moderniser les infrastructures du marché financier.
Solange Heriniaina

Rien à dire ! La réhabilitation d’Anatirova désormais appelé « Rovan’i Madagasikara », à l’issue de son inauguration vendredi dernier, a fait l’unanimité chez les simples citoyens. Cette adhésion populaire est constatée à juste titre puisqu’il a fallu attendre 25 longues années pour que ce monument historique renaisse enfin de ses cendres. Même si certaines opinions voulaient à tout prix faire croire que la restauration du Rova concernait uniquement les habitants de la Capitale, force est pourtant de constater que la récente cérémonie d’inauguration a réveillé un sentiment de fierté nationale.
S’exprimant sur le sujet, le Professeur Henri Rasamoelina, membre du comité scientifique en charge des travaux à Anatirova a déclaré que « il n’y a absolument rien à reprocher à cette réalisation ». Pour cet éminent Professeur d’Université à Fianarantsoa et non moins expert en histoire,
« ceux qui trouvent encore sujet à polémique n’ont pour seul objectif que de créer la division chez les Malagasy ». A l’entendre, le comité scientifique a adressé des recommandations afin de mettre en avant l’unité nationale.
« Je suis satisfait car le Président nous a écouté », a – t – il souligné. D’après toujours le témoignage de ce Professeur, l’inauguration du Rova est considérée comme un évènement national et a eu des échos positifs dans les quatre coins de l’île. A Fianarantsoa, par exemple, l’inauguration du Rova a été accueillie  avec fierté et enthousiasme.
Symbole d’unité  nationale
Le sentiment de fierté nationale a été conforté par le message d’unité lancé par le Président Andry Rajoelina à l’attention de tous les Malagasy. « Gardons tout ce qui nous unit et laissons ce qui nous divise », a déclaré le Président de la République à cette occasion. Effectivement, l’homme fort du pays a laissé de côté toute déclaration qui fait allusion à l’arène sous forme de Colisée construite dans l’enceinte du palais royal. Le choix du régime  d’utiliser les fonds propres de l’Etat malagasy pour financer la grande partie des travaux est aussi significatif. A cela s’ajoute le vibrant appel du Président pour une prise de responsabilité de tous dans la protection de ce monument historique et faire valoir l’identité nationale.
La revalorisation du patrimoine national ne s’arrêtera d’ailleurs pas en si bon chemin. Conformément aux promesses du Président, la restitution du crâne du roi Toera du Sakalavan’i Menabe, qui fut décapité en 1879, ou encore celui du prince Ratsimamanga qui sont encore gardés dans un musée à Paris est attendue avec impatience par les descendants de ces personnalités historiques.
S.R.


Le suspense continue pour les Barea sauf pour le cas d’Abel Anicet. « Je suis malheureux mais c’est le destin », se désole-t-il, souhaitant déjà du courage à ses coéquipiers. Le capitaine de l’équipe nationale, Barea de Madagascar, sera officiellement forfait durant la double confrontation (3e) et 4e journées des éliminatoires pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) du groupe K contre les Eléphants de Côte d’Ivoire. Abel Anicet Randrianantenaina, milieu de terrain de Ludogorets Razgrad, est testé positif à la Covid-19. Mis en quarantaine, il ne pourra donc pas rallier Abidjan.
« C’est grave. Le jour du match contre Tottenham je ne me sentais pas bien, mais on a forcé, on m’a injecté des médicaments, après le match j’ai perdu l’appétit et j’ai eu un coup de froid. Le soir, j’avais de la fièvre et perdu l’odorat », annonce le capitaine dans une échange Messenger avec Odon Marius Randrianaina, coordonnateur de Nicolas Dupuis.
Effectivement, il ne sera dans la sélection durant la double confrontation.
Pour le cas d’Ibrahim Amada et Carolus Andriamahitsinoro, l’Etat malagasy, par le biais des ambassadeurs malagasy en Arabie Saoudite et au Qatar, est intervenu pour une demande de dérogation spéciale aux deux joueurs pour qu’ils puissent rejoindre la sélection. De même pour Mathyas Randriamamy, gardien de but de PSG, arrivé à Abidjan avec ses compatriotes ce lundi.
E.F.

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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