La HCC a proclamé la vacance de poste du député Neypatraiky André Rakotomamonjy, élu à Ihosy. Il a été élu sénateur de Madagascar lors des dernières élections sénatoriales. Son suppléant, Bismark Mong Man le remplace à Tsimbazaza.
La Haute Cour constitutionnelle a pris son troisième arrêt hier. Il s’agit de l’arrêt n° 03-HCC/AR du 12 janvier 2021 portant constatation de vacance d’un siège. Elle a été en effet saisie par la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa aux fins de constatation de vacance de siège du député élu à Ihosy, Région Ihorombe, Neypatraiky André Rakotomamonjy.
Selon la Cour d’Ambohidahy, « Neypatraiky André Rakotomamonjy a été élu sénateur de Madagascar, membre du Sénat suivant Arrêt n°01-HCC/AR du 7 janvier 2021 de la Haute Cour constitutionnelle ; qu’il y a donc lieu de constater la vacance d’un siège de député et de proclamer élu député de Madagascar le suppléant de la liste « Indépendant Patraiky Managnandro » de la circonscription électorale d’Ihosy, Région Ihorombe ».
Par la force des choses, Bismark Mong Man, suppléant de la liste « Indépendant Patraiky Managnandro » de la circonscription électorale d’Ihosy, Région Ihorombe « est proclamé élu député de Madagascar ». Il siègera ainsi à l’Hémicycle de Tsimbazaza jusqu’à la fin de la législature et prendra ses fonctions de député.
Décès
Outre le remplacement du député Neypatraiky pour cause d’élection, la HCC a également pris hier un autre arrêt. Cet arrêt porte également sur la constatation de vacance de siège de député, mais cette fois pour cause de décès. Le député IRMAR élu à Ankazobe, Région Analamanga est décédé, et qu’il y a lieu de procéder à son remplacement conformément aux prescrits constitutionnels.
La Haute cour a proclamé la vacance de siège et a proclamé député élu à Ankazobe, Région Analamanga, le suppléant sur la liste IRMAR, Rija Jean Rasoava Rakotoarisoa. Il remplace donc le député décédé et prendra également ses fonctions de député à l’Assemblée. Tout comme la nature, la politique a horreur du vide. Aucun poste ne doit rester longtemps sans remplaçant.

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Des actions en vue de la reconstruction des liaisons ferroviaires et des infrastructures routières dans la Grande île. Le Banque européenne d’investissement (BEI), à travers la délégation de l’Union européenne à Madagascar, a dressé un bilan de ses activités, hier. L’institution financière débloqué 386,5 millions d’euros de prêt pour soutenir les infrastructures à Madagascar, principalement dans le secteur des transports. Cette somme a surtout permis la réhabilitation des routes suite aux aléas climatiques subis par le pays au cours de l’année dernière. On peut citer entre autres la remise en état des liaisons de transport à Antananarivo, la modernisation des routes nationales comme la RN 6 et la RN 13, l’accès à deux ports majeurs sur le plan économique et celui industriel, respectivement au nord et au sud de Madagascar, ainsi que le projet Rocade. Les travaux de réparation visent à mieux protéger les infrastructures stratégiques contre de futures inondations et à favoriser l’adaptation à l’évolution du climat. « Ces nouveaux investissements, issus d’un partenariat solide entre Madagascar et l’Union européenne, renforceront la capacité du pays à lutter contre les aléas et le changement climatiques grâce à des infrastructures plus résistantes et une hausse de production d’énergies renouvelables. Le soutien de la Banque européenne d’investissement et de l’Union européenne a pour objectif d’améliorer les conditions de vie de la population malgache par une reprise économique plus rapide après les récentes catastrophes climatiques », a déclaré Giovanni Di Girolamo, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Madagascar.
Il faut savoir que les travaux de reconstruction sont assurés par l’Agence routière (AR), pour le compte du ministère des Travaux publics. Des tronçons routiers ont été remis en état et réparés afin de raccourcir la durée des trajets et d’assurer la durabilité des infrastructures. Ces travaux ont commencé à la fin de l’année 2018 et seront achevés ce mois-ci. Outre la réfection des routes, la rénovation des digues de protection contre les inondations est également en bonne voie.
Recueillis par Solange Heriniaina

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mercredi, 13 janvier 2021

Honte à l’Amérique !

Les Etats-Unis d’Amérique, le symbole incontesté de la super-puissance et l’icône vivante de la réussite économique, l’incarnation de la démocratie font honte.
Rarissime cas, la course à la Maison Blanche, crée des vagues dont les ondes de choc secouent les esprits à travers le monde. Il est très rare qu’un vote pour la magistrature suprême des Etats-Unis soit contesté de cette manière. Le locataire sortant de la Maison Blanche, Donald Trump, candidat à sa propre succession, refuse catégoriquement de reconnaître les résultats du vote notifiant sa défaite. Le républicain battu, Donald Trump, rejette de passer le flambeau au démocrate vainqueur, Joe Biden. Du jamais vu, dans le pays d’Abraham Lincoln. Un fait rarissime qui fait honte au Gendarme du monde. L’Amérique, le grand moralisateur du monde des pauvres notamment l’Afrique, fait faux bond. Et voilà, la « sagesse ancestrale » ou plutôt la pratique honteuse des africains, du moins pour certains, s’exporte ailleurs, dans le pays de l’Oncle Sam.
Elu dans la transparence, le futur 46ème Président des Etats-Unis Joe Biden aura connu toutes les difficultés du monde pour accéder à l’investiture du 20 janvier, entrer royalement à la Maison Blanche et jouir enfin l’honneur d’être président des Etats-Unis, le pays le plus puissant du monde.
Mais avant d’y arriver, dans sept jours francs, il va falloir affronter la rage d’un mauvais perdant et la furie de sa « meute ». Quand le Capitole, le siège historique du Congrès américain, le sanctuaire de la démocratie, se fait envahir par des ultras conservateurs, sympathisants du président sortant, le monde entier fut témoin de la chute libre des valeurs démocratiques dont les Américains en sont fiers depuis plus de 200 ans. Littéralement pris d’assaut, les membres du Congrès, en pleine session, ne savent plus à quel saint vouer ! Aux Etats-Unis, les citoyens jaloux de leur héritage, légué par les Pères fondateurs de l’Union, ont honte de ces comportements effrontés. En fait, les trumpistes radicalisés n’admettent, en aucune façon, que les démocrates avec leur cortège de concepts nouveaux pour ne pas dire révolutionnaires, gouvernent le pays. Effectivement, Joe Biden et la nouvelle administration qu’il va diriger vont remettre en cause toutes les décisions souvent contestées sinon controversées prises ou engagées par Donald Trump et son équipe.
L’Europe se sent libérée d’un semblant de dictateur qui n’a rien peur aux yeux et ose aller à contre-courant desprincipes chers au vieux Continent. Des fois, des dirigeants européens sont gênés par les prises de position pour le moins ridicules de Donald Trump. Il ignorait les Accords sur le nucléaire avec l’Iran ou celui contre le réchauffement climatique. Mais il fallait reconnaître que le 45ème Président des Etats-Unis a réussi là où les autres ont échoué. Donald Trump et son administration parvenaient à rapprocher certains Etats arabes à l’Etat d’Israël. Des pays traditionnellement hostiles à l’Etat hébreu. Une personnalité norvégienne, convaincue des efforts entrepris par Trump, le proposait au tableau du Nobel de la Paix.  Une proposition qui a été vite retirée suite au scandale.
En Afrique, les dirigeants se frottent les mains. Le virus de la contestation des résultats du vote qui contamine presque tout le Continent survole et traverse les océans pour atterrir au pays d’Obama. C’est la honte !
Ndrianaivo

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Actuellement, un couple reste introuvable après qu’il a fait l’objet de plaintes pour escroquerie et abus de confiance lors d’affaires de transactions de véhicules. Il s’agit d’un certain Eric Théophile Rakotondralala (39 ans) et de sa compagne répondant au nom de Nirina Fenohasina Nomenjanaharisoa (27 ans). Selon un communiqué de la Police, et relayé par les réseaux sociaux, les suspects auraient été vus pour la dernière fois à Andoharanofotsy. Depuis, ils n’ont plus donné aucun signe de vie. 
 Selon une source auprès d’un service de Police à Anosy, les personnes en cause ont l’habitude d’acheter des voitures auprès des particuliers. En réalité, il vaut mieux parler de leurs mauvaises habitudes car le mode opératoire est connu. Car ils effectuent une série d’au moins deux achats auprès de différents revendeurs.
Dans la première transaction, le couple se montre souvent parfaitement réglo vis-à-vis du propriétaire, en le payant. Après cela, il cherche de nouveau une autre voiture à acheter. C’est là où le bât blesse, du moins pour le propriétaire victime. Confiant en l’honnêteté apparente du couple d’acheteurs lors de la réussite de la première transaction, grâce au renseignement à propos d’eux, le deuxième propriétaire verra rapidement, et à son grand regret, qu’il se trompe lourdement sur le compte de ses pseudos-acheteurs. La raison, ces derniers, loin de se conformer au contrat de transaction initiale, refusent simplement de payer. « Le couple en cause invite d’abord sa victime à lui céder la voiture et de payer après. Avec sa confiance envers le couple, le propriétaire accepte donc et tombe rapidement dans le piège.»  Non seulement, il s’aperçoit que les escrocs n’ont nullement l’intention de payer mais il y a pire. Ces derniers ont disparu totalement du circuit, la voiture avec.
Devant cette situation, la Police a émis un avis de recherche pour retrouver les fugitifs, et prévient sérieusement sur les peines ou les sanctions encourues par tous ceux qui sont tentés de cacher sinon d’héberger les suspects, ou en être les complices.
Franck R.

 

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Vers le durcissement des mesures de restriction dans les endroits publics. Depuis la période des fêtes de fin d’année, le nombre de personnes contaminées par la pandémie de la Covid-19 ne cesse d’augmenter dans le pays. Le relâchement constaté, notamment dans la Région d’Analamanga, pourrait être à l’origine de cette hausse. Face à cette situation, le préfet de police d’Antananarivo, le Général Angelot Ravelonarivo, a annoncé hier sur une chaîne de radio privée qu’à partir de la semaine prochaine, toutes les institutions qui voudraient effectuer un rassemblement pour plus de 50 personnes, devront faire une demande d’autorisation auprès de la Préfecture de police. Cette mesure signifie que tout rassemblement de plus de 50 personnes dans certains endroits serait donc de nouveau interdit. En plus, toute l’assistance devra respecter les barrières sanitaires comme le port de masque, la distanciation sociale d’un mètre, l’utilisation du gel désinfectant,… D’après ce responsable, cette décision a été prise après la déclaration du ministre de la Santé publique concernant la restriction du rassemblement dans quelques lieux situés au sein des 4 Régions concernées par l’augmentation du nombre de nouveaux cas positifs.
D’autres mesures pourraient être également prises dans le secteur du transport public, entre autres la réduction du nombre de passagers dans les véhicules afin de respecter la distanciation sociale. Toutefois, l’application de ces décisions attend encore les instructions venant du ministère de la Santé publique et le Conseil du Gouvernement, d’après toujours le préfet de police d’Antananarivo.
Recueillis par Anatra R.

Dépistage gratuit pour les cas suspects ! 
L’annonce a été faite très tard dans la soirée du mardi dernier par le Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao, n° 1 du ministère de la Santé publique : le Centre de traitement Covid-19 (CTC-19) situé au Village Voara Andohatapenaka ouvrira de nouveau ses portes. Les dépistages gratuits des cas suspects de coronavirus reprennent, en particulier dans la Région d’Analamanga, a-t-il précisé durant son intervention. Joint au téléphone, son directeur de la communication, Andry Raharison, a par la suite confirmé que toute personne présentant des symptômes suspects du coronavirus, ainsi que celles qui ne montrent aucun signe clinique banal mais ayant été en contact avec un individu porteur du virus, peuvent se présenter auprès de ce centre pour des prélèvements. Les résultats des analyses en laboratoire seront obtenus dans les 24 ou 48 heures, ou au plus tard 72 heures. « Les personnes testées positives au coronavirus et ayant des symptômes de la maladie seront traitées au niveau du CTC-19 Andohatapenaka, tandis que celles qui développent entre autres des problèmes respiratoires seront accueillies au niveau des hôpitaux. En ce qui concerne les cas asymptomatiques, ils sont libres de suivre un traitement à domicile. Cependant, ces individus devront s’engager à respecter un auto-confinement durant leur traitement, tout en signant une lettre d’engagement », a souligné le ministre de la Santé publique. Hier, ledit centre n’a pas encore reçu de visiteurs mais selon les autorités sanitaires, la décision du ministère s’applique dès son annonce à travers les médias. 
En outre, le Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao a aussi précisé que 14 Régions sont de nouveau infectées par la Covid-19 à Madagascar. Et plus particulièrement, 4 Régions, à savoir Analamanga, Boeny, Haute-Matsiatra et Vatovavy-Fitovinany présentent une forte contamination. Par conséquent, les Centres de santé de base (CSB II) au niveau des Régions d’Analamanga, Vatovavy-Fitovinany et Haute-Matsiatra seront de nouveau habilités à prescrire des médicaments pour les patients infectés par le coronavirus.
Rappelons que du 2 au 8 janvier dernier, Madagascar a recensé 234 personnes testées positives à la Covid-19 sur 1 607 tests PCR réalisés. La Région d’Analamanga a recensé le plus de cas positifs avec 93 nouvelles contaminations dont 11 formes graves. Elle est suivie par Boeny, qui a découvert 48 porteurs du virus. La Région de Haute-Matsiatra a également identifié 25 nouveaux individus infectés. Dans cet intervalle de temps, 5 patients ont également perdu la vie à Analamanga, Haute-Matsiatra et Melaky. Et au cours de ces 7 derniers jours, le pays a comptabilisé 149 patients ayant rempli les critères de guérison dont 131 personnes rétablies pour la Région d’Analamanga.
K.R.

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Strictes pour protéger la population. Les forces rassemblant la Police nationale, la Police municipale et la Gendarmerie nationale ont procédé depuis le début de cette semaine à la sanction des citoyens indisciplinés. Dès le début de la matinée, les Forces de l’ordre ont envahi les rues et ruelles de la Capitale pour poursuivre toutes les personnes qui ne portent pas de masque, qu’ils soient des commerçants, enseignants, bureaucrates, étudiants, riverains ou sans-abri. Du côté d’Ampasampito par exemple, les Forces de l’ordre les ont fait monter dans un camion pour aller dans un autre endroit afin d’y effectuer des travaux d’intérêt général (TIG). Si auparavant, cette sanction concerne seulement le nettoyage des rues et des jardins publics, actuellement, elle pourrait aller jusqu’au curage des canaux d’évacuation d’eaux usées et des dalles pendant une trentaine de minutes. « Nous n’avons plus le choix que de sanctionner les gens indisciplinés. Nous devons agir pour protéger la population. Une fois qu’ils ont mis les pieds dans ces dalles, nous sommes sûrs qu’ils n’oublient plus de porter un masque partout où ils vont », soutient un agent de la Police municipale, travaillant à Analakely.
Il faut tout de même reconnaître que les impacts de la première vague de la Covid-19 dans le pays ont été largement plus légers, en comparaison à ce qui se passe dans d’autres pays étrangers qui recensent des milliers de décès par jour. En conséquence, bon nombre de citoyens pensent que la pandémie n’existe plus à Madagascar, et que la population est actuellement hors de danger. Ce qui n’est pas encore le cas chez nous, et qu’il faudra encore redoubler de vigilance.
En rappel, depuis l’augmentation du nombre des personnes atteintes du coronavirus, la semaine dernière, les contrôles portant sur le respect des mesures barrières, plus précisément le port du masque de protection, ont été renforcés. Des milliers de personnes ont déjà été sanctionnées. Pour les « taxis-be », tous ceux qui ne respectent pas ces mesures sont aussi sanctionnés dont les chauffeurs et leurs aides. « Tous les compatriotes doivent s’entraider pour vaincre totalement cette maladie. Ce n’est pas l’affaire de quelques groupes de personnes, mais celle d’une Nation toute entière », conclut cet agent de police.
Anatra R.

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Depuis hier, un appel à candidatures pour le poste du futur directeur général de la compagnie aérienne malagasy apparaît dans les pages des différentes presses locales. Contrairement aux démarches entreprises du temps d’Air Austral, ce ne sera donc pas le nouveau partenaire d’Air Madagascar, à savoir la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS), qui nommera le nouveau DG de la compagnie aérienne. Le Conseil d’administration a choisi cette fois-ci d’emprunter un autre chemin : le recrutement.
Dans tous les cas, l’appel à candidatures reflète parfaitement les dires du ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie comme quoi : « le nouveau directeur général sera en charge de l’exécution du nouveau plan de redressement d’Air Madagascar. C’est pour cette raison que la recherche d’un directeur général passe après l’élaboration du nouveau "business plan" de la compagnie. Ainsi, le nouveau dirigeant d’Air Madagascar sera choisi en fonction de son aptitude à concrétiser tous les points énoncés dans ce plan stratégique ».
Plus ou moins terminé ?
Les quelques détails du plan de redressement d’Air Madagascar, présentés au mois de novembre 2020 par le président du Conseil d’administration de la compagnie, Mamy Rakotondrainibe, figurent même dans les principales attributions et responsabilités du nouveau DG d’Air Madagascar énoncées dans l’appel à candidatures, à savoir : « l’optimisation de la gestion organisationnelle de la compagnie, la réalisation de la transformation digitale selon les règles de l’industrie ou encore le fait d’instaurer une culture centrée sur le client et l’excellence opérationnelle, sans oublier la réalisation des investissements nécessaires pour assurer cette excellence opérationnelle ».  
En se basant sur les déclarations faites par les différentes autorités concernées de près par ce sujet, si la compagnie procède aujourd’hui au recrutement de son DG, c’est que le « business plan » est déjà finalisé et adopté par toutes les entités concernées. Questionnés sur le sujet, les responsables au niveau de la compagnie préfèrent réserver leurs déclarations. Ce plan de redressement aurait notamment dû être présenté au mois de décembre dernier, mais jusque-là il n’y avait aucune information sur le sujet. Les responsables n’ont dévoilé aucune date de présentation ou autres. Ils n’ont pas non plus mentionné ce qui reste encore à compléter pour le finaliser. Il faudra donc rester patient pour voir les initiatives entreprises pour remettre Air Madagascar sur les rails. En attendant, les intéressés au poste de DG de la compagnie auront jusqu’au 28 janvier prochain pour soumettre leur candidature.    
Rova Randria

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Il y a l’urgent et l’important. C’est aux décideurs de jongler entre les deux. En parlant du Sud en particulier, la question de l’eau se met au-dessus de toutes les solutions durables au problème de la sècheresse chronique frappant cette partie de l’île. Plus d’un million et demi d’habitants y sont sujets à la malnutrition. La situation ne promet pas de s’améliorer compte tenu de la détérioration des conditions climatiques marquées par des vagues de chaleur avoisinant parfois les 40°C.
Les pluies dont bénéficiait le Sud mardi étaient un grand soulagement pour les communautés meurtries par des mois de sècheresse prolongée. Les précipitations étaient telles que leur peine s’apaisa. Mais l’allégresse n’a duré qu’un temps. La brièveté de la jouissance interpelle une fois de plus les décideurs et les politiciens sur la priorisation des actions à entreprendre. Les ruissellements occasionnés par les pluies qui tombaient ne faisaient que passer.
Les quantités d’eau gracieusement envoyées par le ciel sont perdues pour de bon faute de dispositifs de stockage. Si chaque village est doté d’infrastructures à même de collecter une des quantités d’eau de pluie, cela résoudrait de façon significative le problème durant des moments. Compte tenu des conditions changeantes, le temps devient de plus en plus capricieux. Les mauvaises réparations des pluies sur le territoire et au cours de l’année en sont un signe évident.
En désuétude
Les impluviums conseillés par Marcel Decary dans un temps ont séduit. Ces types de stockage à usage familial enfouis sous le sable sont efficaces. Le coût élevé de leur construction est toutefois prohibitif pour les familles sans revenu stable. Un budget de 50 millions d’ariary est requis pour une unité capable de stocker 100 mètres cubes d’eau. La précarité quotidiennement vécue dans le Sud ne donne lieu à tous les ménages de se permettre le luxe d’en disposer.
Pour le Sud, la construction d’un grand nombre possible d’infrastructures destinées à stocker de l’eau doit être le top des priorités. Il fut un temps où leur création retenait l’attention des partenaires. Par exemple, sous l’impulsion de la FAO, des bassins étaient construits à Beraketa (Bekily) et à Manombo – entre Anosy et Androy – dans les années 70. Ils sont aujourd’hui tombés en désuétude. Leur réhabilitation sauvera à coup sûr des vies.
Des observateurs jugent incongrue l’attitude des politiciens face à la situation. Lors des face-à-face avec le Gouvernement, les députés sont prompts à implorer la construction des infrastructures de base. Il leur est légitime de le faire. Les dirigeants territoriaux sont aussi tentés de mettre en avant la construction des mêmes infrastructures. Mais, pour le Sud, la mise en place des dispositifs pour conserver l’eau s’avère incontournable afin de mieux faire face à la volatilité des pluies.
Héritage colonial
Le stress hydrique n’est plus un problème exclusif du Sud. Un tel désagrément a tendance à se nationaliser. D’autres régions en souffrent mais à des degrés variés. Le secteur agricole en particulier en pâtit. Les agriculteurs des grands bassins agricoles appellent au secours face à la rareté de l’eau. Mais les perturbations observées ici et là ne sont que les prémices des complications qui vont en s’accentuant à l’avenir, selon les prévisions.
La construction des barrages ou micro-barrages hydrauliques doit faire l’objet d’un programme d’envergure à intégrer dans le Plan d’émergence de Madagascar. En réalité, la construction des grandes infrastructures de ce genre date de l’ère coloniale pour ne citer que les barrages de Tsiazompaniry et de Mantasoa sur les Hautes Terres.
Lorsque la rivière d’Ikopa cessait de couler en 2016-2017, la ville d’Antananarivo et ses environs auraient été complètement à sec sans la réserve de Tsiazompaniry qui était drainée pour alimenter le lac de Mandroseza. L’héritage colonial sauvait donc les habitants de la Capitale et ceux de sa banlieue. C’est une belle leçon à retenir et à enseigner là où besoin est. L’accès à l’eau sera une vraie problématique d’ici quelques années.
M.R.

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mercredi, 13 janvier 2021

La une du 14 javier 2021

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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